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Comprendre la Perversion Narcissique Manipulatoire (PNM) & soigner les Troubles

Complexes du Stress Post-traumatique

Cet article va couvrir ces différents sujets :

1) Les Pervers Narcissiques Manipulateurs (PNM) & leur nature psychotique


2) Les conséquences des abus narcissiques & des désordres complexes dus au Stress Post-
traumatique
3) Le traitement pou les vi ti es d’a us a issi ues par la métacognition
4) Autres méthodes pour soigner les troubles dus au syndrome du stress post-traumatique
5) Aides & conseils ve a t de vi ti es d’a us de PNM & de d so d es o ple es du St ess Post-
traumatique

1) Les Pervers Narcissiques Manipulateurs (PNM) & leur nature psychotique :

Le narcissisme pervers comprend différents troubles psychiatriques dont :


Des désordres dus à leur nature sociopathe, comme la mégalomanie, l’agressivité (qui peut
être passive/agressive), le manque d’empathie & le sadisme.
Les PNM sont toujours prêts à leve le iveau d’hostilit da s u e elatio afin de
d shu a ise les ge s u’ils s le tio e t pou t e leu s vi ti es (leurs boucs émissaires),
dont ils usent & abusent comme des objets à leur disposition.
Ils justifient leur abus, tortures, manipulatio , & e ploitatio d’aut ui o e a epta le,
pa e u’ils esti e t avoi le d oit de fai e e u’ils veule t de leu s vi ti es, alla t jus u'au
meurtre si nécessaire. Ce s st e de pe s e d oule de leu a ue total d’e pathie.
C’est aussi u e caractéristique des psychopathes.
Les deux termes sont en réalité utilisés pour qualifier ces mêmes personnes ; quoique les PNM,
contrairement aux psychopathes, soient parfaitement conscients de la différence entre vrai ou
faux, réel ou faux-semblant, & donc le bien & le mal :
Les PNM hoisisse t o s ie e t d’adopte u e ve sio des faits ui les avantage,
retournant les situations, les faits & les dires selon leurs désirs & projections mentales, ce qui
les rend finalement bien plus dangereux & cruels que les psychopathes.
Les PMN sont des manipulateurs : Leurs illusions sont au service des stratagèmes qui les
a a ge t, faisa t d’eu des a l o s ui peuve t ha ge de d guise e t, d’attitude &
même de convictions au besoin, capables de dire tout & son contraire dans la même phrase.
Les PNM tentent toujours de convertir leurs relations sociales à leur point de vue :
Ils essaient de conditionner leurs proches à les voir sous un jour positif qui contribue ainsi à
renforcer leurs illusions sur eux- es. Pou e fai e, ils ’h site o t pas guli e e t à se
contredire tout seuls ou à piétiner autrui. L’humiliation est une arme dont ils se servent
souvent, surtout si elle est publique, car elle renforcera l’illusion de leur supériorité.
Ne o ez ja ais u ot de e u’ils racontent : Si leu s l v es e ue t ’est pa e u’ils
mentent. Ils contrediront les faits, nieront l’évidence, mentiront au sujet de choses faites avec
vous, & d fo e o t vos p opos. Si vous ’ tes pas d’a o d ave leu ve sio des faits, ils
affirmeront que vous mentez, vous traiteront de fou/folle, alla t jus u’à i ve te des faits, ou
vous mettre des paroles en bouche jamais prononcées par vous pour vous en convaincre.
Les PNM vont créer des problèmes quotidiennement pour leur victime/Bouc émissaire, qui
devra e suite e pa e les o s ue es tout e ta t t ait d’i o p te t, de nul, de
faignant, etc.… Ils créeront des drames les touchant, & feront en sorte de vous y engouffrer
aussi (souvent en vous culpabilisant) pour mieux vous manipuler à résoudre les problèmes
u’ils o t s. Pour ce faire, ils n’hésiteront pas à vous faire douter de vous jusqu’à vous faire
douter de votre santé mentale, pour vous faire endosser les erreurs dont ils sont responsables
car ils considèrent en être exempts & ne peuvent accepter qu’ils aient des troubles
psychiatriques. E a glais, ça s’appelle le gaslighti g (du film de George Cukor : Gaslight). Il ’
a pas d’ uivale t e f a çais.

