H2 BIS : Byzance et l’Europe carolingienne :

deux empires chrétiens

Fiche d’objectifs de la leçon H2 BIS

Je dois connaître :
- La naissance, l’évolution et la chute des Empires byzantin et carolingien.
- Le trait d’union entre ces empires : le christianisme.
- Le schisme de 1054.

Parcours artistique :
- La basilique Sainte-Sophie.
- La chapelle du Palais de Charlemagne à Aix-La-Chapelle.

Vocabulaire de la leçon :

Basileus : « roi » en grec. Nom donné aux empereurs byzantin.

Eglise orthodoxe : Eglise chrétienne d’Orient dirigée par le patriarche de Constantinople.

Eglise catholique : Eglise chrétienne d’Occident dirigée par le Pape depuis Rome.

Schisme : séparation de la Chrétienté entre une Eglise orthodoxe et une Eglise catholique en 1054.

Icône : (du grec eikona « image »), représentation codifiée du Christ, de la vierge ou d’un saint. Elle est
vénérée par les croyants.
 I. Naissance et disparition des empires byzantin et carolingien
Empire byzantin
Reconstruction en 330 de Constantinople
sur le site de de la cité grecque de Byzance
Naissance par l’empereur romain Constantin qui
souhaite donner à l’Empire Romain une
deuxième capitale.
A son apogée sous le règne de l’empereur
Justinien, l’empire s’étend sur trois
Evolution continents : ……………………………………
…………………………………………………..
- 1204 : Constantinople est mise à sac par
les Vénitiens.
- 1453 : Les Ottomans s’emparent de la
Chute/fin ville : c’est la fin de l’empire byzantin.
II. L’Empereur et le Basileus, de puissants souverains chrétiens
Empire carolingien
VIème siècle : les Francs, peuple germanique,
s’imposent en Europe après la chute de
l’Empire Romain d’Occident. Au VIIIème
siècle, leur roi Charles (768-814) veut
restaurer l’Empire Romain et mène des
conquêtes.
Charles est sacré empereur à Rome en ……
Il poursuit ses conquêtes et étend son
territoire.
En ………, trente ans après la mort de
Charlemagne, son empire est divisé entre
ses petits-fils. C’est le partage de Verdun. Il
subit également des invasions.
L’Empire prend fin en 987 à l’avènement
d’une nouvelle dynastie : les Capétiens.
Eléments en rapport avec l’Empire Eléments en rapport avec la religion
romain chrétienne
 L’art religieux dans l’Europe carolingienne

La chapelle du palais de Charlemagne à Aix-La-Chapelle

La construction de la Chapelle entre 793 et 813 symbolise l'unification de l'Occident et son

renouveau spirituel et politique sous elle règne de Charlemagne. Elle est classée au Patrimoine mondial de
l’UNESCO depuis 1978.

1.

2.

Le livre de messe à reliure précieuse

Nature de l’œuvre : manuscrit dont la reliure précieuse

(ou couverture) illustre les textes sacrés réunis dans le
livre. Il s’agit souvent de la Bible.

Réalisation : au centre, une plaque d’ivoire d’éléphant

sculptée. La scène représente un Christ en croix.
Autour, une bordure d’orfèvrerie en cuivre garnie de
pierres précieuses.

Usage des livres de messe : ils sont lus à hautes voix

par le prêtre lors de la messe.

Les artistes : jusqu’à la fin du Moyen-Âge, les artistes

sont pour la plupart anonymes. Ils travaillent dans des
ateliers uniquement sur commande et les sujets des
œuvres sont essentiellement religieux. Les orfèvres
sont des artistes qui travaillent les métaux et les pierres
précieuses.

Ci-contre : reliure d’un livre de messe, IXème siècle,

trésor de la cathédrale de Metz, BNF (Bibliothèque
Nationale de France), Paris.
 L’art religieux à Byzance

L’église Sainte-Sophie de Constantinople

L’église Sainte-Sophie (Haghia Sophia en grec « sagesse divine ») a été construite au VIème siècle,
entre 532 et 548. Elle fut transformée en mosquée après la prise de la ville par les Ottomans en 1453. Elle
abrite aujourd’hui un musée et est classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

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1. 1. 4.

2. 2. 5.

2.

Les icônes : des images saintes

Nature de l’œuvre : icône (du grec eikona

« image »). Les icônes sont des images saintes
représentant la Vierge, le Christ ou les saints.

Réalisation : il s’agit d’une peinture réalisée sur

un panneau de bois avec des pigments
précieux comme l’or ou l’argent. Des pierres
précieuses encadrent également la peinture.

Usage des icônes : elles étaient vénérées par

les chrétiens orthodoxes qui pensent ainsi
entrer en contact avec dieu par leur
intermédiaire.

L’iconoclasme : Au VIIIe siècle, des croyants

se posent une question : peut-on représenter
Dieu ? On les appelle les iconoclastes
(« briseurs d’images »). De 730 à 843, les
icônes vont être interdites et même détruites.
C’est l’impératrice Irène qui met fin à la
destruction des icônes.

Ci-contre : Vierge Nikopeia, « qui apporte la

victoire », IXème siècle, Constantinople. Elle fait
partie du trésor de la basilique Saint-Marc à Venise depuis le pillage de Constantinople en 1204 par les
Vénitiens.
III. Deux empires chrétiens voisins
Si les croyances sont les mêmes dans les deux empires, les pratiques sont différentes. En Orient, l’Eglise est
appelée orthodoxe et en Occident, catholique.

Eglise orthodoxe Eglise catholique

Chef de l’Eglise

Prêtres

Langue de la messe

Culte des images

« Cyrille et Méthode »
Fresque de Saint-Marc de Dracevo, Macédoine, XVIème siècle

Au IXème siècle, ces deux moines byzantins se rendent

parmi les Slaves pour les convertir au christianisme.
Cyrille crée l’alphabet cyrillique pour transcrire et
traduire la Bible en langue slave.

Quiconque, par mépris pour le christianisme,

refusera de respecter le jeûne du Carême sera mis à mort.

Quiconque livrera aux flammes le corps d’un

défunt, suivant le rite païen, sera condamné à mort.

Tout Saxon non baptisé qui refusera de se faire

Charlemagne convertit les Saxons :
Après une terrible guerre contre les
Saxons, Charlemagne édicte un
capitulaire (loi) promulgué en 785
administrer le baptême, voulant rester païen, sera mis à
mort.
Quiconque manquera à la fidélité qu’il doit au roi
sera puni de la peine capitale .
Extrait d’un capitulaire promulgué en 785

Les empereurs byzantins et carolingiens envoient des missionnaires dans les régions conquises afin de
convertir les populations païennes au christianisme.

En 1054, le Patriarche de Constantinople veut être reconnu comme le « pape de l’Orient ». A Rome, le
Pape refuse et excommunie le patriarche ! Le Patriarche refuse l’autorité du Pape. C’est le schisme*.