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Le Conseil de la Mer (1250) sera l’œuvre des Rois d’Aragon. Le Guidon de la mer (1500)
régit la navigation dans la Manche.
Les Capitulas de BARCELONE (1435) qui s’appliquent en Méditerranée,
constituent les bases de l’assurance maritime moderne (Franchise obligatoire; Interdiction
du cumul d’assurance; interdiction des assurances fictives; présomption de perte en
l’absence de nouvelles du navire). Ce Code sera appliqué par l’ensemble de l’Europe
maritime jusqu’au XVIe siècle.
Grâce au développement de la lettre de change et aux techniques comptables inventés par les
commerçants et les banquiers italiens, le dénouement des opérations commerciales
internationales et monétaires devient plus aisé et facilita le chargement des navires à l’aller
comme au retour. En vérité les hommes d’affaires de l’époque avaient une vision très
moderne des relations internationales. Ils ne séparaient pas la banque, l’assurance et le
commerce. En ce sens, ils peuvent être assimilés aux précurseurs de la bancassurance.
Dans ce contexte, les premiers contrats d’assurances étaient caractérisés par la souplesse.
C’est ainsi que nous pouvons lire dans une police datée de 1384 et souscrite par un
marchand génois nommé FRANCESCO:
« Les assureurs susdits couvrent un risque de Pise à Savonne,
pour quatre ballots de textiles pour 1300 florins estimés et chargés sur le
bateau d’A. SIMONDI ; ils couvrent le risque de Dieu et de la mer, et des
pirates, et de tout genre de péril et d’accidents de mauvais temps et de
désastres qui peut survenir. Et si l’accident survenait comme il est requis
et selon les conditions du contrat, tous les assureurs couvrent les risques
en faveur dudit FRANCESCO et de ses associés ou de leurs agents ou de
leurs dépositaires, dans les deux premiers mois suivant le jour où
l’accident aura été notifié aux assureurs, chaque assureur paiera la
quotité de monnaie assurée à Pise, Florence, Sienne, Gênes, ou en
quelque autre place, territoire ou localité que ledit FRANCESCO et ses
associés peuvent souhaiter qu’on la lui envoie, réserve faite que si le
paiement doit être fait hors de Pise, aucun avantage ne pourra être
requis des assureurs… »
A cette époque déjà, un tel type de contrat était révélateur de l’état d’évolution des
techniques d’assurances utilisées. Nous sommes en présence d’une police collective de type
police au voyage sous forme Tous risques avec des garanties combinées Risques de guerre,
Actes de piraterie et Catastrophes Naturelles (dans le contrat Risque de Dieu). Il y’a lieu de
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remarquer que la coassurance était déjà utilisée. L’assurance y est souscrite en devises
limitées avec une couverture implicite du risque de change. Le contrat pose toutefois le
principe de l’exclusion de l’enrichissement sans cause qui est le fondement du principe
indemnitaire.
Les contrats d’assurance de cette époque obéissaient toutefois à un formalisme résultant du
souci de sécuriser le commerce. Cette forme allait rapidement se dégrader face au
pragmatisme des acteurs du commerce qui inventeront un intermédiaire entre l’assureur et
l’assuré. Le courtier était donc chargé de transmettre les ordres des assurés aux assureurs et
vive versa. Ce sont les courtiers qui introduiront les tarifs différentiels en fonction des
marchandises transportées. Grâce à cette technique, le transport maritime de marchandise de
faible valeur mais de fort tonnage peut se développer au XVe siècle. Gênes et Venise sont les
deux capitales du commerce, de la Banque, de l’armement et des assurances.
La première société d’assurances maritimes a été créée à Gênes en 1424. Elle appartient à
une communauté de propriétaires à la fois armateurs, marchands et financiers voire marins.
Cette confusion est du reste à l’origine de l’expression « la nef est à plusieurs
compagnons ».
En France, Pays dont le Droit a largement inspiré les réglementations des ses
anciennes colonies, les querelles religieuses et théologiques ont retardé l’émergence d’un
droit des assurances. Il s’y ajoute que les financiers et négociants français ne sont pas assez
puissants ni suffisamment organisés pour couvrir les risques nautiques des expéditions qui
parcourent la Manche, l’Atlantique et la Mer du Nord. Le commerce maritime, financier et
bancaire était dominé jusqu’au XVIe siècle par Gênes, Florence et Venise. C’est entre 1590
et 1620 qu’elles ont été supplantées par Londres et Amsterdam. Il faudra attendre le règne
de LOUIS XIV qui chargea COLBERT (1681) d’élaborer une codification du droit maritime
pour disposer du premier recueil de textes connus sous le nom d’Ordonnance de la marine.
Ce code restera en vigueur en France jusqu’au code de commerce de 1807 qui en reprendra
bon nombre de dispositions. COLBERT, qui était un Contrôleur général des finances avant
de devenir Secrétaire d’Etat à la marine marchande, va également doter la France d’une
flotte marchande digne de son roi.
Il faut retenir que c’est exactement en 1681 (donc à la même date que l’ordonnance de la
marine) que Edmond HALLEY a élaboré la première table de mortalité. Cette époque
marque ainsi le début du développement des outils mathématiques des assurances. Il fallut
cependant attendre 1714 pour disposer de l’étude de Jacques BERNOUILLI sur la loi des
grands nombres qui constitue la base technique de l’assurance.
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Pour revenir à la réglementation française, il faut signaler que CLEIRAC, un avocat au
parlement de Bordeaux, avait publié en 1647, les us et coutume de la mer. Même s’il est
antérieur à l’ordonnance de COLBERT, le texte ne constitue pas une codification du droit
maritime.
En Grande Bretagne, le grand incendie de Londres (Dimanche 2 septembre 1666)
allait favoriser la naissance de la première compagnie d’assurance contre l’incendie
(Friendly Society Fire Office) en 1684.
C’est d’ailleurs au XVIIe siècle que les LLOYD’S furent créées à Londres. A l’origine, il
s’agissait de négociants qui avaient l’habitude de se retrouver dans les cafés (Coffee house)
pour écouter les nouvelles des mouvements des navires et faire des affaires. Edward
LLOYD’S était le tenancier de l’une de ses tavernes qui aura par la suite la renommée qu’on
lui connaît. Le tenancier fournissait des box individuels pour négocier les affaires.
Lorsqu’un marchand désire assurer sa cargaison à destination ou au retour des Indes, il
s’adresse à ses interlocuteurs installés dans ces différents box, qui se partagent, à un taux
convenu, le risque que chacun prend pour sa part. C’est l’origine du fonctionnement des
LLOYD’S de Londres qui était une bourse des assurances et non une société d’assurance.
Cette bourse fonctionne à partir des apports des names (littéralement « nom » en anglais),
responsables jusqu’à leur dernier penny en cas de perte. Les names souscrivent des parts
dans des syndicats d’assurance gérés par des souscripteurs ou underwriters.
