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est base sur deux jonctions PN, l'une en direct et l'autre en inverse. La polarisation de la jonction PN
inverse par un faible courant electrique (parfois appele effet transistor) permet de ≪ commander ≫
un
1. Présentation
Un transistor est constitue de 2 jonctions PN (ou diodes) montees en sens inverse. Selon le sens de
Remarques :
L'emetteur est toujours repere par une fleche qui indique le sens du courant dans la jonction entre
base et emetteur. C'est l'effet transistor qui permet a la diode qui est en inverse de conduire quand
NPN PNP
On peut considerer le transistor comme l’association de deux diodes dont la representation ci-dessus
peut aider.
2.1. Règles
Deux sources d'alimentation sont necessaires pour assurer un fonctionnement correct du transistor.
deterioration du transistor :
2.3. Principe
C’est un petit courant dans la base (Ib) qui permet le passage d'un courant
beaucoup plus fort du collecteur vers l'emetteur (Ic). Le courant de base est
Ic = β.Ib
Remarques :
Ce coefficient β (gain en courant du transistor) est souvent note Hfe dans les catalogues
La resistance de base doit etre calculee pour avoir un courant de base suffisant.
Le point de depart pour le calcul d'une resistance de base Rb est le courant Ic.
Si dans notre cas β est au moins egal a 200 d'apres la documentation constructeur, il nous faut
V0H est la tension au niveau haut en sortie de la porte NAND : V0H = 3,5V selon la documentation.
Nous pouvons calculer Rb theorique :
Pour garantir une bonne saturation, il est d'usage de choisir une resistance normalisee 2 a 3 fois plus
Types:
Il existe différents types de transistors : bipolaires, unipolaires (FET, JFET, JUGFET, IGFET),
unijonction UJT. Tous ont des caractéristiques qui leur sont propres, et sont capables de travailler sur
des plages de puissances très variées (de quelques milli-watts à plusieurs centaines de watts), et sur
des plages de fréquences elles aussi très variées (de quelques hertz à plusieurs giga-hertz), selon le
modèle.
La caractéristique principale d'un transistor est de permettre la variation (on dit aussi modulation)
d'un courant entre deux électrodes, quand une tension ou courant est appliqué sur une ou plusieurs
autres électrodes. Les transistors ont remplacé les tubes électroniques, sauf dans certaines
applications où le tube n'a pas encore trouvé de remplaçant .
Lorsque l'on conçoit un montage électronique, on se doit de choisir le transistor qui convient le
mieux à l'application envisagée, en s'aidant des caractéristiques fournies par les constructeurs dans
leurs documents techniques .
Transistor bipolaire :
Il s'agit très certainement du type de transistor le plus employé, aussi bien dans le domaine des
basses fréquences que des hautes fréquences, des faibles puissances que des hautes puissances. On
l'appelle d'ailleurs tout simplement "Transistor". Il en existe des dizaines de milliers de références, de
type NPN ou PNP, mais il est tout de même possible de les classer par ordre de puissance, de
fréquence, de gain. Ce qui avouons-le, permet de choisir plus facilement un remplaçant le jour où on
ne trouve plus l'original... Un transistor bipolaire possède trois électrodes nommées E (émetteur), C
(collecteur) et B (base).. Le transistor bipolaire peut être utilisé en base commune, en émetteur
commun ou en collecteur commun, mais c'est en montage émetteur commun qu'on le retrouve le
plus souvent utilisé (l'émetteur est commun à l'entrée et à la sortie).
Exemples : 2N2222, 2N2907, BC107, BC557, etc...
Transistors MOSFET:
Il existe des transistors MOSFET de petite puissance et de forte puissance. Ceux de forte puissance
sont capables de supporter des courants de plusieurs ampères à plusieurs centaines d'ampères, ce
qui bien entendu impose une résistance ohmique à l'état passant très faible. On ne peut en effet
envisager d'utiliser un transistor dont la résistance est de 1 ohm pour faire passer 50 ampères.
C'est pourquoi il n'est pas rare de trouver des transistors de cette catégorie qui affichent une
résistance passante de quelques milli-ohms ou quelques dizaines de milli-ohms. par comparaison
aux transistors bipolaires, on arrive à commuter des puissances importantes avec moins de pertes et
moins d'échauffement. Ce type de transistor est souvent préféré pour la commande de charges
importantes ou pour limiter la taille - ou même supprimer complètement - les encombrants
dissipateurs thermiques.
