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d’échanger avec eux des biens qu’il ne produit pas localement. Les hommes ont
trouvé en la mer un moyen important pour satisfaire ce besoin.
Néanmoins la mer comporte beaucoup de risques pour l’homme ainsi que pour
les biens qu’il transporte. Donc faire le commerce par voie maritime avait
toujours été une aventure périlleuse. Dans ces conditions toute expédition
maritime suppose au préalable de se prémunir contre les dangers de la mer. Le
premier souci fut donc de protéger les commerçants contre les risques et les
pertes financières.
Notre objectif principal est de permettre une bonne connaissance voire une
bonne maitrise des procédures de souscription et d’indemnisation des avaries.
En effet le commerce a pour essence de faire des bénéfices et non des pertes
consécutives à la survenance d’avaries pendant le transport. Or en agissant dans
le cadre du connaissement, l’opérateur économique se verra opposer la
limitation d’indemnité résultant de l’indemnisation plafonnée découlant des
conventions internationales.
En effet elles retiennent la responsabilité totale du transporteur en cas d’avarie
mais elle ne règle pas la valeur totale de la marchandise.
En d’autres termes, si le transporteur est jugé responsable, le remboursement
sera fait sur la base du poids des marchandises endommagées et non pas sur la
valeur réelle de ces marchandises.
Par ailleurs, le chargeur sera indemnisé par le transporteur selon des plafonds
fixés par les conventions. Les conséquences pour ce dernier peuvent être très
significatives. Car, le montant de l’indemnité peut être dans certains cas,
largement inférieur à la valeur réelle des marchandises endommagées.
Nous considèrerons pour notre cours, l’assurance sur « facultés » qui concerne
les marchandises (assurance chose) et nous exclurons l’assurance « corps » qui
concerne le navire.
Cette garantie couvre les marchandises transportées (appelées aussi facultés)
contre les risques liés au transport.
Son étude est importante à plus d’un titre car une marchandise détruite dans le
cadre d'un cas de force majeure ne fera pas l'objet d'indemnisation au titre de la
responsabilité civile (RC) alors qu’elle le sera dans le cadre de l’assurance sur
« facultés » qui garantit la marchandise transportée en tant que telle à sa valeur
réelle contre les risques de dommages liés au transport.
Ainsi,nous allons aborder en première partie le contrat d’assurance transport et
en seconde partie le règlement du dossier d’avarie.
D'après leur cause, les risques sont classés en risques ordinaires transports et en
risques exceptionnels.
Le transport par voie maritime peut comporter, des trajets accessoires effectués
par voie routière, ferroviaire, aérienne ou fluviale. Durant ces transports
successifs, les marchandises sont exposées à de très nombreux risques qui
peuvent être classés selon leur cause :
En droit maritime, le mot avarie (III) a un sens beaucoup plus large que dans le
vocabulaire courant. Il englobe non seulement les dommages matériels au
navire et à la cargaison, mais aussi certaines dépenses exceptionnelles
engagées en cours de voyage, soit en faveur du navire, soit en faveur de la
marchandise, soit en faveur de l’un et de l’autre ensemble.
Les risques ordinaires sont des risques normaux et concernent les avaries et
pertes subies par les marchandises au cours de leur expédition. Les assureurs
remboursent aussi les contributions d'avaries communes.
Les risques de navigation auxquels le navire ou l'embarcation de transport peut
être confronté sont les suivant:
- naufrage (navire qui coule ou sombre dans les flots), chavirement (navire
qui se retourne sur soi-même dans l'eau), échouement (immobilisation
accidentelle du navire, due au fait de toucher le fond ou d’être à un
endroit où il n'y a pas assez d'eau pour flotter), abordage (collision ou
heurt du navire ou de l'embarcation de transport contre un corps fixe,
mobile ou flottant y compris les glaces) ; voie d'eau ayant obligé le navire
ou l'embarcation de transport à entrer dans un port de refuge et à y
décharger tout ou partie de sa cargaison ; La disparition ou enlèvement de
marchandises en pontée(sur le pont du navire) par les vagues,
- les risques du transport aérien : chute d’avion ou crash
- les risques du transport terrestres :déraillement, renversement ou bris du
véhicule terrestre
-
- chute du colis au cours des opérations de manutention,
- inondation, raz de marée, éruption, cyclone,
- incendie, explosion ...