De son côté, Amsterdam sera la grande place financière de la première moitié du
XVIIe siècle. Les assurances s’y traitent un peu à l’image des Lloyd’s avec des techniques
plus sophistiquées de division du risque. Les souscripteurs d’une part d’un navire pouvaient
la rétrocéder en parts plus petites à d’autres. Cette technique augure déjà d’une approche de
réassurance.
Le XVIIIe siècle verra le développement du commerce maritime accentué par la
révolution industrielle. Nous assistons à la naissance de véritables armateurs qui exploitent
professionnellement des navires. Certains pays commencent à s’industrialiser et disposent
d’une production industrielle et agricole excédentaire. Les expéditions maritimes deviennent
des opérations fructueuses et le problème du fret de retour trouve une solution. Le transport
maritime cesse d’être l’accessoire d’une opération commerciale pour devenir une opération
commerciale à part entière. C’est également l’époque du colonialisme dont la Marine
Marchande devient le support.
En France, le Code du commerce de 1807 contient un livre II qui est consacré au commerce
maritime.
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Le XIXe siècle verra les premières tentatives d’unification internationale du droit
maritime avec la création du Comité Maritime International (C.M.I) en 1896. Avec le
développement de la liberté du commerce, la diversité des droits appliqués à des navires qui
se côtoient en permanence et commercent dans les mêmes ports pose problème. Le C.M.I est
chargé de l’unification du droit maritime. Les conventions suscitées par le C.M.I. seront
étudiées ultérieurement.
Le XXe siècle sera celui des deux grandes guerres avec la destruction des flottes de
commerce et une grande avancée technologique dans leur reconstitution. L’œuvre
d’unification se poursuit de nos jours avec l’Organisation Maritime internationale (O.M.I).
Cette période verra aussi le transport maritime concurrencé par les transports aériens qui lui
a privé d’une partie de son trafic. Passagers au long cours et produits de luxe pour lesquels
le meilleur profit peut être escompté sont désormais transportés par voie aérienne. Le
transport maritime se cantonne pour les marchandises, aux cargaisons de faible valeur
unitaire; celles dont le coût se trouverait alourdi par le prix élevé du transport aérien. Pour le
transport de passager, la voie maritime n’est compétitive que sur les faibles distances.
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II :ASSURANCE DES FACULTES MARITIMES : GENERALITES
La police commence par rappeler les dispositions impératives de la loi sur lesquelles,
l’attention particulière de l’assuré est attirée à savoir (l’omission ou la fausse déclaration à
la souscription, le cumul d’assurances, les aggravations du risque etc.).
Depuis 1983, à l’instar du marché Français, les Compagnies d’assurances Africaines
utilisent de nouvelles polices pour garantir les marchandises en cours de transport.
Cette police d’assurance a été rédigée sous l’impulsion de la C.N.U.C.E.D. qui avait publié
en 1978 un rapport selon lequel les clauses d’assurances étaient souvent de lecture difficile
et ne permettaient pas aux preneurs d’assurance d’appréhender clairement l’étendue, la
portée et les limites de garantie.
La C.N.U.C.E.D a cependant limité ses travaux à l’élaboration des clauses types qui
serviraient de modèle à usage international, mais ne constituant pas une force obligatoire.
C’est ainsi que deux (02) polices furent élaborées en 1983 et sont entrées en vigueur le 02
Avril 1984. Il s’agit des polices TOUS RISQUES et F.A.P. Sauf. Elles ont d’ailleurs été
toutes deux modifiées les 16 Février 1990 et 22 octobre 1998. Elles sont constituées de six
(06) chapitres chacune.
PARAGRAPHE 1 – LE TRANSITAIRE
Le transitaire accomplit l’ensemble des opérations commerciales que commande le passage
de la marchandise d’un mode de transport à un autre ou de les faire accomplir par un autre.
Il a une obligation de moyens. Au plan juridique, le transitaire n’existe pas, il faut donc en
adjoindre un autre terme pour le définir c’est ainsi que nous avons un certain nombre de
transitaires différents quant à l’étendue de leur responsabilité.
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A – LE TRANSITAIRE MANDATAIRE
C’est un simple mandataire auxiliaire des transports, qui agit soit pour le compte des
chargeurs à l’embarquement, soit pour le compte du réceptionnaire au transbordement ou au
déchargement de la marchandise.
C – LE TRANSITAIRE ENTREPOSITAIRE
Il a une double fonction. En effet, il est mandataire du client qui lui a confié les
marchandises. Il est également gardien et répond à ce titre des dommages résultant de sa
garde. L’action en justice du client se prescrit par dix (10) ans.
PARAGRAPHE 2 – LE CONSIGNATAIRE
Cette profession est assez récente et découle du développement du commerce maritime
international et du nombre croissant de grands ports.
Il existe deux formes de consignation: La consignation de navire ou de cargaison.
A – LE CONSIGNATAIRE DE NAVIRES
L’armateur est soit représenté par une agence créée par l’armement pour les besoins de son
propre navire, soit par une agence maritime indépendante qui est souvent mandataire de
plusieurs armements
Le consignataire de navire ou l’agent maritime est un mandataire salarié en général de
l’armateur et non des destinataires, car il a une mission plus étendue tant envers la clientèle
qu’envers le navire.
Au niveau de la clientèle:
- Réservation du fret, appel des marchandises, signature des Bill of loading
(connaissement),
- Envois des avis d’arrivée, livraison des marchandises débarquées,
- Préparation des opérations de chargement et de déchargement,
- Instruction des réclamations, enquêtes sur les colis manquants et ou avaries.
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Au niveau du navire et de l’armement
Pourvoir aux besoins du navire; l’avitaillement en mer en eau, combustible, préparation de
l’escale du navire, tenir informé le capitaine et l’armement des conditions du port, des
modifications tant légales qu’administratives.
Le consignataire du navire a une responsabilité contractuelle uniquement vis-à-vis de
l’armateur et est responsable de ses fautes personnelles. La prescription est décennale.
B – LE CONSIGNATAIRE DE LA CARGAISON
Sa mission se limite à la livraison de la marchandise et sa responsabilité personnelle est
alignée sur celle des manutentionnaires. Elle commence au moment de la réception de la
marchandise et se termine à la livraison;
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La prescription de l’action est de dix (10) ans.
Le Courtier conducteur et interprète du navire est un officier ministériel nommé par arrêté,
qui détient au travers de sa charge un monopole de place.
Son activité ne s’exerce que dans un port et sa charge est transmissible. On peut être tenté
d’assimiler leur rôle à celui de "notaire maritime".
En effet, les courtiers maritimes exercent les privilèges suivants:
- Traduction des chartes-parties, connaissements ou tout autre contrat touchant au transport
maritime.