Exemples en faible puissance : BS170.
Exemples en forte puissance : BUZ10, BUZ20, IRF540, IRF840 (8 A / 0,85 ohm), IRFZ44 (49 A / 0,022
ohms), IRF3205 (110 A / 0,008 ohms).
La majorité des transistors classiques acceptent de travailler sans dommage avec des tensions de
quelques dizaines de volts. Quand on veut travailler avec des tensions supérieures à 80 V, il faut
commencer à regarder de près le type de transistor qui convient le mieux à l'application envisagée.
Pour des tensions de plusieurs centaines de volts, il faut employer des transistors vraiment faits pour.
Exemples : BU508 (bipolaire classique de la déviation horizontale dans les téléviseurs cathodiques),
IRGS14 (transistor IGBT / 400 V).
Transistors IGBT:
Transistors RF:
Il s'agit de transistors spécialement conçus pour des applications "rapides". Les capacités parasites
entre les jonctions d'un transistor limitent la fréquence de fonctionnement d'un transistor, et si ces
capacités parasites sont élevées, le transistor ne peut pas fonctionner rapidement. On ne se pose pas
trop la question quand on veut utiliser un transistor en commutation lente, par exemple pour piloter
un relais. Mais quand on veut qu'il suive la cadence, il faut bien regarder tout ça de près.
Notez que même pour une commutation lente, la vitesse de passage de l'état bloqué à l'état passant
est importante, surtout si les courants à commuter sont importants. Plus le transistor commute vite,
et moins on perd de puissance.
La majorité des transistors - qu'ils soient bipolaires ou à effet de champs - possèdent trois pattes,
avec parfois une quatrième patte raccordée au boîtier (ce dernier étant métallique). La
correspondance entre schéma électronique et brochage physique n'est pas toujours la même selon
le type de transistor employé. Prenons l'exemple du transistor très répandu portant la référence
2N2222 et qui est un transistor NPN présenté dans un boîtier métallique. On trouve pour ce dernier
un équivalent appelé PN2222 qui est en boîtier plastique TO92. Pour connaître le brochage de ce
dernier il convient de se référer aux indications fournies par le fabricant dans ses documents
techniques .
Un transistor de type BC237, également NPN et également en boîtier plastique TO92, présente un
brochage inversé par rapport à celui du PN2222 (les connexions E et C sont interverties). Trois pattes
suffisent pour disposer d'un nombre suffisant de configurations de câblage dangereuses et brancher
un transistor de façon incorrecte et le griller. Il faut donc bien faire attention et toujours vérifier leur
câblage avant mise sous tension. Pour faciliter la chose, certains boîtiers intègrent deux transistors,
portant le nombre de pattes à 6. Mais cela n'est finalement pas plus compliqué, dans tous les cas il
faut se référer au document constructeur correspondant à la marque et au modèle de composant
que vous avez.
Il existe plusieurs types de brochages, et un composant de même référence peut même parfois
exister avec différents brochages (ce genre de cas n'est heureusement pas majoritaire) ! Vous devez
donc impérativement vous renseigner pour savoir comment se branche tel ou tel transistor.
Principe de fonctionnement:
Le transistor à effet de champ. Son organe de commande est la grille (gate en anglais). Celle-ci n’a
besoin que d’une tension (ou un potentiel) entre la grille et la source pour contrôler le courant entre
la source et le drain. Le courant de grille est nul (ou négligeable) en régime statique, puisque la grille
se comporte vis-à-vis du circuit de commande comme un condensateur de faible capacité.
Emplois et applications :
Les deux principaux types de transistors permettent de répondre aux besoins de l'électronique:
analogique.
numérique.
Les circuits intégrés ont permis d’en interconnecter d’abord des milliers, puis des millions.
L'intégration de plus d'un milliard de transistors sur un seul composant a été atteinte en juin 2008
par Nvidia avec la GT200. La puce, utilisée comme processeur graphique (GPU) atteint 1,4 milliard
de composants électriques gravés en 65 nanomètres, sur une surface d'environ 600 mm².