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CORRIGÉ HARMONISÉ NATIONAL DE L’EPREUVE ZERO

EXAMEN : BACCALAUREAT SESSION : 2023


MATIERE : PHILOSOPHIE DUREE : 4H
SERIES : A4 ET ABI COEFFICIENT : 04

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREME COMMENTAIRES

Partie A : L’évaluation des ressources (9pts) Ce barème n’est pas facultatif et doit
9pts être rigoureusement respecté par tous les
« La révolution n’abolit pas et ne peut pas abolir le passé, mais seulement la dictature du passé. Par elle, le passé est
mis à notre disposition au lieu que nous soyons à la disposition du passé. L’optique révolutionnaire nous libère de la
correcteurs.
dictature du passé en le relativisant, en présentant tous les éléments constitutifs de notre passé comme des produits,
des résultats, des œuvres d’une praxis créatrice passée. Le fait que de tels résultats furent obtenus dans le passé ne leur Esprit général de la correction : les
confère ni autorité ni supériorité automatique sur ceux que nous obtenons maintenant ou pourrions obtenir dans correcteurs devront faire preuve de
l’avenir par une praxis également libre, créatrice. Ce qui est réellement décisif et fondamental, c’est notre libre souplesse en s’efforçant toujours de suivre
appréciation, notre libre jugement d’œuvres quelconques, passées, présentes ou simplement possibles, c’est notre le candidat dans la logique de son
capacité d’innover, de créer, c’est en d’autres mots notre liberté, notre humanité. Et c’est seulement à ce niveau de
raisonnement et de faire prévaloir
profondeur que la perspective révolutionnaire nous ramène aux ancêtres, pour autant qu’eux aussi furent créateurs et
libres. » principalement les impératifs de
pertinence et de cohérence.
Marcien Towa, Essai…, 2012, pp. 53-54.
NB. Ne pas tenir compte du nombre de
lignes.
Consigne : A travers une production écrite de quinze lignes, au moins et de vingt-cinq lignes, au plus, dégage l’intérêt
philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée, c’est-à-dire des éléments ci-après :
- Définition du problème philosophique (DP)
- Etude analytique (EA)

- Réfutation (RT) 1,5pts

- Réinterprétation (RIT)