- Traduction de tous documents nécessaires au règlement de litige à caractère maritime
devant les tribunaux.
- Conduite en douane de navires chargés, agissant ainsi comme mandataire responsable du
capitaine ou des armateurs, auprès des autorités douanières pour la bonne exécution du
paiement des droits de douane et portuaires dûs par le navire.
- Traduction et dépôt du rapport de mer des capitaines etc.
En tant que mandataire, il n’est pas responsable de la bonne exécution des contrats qu’il aura
conclus mais par contre, il reste responsable des fautes professionnelles qu’il aurait pu
commettre dans l’exécution de son mandat.
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SECTION II – LES VENTES MARITIMES
Les ventes internationales sont régies par une Convention des Nations Unis sur les contrats
de ventes internationales de marchandises signée à Vienne en 1980. Cette Convention est
entrée en vigueur le 1er Janvier 1988.
La question principale qui se pose dans le cadre des ventes maritimes est de déterminer le
moment où la propriété des biens est transférée du vendeur à l’acheteur.
Cette question est normalement réglée par le contrat commercial. Mais il faut également se
référer à la législation en vigueur. Dans le cas de la plupart des législations africaines, la
propriété est transférée dès l’accord des parties sur la chose et le prix.
Cette disposition ne suffit pas à elle seule à déterminer le moment du transfert des risques. Il
faut également se référer aux modalités de la vente pour y répondre. A cet effet, pour éviter
des incompréhensions liées à la langue et aux usages commerciaux de chaque pays, la
Chambre de Commerce Internationale édite les Incoterms (International Commercial
Terms) ou termes du commerce international.
B – LES INCOTERMS
La spécialité des ventes internationales notamment eu égard à l’importance du coût et des
risques des opérations de transport, a conduit les usagers du commerce international à
codifier les termes et définitions des conditions de ventes rassemblés sous le vocable
d’incoterms
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Les nouveaux incoterms du 1er Juillet 1990 ne sont applicables que si les professionnels les
incluent dans leurs contrats.
NOM DES INCOTERMS Type de Transport Vente départ : D
Vente Arrivée : A
EXW : Ex Works Tous D
Départ Usine
FOB : Free on Bord Maritime D
Franco à Bord
FAS : Free alongside Ship Maritime D
Franco le long du navire
FCA : Free Carrier Tous D
Franco transporteur
CFR : Cost and Freight Maritime D
Coût et Fret
CIF : Cost Insurance Freight Maritime D
CAF : Coût Assurance Fret
CPT : Carriage Paid to Tous D
Port payé jusqu’à
CIP : Carriage and Insurance Paid to Tous D
Port payé, y compris assurance jusqu’à
DAF : Delivered at Frontier Tous A
Rendu frontière
DES : Delivered ex Ship Maritime A
Rendu ex navire
DEQ : Delivered ex Quay Maritime A
Rendu à quai
DDU : Delivered duty Unpaid Tous A
Rendu droits non acquittés
DDP : Delivered duty Paid Tous A
Rendu droits acquittés
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Explication des Incoterms les plus utilisés dans le domaine maritime :
La Vente F.O.B
En anglais "Free on board" ou "Franco à Bord" est un contrat de vente pour lequel un
vendeur s’engage à délivrer une marchandise à bord d’un navire que lui désigne un acheteur
qui doit, outre le paiement du prix, assurer le transport de la marchandise et souscrire
l’assurance.
Le vendeur doit aussi livrer la marchandise conformément aux termes du contrat de vente,
livrer la marchandise à bord du navire désigné par l’acheteur au port d’embarquement
convenu, supporter tous les frais liés à la livraison de marchandises, supporter tous les
risques, pertes ou dommages subis par la marchandise jusqu’au moment où elle franchit le
bastingage du navire.
L’acheteur s’engage à payer le prix de la marchandise, conclure le contrat de transport,
prendre livraison de la marchandise et supporter tous les risques que pourrait subir la
marchandise de leur franchissement du bastingage à la fin des opérations de transport.
La vente C.A.F.
En anglais C.I.F (Cost, Insurance, Freight) ou en français Coût Assurance et Fret. La vente
C.A.F. est une vente pure et simple de marchandises. La livraison et le transfert des risques
du vendeur à l’acheteur sont identiques à la vente F.O.B. La seule différence est que le
vendeur s’engage à assurer le transport et à payer le fret. Elle demeure une vente au Départ.
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SECTION III – LES DIFFERENTS TYPES DE POLICES
L’adaptation de l’assurance aux besoins propres de l’assuré peut être réalisée non
seulement par le mode d’assurance choisi, mais aussi par la police utilisée. Il y a quatre
sortes de polices:
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La police d’abonnement est renouvelable d’année en année par tacite reconduction. Les
deux parties ont la possibilité de la résilier sous préavis d’un mois en principe. Cette police a
donc des avantages pratiques considérables: absence de formalisme, automaticité, économie
de temps et de frais.
Ces avantages impliquent évidemment pour l’assuré, sur la bonne foi duquel comptent les
assureurs, puisque la police d’abonnement est "un contrat de fidélité", l’obligation d’affecter
à la police la totalité de ses expéditions. A défaut, les assureurs sont en droit de résilier la
police et de réclamer des pénalités dont les bases sont fixées dans la police.
L’engagement des assureurs est lourd de conséquences, puisque dans la limite des risques
couverts par la police, ils garantissent automatiquement les marchandises expédiées, bien
qu’ils ne les connaissent pas. Aussi est-il limité à un "plein" fixé par la police, c’est-à-dire à
une valeur maximum convenue par expédition et par navire.
Conçue pour satisfaire les besoins très variés du commerce maritime, la police
d’abonnement comporte de nombreuses modalités d’application permettant de l’adapter aux
situations et aux circonstances particulières.
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première cote de classification des principaux registres (Lloyds Register, American Bureau
of Shipping, Bureau Veritas etc.).
L’assurance ne produit pas d’effet s’il est établi qu’avant la conclusion du contrat,
la nouvelle d’un évènement concernant les facultés assurées était parvenue au lieu de la
souscription de la police ou au lieu où se trouvait l’assuré, sans qu’il soit besoin établir la
preuve que l’assuré en avait personnellement connaissance.
Pour les facultés chargées à bord de navires à passagers, de navires pétroliers,
chimiquiers, gaziers, vraquiers ou navires de charges à grande vitesse d’un tonnage
supérieur ou égal à 500 tonneaux de jauge (GT), la garantie s’applique uniquement :
- si le navire transporteur détient le Certificat de gestion de la sécurité (Safety management
certificate),
- et si la compagnie possède l’Attestation de conformité (Document of compliance)
prescrit par la Convention SOLAS 1974 instituant le Code international de gestion de la
sécurité dit Code ISM.
