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La majorité des PNM ont-elles aussi été victimes (& vous le rappelleront souvent pour mieux
vous manipuler) : Bien que ce soit une conséquence compréhensible, leurs actes & paroles
souvent i justes à l’e o t e de leu vi ti e i o e te este t pa faite e t i a epta les, &
doivent être questionnées & même combattus : Rien ne justifie un tel traitement.
2) Conséquences des abus narcissiques & des désordres complexes dus au Stress Post-
traumatique :
Des adultes auta t ue des e fa ts so t apa les de d veloppe des lie s d’atta he e t t s
fort avec celui ou celle qui les menace, les harcèle, les torture, les frappe & souvent même les
viole (la majorité des pédophiles créent des liens étroits en offrant des cadeaux & des
attentions diverses à l’enfant/victime pour créer un sentiment de culpabilité si elle les
dénonçait pour leurs abus . La pe sista e de es lie s d’atta he e t peut e e à u e
confusion entre la douleur & l’a ou , ce qui peut créer des troubles comportementaux &
sexuels plus tard, comme la nymphomanie & le sadomasochisme.
Les traumas peuvent être inconsciemment répétés au niveau émotionnel, mental,
physiologique & comportemental : La colère redirigée contre soi est un problème majeur dans
la vie d’u e pe so e ui a t viole t e, ce qui explique le nombre élevé d’enfants violés qui
devenus adultes seront délinquants, drogués, prostitués & suicidés. Cette colère autodirigée
est en soi-même la répétition d’ v e e ts pass s.
La répétition compulsive de traumas est un processus habituellement inconscient qui, même
s’il peut temporairement apporter un sentiment de maîtrise voire même de plaisir dans
certains cas, ultimement perpétuera un sentiment chronique de désespoir & de perte de
contrôle sur sa propre vie.
Les personnes souffrant de désordres complexes du Stress Post-traumatique peuvent tenter
de réprimer leurs réactions émotionnelles à ces évènements traumatiques sans résolution,
pa e u’elles ne voient aucune opportunité leur permettant une résolution satisfaisante.
C’est à e o e t ue les sentiments de désespoir & de perte de contrôle apparaissent
généralement.
Reprendre le contrôle de sa vie actuelle, au lieu de répéter les humeurs, pensées ou états
somatiques traumatiques passés, est le moyen de se soigner.
On trouve peu d’ tudes da s les traitements cliniques concernant les désordres de stress
post-traumatique. Selon mes études & expérience personnelles, la métacognition semble
donner de bons résultats thérapeutiques pour ceux qui tentent de se soigner du stress post-
traumatique, même complexe. Pou l’e pli ue e te es si ples, la ta og itio est
l’a tio de fl hi à ses p opres pensées.
Pou t e plus p is ’est le p o essus utilis pou pla ifie , vérifier & assister nos propres
performances cognitives, & donc notre compréhension de notre environnement.
La métacognition est le nouveau mot qui fait le « buzz » dans les milieux d’ tude de la
ps hologie, ais u’est-ce que ça veut vraiment dire ?
La métacognition se réfère à une méthode de penser « supérieure », qui implique le contrôle
actif sur les processus cognitifs engagés lorsque nous apprenons & nous éduquons (souvent
au o ta t d’aut ui). Les su viva ts d’a us pa u PNM peuvent apprendre à se soigner des
traumas qui leur ont été infligés avec cette méthode, car la métacognition joue un rôle clé
curatif dans la compréhension de notre environnement & des moyens pour résoudre les
problèmes émotionnels & relationnels qui y sont liés. Elle est employée pour assister les
vi ti es d’a us pa des PNM.
Des activités éducationnelles telles que vérifier ses propres pensées & émotions, & évaluer
notre objectivité ainsi que les progrès effectués lors de ce processus de compréhension du
monde qui nous entoure, sont de nature métacognitive.
La ta og itio a t li e à l’i tellige e, & il a été démontré que ceux & celles qui avaient
une faculté plus importante pour la métacognition étaient de plus habiles penseurs.
La plupart des définitions de la métacognition incluent les composants de la connaissance &
de la stratégie. La connaissance est métacognitive si elle utilise des moyens stratégiques pour
s’assu e de sa justesse. La métacognition est donc la faculté de penser à ses pensées.
Elle pe et d’attei d e os uts de soins par ex.) en surveillant & régulant nos processus
cognitifs. Elle est esse tielle pou la pla ifi atio , l’ valuatio & la solutio de p o l es.