- Conclusion (C)
COMPREHENSION DU TEXTE

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Pour comprendre cet extrait de Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle et surtout
bien le situer, il faut prendre en considération ce qui suit : l’obsession de Marcien Towaà définir une trajectoire devant
inexorablement mener l’Afrique sur la voie d’une véritable émancipation, mieux, d’une affirmation véritable qui
intègre la capacité à s’assumer (ce qui suppose une libération effective) et la possibilité de s’imposer dans un monde 2pts
déséquilibré et hautement concurrentiel (ce qui suppose la maîtrise des recettes qui rendent possible un corps-à-corps
équilibré avec les autres peuples, notamment avec l’Occident). Ces recettes sont celles de la puissance et Towa les
trouve dans la rationalité technoscientifique. Aussi, nous propose-t-il une double attitude: d’une part, rompre avec un
passé qui nous maintient captif de la faiblesse et de la domination et qui aurait d’ailleurs justifié notre échec face à
l’Occident et, d’autre part, s’emparer justement de l’arme sécrète qui a fait la force de l’Occident. En cela, l’auteur
nous invite à une révolution en vue d’une véritable renaissance de l’Afrique dans le monde actuel.Une telle révolution
devrait, en fait, nous imposer une redéfinition de notre rapport avec notre passé et c’est ce niveau qu’il faut saisir la
pertinence du présent texte.
Définition du problème philosophique (DP)
Problème philosophique (énonciations possibles)
-Thème : La révolution / la révolution et le passé de l’Afrique
Problème : l’impact/incidence/influence de la révolution sur le passé de l’Afrique.
Eventuellement, on parlerait du rôle de la révolution en Afrique.
Thèse : Pour Towa, la révolution doit nous affranchir non du passé, mais de la dictature du passé et faire des Africains
des créateurs libres/ La révolution doit nous libérer de la dictature du passé et nous permettre d’assumer notre destin
d’êtres libres.
Problématique : L’option révolutionnaire telle qu’envisagée par Towa ne présente-t-elle pas le risque d’une
acculturation foncièrement préjudiciable à la créativité pourtant voulue des africains par l’auteur ? 2pts NB. D’autres formulations du problème étant
De fait, pouvons-nous véritablement révolutionner notre passé, comme nous y invite Towa, sans rompre avec nous- possibles, les examinateurs devront y être
mêmes ? sensibles sans s’écarter de la logique du texte. Il
est question que le candidat dise quel problème
Mais, la démarche de Towa, si elle était stratégiquement et géopolitiquement nécessaire, ne serait-elle pas l’auteur pose.
culturellement et ontologiquement préjudiciable (suicidaire) ?
Explication analytique (EA)
Le postulat de Towa est le suivant : la révolution doit libérer l’Africain de la dictature du passé et lui
permettre d’assumer son destin d’être libre.
L’auteur met en exergue le critère de la normalité sociale dans une démarche binaire qui se présente ainsi
qu’il suit :
D’une part,Towa s’intéresse au rapport ou à l’attitude que les Africains doivent avoir avec leur passé. A cet
effet, il nous invite à éviter une soumission et une vénération passives vis-à-vis de celui-ci, mais plutôt à l’exploiter
pour notre propre initiative : par la révolution, « le passé est mis à notre disposition au lieu que nous soyons à la
disposition du passé ».
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D’autre part,l’auteur dégagela véritable finalité de la révolution en Afrique. A cet effet, la révolution voulue
par lui, en Afrique, doit faire des africains des êtres « créateurs et libres ». que la vraie normalité est celle qui se
définit par rapport à la raison universelle. Par elle, le passé est mis à notre disposition au lieu que nous soyons à la
disposition du passé. 2pts NB. L’ordre des idées n’est pas ici de rigueur et
les examinateurs doivent se montrer plus
Transition : Mais, quoique pertinente, l’optique révolutionnaire de Towa ne présente-t-elle pas des risque sensibles à leur structuration et à la dynamique
d’acculturation, au-delà de l’attitude iconoclate qui semble caractériser sa démarche ? Mieux, malgré sa verve qui conduit au dévoilement du contenu objectif
argumentative, ce texte est-il à l’abri de toute critique ? du texte.

Réfutation du texte (RT) (deux éléments au plus) S’en tenir uniquement au nombre de
Malgré sa qualité et sa pertinence, ce texte semble prêter le flanc à diverses objections : mouvements du texte et à la déclinaison du
contenu de chacun d’eux (par énonciation ou
Première critique : on peut déceler dans la démarche de Towa des dérives iconoclastes, un va-en-guerre contre par énumération/titrage).
l’autorité et l’ancestralité pour le moins inacceptable, du moins incompréhensible. Pour avancer, est-il nécessairement
besoin de se mettre à dos notre passé avec tout ce qu’il pourrait comporter comme base pour se projeter dans le
monde. Basile Fouda n’a-t-il pas dit qu’il faut entrer dans la mondialisation en restant africain » ?
Deuxième critique : on peut également déceler dans la démarche de Towa une attitude assimilable à du
nihilisme. Il est certain qu’il faut créer, mais il n’y a pas de créativité ex nihilo, c’est-à-dire sans arrière fond
ontologique et culturel. Sur ce plan, notre passé et notre culture doivent constituer un socle solide (ce roc solide dont
parlait Descartes) à partir de quoi on se projette dans le monde.
Troisième critique : on peut également déceler dans la démarche de Towa un déni culturel qui ne peut avoir pour NB. Bien vouloir s’ouvrir à d’autres
contrepartie qu’une acculturation pour le moins inacceptable dans ce monde où l’exception et l’originalité, pourtant perspectives de réfutations et suivre les
combattues par lui, constituent les repères pour un enracinement et une ouverturesans égarement. candidats dans leur logique, sans s’écarter de
Transition : Mais, de telles critiques suffisent-elles à discréditer le texte ? l’esprit du texte.