L’assurance facultés exclut la responsabilité de l’assuré pour les dommages causés
par les marchandises quel que soit son fondement.
Traditionnellement, on entend par facultés tous les biens marchands transportés par
voie maritime, c'est-à-dire les marchandises proprement dites, matières premières
ou produits manufacturés, mais également les valeurs telles que métaux et objets
précieux, objets d’art et titres de toute nature ainsi que les bagages.
A l’origine, cette expression recouvrait tout ce que le capitaine d’un navire avait la
«faculté » de charger à bord de son navire.
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Par extension ce mot s’applique aux marchandises non seulement transportées par
voie maritime mais aussi au cours des transports accessoires par voie terrestre,
fluviale ou aérienne.
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fournitures d'ensembles industriels (du micro-ordinateur à la cuve de
réacteur de 520 tonnes…).
Toutes ces marchandises, quelles que soient leur nature, leur emballage, leur
destination, sont exposées à des risques multiples lors de leur voyage.
Avaries particulières
Ce sont les dommages et pertes matériels, ainsi que les pertes de poids ou de
quantités subis par la marchandise assurée en cours de transport.
Selon le mode de transport, les avaries peuvent survenir :
En plus des dommages matériels, les avaries peuvent entraîner divers frais (avaries-
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frais) exposés en vue de préserver les objets assurés d'un dommage ou d'une perte
matérielle, ou d'en limiter l'importance, ou encore de permettre aux marchandises
de terminer leur voyage interrompu ou terminé ailleurs qu'au point prévu de
destination. Par exemple, les dommages subis par une machine peuvent avoir pour
conséquence d'obliger l'exportateur à faire revenir cette machine à son usine, à la
réparer ou reconditionner et à la renvoyer à son acheteur, d'où les frais de retour, de
remise en état et de réexpédition souvent élevés.
Avaries communes
Elles constituent un risque spécial aux transports maritimes et, dans certaines
conditions, aux transports fluviaux (en France, sur le Rhin et la Moselle). Bien des
importateurs et des exportateurs ignorent qu'ils y sont exposés ou n'en mesurent pas
l'importance. Or, ce risque est susceptible d'entraîner pour eux des pertes et des
frais élevés.
L'avarie commune résulte d'une pratique fort ancienne. Elle est régie par les Règles
d'York et d'Anvers dont la dernière révision date de juin 2004.
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La police d'abonnement ou police flottante, particulièrement bien adaptée
aux besoins des industriels et commerçants, généralement utilisée par les
exportateurs et importateurs
voyage lui-même ;
Paiement de la prime
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pour les polices au voyage, dès le moment de la remise à l'assuré ou à ses
représentants ou ayants droit de l'acte (arrêté de risques) dans lequel cette
prime est ressortie.
police au voyage : le contrat entre en vigueur dès que l'accord des parties
est effectif ;
3. Taxes sur les conventions d'assurances : les polices couvrant les risques
marchandises transportées sont exonérées de cette taxe, quel que soit le mode de
transport.
D/ La souscription
Pour souscrire un contrat ou pour obtenir des renseignements sur des points
particuliers, le commerçant ou l'industriel peut s'adresser à son choix :
aux courtiers d'assurances qui sont les mandataires de leurs clients auprès
des compagnies et des agents ;
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aux sociétés d'assurances qui peuvent légalement souscrire sans
intermédiaire ;
Pour choisir entre les possibilités qui lui sont offertes, l'assuré n'a pas à se
préoccuper du paiement des courtages et des commissions des intermédiaires. C'est
toujours l'assureur qui les rétribue directement. L'assuré n'a rien d'autre à régler que
la prime.
Moyens de transports.
La quantification des risques n'est pas liée aux seuls moyens de transport,
elle dépend aussi de la qualité des entreprises de transports choisies et des
services qu'elles s'engagent à effectuer.
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L'assureur recherchera lui-même les renseignements qui lui seront utiles
pour déterminer la prime adéquate et, éventuellement, fixer des surprimes.
L'assureur pourra alors faire bénéficier son client du fruit de son expérience
en matière de sinistralité, devenant ainsi un partenaire actif de l'opération
commerciale tout en restant dans les limites de son rôle initial.
Comment la déterminer ?
Au moment de la souscription, s'il s'agit d'une police au voyage ou de la
déclaration d'aliment, l'assureur prend en considération la valeur fixée par
l'assuré, sans discussion ni demande de justification. C'est sur cette valeur que sera
calculée la prime due par l'assurée.
La valeur assurée, en matière de facultés, doit correspondre à la valeur réelle de
la chose assurée, c'est-à-dire à la valeur de marché de celle-ci éventuellement
majorée du bénéfice escompté par l'opérateur commercial. Contrairement aux
dispositions de la police sur " Corps ", l'assurance " Facultés " ne connaît pas la
notion de valeur agréée.
L'assurance en augmentation de valeur ne doit ni ne peut modifier cette analyse,
car une telle assurance est contractée, soit pour tenir compte des hausses
successives de la marchandise pendant son transport sur les marchés internationaux,
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soit pour tenir compte des ventes successives intervenues pendant le cours de
l'assurance.
L'assuré est donc théoriquement libre de fixer cette valeur comme il l'entend, mais
il doit le faire à bon escient et ne pas perdre de vue les principes suivants :
L'assurance transport est une assurance de chose. Seuls sont assurés les
dommages et pertes matériels ainsi que les pertes de poids ou de quantités
subis par les marchandises, les frais exposés en substitution de ces
dommages et pertes, les frais exposés en cas d'interruption ou de rupture de
voyage, hors les cas de défaillance financière des intervenant au transport, la
contribution aux avaries communes en assurance maritime et les frais et
honoraires des experts et des commissaires d'avaries.
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L'assureur peut, lorsqu'il est saisi d'une réclamation, demander la justification de la
valeur réelle de la marchandise.
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veiller à la conservation des recours contre tous les tiers éventuellement
responsables.
La plupart du temps, il s'agit de précautions élémentaires qui doivent être prises par
le réceptionnaire ou par son représentant et qui relèvent du simple bon sens.
Dans certains cas - avaries graves ou étendues à des lots très importants ou
nécessitant des mesures d'ordre technique - le réceptionnaire doit, avant de prendre
toutes mesures conservatoires, consulter le commissaire d'avaries ou l'expert. Celui-
ci n'a pas à se substituer au réceptionnaire, mais, le cas échéant, à lui donner des
conseils.
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dispositions à prendre dans l'intérêt de la marchandise.
Assureurs et assurés sont associés quant aux mesures à diligenter pour la
protection et la conservation de la marchandise faisant l'objet d'une
couverture d'assurance. Leur action doit être conjointe, dans l'intérêt même de la
marchandise, chacun devant apporter son concours pour réduire le dommage ou la
perte.