Mon expérience personnelle m’a appris que deux autres méthodes ont fait leurs preuves pour
aider à se soigner des désordres du stress post-traumatiques :
1) La méditation Vipassana (Vision intérieure), qui est un moyen de ne plus réagir négativement
à nos propres pensées, émotions & sensations négatives, en les notant mentalement durant la
session de méditation, qui en portant l’attention vers soi-même va permettre non seulement
de ne plus être la victime inconscientes de nos réactions négatives disproportionnées, mais
aussi, en n’y portant aucun jugement dépréciateur (je suis nul/le, je ne suis qu’un/e
malade/boulet/bon à rien, etc.…) permettra de récupérer progressivement notre identité
propre en démontant les processus qui poussent notre pensée à s’autoalimenter avec des
arguments erronés majoritairement venus d’autrui (en l’occurrence nos bourreaux PNM qui
avaient tout intérêt à nous dévaloriser). Elle peut être un bon complément à d’autres
méthodes de soins, d’autant qu’elle prend en compte l’aspect spirituel de l’individu.
La méditation vipassana est un outil remarquable pour aider à la métacognition en l’absence
d’un interlocuteur externe, car elle permet de ne pas s’identifier à nos pensées acquises &
nous permet donc de prendre un recul bienfaisant par rapport à nos difficultés émotionnelles.
Comment pratiquer Vipassana ?
Il existe de nombreux centres de par le monde, dont plusieurs en Europe, qui apprennent les
bases de la méditation vipassana. Il y a différentes écoles qui enseignent des méthodes avec
de légères différences qui aboutissent toutes au même résultat, puisque l’esprit humain est le
même partout dans le monde, même issu de cultures différentes.
Cette méthode a comme avantage de ne pas avoir à être dépendant de n’i po te uel e t e
d’e seig e ent car on peut l’appli ue e suite à la aiso , seul/e ou a o pag /e.
La méditation vipassana, bien qu’issue du Bouddhisme Theravada (à contrario du bouddhisme
Tibétain qui est issu d’une tendance réformatrice Mahayana) ne doit pas être confondue avec
une secte & peut s’accorder avec toutes religions, même l’athéisme, quoique l’école de SN
Goenka* soit capable de dérives sectaires, dans le sens où elle vous demandera de ne plus
pratiquer que cette méthode & avec d’autres pratiquants de cette méthode uniquement, si
vous voulez étendre la durée de vos sessions & l’étude de la méthode. Je le sais pour avoir
personnellement passé 6 mois dans le centre français Dhamma Mahi il y a 20 ans.
Il n’y a par contre aucun danger de dérive quelconque si on se contente de prendre le cours de
base de 10 jours & de l’appliquer soi-même.
Pour l’avoir pratiquée aussi, je recommanderai plutôt la méthode de Mahasi Sayadaw, non
seulement pour son côté pratique (des week-ends d’introduction à la méthode sont possibles
en France), mais aussi car je n’ai constaté aucune dérive sectaire dans les centres où j’ai fais
des retraites.
La méditation vipassana au centre Dhamma Mahi se fait assis & est composée d’une retraite
de silence de 10 jours, où alternent des pratiques respiratoires pour calmer & concentrer son
esprit, avec la pratique de vipassana elle-même, qui nous apprend à « scanner » notre corps à
la recherche de sensations ou pensées agréables ou désagréables & à ne pas tenter de les
juger, mais juste de les noter mentalement pour en prendre conscience & les observer
passivement ; le but étant de nous défaire de nos réactions habituelles de jugements souvent
péremptoires & erronés, afin de ne plus accumuler de pensées négatives face à nous-mêmes,
& d’arrêter au moins pour un temps le « petit vélo mental » qui plonge si souvent les victimes
de stress post-traumatique dans les affres de la dépression, en répétant encore & encore des
concepts & des pensées qui nous ont été inculqués par nos bourreaux, notamment dans les
cas d’abus dans le cadre familial ou d’une institution. Le dernier jour est consacré à la prière.
En arrêtant de se projeter dans un avenir incertain, on évite ainsi l’angoisse, en cessant de
ressasser le passé, on évite la dépression. En se focalisant sur l’instant présent sans juger son
passé, on peut ainsi reprendre le contrôle de nos émotions voire sensations débilitantes, ce qui
permet d’utiliser ensuite la métacognition de manière plus efficace car non affectée par nos
émotions & nos pensées issues d’années d’endoctrinement au service de nos abuseurs.