Pendant le transport, les marchandises subissent aussi des avaries et pertes dues
aux : tempêtes, désarrimages, mouilles, salissures, buées de cale, casses, vol par
effraction, chutes de colis au cours des opérations de manutention mais aussi
pendant les opérations maritimes d'embarquement, de transbordement ou de
débarquement, Les encombrements portuaires engageant des délais prolongés de
stockage, les frais d’avarie commune …
Nous avons d’autres risques d’avaries et pertes consécutives au vice propre de la
marchandise, l'influence de la température, les pertes de poids non accidentelles
(freinte), l'insuffisance de l'emballage, les retards et pertes de change ou de
marché.
Les risques ordinaires sont opposés aux risques exceptionnels comme le risque
de guerre ou le risque lié au terrorisme.
Les faits de guerre concernent tous les actes commis par des puissances
politiques ou mouvements sociaux, même à l’encontre de navires neutres.
Ici, on est en face de données dont les variations ne peuvent que très
difficilement faire l’objet de prévisions valables. Et qui du fait de l’ampleur et
du caractère général des conséquences qu’elles sont susceptibles d’entraîner
pour l’ensemble d’une collectivité d’assurés, rendent impossibles le mécanisme
de « compensation » indispensable au fonctionnement de l’assurance. Et par
conséquent « non calculable » le taux de prime qui serait nécessaire d’appliquer.
Cela ne veut pas dire que certains de ces risques ne puissent faire l’objet de
garanties. En effet, certains de ces risques, comme les risques de guerre et
assimilés (émeute, piraterie, sabotage), dont les causes génératrices débordent
tout à fait le cadre et limites des événements prévus de base garantis par les
polices, sont couverts par les assureurs.
Afin d’anticiper leur contribution au paiement des rançons demandées par les
pirates pour libérer les bateaux et les hommes à bord, les compagnies
d’assurance ont augmenté en conséquence le prix de leurs prestations.
Les avaries particulières constituent des dommages et pertes matériels, ainsi que
les pertes de poids ou de quantités subis par la marchandise assurée en cours de
transport.
Les avaries simples sont dites particulières parce qu’elles sont supportées par le
propriétaire du navire ou de la marchandise, en particulier.
En plus des dommages matériels, les avaries peuvent entraîner divers frais ou
avaries frais.
Les avaries frais sont les dépenses exposées en vue de préserver les objets
assurés d'un dommage ou d'une perte matérielle, ou d'en limiter l'importance, ou
encore de permettre aux marchandises de terminer leur voyage interrompu ou
terminé ailleurs qu'au point prévu de destination.
L’avarie commune constitue un risque spécial aux transports maritimes et, dans
certaines conditions, aux transports fluviaux (en France, sur le Rhin et la
Moselle). L'avarie commune résulte d'une pratique très ancienne. L’avarie
commune est prévue et régie par les articles 210 et suivants du code de la marine
marchande et de la pêche (LOI No 2002-22 du 16 Août 2002 portant Code de
la Marine Marchande) qui détermine le régime juridique.
Les sacrifices et dépenses d’avarie commune seront supportés par les divers
intérêts appelés à contribuer sur les bases déterminés ci-après.
Les avaries communes sont ainsi dénommées parce qu’elles sont supportées par
le navire, l’ensemble de la cargaison, et en commun.
Les contributions provisoires sont des dépôts d’argent perçus par l’armateur au
titre de garantie lors de la délivrance de la marchandise avant que le règlement
soit établi.
Ainsi, on parle de contribution provisoire lorsque, du fait de la complexité du
calcul des contributions nettes aux avaries communes, l’armateur impose un
montant approximatif aux intéressés à l’arrivée du navire afin de libérer leurs
marchandises sauvées.
