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Introduction:
Problématique:
Mouvements:
I- Le mal-être de l’écrivain
début → “retrouver sa mesure profonde.”
I- Le mal-être de l’écrivain
→ “Ce n'est pas si facile de devenir ce qu'on est, de retrouver sa mesure profonde.”
Cette phrase négative nous apprend que l’écrivain a du mal à bien se connaître et
qu’il recherche l’authenticité. Il emploie le présent de vérité générale pour donner
une portée universelle au texte.
Transition: Dans ce premier mouvement, Albert Camus nous partage son mal-être.
Toutefois, le paysage de Tipasa semble l’apaiser comme nous allons le voir dans ce
deuxième mouvement.
→ Les récompenses sont en fait des monuments comme l’indique le champ lexical de
l’architecture composé de “temple”, “colonnes”, “murs”, “vérandas”, “basilique”
→ La récompense est également la vue spectaculaire que lui offre cet endroit. Il peut
voir “le village entier”. Le sens visuel de l’auteur est charmé par ces magnifiques
décors comme l’illustre le champ lexical des couleurs composé des adjectifs
“blancs”, “roses” et “vertes”. Albert Camus nous livre une véritable description
pittoresque de ce village Algérien.
→ Albert Camus fait une personnification des colonnes du temple qui “mesurent la
course du soleil”. Il fait peut-être allusion aux ombres des colonnes qui changent en
fonction de la position du Soleil à différents moments de la journée. L’écrivain semble
ainsi passer beaucoup de temps dans ce temple.
→ L’alternance entre le passé composé “Ils ont contenu des morts” et le présent de
description “il y pousse des sauges et des ravenelles” oppose la condition éphémère
de l’homme à la renaissance éternelle de la nature.
→ Albert Camus emploie une nouvelle synesthésie. Le verbe “regarder” qui évoque
la vue introduit une sensation auditive: celle de la “mélodie du monde”.
→ Les “coteaux plantés de pins et de cyprès” nous rappelle que ce magnifique village
se trouve en Algérie qui a un climat chaud et sec. On retrouve d’ailleurs une
allitération en “p” qui semble restituer la mélodie du monde qu’évoque Camus.
→ On retrouve une personnification de la mer “la mer qui roule ses chiens blancs” et
une métaphore qui assimile les vagues écumeuses à des chiens blancs. Les
nombreuses personnifications de ce texte insiste sur le caractère familier de ce
paysage méditernannéen: on comprend qu’Albert Camus s’y sent chez lui.
→ On retrouve une riche allitération en “s” qui restitue le souffle du vent. “La
colline qui supporte Sainte-Salsa est plate à son sommet et le vent souffle plus
largement à travers les portiques. Sous le soleil du matin, un grand bonheur se balance
dans l'espace…”
Conclusion:
Il y a une évolution au fil du texte: au début, l’auteur semble souffrir, puis il s’apaise
en admirant le magnifique paysage de Tipasa, et une fois au sommet de la colline de la
Sainte-Salsa, l’auteur admet qu’il est heureux. On comprend qu’il s’agit d’une routine,
une thérapie pour Albert Camus qui souffre de tuberculose depuis ses 17 ans.
Ouverture:
Ce texte peut nous faire penser au récit autobiographique Printemps de la Riviera issu
des Vrilles de la Vignes, dans lequel Colette partage également son amour pour sa terre
natale: la Bourgogne.