Bonnes pratiques en sécurité sociale

Bonne pratique implémentée depuis: 2010

L’efficience administrative et opérationnelle

Une pratique du Fonds national de prévoyance du
Swaziland

Fonds national de prévoyance du Swaziland

Swaziland

Publié 2011 www.issa.int

L’efficience administrative et opérationnelle

Résumé

a) Système électronique sur Internet

Le Fonds national de prévoyance du Swaziland a mis en place un système électronique sur

Internet permettant de percevoir les cotisations des employeurs et offrant aux membres la
possibilité d’accéder plus facilement aux informations concernant leurs cotisations et leurs
relevés de compte. Le principal objectif était de rendre les services de l’organisation plus
accessibles aux membres et aux employeurs afin de leur éviter de se rendre dans les bureaux
du Fonds, surtout pour demander des informations ou des services qui ne nécessitent pas
forcément de se déplacer. Nous avons ainsi amélioré notre service à la clientèle en le rendant
plus efficient et plus pratique pour les membres et les employeurs.

b) Lecteur d’empreintes digitales

L’organisation a négocié avec le gouvernement du Royaume du Swaziland l’accès au registre

national de la population, ce qui a permis au Fonds de mettre en place un système de
vérification d’identité basé sur les empreintes de pouce. L’objectif était de minimiser le risque
de répondre à des demandes frauduleuses et de verser des prestations qui ne devraient pas
l’être. Nous avons ainsi considérablement amélioré les procédures d’identification de
l’organisation et les avons rendues aussi précises que possible.

CRITÈRE 1:

Quel(le) était le problème/la question/le défi que la bonne pratique a

permis de résoudre/relever? Veuillez fournir une brève description.

a) Système électronique sur Internet

La saisie des données, qui coûtait cher à l’organisation, a été transférée aux employeurs. Ce
nouveau système a également permis aux membres d’accéder à leurs relevés de compte sur
Internet lorsqu’ils le souhaitaient. Le nombre de délits devrait considérablement baisser car
les membres pourront vérifier que leurs cotisations ont été créditées sur leur compte et
informer immédiatement le Fonds en cas de cotisations manquantes.

b) Lecteur d’empreintes digitales

L’organisation faisait face à des problèmes de falsification d’actes de naissance et de décès,

utilisés pour soumettre des demandes frauduleuses. En outre, de faux papiers d’identité, dont
on ne pouvait trouver aucune trace dans les systèmes du gouvernement, étaient également
fabriqués afin d’escroquer le Fonds.
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CRITÈRE 2:

Quels étaient les principaux objectifs et les résultats attendus?

a) Système électronique sur Internet

L’objectif était de réduire les coûts des services administratifs, en particulier ceux liés à la
saisie des données relatives aux cotisations. Non seulement les coûts ont été réduits de
25 pour cent, mais la saisie des données est également devenue plus précise. Les membres
peuvent consulter leur relevé de compte lorsqu’ils le souhaitent, ce qui a contribué à faire
baisser le nombre de demandes de renseignements adressées à nos bureaux. Le taux de
conformité a également été amélioré, passant en moyenne à 92 pour cent par an.

b) Lecteur d’empreintes digitales

L’objectif était de contrôler l’authenticité des papiers d’identité. Grâce à la connexion au

registre national de la population, les documents fournis à l’appui d’une demande peuvent à
présent être vérifiés rapidement et de manière fiable.

Le registre national de la population fournit également d’autres informations pertinentes sur

les membres, dont leur date de naissance, leur situation de famille, le nombre d’enfants qu’ils
ont et des renseignements sur leurs parents.

CRITÈRE 3:

Quelle a été l’approche ou la stratégie innovante suivie pour

atteindre les objectifs?
Le Fonds national de prévoyance du Swaziland a tiré profit au maximum des possibilités de
partage d’informations offertes lors des réunions et des séminaires de l’Association
internationale de la sécurité sociale (AISS) et s’est penché en particulier sur les séminaires
techniques de l’AISS, riches en informations. Notre approche consistait à en apprendre autant
que possible et à appliquer les informations obtenues.

La première étape dans la mise en œuvre de cette pratique a été de négocier avec le
gouvernement du Swaziland l’accès au registre de la population.

La seconde étape a consisté à configurer nos systèmes d’information et de communication

pour permettre l’instauration de ce dispositif.

Dans un troisième temps, nous avons communiqué avec les membres du Fonds et les
employeurs pour leur expliquer les avantages du système électronique sur Internet et de la
liaison avec le registre national de la population.
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CRITÈRE 4:

Les ressources et moyens ont-ils été utilisés de façon optimale

pour atteindre les principaux objectifs et les résultats attendus?
Veuillez préciser de quelle évaluation interne ou externe la pratique
a fait l'objet, et quels sont les impacts/résultats identifiés/obtenus
jusqu’à présent.
En comparant les coûts d’administration à ceux de l’année précédente, nous avons noté une
économie de 25 pour cent.

Les commentaires des clients ont également été positifs, car les membres n’ont plus à faire la
queue pour que leur identité puisse être vérifiée. Même le délai de traitement des réclamations
s’est amélioré et se situe maintenant dans une moyenne de trois jours.

Le nombre de personnes se déplaçant pour demander des renseignements a considérablement

diminué car les membres peuvent à présent consulter leur relevé de compte plus près de chez eux.

CRITÈRE 5:

Quels sont les enseignements qui ont été tirés de l’application de la

bonne pratique? Dans quelle mesure votre bonne pratique se prête-
t-elle à une reproduction par d’autres institutions de sécurité
sociale? Veuillez expliquer brièvement.
Nous avons appris que:

1. La technologie de l’information et de la communication est incontournable car elle

permet à toute institution de sécurité sociale d’améliorer sa prestation de services et de
limiter ses coûts d’administration.
2. Il est essentiel d’entretenir de bonnes relations et de maintenir de bons réseaux au sein
du gouvernement.
3. Si elle est utilisée correctement, la technologie de l’information et de la
communication peut largement contribuer à bâtir l’image d’une organisation et à
établir la confiance des membres dans le régime.