Réinterprétation du texte (RIT) (deux éléments au plus)


Malgré les critiques sus-formulées, on ne peut manquer de reconnaître la richesse de la pensée de Towa, laquelle
traduit la volonté de Towa d’impliquer la philosophie dans la structuration d’un devenir d’une Afrique capable de
s’assumer et de s’imposer sans complexe dans le monde.
- D’abord, l’auteur s’y emploie à dénoncer l’emprise du passé sur la libre initiative des 1,5pts
Africains et nous invite à entretenir avec ce passé un rapport réfléchi et non un conformisme
asservissant.
- Ensuite, l’auteurs’emploie didactiquement à définir ce type de révolution dont l’Afrique a
besoin pour accomplir le saut de la renaissance ; à savoir une révolution qui ouvre sur le sens de
l’initiative et la liberté créatrice.
- Par ailleurs, l’auteur a le mérite d’indiquer à tout esprit ou tout peuple désireux de
Bien vouloir s’ouvrir à d’autres perspectives de
s’accomplir, mais tenu par les retsd’un passé asphyxiant,la démarche à suivre pour échapper à la
réinterprétation et suivre les candidats dans leur
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dictature et à l’autoritarismedu passéisme.
logique, sans s’écarter de l’esprit du texte.
- Enfin, la pensée de Towadéfinit le profil d’Africain à même d’accomplir l’affirmation de
l’Afrique. NB. La spécification des intérêts n’est pas de
Ainsi, le texte de Towa dégage à la fois une actualité et un intérêt philosophique indéniables. rigueur et les correcteurs s’en tiendront à
l’aptitude des candidats à formuler des
Conclusion (C) interprétations pertinentes du texte.
9pts
Rappel du problème du texte : la réflexion de Towa, dans cet extrait de Essai…, mettait en évidence l’impact de la
révolution sur l’Africain ou encore le rôle de la révolution en Afrique.
Rappel de la thèse de l’auteur : pour lui, la révolution, en Afrique, doit viser à rendre les Africains moins dépendants
de leurs passé et plus créatifs et libres.
Rappel de la critique : certes, on a pu identifier des risques de l’option révolutionnaire proposée par Towa, notamment
celui de l’acculturation, doublé de velléités iconoclastes.
Indication de l’intérêt philosophique : Néanmoins, il se dégage ici lavolontépour l’auteur de définir une trajectoire
qui, si elle est bien suivie des Africains, les rendra véritablement libres et capables de rivaliser sans complexe avec les
autres peuples du monde.

Partie B. L’évaluation de l’agir compétent


3pts
Sujet : La foiet la raison sont-elles compatibles?
I. COMPREHENSION DU SUJET
Définition des concepts

foi: expression d’une conviction ou d’une adhésion spontanée et inconditionnelle à une entité (réelle ou imaginaire)
avec laquelle on manifeste croyance, révérence et soumission ;
raison : faculté d’investigation humaine permettant le discernement, le jugement, la pensée et donc la critique. 3pts
Compatibles : conciliables,
Reformulation du sujet : la foi et la raison sont-elles conciliables ?
II. INTRODUCTION
II.1 Problème : Le sujet invite à définir la nature des rapports entre la foi et la raison.
II.2 Problématique : Ce problème peut être décliné en problématiques ainsi qu’il suit :
- Faut-il s’accorder avec ceux qui considèrent que la foi et la raison ne peuvent exister qu’en s’opposant l’une à
l’autre ?

