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Au mois de mars 2022, plusieurs cas de salmonellose 1 liés à une usine de production belge
de Ferrero produisant des produits à base de chocolat de la marque Kinder, appartenant au
groupe Ferrero ont été recensés dans neuf pays européens. Durant la même période, les
pizzas des gammes Fraich’up et Bella Napoli de la marque Buitoni (propriété du groupe
Nestlé) ont été la cause de nombreux cas de contamination à l’Escherichia coli 2.
Dans leurs premiers communiqués, les groupes ont bien mis l’accent sur leur politique en
matière de rappels. Des numéros spéciaux consacrés aux consommateurs ont été
rapidement mis en place. « On s’est mis dans l’action même si on ne comprenait pas
exactement ce qui se passait, on est parti sur un rappel massif de toute notre
gamme», détaille par exemple Jérôme Jaton, directeur industriel de Nestlé dans une vidéo
de neuf minutes jointe au communiqué de Buitoni du 30 mars.
Une attention particulière doit être portée aux victimes. Concernant les pizzas de Buitoni, la
situation est évoquée quelques secondes en fin de vidéo et bénéficie de la ligne suivante
dans le communiqué : « Nous tenons tout d’abord à témoigner notre soutien aux familles
touchées. Cette situation nous est d’autant plus intolérable que des enfants sont concernés ».
Insuffisant pour Florian Silnicki, directeur de l’agence de communication de crise
LaFrenchCom : « Il faut faire preuve d’empathie : l’émotion est exacerbée car des enfants
1
Infection causée par l'ingestion d’une bactérie, la salmonelle.
2
Bactérie dont certaines souches peuvent provoquer des infections alimentaires.
1
sont victimes. Il est important de voir que le plus haut niveau de l’entreprise est mobilisé, qu’il
y a une responsabilité humaine. Il est très difficile d’accepter l’idée que la marque n’est pas à
vos côtés ».
Passé les premiers communiqués, il faut aller au cœur du problème pour tenter de restaurer
la confiance. « Le plus important est de rassurer par la preuve », témoigne Géraldine Michel.
En affirmant dans la vidéo du 30 mars qu’il n’y a « jamais » eu d’alerte sur son usine de
Caudry, malgré l’ampleur des défaillances révélées, le groupe Buitoni a raté une marche.
Aucune trace du scandale n’apparaît non plus sur le site de la maison mère, Nestlé. Près d’un
mois après les premiers contrôles sanitaires, de nombreux points restent en suspens. « Il y a
une vraie opacité, peste Olivier Andrault chargé de mission alimentation auprès de
l’association UFC-Que choisir. Comment se fait-il qu’on ne connaisse toujours pas l’ingrédient
à l’origine des décès ? Le nombre précis de produits contaminés ? L’efficacité des rappels ? »
Kinder aussi est mis en cause. L’affaire a été révélée le 4 avril mais il a fallu attendre cinq
jours pour que Ferrero mentionne dans un communiqué « des défaillances internes ».
T.A.F :
2) Quelle sont les stratégies possibles face à une crise ? Précisez la (ou les) stratégie choisies
par chacune des deux marques ? Justifiez votre réponse à partir des actions entreprises. (3
points)
0,5 points par stratégie (reconnaissance , projet latéral ; refus.) reconniassance pour ls
deux marques 1,5 (points complets si justification à partir du texte )
2
3) Ces actions sont-elles suffisantes ? Quelles sont les erreurs commises ? (2,5 points)
Pas assez de communication , il faut agir et donner des preuves pour restaurer la confiance.
Bin informer les medias qui sint restés très vagues et ont amplifié le problème….
4) Proposez une stratégie de communication à ces marques en en précisant les objectifs, les
cibles et les outils (4 points)
Il n’y pas de réponse unique
Objectif informer, restaurer la confiance
Cibles : consommateurs, media, distributeurs….
Outils medias, reseaux sociaux…