La majorité des PNM ont-elles aussi été victimes (& vous le rappelleront souvent pour mieux
vous manipuler) : Bien que ce soit une conséquence compréhensible, leurs actes & paroles
souvent i justes à l’e o t e de leu vi ti e i o e te este t pa faite e t i a epta les, &
doivent être questionnées & même combattus : Rien ne justifie un tel traitement.

2) Conséquences des abus narcissiques & des désordres complexes dus au Stress Post-
traumatique :

Les victimes de PNM ressentent couramment des sentiments envahissants de culpabilité, de


honte & de désespoir. Tous ces sentiments non désirés aboutissent souvent à des attaques de
panique, d’a i t , de détresse, de dépression, des t ou les du poids & de l’ali e tatio , des
troubles psychosomatiques, des comportements autodestructeurs, & même au suicide.
Ces vi ti es e p i e te t des a us à tous les iveau d’eu -mêmes : Mentaux, physiques,
émotionnels, & même spirituels.
P ati ue e t ie ’a t it da s les appo ts ps hiat i ues su les vi ti es de PNM & les
conséquences de ces abus sur ces victimes :
Jus u’à p se t, la ajo it des ps s ’o t toujou s pas pos de uestio s su , par exemple, ce
que les victimes de PNM ont en commun & quelles sont les causes de tant de détresse.
De plus, ces victimes montrent des signes de traumas émotionnels & psychologiques, que
’i po te uel th apeute est e s o aît e o e les sultats d’ v e e ts st essants
qui ont détruit leur sentiment de sécurité, les laissant vulnérables & sans défense.

On peut ote u’il a u e v ita le pid ie de Pe ve sio Na issi ue da s le o de a tuel,


& pa a ue d’i fo atio , la plupa t des th apeutes ’o t au u e connaissance dans ce
domaine, en particulier en ce qui concerne les victimes de troubles complexes du Stress Post-
traumatique (qui est toujours le cas pour les victimes de réseaux de prostitution, mais peut
être aussi entièrement dû à des abus répétés & sans issue dans le cadre familial).
Il est important de réaliser les différences de niveau d’a us ue les vi ti es de PNM o t pu
subir : Il a u e diff e e e t e les vi ti es ui ’au o t su ies u’u t au a u i ue e ui
reste rare) & celles qui auront subies des traumas répétés.

Ce tai es vi ti es d veloppe t e u’o appelle des Troubles Complexes du Stress Post-


traumatique.
Les désordres complexes du Stress Post-traumatique sont des blessures psychologiques &
émotionnelles dues à une exposition prolongée à des évènements traumatiques (causés par
des PNM), avec perte ou manque de moyen via le d’en réchapper pour la victime; ce sont des
p o l es d’o d e otio el & so ial qui durent longtemps après les avoir vécu, & qui
résultent par exemple, de l’a a do d’e fa t, d’abus émotionnels, psychologiques, physiques
&/ou se uels d’e fa t, de violations répétées de l’intimité, de chosification &/ou harcèlement
durable, d’e positio guli e à l’hu iliatio & à de fausses accusations, & d’e positio
durable à des conditions de crises émotionnelles coutumières des familles PNM, mais aussi du
fait de s’o upe pe da t lo gte ps de e es e tale e t ou h o i ue e t alades de
notre famille, car impossibilité de pouvoir exprimer ses émotions du fait de la culpabilité qui en
découle immanquablement. Sa propre peine étant toujours secondaire, devient une fatalité
sa s aut e issue u’u e aut e fatalit : La perte du proche