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- Poser foi et raison comme incompatibles, n’est-ce pas se méprendre sur leurs rapports?
III- DEVELOPPEMENT
Thèse (exposé du présupposé) : la foi et la raison ne seraient pas compatibles
En vérité, le mariage entre foi et raison n’est pas évident :
NB. D’autres formulations du problème étant
possibles, les correcteurs devront s’ouvrir aux
Argument 1 : Entendue comme l’expression d’une conviction ou d’une adhésion spontanée et inconditionnelle à une candidats sanss’écarter de la logique du sujet.
entité (réelle ou imaginaire) avec laquelle on manifeste croyance, révérence et soumission, la foi semble aux
antipodes de la raison qui est plutôt la faculté d’investigation humaine permettant le discernement, le jugement, la
Ces formulations de laproblématique ne sont
pensée et donc le doute et la critique.. C’est ainsi que dans sa bataille pour sortir l’homme des rets de l’ignorance, la
qu’indicatives.
philosophie ne reconnait pas d’autre outil que la raison. La foi relèverait exclusivement du domaine de la religiuon.
Argument 2 : Le caractère iconoclaste de la raison l’amène à s’interroger sur toute chose, même celles qui passent
pour sacrées. C’est d’ailleurs ce à quoi nous convie la première règle de la méthode cartésienne : l’évidence. Il nous
exige de n’admettre pour vraique ce qu’on peut connaitre « fort clairement et distinctement »..La raison, comme le
pense également Towa, nous permet de tout soumettre à une critique sans complaisance, alors que la foi clôt toutes
ses affirmations par des perpétuels « amen » qui bloque toute possibilité de discussion ou de contestation. Ici, les
limites de la raison ne peuvent être posées autrement que par la raison elle-même et non par la foi aveugle. Les examinateurs devront être sensibles à
d’autres arguments cohérents et adéquats
Argument 3: Le caractère dogmatique et parfois même fanatique et aliénateur de la foi semble l’éloigner de l’idéal de proposées par les candidats et en apprécier la
rigueur et de rationalité qui caractérise la raison. pertinence.
Transition :Mais, pouvons-nous vraiment conclure à un séparatisme insurmontable entre foi et raison ?

III.2 Antithèse : la foi et la raison seraient parfaitement compatibles


Loin d’une incompatibilité, on dira plutôt que foi et raison sont parfaitement compatibles.
Argument 1 : foi et raison viseraient les mêmes objectifs. Il s’agit pour l’une et l’autre de mettre la connaissance, NB. Ne pas tenir ces développements pour
mieux la vérité à la portée de l’esprit humain. De même, Freud affirmera, dans L’Avenir d’une illusion, que conditions sine qua non de l’élucidation du sujet
« L’angoisse humaine en face des dangers de la vie s’apaise à la pensée du règne bienveillant de la Providence
divine. ».
Chercher autant que faire se peut à comprendre
Argument 2 : Par ailleurs, foi et raison s’orientent vers un même but. Il s’agit dans l’un et l’autre cas, d’une promesse le candidat dans sa perspective et voir comment
de bonheur, quoique les voies et les méthodes puissent diverger. il articule sa pensée aux auteurs et doctrines
philosophiques.
Argument 3 : La mystique de la foi recherche « la cause première », qu’elle essaie de conjecturer à l’aide des mythes,
afin d’en donner des explications pédagogiques, figuratives et non rationnelles, sans que ceux-ci ne perdent en
crédibilité. Sur ce, même les sociétés dites rationalistes recourent aux mythes et à certaines croyances pour fonder leur
être-au-monde.
Transition : Mais, au vu de cette convergence de visées, comment concevoir la dynamique de la foi et de la raison si
tant est que, en réalité, les deux semblent converger dans leurs objectifs et finalité ?

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III.3 Synthèse : la foi et la raison seraient dans un rapport de
complémentarité/solidarité
En fait, loin de s’opposer, foi et raison seraient dans une dynamique corrélative. 3pts

