02 Chapitre II

FILIERE DES SCIENCES GEOMATIQUES
ET INGENIERIE TOPOGRAPHIQUE
Cours: Les Systèmes d’Information

Géographique
Module: Analyse et Représentation des Données Géographiques
Réalisé par: Pr. Sara AIT-LAMALLAM (PhD, Ing.)
DEPARTEMENT DE CARTOGRAPHIE ET PHOTOGRAMMETRIE

Cours: Les Systèmes d’Information Géographique
Chapitre II: Les Structures de données dans un

SIG

Sommaire du cours
Chapitre I: Introduction aux SIG

Chapitre II: Les Structures de données dans un SIG
Chapitre III: Les Composantes d’un SIG
Chapitre IV: L’implémentation des Données Géographiques dans un SIG
Chapitre V: L’Analyse Spatiale des Données Géographiques
Cours: Les Systèmes d'Information Géographique.

Dept: CARTO-PHOTO, Pr. Sara AIT-LAMALLAM (Phd, Ing.) FSGIT 3
IAV HII
Sommaire: Chapitre II
I. Introduction
II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG
III. Le mode Vectoriel de représentation de la données dans un SIG
IV. Comparatif des modes Vectoriel et Raster
V. La notion de Métadonnées
VI. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

IAV HII
I. Introduction
Le SIG est une représentation du monde réel tel que perçu par son
auteur.
Il présente une portion de ce dernier représentée par plusieurs
données géolocalisées.

IAV HII
I. Introduction
Les données à référence spatiales présentes dans un SIG prenne deux
formes de représentations (on parle de mode de représentation):
- Le mode Vectoriel (ou Vecteur) dont l’unité de base est la ligne.

- Le mode Raster dont l’unité de base est le pixel.

IAV HII

Sur ce mode les structures de données consistent en une
subdivision de la zone étudiée en un maillage régulier carré,
hexagonal ou triangulaire:

a. Type de matrices
Carré Hexagonal Triangulaire

❑ Plus compatible avec la Présente l’avantage que chaque pixel Présente l’avantage de bonne
représentation de la donnée est à la même distance du centre du représentation du relief mais
spatiale. pixel qui lui est voisin chose qui l’inconvénient pour tout ce qui est
❑ Chaque pixel est caractérisé par facilite les fonction de recherche par fonction de recherche au niveau des
son numéro de ligne et de les logiciels. logiciels.
colonne et contient une valeur qui
représente un attribut ou un
pointeur vers une table d’attributs

b. Unité de mesure
L’unité pour le mode Raster est le pixel, ainsi :

- un point est un pixel,
- une ligne est un nombre de pixel adjacents suivant une direction
- Un polygone est une agglomération de pixels voisins

c. La notion de résolution
est un terme associé au mode Raster qui veut dire la dimension du pixel tel
que ce dernier est un carré.
Grande résolution: cm
Faible résolution: quelques m
Pixel de 1 cm de côté =
résolution de la grille
est de 1 cm

d. Exemple « Image » comme fichier en mode Raster
L’exemple de ce mode de représentation est l’image qui est

caractérisée par:
- Chaque pixel contient un nombre.
- son traitement par les logiciel se fait de façon séquentielle
en ligne par ligne depuis le pixel supérieure gauche.
- Elle est inexploitable sans documentation.

La valeur du pixel peut être:

- Une altitude (cas des MNT)
- Une valeur spectrale (cas de
la télédétection)
- Une couleur (cas de la
photogrammétrie)

Chaque image représentant une données géographique a un fichier
associé la décrivant qui peut contenir:
- Nombre lignes/colonnes
- Type d’enregistrement sur pixel
- Table des couleurs RGB
- Information de géocodage: unités de coordonnées, système de
coordonnées…
Démo

e. Exemples de formats de fichiers en mode Raster
❑JPEG (sigle de Joint Photographic Experts Group) est une norme qui
définit le format d'enregistrement pour une représentation
numérique compressée d'une image fixe. Ce format ne supporte pas
la donnée géographique de localisation.
❑ TIFF: un format de fichier pour image numérique. Adobe en est le
dépositaire et le propriétaire initial.
❑Le GeoTIFF est un standard permettant d'ajouter des informations de
géoréférencement à une image TIFF (projection, système de
coordonnées, datation, ...).
Démo