Constat
Lorsqu'un sinistre quelconque (perte, vol, incendie, détérioration, etc.) survient aux
marchandises assurées, l'assuré doit faire établir, dans le délai fixé par la police, un
constat qui lui permettra de justifier de la réalité, de la nature, de l'origine, de la
cause et de l'importance des pertes et des dommages.
Un document établissant objectivement ces renseignements est donc indispensable
à l'assureur pour déterminer si le dommage est garanti et calculer le montant de
l'indemnité en fonction des conditions de la police.
Qui doit faire le constat ?
C'est le commissaire d'avaries ou l'expert désigné sur le contrat d'assurance.
Si la nature ou la cause du dommage exige des connaissances techniques qui ne
sont pas de sa compétence, le commissaire d'avaries * ou l'expert fera alors appel à
un expert spécialité qui intervient d'un commun accord entre lui et le
réceptionnaire.
Qui doit requérir le commissaire d'avaries ou l'expert ?
C'est le réceptionnaire de la marchandise, c'est-à-dire celui qui en prend livraison à
destination, qui doit requérir le commissaire d'avarie ou l'expert. Il est généralement
le destinataire de la marchandise et le bénéficiaire de l'assurance.
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il est bon qu'il attire l'attention de son client à destination sur les mesures à prendre
en cas de sinistres : un simple papillon sur une lettre est suffisant. Ce dernier
pourrait lui reprocher de ne pas l'avoir fait.
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Que doit faire le requérant s'il n'est pas d'accord avec les conclusions du
commissaire d'avaries ou avec celles de l'expert amiable désigné ?
Il doit provoquer une contre-expertise amiable ou judiciaire dans les quinze jours de
l'expertise. Cette contre-expertise, pour être contradictoire et donc opposable aux
assureurs, ne doit pas être unilatérale. Le réceptionnaire doit se mettre d'accord
avec le commissaire d'avaries ou l'expert pour désigner un contre-expert amiable ou
bien procéder par voie judiciaire.
La conservation des recours est une des conditions du contrat : l'assureur attend
de l'assuré (du réceptionnaire dans la pratique) qu'il prenne les mesures nécessaires
pour sauvegarder son droit de poursuivre les responsables.
C'est d'ailleurs l'intérêt de l'assuré, car les sommes ainsi récupérées influencent la
fixation des taux de primes appliqués à cet assuré. Il n'est pas demandé à l'assuré de
suivre ces recours ; son seul rôle est d'envoyer des réserves aux tiers responsables
de façon à ce que l'assureur puisse effectuer valablement les poursuites le moment
venu. L'obligation de conserver le recours est absolue, mais la charge matérielle qui
en résulte est réduite au minimum.
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Lettre de réserve et convocation à l'expertise
Les réserves doivent être circonstanciées. Des réserves systématiques et
faites en termes généraux ne sont pas reconnues valables par les tribunaux.
Il est très important que le transporteur ait été mis en mesure d'assister à
l'expertise de façon à ne pas pouvoir en nier les conclusions tant sur le
quantum des dommages que sur leur nature et leur cause. Par conséquent, le
réceptionnaire doit convoquer la compagnie de navigation ou le dernier
transporteur.
Délais
En application des dispositions réglementaires sur le plan national et
international, des délais doivent être généralement respectés.
Réclamations
À qui présenter la réclamation ?
En cas de pertes ou de dommages, le bénéficiaire de l'assurance présente sa
réclamation, en vue d'être indemnisé, à la personne auprès de laquelle ou par
l'intermédiaire de laquelle l'assurance a été souscrite (compagnie ou agent
d'assurances, courtier, compagnie de navigation, transitaire ou commissionnaire de
transport.
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Justification du droit à l'indemnité : exemplaire original de la police (police
au voyage), avenant de banque ou certificat d'assurance signé par l'assureur
(autres polices).
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Toutefois, l'action contre les transporteurs maritimes ou terrestres est le plus
souvent prescrite au bout d'un an. Certains contrats de transport sont même assortis
de délais de prescription inférieurs à un an.
Pour éviter les difficultés et permettre à l'assureur d'exercer un recours contre les
tiers responsables, il est recommandé à l'assuré de présenter sa réclamation aussi
rapidement que possible.
Calcul de l’indemnité
Dans le cas où, à la suite d'avaries, les objets assurés sont vendus en cours
de route, l'assureur rembourse la valeur assurée diminuée du produit net de
la vente.
Réparations : dans tous les cas de remise en état de tout ou partie de l'objet
assuré (machine, véhicule, mobilier, etc.), l'assureur règle le coût de la
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réparation, approuvé par le commissaire d'avaries ou l'expert, sous réserve
que la valeur de cet objet à l'état sain à destination ne soit pas supérieure à
sa valeur assurée.
Délaissement
Les dommages subis par la marchandise font normalement l'objet d'un règlement
en avaries, c'est-à-dire que le réceptionnaire est obligé de prendre la marchandise
en son état et est indemnisé sur la base des dommages reconnus par l'expert, selon
les règles utilisées pour le calcul de l'indemnité.
Ce mode de règlement est propre à l'assurance maritime. Il n'est pas utilisé, sauf
convention contraire, dans les autres modes d'assurances.
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inévitable, il n'y a pas d'aléa et le dommage en résultant ne peut être
couvert.
34
Emballage
Quelles sont les principales caractéristiques que doivent présenter les emballages ?
L'emballage doit être adapté au cas particulier de la marchandise transportée et du
voyage à effectuer.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'emballage le plus lourd, le plus robuste
d'apparence ou le plus cher, n'est pas forcément le meilleur. Le bon emballage est
celui qui est effectivement adapté à la nature de la marchandise qu'il protège et qui
est surtout capable de supporter les contraintes normales du voyage que cette
marchandise doit accomplir.
Par exemple, l'emballage dit maritime doit non seulement résister à la pression, à
la chaleur, à l'humidité dans les cales des navires et dans les entrepôts, mais aussi
aux manutentions portuaires qui sont plus ou moins nombreuses ou brutales. Cet
emballage maritime doit également être conçu pour tenir compte du fait que telle
marchandise, en raison de sa valeur, est plus particulièrement exposée aux vols au
cours de son transport ou dans les magasins à terre, ou qu'en raison de sa nature, de
son poids ou de son volume, ou encore de l'encombrement éventuel du port de
débarquement, elle y sera stockée sur un terre-plein exposé aux intempéries.
Lorsque les marchandises sont destinées à un pays enclavé, d'accès difficile, les
emballages maritimes doivent être spécialement conçus.
Il en est de même pour les règles d'emballage des marchandises transportées par
voies terrestre, aérienne et fluviale qui sont soumis à des risques et dommages
spécifiques et doivent s'adapter à ces différents modes de transports.