Toutefois le réceptionnaire ne doit payer de contribution que sur la valeur ainsi
réduite par les éventuelles avaries particulières.
De nos jours, dans la très grande majorité des cas, les armateurs acceptent
l’engagement de l’assureur à régler la contribution nette au moment venu en lieu
et place de la contribution provisoire.
Ainsi, la contribution provisoire est une sorte de consensus trouvé entre les
différentes parties prenantes et cela pour permettre aux acteurs de continuer
leurs activités sans interruption.
La contribution définitive est celle qui est calculée en fin d’opération et qui est
effectivement versée par les parties engagées.
Si la contribution définitive est supérieure à la contribution provisoire, un
versement complémentaire est réclamé aux participants. Au contraire, si la
contribution définitive est inférieure à la contribution provisoire, le trop perçu
leur est remboursé.
Les deux grandes catégories de garanties d’assurance sont les garanties « tous
risques » (A) et « FAP sauf » (B) mais nous avons des dispositions communes à
ces deux garanties elles peuvent être souscrites au de quatre sortes de polices
(C).
L’assurance tous risques qui couvre les dommages et pertes matériels survenus
aux marchandises assurées pendant leur transport, ainsi que divers frais et
dépenses engagés dans l'intérêt des biens assurés. Les garanties offertes par ce
contrat sont donc très étendues.
L'expression tous risques ne signifient pas que tous les risques sont garantis dans
leurs conséquences dommageables. En effet, comme dans toute police
d'assurance, certains risques sont formellement exclus de cette garantie (Article
7 de la police).
Cette garantie couvre, en plus des risques des évènements majeurs, les risques
d’avaries et pertes subies par la marchandise pendant le transport: tempête,
désarrimage, mouille, salissures, buée de cale, casse, avaries de manutention, vol
par effraction, chute à la mer ... Les vols ou manquants totaux ou partiels sont
pris en charge par les assureurs à condition qu'il y ait présentation de documents
attestant la non livraison ou qu'il y ait effraction.
A l'inverse de la garantie " tous risques ", la garantie " FAP sauf… " (Article 5
de la police) correspond à une assurance restreinte. Elle est limitée à l'assurance
des pertes et dommages causés aux marchandises par l'un des événements
énumérés dans le texte de la police.
Risques exclus
Certains risques, tels que les risques de guerre civile ou étrangère, les saisies, la
contamination nucléaire, la piraterie politique, les émeutes et grèves sont exclus
de la garantie de base. Ils peuvent cependant être couverts par des conventions
spéciales.
SECTION II. LES DIFFERENTS TYPES DE POLICES
Les polices types ou imprimés revêtent une très grande importance pratique. Ces
polices constituent les conditions générales du contrat auxquelles s’ajoutent des
conditions particulières, énoncée dans un « clausier », et choisies par chaque
assuré..
1- Police au voyage
Elle est surtout valable pour une relation et pour une marchandise donnée, elle
est souscrite à chaque expédition.
2- Police d’abonnement
a) Police à alimenter
Cette police est valable pour un quantum indéterminé pendant une durée
déterminée, quel que soit le mode de transport, la destination ou la nature de la
marchandise. A chaque envoi de marchandises, l'exportateur produit un « avis
d'aliment » expliquant à l'assureur les détails de l'envoi. Sa durée est d’un an,
renouvelable par simple avenant.
c) Police tiers-chargeurs
C’est une Assurance que le transitaire met à disposition de son client. En cas de
sinistre, c'est le transitaire qui s'occupera des démarches de l'indemnisation.
b) La proposition
- Moyens de transports.
La quantification des risques n'est pas liée aux seuls moyens de transport, elle
dépend aussi de la qualité des entreprises de transports choisies et des services
qu'elles s'engagent à effectuer.
L'assureur recherchera lui-même les renseignements qui lui seront utiles pour
déterminer la prime adéquate et, éventuellement, fixer des surprimes. L'assureur
pourra alors faire bénéficier son client du fruit de son expérience en matière de
sinistralité, devenant ainsi un partenaire actif de l'opération commerciale tout en
restant dans les limites de son rôle initial.