Les victimes de désordres complexes du Stress Post-traumatique montrent des signes de


difficultés comportementales comme l’i pulsivit , l’agressivité, les comportements sexuels
anormaux (trop ou pas assez en résumé), les abus de drogues, d’al ool, ou de médicaments,
les comportements autodestructeurs, l’isole e t, les difficultés relationnelles & émotionnelles
extrêmes telles que la rage, les attaques de panique ou la dépression chronique, & des
diffi ult s e tales telles ue la f ag e tatio de la pe s e, la disso iatio & l’a sie
traumatique.
Les victimes de désordres complexes du Stress Post-traumatique qui ont été piégées dans des
situations où ils n’avaie t au u o t ôle, peuvent souvent ressentir de la terreur longtemps
après avoir vécu ces traumatismes. …Pa e u’elles savent que des choses terribles peuvent
encore arriver, & être même pi es u’ava t.
Les personnes souffrant de désordres complexes du Stress Post-traumatique peuvent souvent
se se ti i sta les & f agiles, o e s’ils allaie t à tout o e t s’ oule otio elle e t.
Elles peuvent aussi se sentir non aimées & ue tout e u’elles accompliront ne satisfera
jamais autrui. La culpabilité suit généralement.
Les personnes affectées par des désordres complexes du Stress Post-traumatique peuvent
souvent se sentir contraintes à vivre seules, pour que personnes ne soient témoins de leur
d t esse, &/ou d’aut es at o it s ui is ue t e o e d’a ive da s leu vie.
Ils ont des difficultés à créer des liens de proximité, de peur de les perdre si une autre
catastrophe leur tombait dessus. Beaucoup ont des difficultés à avoir une famille.
Disto sio s & pe tu atio s i o t ôla les des lie s d’atta he e t précèdent bien souvent le
développe e t d’un Syndrome Complexe des Désordres du Stress Post-traumatique.

Des adultes auta t ue des e fa ts so t apa les de d veloppe des lie s d’atta he e t t s
fort avec celui ou celle qui les menace, les harcèle, les torture, les frappe & souvent même les
viole (la majorité des pédophiles créent des liens étroits en offrant des cadeaux & des
attentions diverses à l’enfant/victime pour créer un sentiment de culpabilité si elle les
dénonçait pour leurs abus . La pe sista e de es lie s d’atta he e t peut e e à u e
confusion entre la douleur & l’a ou , ce qui peut créer des troubles comportementaux &
sexuels plus tard, comme la nymphomanie & le sadomasochisme.
Les traumas peuvent être inconsciemment répétés au niveau émotionnel, mental,
physiologique & comportemental : La colère redirigée contre soi est un problème majeur dans
la vie d’u e pe so e ui a t viole t e, ce qui explique le nombre élevé d’enfants violés qui
devenus adultes seront délinquants, drogués, prostitués & suicidés. Cette colère autodirigée
est en soi-même la répétition d’ v e e ts pass s.
La répétition compulsive de traumas est un processus habituellement inconscient qui, même
s’il peut temporairement apporter un sentiment de maîtrise voire même de plaisir dans
certains cas, ultimement perpétuera un sentiment chronique de désespoir & de perte de
contrôle sur sa propre vie.
Les personnes souffrant de désordres complexes du Stress Post-traumatique peuvent tenter
de réprimer leurs réactions émotionnelles à ces évènements traumatiques sans résolution,
pa e u’elles ne voient aucune opportunité leur permettant une résolution satisfaisante.
C’est à e o e t ue les sentiments de désespoir & de perte de contrôle apparaissent
généralement.
Reprendre le contrôle de sa vie actuelle, au lieu de répéter les humeurs, pensées ou états
somatiques traumatiques passés, est le moyen de se soigner.