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divers conditionnements et ils se fondent sur cette expérience et sur leurs
statistiques pour calculer les primes. L'exportateur a donc intérêt à soigner
l'emballage. En montrant à son assureur qu'il fait diligence pour limiter les risques,
il peut en obtenir un taux de prime favorable.
L'emballage des marchandises qui ne voyageront dans les conteneurs que pour une
partie du transport devra répondre aux exigences du transport en conteneurs .
Par souci de clarté, les conditions générales des " Polices françaises d'assurance
maritime sur facultés " précisent que sont exclus des garanties les pertes et
dommages matériels imputables à l'absence, l'insuffisance ou l'inadaptation de :
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ou sur le document de transport, lui apportent la preuve d'une négligence flagrante,
l'assureur peut être amené à ne pas payer les dommages qui découlent de la
défectuosité d'emballage ou de conditionnement.
Les transporteurs sont exonérés par la loi ou la convention internationale qui régit
le transport des marchandises de toute responsabilité pour les pertes et dommages
résultant d'une insuffisance ou d'un défaut d'emballage. Par ailleurs, les contrats de
ventes internationaux ( Incoterms* ) mettent à la charge du vendeur l'obligation
d'emballer les marchandises comme le transport l'exige.
Or, l'assurance transports ne peut couvrir que les dommages résultant d'un fait
aléatoire survenant en cours de transports, ce qui exclut notamment les dommages
résultant d'une négligence de l'expéditeur en matière de conditionnement et
d'emballage.
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Emballages de type répétitif : il suffit que l'emballage ait fait l'objet d'un
certificat LNE Emballage Export délivré par le Département Emballage
du LNE, suivant un cahier des charges particulier à la marchandise et aux
transports assurés.
38
La mention du poids sur les colis pesant 1000kg et plus (poids brut) est
obligatoire. Les expéditeurs qui négligeraient cette obligation sont
susceptibles d'être pénalisés. Pour ces colis, il est également recommandé
d'indiquer la position du centre de gravité et les emplacements des élingues.
i/ Les conteneurs
Dans la conjoncture économique des vingt dernières années, il est évident que ce
mode d'expédition ne pouvait que se développer. Militent en sa faveur, la
régularisation des flux, la rationalisation de la distribution et le contrôle des taux de
fret. La conteneurisation permet aussi d'alléger certaines charges, telles que
l'emballage et le conditionnement, dans la mesure où la marchandise reste en
conteneur de magasin à magasin, c'est-à-dire en éliminant les ruptures de charges.
Dans les autres cas, la marchandise devra être emballée de façon classique pour
supporter le pré ou post-acheminement. Il conviendra en outre, dans tous les cas, de
tenir compte des incompatibilités de poids, de nature, de forme de marchandises
chargées dans un même conteneur.
Modes d’expéditions
Il existe quatre modes principaux d'expéditions de conteneurs :
FCL/FCL
Le chargeur emporte les marchandises dans le conteneur, scelle ce dernier et
le fait livrer directement dans les magasins de l'acheteur.
LCL/LCL
Le chargeur dont le volume de marchandises est insuffisant pour remplir un
conteneur les fait diriger vers un centre de groupage. Empotées avec
d'autres, elles seront acheminées chez l'acheteur après dépotage à
destination.
FCL/LCL
Le chargeur a plusieurs lots de marchandises pour une même destination. Il
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les empote dans un conteneur qui sera acheminé sur cette destination où ces
lots seront tenus à la disposition des différents réceptionnaires après
dégroupage ou livrés à domicile.
LCL/FCL
L'acheteur attend des livraisons d'origines diverses. Il demande qu'elles
soient empotées en un conteneur qui lui sera ensuite livré.
Normalisation
La mise en conteneur (empotage) peut être effectuée par le chargeur ou par une
entreprise spécialisée (groupeur, transitaire, etc.).
Un grand soin doit être apporté à cette opération qui, si elle est mal conduite, peut
être à l'origine de dommages à la marchandise, ainsi que d'accidents en cours de
transport.
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Il établira ensuite un plan de chargement rationnel, afin de réaliser un
véritable arrimage (stowing), le bourrage (stuffing) du conteneur n'étant pas
de façon générale une méthode convenable de chargement. Ce plan de
chargement tiendra compte des contraintes auxquelles est soumis le
conteneur en cours de transport, en particulier maritime. Il tiendra compte
également de la composition du chargement, certains colis pouvant
nécessiter un arrimage et un saisissage particuliers.
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appropriés. Pour de telles marchandises, la conteneurisation a
incontestablement diminué les risques à charge des assureurs ;
par contre, les marchandises de groupage, c'est-à-dire celles qui font l'objet
d'une mise en conteneur, puis d'un dépotage en cours de voyage en un lieu
de transit intermédiaire (centres de groupage et de dégroupage), continuent
à être exposées à des risques importants que la conteneurisation n'a non
seulement pas réduits, mais peut-être même aggravés.
Assureurs et assurés doivent savoir tenir compte de cette distinction dans les
risques qu'ils couvrent ou font couvrir.
La couverture des risques auxquels sont exposées les marchandises au cours de leur
transport maritime est apportée par les deux Polices françaises d'assurance maritime
sur " facultés ".
Elles couvrent ces marchandises pendant les trajets préliminaires ou
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complémentaires du transport maritime, qu'ils soient effectués par voie terrestre,
aérienne ou fluviale, les marchandises de magasin à magasin, quelle que soit la
durée du transport et en cours de transit entre deux moyens de transport.
Toutefois il existe une limite à la durée des risques au lieu final de destination qui
ne peut excéder 60 jours calculés depuis la fin du déchargement des marchandises
du dernier navire de mer, délai qui peut être modifié par la convention des parties.
Outre les risques du voyage, peuvent également être couverts les risques de
montage et d'installation des matériels à destinations (équipements d'usine, etc.).
B/ LES GARANTIES
B1/ LA GARANTIE "TOUS RISQUES"
1 - Etendue de la garantie
La garantie s’applique à des facultés neuves.
Elle couvre les dommages et pertes matériels ainsi que les pertes de poids ou de
quantité subis par les facultés assurées.
Néanmoins :
- les manquants ne sont garantis que si des traces d’effraction ou de bris ont été constatées
par le commissaire d’avarie désigné dans la police.
La disparition d’un ou plusieurs colis n’est couverte que sur présentation d’un document
établissant la non livraison.
- Les facultés chargées sur le pont ou les superstructures de navires ou d’embarcations non
munis d’installations appropriées pour ce type de transport, ne sont garanties qu’aux
conditions « Risques Caractérisés ».
Elles sont couvertes, moyennant surprime, contre les dommages et pertes provenant de
jet à la mer, d’enlèvement par la mer ou de chute à la mer à condition que l’assuré
déclare à l’assureur leur chargement sur pont ou dans les superstructures dès qu’il en a
lui-même connaissance.