Cette aggravation très sensible de risque, confirmée par toutes les statistiques
mondiales, incite les assureurs maritimes de tous pays à appliquer aux
chargements effectués à bord de tels navires des surprimes parfois élevées au
sujet desquelles l'exportateur a toujours intérêt à se renseigner avant de conclure
son affrètement.
c) Les conditions générales
Toutefois, ils peuvent être couverts par des " Conventions spéciales pour
l'assurance des facultés transportées par voie maritime contre les risques de
guerre et risques assimilés ".
Elles constituent des dispositions qu’on peut insérer en accord entre l’assuré et
l’assureur.
g) La garantie
I. LE FONCTIONNEMENT DE LA GARANTIE
La prise d’effet signifie que les garanties apportées par l’assureur entre en
vigueur. Remarquons qu’en assurance la prise d’effet est subordonnée au
versement de la première prime.
Dans cette première partie nous avons étudie de manière claire le contrat
d’assurance en commençant par l’analyse des risques du transport.
Nous allons etudier cette étape cruciale de la vie du contrat qui nécessite des
dispositions préalables (CHAPITRE I) avant le règlement des avaries
(CHAPITRE II).
Ainsi, lorsque survient un sinistre l’assuré sur faculté assume une gamme assez
variée d’obligations qui se justifie par la nécessité de sauver les marchandises et
de protéger ses propres intérêts. Ces obligations consistent en somme en une
déclaration du sinistre, à la prise de mesure d’urgence, à la déclaration du
sinistre et à la constitution d’un dossier de réclamation.
L’assureur a quant à lui l’obligation, dès l’instant où il a été saisi du sinistre
grâce à la réclamation de l’assuré, de procéder au traitement du dossier qui
consiste à l’enregistrement et à l’ouverture d’un dossier sinistre.
Les obligations de l’assure sont précisées par les polices françaises d’assurance
maritime sur facultés, imprimé du 30 juin 1983 modifié le 16 février 1990 et le
1er juillet 2002, au niveau de leur chapitre v. L’assuré est obligé de prendre des
mesures conservatoires après le sinistre. Ces mesures ont pour but d’éviter
l’aggravation des dommages, de constater ces dommages et de conserver le
recours contre le tiers responsable.
I. La déclaration du sinistre
L’assuré doit adresser sans délai à l’assureur, toute lettre, réclamation, mise en
cause, pièce de procédure intéressant le sinistre.
Cette obligation pèse sur l’assuré, ses représentants et tous les autres
bénéficiaires. Il doit comme dans toute assurance de choses prendre toutes les
dispositions nécessaires à la conservation des facultés assurées mais aussi éviter
toute aggravation des dommages en cas de sinistre.
Cette mesure est importante surtout lorsqu’il s’agit de facultés périssables. C’est
pourquoi l’article 15 stipule que « En cas de manquement à ces obligations,
l’assureur peut se substituer à eux pour prendre les mesures qu’impose la
situation sans pour autant reconnaître que sa garantie soit engagée. »
La conservation des recours est une des conditions du contrat : l'assureur attend
de l'assuré (du réceptionnaire dans la pratique) qu'il prenne les mesures
nécessaires pour sauvegarder son droit de poursuivre les responsables.
C'est d'ailleurs dans l'intérêt de l'assuré, car les sommes ainsi récupérées
influencent la fixation des taux de primes appliqués à cet assuré. Il n'est pas
demandé à l'assuré de suivre ces recours ; son seul rôle est d'envoyer des
réserves aux tiers responsables de façon à ce que l'assureur puisse effectuer
valablement les poursuites le moment venu.
C. La saisine de l’expert
Lorsqu’un navire ou une marchandise subit un dommage, il est indispensable à
l’Assureur d’avoir la preuve de la réalité, de la nature, de l’importance, de la
cause et de l’origine du sinistre qui lui est déclaré et dont l’indemnisation lui est
réclamée.