3) T aite e t pou les vi ti es d’a us a issi ues par la métacognition :

On trouve peu d’ tudes da s les traitements cliniques concernant les désordres de stress
post-traumatique. Selon mes études & expérience personnelles, la métacognition semble
donner de bons résultats thérapeutiques pour ceux qui tentent de se soigner du stress post-
traumatique, même complexe. Pou l’e pli ue e te es si ples, la ta og itio est
l’a tio de fl hi à ses p opres pensées.
Pou t e plus p is ’est le p o essus utilis pou pla ifie , vérifier & assister nos propres
performances cognitives, & donc notre compréhension de notre environnement.
La métacognition est le nouveau mot qui fait le « buzz » dans les milieux d’ tude de la
ps hologie, ais u’est-ce que ça veut vraiment dire ?
La métacognition se réfère à une méthode de penser « supérieure », qui implique le contrôle
actif sur les processus cognitifs engagés lorsque nous apprenons & nous éduquons (souvent
au o ta t d’aut ui). Les su viva ts d’a us pa u PNM peuvent apprendre à se soigner des
traumas qui leur ont été infligés avec cette méthode, car la métacognition joue un rôle clé
curatif dans la compréhension de notre environnement & des moyens pour résoudre les
problèmes émotionnels & relationnels qui y sont liés. Elle est employée pour assister les
vi ti es d’a us pa des PNM.
Des activités éducationnelles telles que vérifier ses propres pensées & émotions, & évaluer
notre objectivité ainsi que les progrès effectués lors de ce processus de compréhension du
monde qui nous entoure, sont de nature métacognitive.
La ta og itio a t li e à l’i tellige e, & il a été démontré que ceux & celles qui avaient
une faculté plus importante pour la métacognition étaient de plus habiles penseurs.
La plupart des définitions de la métacognition incluent les composants de la connaissance &
de la stratégie. La connaissance est métacognitive si elle utilise des moyens stratégiques pour
s’assu e de sa justesse. La métacognition est donc la faculté de penser à ses pensées.
Elle pe et d’attei d e os uts de soins par ex.) en surveillant & régulant nos processus
cognitifs. Elle est esse tielle pou la pla ifi atio , l’ valuatio & la solutio de p o l es.

Mettre la métacognition en pratique :


Encourager les victimes à examiner leur processus de pensée courant :
Savoi pou uoi o a t vi ti e d’u ou u e PNM nous aidera à nous en soigner.
Donner aux victimes des pratiques pour identifier les mémoires douloureuses :
Qu’est- e ui est le plus doulou eu da s le fait de se souve i d’ v e e ts t au atisa ts ?
Le fait u’o ait t vi ti e ou u’e s’o se te espo sa le ?
Aider les victimes à reconnaître des changements conceptuels :
Avant de o e e à o p e d e es pe s es, je dois e o aît e ue je ’ai pas t
to tu e pa e ue je le itais, ais pa e ue j’ai t vi ti e d’u /e (ou plusieurs) PNM,
ui o t a us de a aïvet , o e pathie, a g osit , et . … Je peux maintenant
reconnaître ue j’ai le hoi de savoir comment ma manière de penser & de me percevoir
peut changer, ou ne pas changer, dans le temps.
Expliqué brièvement, la connaissance de not e soi se f e à la a i e g ale do t l’ t e
humain apprend à traiter une information, de même que son propre entendement de la
manière dont il comprend les choses.

Exemple d’u e e i e si ple de ta og itio :


3 questions à se poser …Si o se se t i sult , hu ili ou e a :
1) Quelles sont les preuves ? Comment je le sais : Preuves réelles ? « On-dit », spéculation ? Est-
ce que je connais toute la vérité ?
2) Point(s) de vue alternatifs ? Les pe so es e ui j’ai o fia e o t-elles la même
interprétation que la mienne ? Mes conclusions sont-elles précipitées ? Mon évaluation est-
elle objective & juste ?
3) M e si ’est le as… a a tio est-elle excessive ? Mes réactions sont-elles appropriées ?
Vais-je tout gâ he da s le futu si j’e ag e mes réactions ?
Pe se d’a o d & e suite agi !