Le mode vectoriel est un mode basé sur les primitives
géométriques point, ligne et polygone.
Il est décrit en 3 niveaux: N. géométrique
N. sémantique
N. topologique

a. Le niveau géométrique du mode vectoriel
Il s’agit de l’aspect géométrique de la donnée qui se présente soit sous forme:
❑D’un point: tel qu’on le connait par sa position:
Exemple: point côté
❑D’une ligne: un ensemble de segments ou de courbes plus complexes.
Exemple: tracé d’une rivière, courbe isobare
❑D’un polygone: ensemble de lignes fermées qui peut être « troué » par un
autre polygone.
Exemple: limite d’une commune, d’un Titre Foncier

a. Le niveau géométrique du mode vectoriel
L’unité du mode vectoriel est la ligne. Elle est en un seul ou plusieurs
segments.
Tel que le point est une ligne de longueur nulle.
Et le polygone est un ensemble de lignes fermés en boucle.

b. Le niveau sémantique du mode vectoriel
C’est le niveau des informations qui décrivent la donnée (qu’elle soit
point, ligne ou polygone).
Ces informations sont des caractéristiques non spatiales des entités. On
les nomme attributs ou propriétés.
Ils sont associés aux entités d’un SIG via des tables descriptives.
Elles ont des valeurs alphanumériques.

c. Le niveau topologique du mode vectoriel
C’est le niveau des relations ou connexion qui lient deux éléments
vectoriels.
Ce niveau sera détaillé dans les sections suivantes.
Connexion de réseau d’infrastructures de

transport: représentation en lignes
d. Les principaux format de fichiers en mode vectoriel
❑DXF: sigle de Drawing eXchange Format, est un format de fichier créé par la
société Autodesk servant à échanger des fichiers DAO ou CAO entre
systèmes CAO n'utilisant pas le même format de fichier natif
C’est un format qui ne conserve pas la référence spatiale des entités
❑SHP: un format de fichier pour les systèmes d'informations géographiques

(SIG). Initialement développé par ESRI pour ses logiciels commerciaux, ce
format est désormais devenu un standard de facto.
C’est un format qui conserve la référence spatiale des entités.
Il est associé à un « .dbf » englobant les donnés attributaires, un « .prj » des
paramètres du système de coordonnées et de projection.
❑LAS/LAZ: un format de fichier conçu pour l'échange et l'archivage de

données de nuages de points lidar. Il s'agit d'un format binaire ouvert
spécifié par l'American Society for Photogrammetry and Remote Sensing
C’est un format qui conserve la référence spatiale des entités
IV. Comparatif des modes Vectoriel et Raster

Vecteur Raster
Utilisé pou une localisation précise Utilisé pour combinaison et analyse spatiale
Topologie bien représentée par réseaux et Structure simple

liens
Possibilité d’éditer, mettre à jour et Volume de données important
généraliser
Structure compacte La compression conduit à une perte de
donnée
Difficulté au niveau des simulations Simulation facile vu l’unicité du pixel sur la
même structure
Difficulté de combinaison entre entités
points, lignes et polygones
IAV HII
a. Définition
C’est la donnée sur la donnée
C’est une structuration formelle de données visant à décrire d’autres
données numériques de sorte que son contenu soit compris de la même
manière par tous les utilisateurs, les logiciels et les systèmes.
Exemples:
La date liée à une photographie aérienne.
Le nom de la caméra avec laquelle a été prise une photo aérienne.
b. Champs des métadonnées
1. La source de la donnée décrite: organisme, contact, auteur…
2. Contenu de la donnée: Nom, description, description d’attribut,
valeurs d’attribut, échelle et précision…
3. Quantités: surfaces de parcelles, nombre de bornes, taille de
données…
4. Modalités d’accès: droits d’utilisateurs, format de données…
Exemple de métadonnées: sur le Géoportail de l’Agence