Sont également couverts à concurrence de leur montant, proportionnellement à la valeur
assurée, lorsqu’ils résultent des évènements caractérisés, les frais limitativement énumérés
ci-après:
- les frais raisonnablement exposés en vue de préserver les facultés assurées d’un
dommage ou d’une perte matériels garantis ou de limiter ces mêmes pertes,
43
- les frais raisonnablement exposés en cas de rupture ou de d’interruption de voyage en
vue de faire parvenir les marchandises à destination à condition qu’ils n’aient pas été
encourus par suite de la défaillance financière des propriétaires, armateurs ou affréteurs
du navire transporteur,
- La contribution des facultés assurées aux avaries communes et les frais d’assistance et de
sauvetage ainsi que la contribution provisoire ou la garantie du paiement de la
contribution définitive.
2- Exclusions
Sont exclus de la garantie les pertes et dommages matériels ainsi que les pertes de poids ou
de quantité facultés assurées et résultant de:
- Confiscation, mise sous séquestre, réquisition, violation de blocus, contrebande etc.
- Toute forme de saisie notamment les saisies conservatoires ou saisie-exécution ainsi que
les cautions qui pourraient être données pour libérer les facultés saisies,
- Fautes intentionnelles ou inexcusables de l’assuré, des bénéficiaires ainsi que leurs
préposés.
- Vice propre de la marchandise assurée, vers et vermines sauf s’il s’agit d’une
contamination survenue pendant le voyage assuré,
- Influence de la température atmosphérique, (Les clauses de 1990 excluaient toute forme
de température), freinte de route en usage,
- Défaut, absence ou insuffisance de la préparation, de l’emballage ou du conditionnement
des facultés assurées,
- Défaut, absence ou insuffisance du calage ou de l’arrimage des facultés assurées
lorsqu’ils sont effectués par l’assuré ou ses représentants,
- Retard dans l’expédition ou l’arrivée des facultés assurées sauf lorsqu’ils résultent d’un
risque caractérisé,
- Armes ou engins destinés à exploser par modification du noyau atomique,
- Guerre civile ou étrangère, hostilités, représailles, torpilles, mines et tous autres engins
de guerre, et généralement tous accidents et fortunes de guerre, ainsi qu’actes de
sabotage ou de terrorisme ayant un caractère politique ou se rattachant à la guerre,
- Captures, prises, arrêts, saisies, contraintes, molestations ou détentions par tous
gouvernements et autorités quelconques,
- Emeutes, mouvements populaires, grèves, lock-out et autres faits analogues,
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- Piraterie ayant un caractère politique ou se rattachant à la guerre. (Les clauses de 1990
excluaient toute forme de piraterie)
B2/LA GARANTIE FAP SAUF
1 Etendue de la garantie
Sont garantis les dommages et pertes matériels ainsi que les pertes de poids et de
quantités causés aux facultés assurées par un des évènements limitativement énumérés ci-
dessous:
- Naufrage, chavirement ou échouement du navire ou de l’embarcation de transport,
- Abordage ou heurt contre un corps fixe, mobile ou flottant y compris les glaces,
- Voie d’eau ayant obligé le navire à entrer dans un port de refuge et à y décharger tout ou
partie de sa cargaison,
- chute du colis assuré pendant les opérations maritimes d’embarquement, de
transbordement ou de débarquement,
- déraillement, heurt, renversement, chute ou bris du véhicule terrestre de transport,
- écroulement de bâtiment, de ponts, de tunnels ou d’autres ouvrages d’art,
- rupture de digues ou de canalisations,
- chute d’arbres, éboulement ou avalanches,
- inondations, débordement de fleuves ou de rivières, débâcles de glaces, raz-de-marée,
- éruption volcanique, tremblement de terre, foudre, cyclone ou trombe caractérisés,
- incendie ou explosion,
- chute d’aéronefs.
Peuvent également être couvertes, moyennant surprime, les facultés chargées sur le pont
ou dans les superstructures du navire ou de l’embarcation, qu’elle soit ou non muni
d’installations appropriées, contre les dommages et pertes provenant de jet à la mer,
d’enlèvement par la mer ou de chute à la mer.
Sont également couverts à concurrence de leur montant, proportionnellement à la valeur
assurée, les frais limitativement énumérés ci-après, lorsqu’ils résultent des évènements cités
ci-dessus:
- les frais raisonnablement exposés en vue de préserver les facultés assurées d’un
dommage ou d’une perte matériels garantis ou de limiter ces mêmes pertes,
- les frais raisonnablement exposés en cas de rupture ou de d’interruption de voyage en
vue de faire parvenir les marchandises à destination à condition qu’ils n’aient pas été
encourus par suite de la défaillance financière des propriétaires, armateurs ou affréteurs
du navire transporteur,
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Enfin, seront garantis la contribution des facultés assurées aux avaries communes et les
frais d’assistance et de sauvetage sauf si l’évènement qui y donne lieu est exclu.
2- Exclusions
Sont exclus les dommages et pertes matériels, les pertes de poids ou de quantité subis par les
facultés assurées et résultant de:
- Confiscation, mise sous séquestre, réquisition, violation de blocus, contrebande etc.
- Toute forme de saisie notamment les saisies conservatoires ou saisie-exécution ainsi que
les cautions qui pourraient être données pour libérer les facultés saisies,
- Fautes intentionnelles ou inexcusables de l’assuré, des bénéficiaires ainsi que leurs
préposés.
- Vice propre de la marchandise, vers et vermines (même en cours de route).
- Influence de la température, freinte de route en usage,
- Défaut, absence ou insuffisance de la préparation, de l’emballage ou du conditionnement
des facultés assurées,
- Défaut, absence ou insuffisance du calage ou de l’arrimage des facultés assurées
lorsqu’ils sont effectués par l’assuré ou ses représentants,
- Retard dans l’expédition ou l’arrivée des facultés assurées sauf lorsqu’ils résultent d’un
risque caractérisé,
- Armes ou engins destinés à exploser par modification du noyau atomique,
- Guerre civile ou étrangère, hostilités, représailles, torpilles, mines et tous autres engins
de guerre, et généralement tous accidents et fortunes de guerre, ainsi qu’actes de
sabotage ou de terrorisme ayant un caractère politique ou se rattachant à la guerre,
- Captures, prises, arrêts, saisies, contraintes, molestations ou détentions par tous
gouvernements et autorités quelconques,
- Emeutes, mouvements populaires, grèves, lock-out et autres faits analogues,
- Toute forme de piraterie (politique ou lucrative).
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Garantie de divers frais et dépenses
Au-delà de la couverture des pertes et dommages matériels subis par les
marchandises, les polices garantissent également divers frais et dépenses exposés
par les bénéficiaires de l'assurance au cours du voyage assuré. C'est ainsi que sont
garantis les frais raisonnablement exposés en cas d'interruption ou de rupture de
voyage, pour déchargement, le magasinage, le transbordement et l'acheminement
des marchandises jusqu'au lieu de destination.