4) Autres méthodes pouvant aider à soigner des victimes de stress post-traumatique :

Mon expérience personnelle m’a appris que deux autres méthodes ont fait leurs preuves pour
aider à se soigner des désordres du stress post-traumatiques :

1) La méditation Vipassana (Vision intérieure), qui est un moyen de ne plus réagir négativement
à nos propres pensées, émotions & sensations négatives, en les notant mentalement durant la
session de méditation, qui en portant l’attention vers soi-même va permettre non seulement
de ne plus être la victime inconscientes de nos réactions négatives disproportionnées, mais
aussi, en n’y portant aucun jugement dépréciateur (je suis nul/le, je ne suis qu’un/e
malade/boulet/bon à rien, etc.…) permettra de récupérer progressivement notre identité
propre en démontant les processus qui poussent notre pensée à s’autoalimenter avec des
arguments erronés majoritairement venus d’autrui (en l’occurrence nos bourreaux PNM qui
avaient tout intérêt à nous dévaloriser). Elle peut être un bon complément à d’autres
méthodes de soins, d’autant qu’elle prend en compte l’aspect spirituel de l’individu.
La méditation vipassana est un outil remarquable pour aider à la métacognition en l’absence
d’un interlocuteur externe, car elle permet de ne pas s’identifier à nos pensées acquises &
nous permet donc de prendre un recul bienfaisant par rapport à nos difficultés émotionnelles.
Comment pratiquer Vipassana ?
Il existe de nombreux centres de par le monde, dont plusieurs en Europe, qui apprennent les
bases de la méditation vipassana. Il y a différentes écoles qui enseignent des méthodes avec
de légères différences qui aboutissent toutes au même résultat, puisque l’esprit humain est le
même partout dans le monde, même issu de cultures différentes.
Cette méthode a comme avantage de ne pas avoir à être dépendant de n’i po te uel e t e
d’e seig e ent car on peut l’appli ue e suite à la aiso , seul/e ou a o pag /e.
La méditation vipassana, bien qu’issue du Bouddhisme Theravada (à contrario du bouddhisme
Tibétain qui est issu d’une tendance réformatrice Mahayana) ne doit pas être confondue avec
une secte & peut s’accorder avec toutes religions, même l’athéisme, quoique l’école de SN
Goenka* soit capable de dérives sectaires, dans le sens où elle vous demandera de ne plus
pratiquer que cette méthode & avec d’autres pratiquants de cette méthode uniquement, si
vous voulez étendre la durée de vos sessions & l’étude de la méthode. Je le sais pour avoir
personnellement passé 6 mois dans le centre français Dhamma Mahi il y a 20 ans.
Il n’y a par contre aucun danger de dérive quelconque si on se contente de prendre le cours de
base de 10 jours & de l’appliquer soi-même.
Pour l’avoir pratiquée aussi, je recommanderai plutôt la méthode de Mahasi Sayadaw, non
seulement pour son côté pratique (des week-ends d’introduction à la méthode sont possibles
en France), mais aussi car je n’ai constaté aucune dérive sectaire dans les centres où j’ai fais
des retraites.
La méditation vipassana au centre Dhamma Mahi se fait assis & est composée d’une retraite
de silence de 10 jours, où alternent des pratiques respiratoires pour calmer & concentrer son
esprit, avec la pratique de vipassana elle-même, qui nous apprend à « scanner » notre corps à
la recherche de sensations ou pensées agréables ou désagréables & à ne pas tenter de les
juger, mais juste de les noter mentalement pour en prendre conscience & les observer
passivement ; le but étant de nous défaire de nos réactions habituelles de jugements souvent
péremptoires & erronés, afin de ne plus accumuler de pensées négatives face à nous-mêmes,
& d’arrêter au moins pour un temps le « petit vélo mental » qui plonge si souvent les victimes
de stress post-traumatique dans les affres de la dépression, en répétant encore & encore des
concepts & des pensées qui nous ont été inculqués par nos bourreaux, notamment dans les
cas d’abus dans le cadre familial ou d’une institution. Le dernier jour est consacré à la prière.
En arrêtant de se projeter dans un avenir incertain, on évite ainsi l’angoisse, en cessant de
ressasser le passé, on évite la dépression. En se focalisant sur l’instant présent sans juger son
passé, on peut ainsi reprendre le contrôle de nos émotions voire sensations débilitantes, ce qui
permet d’utiliser ensuite la métacognition de manière plus efficace car non affectée par nos
émotions & nos pensées issues d’années d’endoctrinement au service de nos abuseurs.