Urbaine de Rabat-Salé
https://geoportail.aurs.org.ma/
VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

a. Définition d’une relation spatiale:
Les objets manipulés par un SIG sont localisés dans l’espace.
Malgré leurs écartements les un des autres ils entretiennent des
relations de voisinage et de contact:
Le plus cours chemin liant ma maison

Une route liée à une ville Pays lointains mais voisins au site de travail
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Une relation spatiale définit les propriétés que des objets dans l’espace
partagent en commun en relation avec leur voisinage ou localisation et
qui les rend dépendants les uns des autres.

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Elle s’appuie sur les notions :
❑Basées sur la géométrie comme:
✓Contact et voisinage
✓Distance et proximité
✓Agencement et réseau
❑Basée sur un attribut:
✓Processus d’atténuation,
✓De déplacement
✓ou de diffusion
Cartographie de zones bruitées par l’autorout

IAV HII

b. La topologie:
Est une branche des mathématique qui étudie les propriétés de
l’espace qui restent préservées après que les objets de l’espace sont
déformés
La tangence entre ces deux cercles n’a pas L’intersection entre ces deux segments n’a pas
changé malgré que leurs surfaces ont changé changé malgré que leurs directions et longueurs
ont changé
IAV HII

c. Les relations topologiques :
❑Une relation topologique est une propriété qualitative qui lie deux
entités ou plus de l’espace indépendamment des déformations de ces
entités et de leur géométrie
❑Ainsi les relations topologiques entre entités dans un SIG peuvent
être modélisées sous forme de graphes.

IAV HII

Par exemple: 4 parcelles chacune a un titre foncier à part sont localisées
ainsi:

IAV HII

La représentation en graphe topologique de ces 4 parcelles est:
Tableau des Tableau des Tableau des

zones nœuds points
intermédiaires

IAV HII

❑En topologie les notions les plus importantes sont celles liées au
voisinage, l’agencement, le réseau, les limites intérieures/extérieurs
des objets.
❑Les formes, dimensions
et distances ne sont pas considérées

IAV HII

d. L’importance des relations topologiques dans un SIG:
❑ On a vu que les entités manipulées via un SIG ont des relations

spatiales entre elles.
❑Ces relations s’expriment par un ensemble de règles entre ces
entités, qu’elles soient de type point, ligne ou polygone.
❑Ces règles sont régit par la topologie telle que définit
précédemment. Leur respect assure donc la cohérence topologique.
❑Cette cohérence est indispensable pour toute forme d'analyse
spatiale.

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d. L’importance des relations topologiques dans un SIG:
Exemple de la cohérence topologique
Application en topographie Application au cadastre pour la

routière pour le calcul des représentation de Titres Fonciers
longueurs des tronçons continus (uniques et non superposables)

IAV HII

e. Les types de relations topologiques dans un SIG:
1. L’adjacence

IAV HII

2. La connectivité

IAV HII

2. La connectivité (= adjacence pour les données linéaires)

IAV HII

3. L’inclusion
❑Est contenu dans
❑Contient

IAV HII

4. L’intersection

IAV HII

f. Exemple de représentation de fichier de données topologique
La description des relations spatiales topologiques qui existent entre
entités dans un SIG se fait par un graphe dont chaque élément est
convertit depuis une entité spatiale.
La séparation des éléments de ce graphe conduit à la création d’autant
de fichiers que d’éléments séparés.
Les relations topologiques existants entre ces éléments se traduit quant
à elles par des pointeurs entre ces fichiers.
A- Le mode Vecteur:
iii. Le niveau topologique
Exemples de structures topologiques:
a. Structure en TIN (réseau triangulaire irrégulier)
La donnée est sous forme de triangle interconnectés qui sont
représentés sur la base de données soit en se basant sur les
numéros de référence des triangles ou sur le numéro de
référence des sommets.