Risques exclus
Les deux polices types énumèrent les exclusions de garanties. Il s'agit
essentiellement de risques qui n'ont pas un caractère aléatoire ou accidentel attaché
à toute notion d'assurance. Il s'agit notamment de :
- fautes intentionnelles ou inexcusables de l'assuré ou des bénéficiaires de
l'assurance ;
- vice propre des marchandises et insuffisance ou inadaptation du conditionnement
ou de l'emballage.
Les garanties tous risques et " FAP sauf " sont les deux principaux modes
d'assurances. Elles ne constituent pas une alternative impérative. En effet, il existe
une gamme très variée de clauses dites clauses additionnelles qui permettent à
47
l'assuré d'adapter l'étendue des garanties à ses besoins particuliers.
Enfin, les assurés peuvent avoir à se couvrir à des conditions étrangères pour
satisfaire aux impératifs du crédit documentaire ou à certains usages du commerce
international. Les assureurs du marché français peuvent facilement accorder de
telles conditions
D/ Avaries communes
Qu’est-ce que l’avarie commune ?
L'avarie commune est une règle propre du droit maritime qui a pour but de répartir
entre les propriétaires du navire et de la cargaison les sacrifices (dommages ou
dépenses) résultant de mesures prises volontairement et raisonnablement par le
capitaine pour le salut commun de l'expédition et qui ont eu un résultat utile.
48
sont livrées en parfait état.
La répartition des sacrifices entre le navire et la cargaison est faite par une expert
répartiteur d'avarie commune ou dispacheur, qui est généralement désigné par
l'armateur ou par le transporteur et qui établit un règlement d'avaries communes,
lequel fixe le montant des admissions et celui des contributions dues par chacun des
intérêts.
Sauf très rares exceptions, les règlements d'avaries communes sont établis
conformément aux dispositions de Règles d'York et d'Anvers, règles
conventionnelles d'usage courant et international, auxquelles se réfèrent la quasi-
totalité des contrats de transport et d' affrètement.
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Contribution aux avaries communes
C'est la part que chacun des intéressés au navire et à la cargaison est tenu de
supporter dans les sacrifices communs, proportionnellement à la valeur résiduelle
des ses biens (navires ou marchandises) à la fin de l'expédition. Puisqu'il s'agit d'un
partage équitable du total des sacrifices, le rapport entre la contribution et la valeur
des biens en cause est le même pour tous.
La contribution est due par tous, qu'il y ait assurance ou non. Ceux qui sont assurés
seront remboursés par leur assureur de la contribution qu'ils auront payée, tandis
que les autres devront la conserver à leur charge.
Contribution provisoire
L'établissement d'un règlement d'avaries communes est assez long. Au
moment de l'arrivée du navire, il n'est pas possible de chiffrer
immédiatement, d'une façon exacte et complète, les pertes et dépenses qui
seront admises en avaries communes par l'expert répartiteur. L'armateur les
évalue d'une façon approximative, établit leur pourcentage par rapport à leur
valeur totale (elle aussi estimée) des intérêts en cause et soumet la livraison
des marchandises au versement préalable d'une contribution provisoire
calculée sur ces données.
De nos jours, dans la très grande majorité des cas, les armateurs acceptent, au lieu
du versement d'une contribution provisoire, l'engagement des assureurs des
marchandises à régler, le moment venu, la contribution définitive , telle qu'elle
ressortira du règlement d'avaries communes, engagement concrétisé par la remise
par l'assureur à l'armateur ou à l'expert répartiteur dune lettre de garantie
d'avaries communes.
Contribution définitive
Ce n'est qu'à la clôture du règlement d'avaries communes que sera connue la
contribution définitive mise à la charge de l'armateur et des propriétaires des
marchandises. Si la contribution définitive est supérieure à la contribution
provisoire, un versement complémentaire est réclamé aux participants. Au
contraire, si la contribution définitive est inférieure à la contribution
provisoire, le trop perçu leur est remboursé.
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Dans quelle proportion l’assuré est-il remboursé ?
En principe, seule est due par l'assureur la contribution définitive. Mais, pour éviter
que l'assuré ait à débourser une somme pouvant être importante au titre de la
contribution provisoire, l'assureur accepte de la verser à sa place ou de fournir à
l'armateur, lorsque ce dernier y consent, la garantie du paiement de la contribution
définitive. Lorsque la contribution provisoire a dû néanmoins être versée par
l'assuré, l'assureur accepte de la lui rembourser sur présentation de la quittance
délivrée par l'armateur lors du versement, accompagnée du titre d'assurance.
Pour demander le remboursement, l'assuré dispose d'un délai de deux ans à compter
du jour du paiement de la contribution.
51
Comité maritime international
Avarie Commune
Ces règles ont été modifiées lors de la Conférence du CMI à Vancouver (Canada) le 1er
juin 2004. Depuis le 21 décembre 2004, elles remplacent celles qui avaient été adoptées
en 1994 lors de la conférence de Sydney (Australie).
Les modifications de fond adoptées portent sur les cinq règles suivantes :
o Règle VI - Rémunération d'assistance.
o Règle XI - Salaires et entretien de l'équipage et dépenses au port de
refuge.
o Règle XIV - Réparations provisoires.
o Règle XX - Avance de fonds.
o Règle XXI - Intérêts sur les pertes admises en avarie commune.
52
(Amendments, list of States and rules on CMI web site)
Droit de la mer
Assistance maritime
Convention internationale de 1989 sur l'assistance >>>
La Convention internationale de 1989 sur l'assistance est entrée en vigueur en
France le 20 décembre 2002. Elle se substitue à la Convention de 1910 sur
l'assistance maritime. Le texte français a été publié dans le Journal officiel de la
République française du 30 avril 2002.
53
Lloyd's Open Form 2000 (No Cure - No Pay) >>>
Conventions internationales
Aviation
www.aviation-civile.gouv.fr/html/oservice/varsovie.pdf
54
o Protocole additionnel N° 1, signé à Montréal le 25 septembre 1975
o Protocole additionnel N° 2, signé à Montréal le 25 septembre 1975
o Protocole additionnel N° 3, signé à Montréal le 25 septembre 1975
o Protocole additionnel N° 4, signé à Montréal le 25 septembre 1975
http://www.aviation-fr.info/droit/index.php
Conventions internationales
Terrestre
55
Genèvre, 19 mai 1956.
www.admin.ch/ch/f/rs/i7/0.741.611.fr.pdf
Convention on the Contract for the International Carriage of Goods by Road
(CMR)
Geneva, 19 May 1956.
www.jus.uio.no/lm/un.cmr.road.carriage.contract.convention.1956/portrait
56