Le même processus agit aussi avec la méthode Mahasi Sayadaw, bien que cette méthode
utilise un autre point focal de concentration pour l’observation de la respiration, & alterne
ensuite la méditation marchée avec celle assise. Je la trouve aussi plus adaptée à notre rythme
de vie, permettant ensuite la méditation active dans nos activités quotidiennes.
En Thaïlande notamment, où j’ai fais toutes mes retraites avec cette méthode, il est possible
de passer directement à une retraite de plus de 20 jours. Elle en est d’autant plus efficace
qu’elle pousse le travail de concentration de l’esprit & de « décrassage » des pensées &
émotions toxiques plus loin.
2) L’EMDR : C’est une autre méthode qui utilise la relation yeux/cerveau pour rétablir les
fonctions cognitives qui ont été perturbées lors d’évènements traumatiques. Selon différents
sites sur le sujet, on comprend que l’EMDR semble agir directement sur le fonctionnement
eu ologi ue e ta lissa t la apa it du e veau à t aite l’i fo atio : « Après les sessions
d’EMDR, les i ages, les so s, les se satio s et les otio s e vahissa tes i itiales e so t plus
réactivés lo s ue la pe so e epe se à l’ v e e t. O se appelle e o e de l’ v e e t,
ais sa s la d t esse i te se. O pe se ue l’EMDR agit de la e a i e ue la phase de
rêve, pendant laquelle les yeux bougent rapidement, ce qui vient faciliter la «digestion» du
at iel e agasi lo s de os e p ie es. O peut do o sid e ue l’EMDR est u e
th apie a a t des ases ph siologi ues pe etta t d’e a ive à o evoi les souve i s
perturbateurs sous un angle nouveau et avec moins de détresse, voire sans détresse… Selon le
od le de F a i e Shapi o, l’i fo atio li e au t au atis e se ait sto k e de a i e
f ag e t e des i ages, des so s, des odeu s,… au iveau al, et es diff e ts
fragments ne seraient pas reliés entre eux, ce qui empêche ait l’i t g atio le « lasse e t»,
«la digestion», la «synthèse») du trauma dans la mémoire. Francine Shapiro observe que dans
le fonctionnement normal, le cerveau est tout à fait capable de traiter des informations
chargées émotionnellement, et elle postule l’e iste e d’u s st e de t aite e t
d’i fo atio sp ifi ue, t aita t les souve i s t au ati ues / des pe so es ui o t v u
un traumatisme unique moyennement intense peuvent digérer ce souvenir de manière
spontanée sans aide thérapeutique) ». « Ce s st e de T aite e t d’I fo atio Adaptatif
TIA e fo tio e ait pas hez e tai es pe so es et, da s e as, il pou ait t e sous l’effet
de la sti ulatio th i ue ilat ale de l’EMDR. U e fois a tiv , e s st e t aite ait de
manière accélérée le matériel traumatique. Ainsi, les affects négatifs sont désensibilisés et des
i fo atio s adaptatives su gisse t spo ta e t. C’est do le patient ou quelque chose en
lui ui, pa la sti ulatio , d le he e p o essus de t aite e t ave l’aide du th apeute… ».*
Sources : * http://www.psykhe.fr/emdr-paris/comment-l-emdr-fonctionne-t-il/
** http://www.ifemdr.fr/therapie-emdr/ressources-emdr/mechanisme-daction-emdr/
Les désordres complexes du stress post-traumatique peuvent être très handicapants, &
représenter un risque plus accru à abuser de substances toxiques comme moyen de supporter
les peines émotionnelles (ho is l’al ool & les drogues illégales, beaucoup de victimes sont de
g a ds o so ateu s/t i es d’h p oti ues qui perpétuent la dissociation cognitive).
Beaucoup de victimes de stress post-t au ati ue o ple e so t sus epti les d’avoi des
comportements à risque, quand e ’est pas autodest u teu s, ce qui explique u’o les
et ouve souve t o so ateu s de d ogues &/ou p ostitu s, su tout s’ils/elles l’o t t da s
des seau depuis l’e fa e : Ils/elles pensent pouvoir reprendre le contrôle de leur vie
sexuelle en devenant agressif &/ou dominateur eux-mêmes sexuellement. Leur apprendre que
leu o ps & leu volo t doive t t e espe t s, auta t pa aut ui u’eu -mêmes, est alors
une priorité.