f. Exemple de représentation de fichier de données topologiques
Nous donnons l’exemples de structure topologique en TIN (réseau

triangulaire irrégulier) utilisée pour la modélisation d’un MNT en
topographie
Triangle sommets Triangles adjacents
A a (x,y,z), b(x,y,z), c(x,y,z) C,B

B b (x,y,z), e(x,y,z), d(x,y,z) A,C
Sommet coordonnées Sommets connectés
a x,y,z C,b
b x,y,z a, d, e, c
Principales sources bibliographiques du cours
• ArcGIS Ressources (2022). Représentation et modélisation des informations géographiques dans
un SIG, Articles.
• Driss TAHIRI (2012). Systèmes d’Information Géographique, Département de Photogrammétrie et
Cartographie, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Maroc, 103 p.
• H. Mahyou, Bernard Tychon, Riad Balaghi, Jamal Mimouni, Roger Paul (2010). Désertification
des parcours arides au Maroc, Tropicultura, Agri-Overseas, Bruxelles, Belgique, pp 107-114.
• Jean Denègre, François Salgé (2004). Architecture générale et fonctionnalités des SIG, Les
systèmes d'information géographique, chapitre IV, pp 63-87.
• Gabriele Piccoli (2012). Information Systems for Managers : Text and Cases, Wiley, 538 p.
• Martin Paegelow (2014). Géomatique et géographie de l'environnement. De l'analyse spatiale à la
modélisation prospective, Géographie, Université Toulouse le Mirail - Toulouse II.
• Salima REZAK (2019). Les système d’Information Géographique, Université des Sciences et de la
Technologie d’Oran Mohamed BOUDIAF, Faculté d’Architecture et de Génie Civil, Département
d’Architecture, 96 p.
• Thierry Joliveau (2020). A digital revolution in geography ? The case of geomatics, Les mutations
récentes de la géographie en France, Tome IX-1, p. 21-34
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Cours: Les Systèmes d’Information Géographique

Module: Analyse et Représentation des Données Géographiques
Réalisé par: Pr. Sara AIT-LAMALLAM (PhD, Ing.)
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Cours: Les Systèmes d’Information Géographique

Chapitre II: Les Structures de données dans un

DEPARTEMENT DE CARTOGRAPHIE ET PHOTOGRAMMETRIE

Chapitre I: Introduction aux SIG

Cours: Les Systèmes d'Information Géographique.

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- Le mode Vectoriel (ou Vecteur) dont l’unité de base est la ligne.

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II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

Carré Hexagonal Triangulaire

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

L’unité pour le mode Raster est le pixel, ainsi :

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

L’exemple de ce mode de représentation est l’image qui est

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

La valeur du pixel peut être:

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

II. Le mode Raster de représentation de la données dans un SIG

III. Le mode Vectoriel de représentation de la données dans un SIG

III. Le mode Vectoriel de représentation de la données dans un SIG

III. Le mode Vectoriel de représentation de la données dans un SIG

III. Le mode Vectoriel de représentation de la données dans un SIG

III. Le mode Vectoriel de représentation de la données dans un SIG

Connexion de réseau d’infrastructures de

❑SHP: un format de fichier pour les systèmes d'informations géographiques

❑LAS/LAZ: un format de fichier conçu pour l'échange et l'archivage de

IV. Comparatif des modes Vectoriel et Raster

Topologie bien représentée par réseaux et Structure simple

Exemple de métadonnées: sur le Géoportail de l’Agence

VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

Le plus cours chemin liant ma maison

VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

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VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

Cartographie de zones bruitées par l’autorout

VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

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VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

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VII. Les relations topologiques entre les entités d’un SIG

Tableau des Tableau des Tableau des

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❑ On a vu que les entités manipulées via un SIG ont des relations

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Application en topographie Application au cadastre pour la

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2. La connectivité (= adjacence pour les données linéaires)