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- Manque de moyens de compensations entre partenaires très inégaux dans la plupart des cas (cas des
accords sud-sud) ;
- réduction de bien-être ;
- Perte de souveraineté ;
- réallocations de ressources dans l'espace régional ce qui génère du chômage.
3- Citez les critères pour définir une zone monétaire optimale ! (2 pts)
1- Quel est le prix intérieur dans chaque pays après accord de libre-échange entre A et B ?
Justifiez votre réponse !
Le prix du pays B est inférieur au prix dans le pays A en absence d’accord de libre-échange. Donc avec
la mise en place de l’accord de libre-échange, le pays A va importer du pays B.
1
- Pays A : 430 (1 pts)
- Pays B : 430 (1 pts)
2- Calculez et expliquez les gains ou les pertes pour le consommateur et l’État du pays A !
Prix intérieur après accord de libre-échange entre A et B est inférieur au Prix intérieur sans accord de libre-
échange => baisse de prix, donc un gain pour le consommateur.
Gain du consommateur = Prix intérieur sans accord de libre-échange - Prix intérieur après accord de libre-
échange entre A et B = 440 – 430 = 10 (1 pts)
3- Expliquez les effets de cet accord de libre-échange entre les pays ! (3 pts)
Malgré un droit de douane de 10 %, le pays A l’importe au prix de 400 et le prix intérieur s’établit à 440 (400
+ 40). À l’inverse, ce tarif est protecteur pour le pays B qui ne l’importe pas. Mais si, du fait d’un traité de
libre-échange, le riz du pays B peut maintenant entrer librement dans le pays A, ce pays change de fournisseur
et abandonne le fournisseur le plus compétitif, pays C, car le tarif lui impose un prix plus élevé (440) que
celui du pays B (430) sur le marché du pays A. Il y a donc création de commerce entre les pays A et B
mais destruction entre les pays A et C. Le consommateur du pays A est certes gagnant car il économise
10. Mais l’État perd ses recettes douanières qui étaient de 40 par tonne.
2- Quelle conclusion peut-on tirer de ces résultats concernant la convergence dans ces
deux zones ? (Considérer le seuil de 10%).
- Les résultats de ce tableau confirment le processus de convergence réelle au sein des économies de
l’UEMOA. En effet, le coefficient b est négatif et statistiquement significatif (tcalculé= -1,75 > tlu =
1,7033). (1pt)
- L’absence de convergence réelle pour les pays de la CEDEAO hors UEMOA, est confirmée par les
résultats du tableau 5, avec un coefficient b positif et statistiquement non significatif (tcalculé= 1,14 ˂
tlu = 1,7033). (1pt)
3- Au regard de ces résultats, en vous appuyant sur vos connaissances formuler des
recommandations pour améliorer ou réaliser la convergence réelle dans ces zones ! (4
lignes maximum) ! (3 pts)
2
Les résultats indiquent une absence de convergence réelle des économies de la CEDEAO. Cette convergence
est souhaitable pour garantir la viabilité et l’efficacité de l’intégration monétaire. A cet égard, le
développement des échanges commerciaux, la diversification des économies, la mobilité des facteurs,
la mise en place de fonds de cohésion, ainsi que la manifestation d’une forte volonté politique semblent
être des conditions nécessaires à la réalisation de la convergence réelle des économies.