Le même processus agit aussi avec la méthode Mahasi Sayadaw, bien que cette méthode
utilise un autre point focal de concentration pour l’observation de la respiration, & alterne
ensuite la méditation marchée avec celle assise. Je la trouve aussi plus adaptée à notre rythme
de vie, permettant ensuite la méditation active dans nos activités quotidiennes.
En Thaïlande notamment, où j’ai fais toutes mes retraites avec cette méthode, il est possible
de passer directement à une retraite de plus de 20 jours. Elle en est d’autant plus efficace
qu’elle pousse le travail de concentration de l’esprit & de « décrassage » des pensées &
émotions toxiques plus loin.

Voici la liste des deux méthodes trouvables en France :


*https://www.dhamma.org/fr/locations/directory (Ecole SN Goenka, la plus répandue)
& http://vipassanasangha.free.fr/ (Ecole de Mahasi Sayadaw)

2) L’EMDR : C’est une autre méthode qui utilise la relation yeux/cerveau pour rétablir les
fonctions cognitives qui ont été perturbées lors d’évènements traumatiques. Selon différents
sites sur le sujet, on comprend que l’EMDR semble agir directement sur le fonctionnement
eu ologi ue e ta lissa t la apa it du e veau à t aite l’i fo atio : « Après les sessions
d’EMDR, les i ages, les so s, les se satio s et les otio s e vahissa tes i itiales e so t plus
réactivés lo s ue la pe so e epe se à l’ v e e t. O se appelle e o e de l’ v e e t,
ais sa s la d t esse i te se. O pe se ue l’EMDR agit de la e a i e ue la phase de
rêve, pendant laquelle les yeux bougent rapidement, ce qui vient faciliter la «digestion» du
at iel e agasi lo s de os e p ie es. O peut do o sid e ue l’EMDR est u e
th apie a a t des ases ph siologi ues pe etta t d’e a ive à o evoi les souve i s
perturbateurs sous un angle nouveau et avec moins de détresse, voire sans détresse… Selon le
od le de F a i e Shapi o, l’i fo atio li e au t au atis e se ait sto k e de a i e
f ag e t e des i ages, des so s, des odeu s,… au iveau al, et es diff e ts
fragments ne seraient pas reliés entre eux, ce qui empêche ait l’i t g atio le « lasse e t»,
«la digestion», la «synthèse») du trauma dans la mémoire. Francine Shapiro observe que dans
le fonctionnement normal, le cerveau est tout à fait capable de traiter des informations
chargées émotionnellement, et elle postule l’e iste e d’u s st e de t aite e t
d’i fo atio sp ifi ue, t aita t les souve i s t au ati ues / des pe so es ui o t v u
un traumatisme unique moyennement intense peuvent digérer ce souvenir de manière
spontanée sans aide thérapeutique) ». « Ce s st e de T aite e t d’I fo atio Adaptatif
TIA e fo tio e ait pas hez e tai es pe so es et, da s e as, il pou ait t e sous l’effet
de la sti ulatio th i ue ilat ale de l’EMDR. U e fois a tiv , e s st e t aite ait de
manière accélérée le matériel traumatique. Ainsi, les affects négatifs sont désensibilisés et des
i fo atio s adaptatives su gisse t spo ta e t. C’est do le patient ou quelque chose en
lui ui, pa la sti ulatio , d le he e p o essus de t aite e t ave l’aide du th apeute… ».*

Comment ça marche ? REM (Rapid Eye Movement – Mouvements oculaires rapides) :