Ainsi, la loi oblige à l’assuré de se faire assister du commissaire d’avarie
compétent. La saisie du commissaire d’avarie doit être faite dans les trois jours
de la cessation de la garantie et ce, sous peine de déchéance du droit à
indemnisation.
De façon générale, le réceptionnaire trouvera à destination le concours d'un
représentant des assureurs, commissaire d'avaries ou expert.
• la justification du dommage :
- le certificat d’avaries délivré par le commissaire d’avaries, complété
éventuellement d’un rapport d’expertise visé par lui ;
- le certificat de non-livraison, le bon de manquant ou le bulletin de poids pour
les pertes totales ou partielles ;
- le certificat définitif de pertes ;
Aussi longtemps que l’intégralité des pièces nécessaires n’est pas fournie, le
règlement ne peut être établi. Si la garantie est due et si le souscripteur de la
police a rempli toutes ses obligations, le porteur de ses pièces pourra percevoir
l’indemnité d’assurance.
Une fois que l’assuré s’acquitte de ses obligations telles que conserver le recours
et apporter des preuves de son intérêt d’assurance qui constituent le dossier de
réclamation, l’assureur va pouvoir maintenant exercer son rôle.
I. L’enregistrement du dossier
C’est une opération assez simple qui ne demande pas trop de développement
particulier. Elle consiste pour le service des sinistres à remplir le registre des
sinistres en y répertoriant les informations fournies par l’assuré lors de sa
déclaration.
L’instruction du dossier est une étape très importante dans sa gestion car ce sont
les résultats de l’instruction qui vont déterminer la suite à donner à l’affaire.
L’instruction débute par la réunion des pièces nécessaires (A) ensuite par la
vérification de la garantie (B) et se termine par une décision finale de l’assureur
(C) par rapport à cette garantie.
Ces pièces sont celles qui sont remis par l’assuré avec le dossier de réclamation.
Elles sont d’une grande diversité ; et varient suivant que le sinistre à instruire est
une avarie simple ou commune confondues.
B. le contrôle de la garantie
Les clauses additionnelles compléter une garantie tous risques ou FAP sauf.
Ainsi, elles permettent à l’assureur de vérifier tout ce qui a été apporté en sus à
la garantie.
L’assureur pourra aussi vérifier au niveau des avenants pour savoir si la garantie
n’était pas suspendue au moment de la survenance du sinistre pour non paiement
de la prime ou même si la garantie n’a pas fait l’objet d’une réduction.
-Le cas où le sinistre n’est pas garanti. Dans ces cas l’assureur prendra la ferme
décision de ne pas indemniser l’assuré.
-Le cas où le sinistre est garanti. Le sinistre est entièrement garanti lorsqu’il ne
fait pas l’objet ni d’une exclusion légale, ni d’une exclusion conventionnelle ou
encore le contrat n’ait été ni suspendu, ni annuler, pour une cause quelconque.
Bref, si sa réalisation a eu lieu dans les conditions de temps et lieu prévu au
contrat.
Ainsi, l’assureur se trouve dans l’obligation de faire jouer sa garantie.
Apres cette décision, l’assureur va ainsi procéder au règlement des avaries.
L’action d’avarie est celle par laquelle l’assuré qui demeure propriétaire du bien
assuré réclame l’indemnité d’assurance. A cette occasion l’assuré devra
satisfaire à un certain nombre d’obligations à savoir d’éviter l’aggravation des
dommages, de constater ces dommages et de conserver le recours contre le tiers
responsable.
Lorsque les marchandises vont subir une avarie, le montant de l’avarie va être
déterminé par expertise. Bien souvent à l’arrivée le destinataire va refuser la
marchandise que l’on va alors soumettre à une vente publique.
Mais les assureurs n’entendent pas garantir en complément les frais accessoires
entraînés par le sinistre non plus que les autres conséquences financières ou
commerciales pour l’assuré.
Enfin il effectuera une compensation éventuelle avec la prime lui demeurant due
au titre de la police. Pour qu’il puisse y avoir compensation, il faut
nécessairement que la prime que l’assureur veut compenser avec le montant du
sinistre soit exigible antérieurement à la date du sinistre.