Argument 1 : L’homme doit savoir reconnaître ses limites, notamment celles de la raison. Appel à l’humilité et rejet
du triomphalisme souvent manifeste dans certains usages de la raison. Pascal,dans les Pensées, constate que « Nous
avons une impuissance de prouver, invincible à tout dogmatisme […] nous avons une idée de la vérité invincible à tout
pyrrhonisme » et en souligne que « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de
choses qui la surpassent ».
NB. Bien vouloir s’ouvrir à d’autres
Argument 2 : On sait bien que la vertu du philosophe est l’humilité. Il y a des choses qui échappent au pouvoir de la perspectives critiques et suivre les candidats
raison, mais qui peuvent s’expliquer autrement (par la foi et la croyance). La foi nous pousse ainsi à reconnaître les dans leur logique, sans s’écarter de l’esprit du
limites du rationnellement connaissable. Cf. Costa de Beauregard, « Il ne faut pas trop croire savoir au point de ne plus texte.
savoir croire. ». Ce qui invite à la modestie.
Argument 3 : Le caractère approximatif et relatif de la connaissance rationnelle. Il faut saisir ce que peut la raison et
ce qui la surpasse ou l’échappe. Comme le souligne Kant, dans la Critique de la raison pure, la raison ne peut 2pts
connaître que les phénomènes, les noumènes lui restant inaccessibles. Ici, l’intuition est convoquée par Kant,
Bergson, Wittgenstein ou Gödel, pour résoudre les difficultés de la raison ou de l’intelligence à accéder à des
connaissances ou à déchiffrer le sens et la vérité du monde. Selon Kant, si la philosophie répond valablement à la
question « que puis-je savoir ? » Elle a pourtant du mal à répondre à cette autre : « Que m’est-il permis d’espérer ? » A
ce niveau, le dernier aphorisme du Tractatus est clair : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire ». Tel est aussi le
sens des théorèmes d’incomplétude de Kurt Gödel.
Argument 4 : En soulignant les apports respectifs de l’une à l’autre, il s’agit de montrer que, non seulement aucune de
ces instances ne peut fonctionner parfaitement sans l’autre, mais qu’en plus l’une a nécessairement besoin de l’autre
pour s’exprimer parfaitement et avec une incidence heureuse sur l’homme et la société. En articulant foi et raison, il
s’agit, dit St Augustin de « Croire pour comprendre et comprendre pour croire ».
Argument 5 : Il oblige à rechercher les lieux possibles d’une articulation entre la foi et la raison. C’est ce que voulut
faire Descartes dans les Méditations métaphysiques en tentant de démontrer l’existence de dieu à partir de postulats
mathématiques, pour montrer qu’en fait raison et foi ne sont pas incompatibles. NB. Bien vouloir s’ouvrir à d’autres
Argument 6 : La philosophie nous invite, non à une foi aveugle, mais à une foi réfléchie ; de même qu’elle entend perspectives de solutions et suivre les candidats
éviter les dérapages d’une raison dogmatique et thaumaturge qui croit devoir dicter et imposer sans réserves ses lois et dans leur logique, sans s’écarter de l’esprit du
dont les dérives ont été soulignées par les philosophes du soupçon (Marx, Nietzsche, Freud, etc.) et surtout l’Ecole de texte.
Francfort (Adorno, Horkheimer, Gadamer, etc.).
CONCLUSION
Rappel du problème : la réflexion mettait en exergue les rapports entre la foi et la raison.
Rappel de la thèse du présupposé : a priori, la foi et la raison, au vu de leur nature et de leur mode de
fonctionnement, ne peuvent que se poser en s’opposant.

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Rappel de la critique : Pourtant, au regard de leurs objectifs et visées, on aurait du mal à vouloir maintenir une
séparabilité insurmontable entre la foi et la raison.
Solution contextualisée : Il y a lieu plutôt d’envisager ses rapports sous la forme d’une solidarité, dans un contexte où
la superstition, le dogmatisme, le fanatisme, l’intolérance et de plus en plus l’extrémisme mettent de plus en plus à mal
la volonté d’un vivre-ensemble harmonieux.
PRESENTATION

NB. Apprécier l’effort du candidat à proposer


une solution au problème du sujet.

NB. L’ouverture du débat étant facultative, les


correcteurs devront être indulgents à l’endroit de
ceux des candidats qui l’auront omise.

NB. La présentation prend en compte deux


choses :

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- Respect de la structure de l'épreuve (1pt) ;
- Allure générale de la copie (lisibilité, clarté,
propreté, aération, distinction, etc. (1pt)

Fait à Yaoundé, le

Le président de de Jury de l’harmonisation

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