Une des p e i es h poth ses ava es pou e pli ue l’effi a it de l’EMDR a t de pointer
sa similitude avec la phase de sommeil paradoxal (pendant laquelle ont lieu les rêves et les
REM). Cette hypothèse a été réétudiée par Stickgold (1998). Cet auteur a étudié tant la
consolidation des pensées durant le sommeil, ue la pathologie de l’ tat de st ess post-
t au ati ue et so t aite e t pa l’EMDR. Ap s avoi alis des illie s d’a al se de ves,
Stickgold affirme, que lors du rêve, du matériel faiblement associatif provenant du néocortex
est transféré durant la phase de sommeil paradoxal, ve s l’hippo a pe. A l’i ve se, du a t les
aut es phases du so eil, du at iel fo te e t asso iatif de l’hippo a pe est t a sf ve s
le néocortex. Ce double transfert affaiblit les associations fortes des souvenirs spécifiques et
permet ainsi la formation de souvenirs sémantiques plus généraux et affectivement affaiblis.
Da s l’ tat de st ess post-traumatique, le sommeil et le mécanisme accompagnant sont
pertu s, e ui di i ue do la possi ilit d’affai li es asso iatio s fo tes. U e s a e
ave l’EMDR o dui ait à u e p odu tio d’a t l holi e (le vecteur) plus élevée, le flux
d’i fo atio du o te ve s l’hippo a pe se ait ai si sti ul . G â e à la sti ulatio , on
obtiendrait un effet de décodage des souvenirs semblable à celui qui se déroule durant le
sommeil paradoxal. **

Sources : * http://www.psykhe.fr/emdr-paris/comment-l-emdr-fonctionne-t-il/
** http://www.ifemdr.fr/therapie-emdr/ressources-emdr/mechanisme-daction-emdr/

5) Aides & conseils ve a t de vi ti es d’a us de PNM & de d so d es o ple es du St ess


Post-traumatique :

- Séparez-vous de votre abuseur, mais parlez-e , ettez pa it vot e e p ie e, ’a ez pas


peu de d o e les PNM pou e u’ils so t & e u’ils fo t.
- Ne vivez pas dans la peur : Réécrivez le script de votre vie en usant la métacognition pour vous
y aider.
- Tâchez de vous entourer de personnes empathiques.
- Trouvez un ou une thérapeute formé au syndrome du stress post-traumatique.
- Portez plainte si nécessaire & possible.
- Trouvez une activité créative, qui vous permettra de vous exprimer autrement.
- En cas de danger car toujours à leur contact, évitez la discussion : C’est eu ui gag e o t
toujours en vous manipulant, & en cas de confrontation directe ils pourraient devenir
dangereux.

Les choses à ne pas faire :


- Avoir peur des PNM : La peur est i hi it i e & vous e p he a d’agi . Comme il est difficile de
ne pas avoir peur en présence de son abuseur, l’id al est do de s’e s pa e avant tout, ce
qui sera le premier pas vers l’i d pe da e affective.
- Alle jus u’au out de l’i passe à ause d’e t te e t ou de d si de ve gea e : Tant que
vous se ez sous l’i flue e d’u /e PNM, il/elle se a toujou s vai ueu , a vos a tio s
seront sous le même mode opératoire, puisque toujours manipulées.
- Refouler ses émotions : Ulti e e t elles vous o ge o t de l’i t ieu , souve t pa des
maladies psychosomatiques comme la fibromyalgie, la spasmophilie, & même le cancer.
Jouer la comédie en prétendant que tout aille bien ne leurre personne & ne soigne rien. Les
drogues & l’al ool so t u aut e o e de efoule ses otio s, qui provoquera d’aut es
problèmes additionnels, dont l’addi tio & les d gâts aus s au o ps.
- S’isole : L’isole e t rend difficile la pratique de la métacognition par manque de référence
extérieure permettant une meilleure objectivité, il va donc renforcer les sentiments de
désespoir & d’i puissa e e p ta t les o po te e ts vi ti ai es, do t l’auto-abus
(comme la dépendance aux su sta es to i ues, l’auto utilatio , les comportements à
risque, etc.…

Co e t aide uel u’u ui souff e de s d o e o ple e du st ess post-traumatique ?


- Offrez de l’e pathie & du soutien.
- So ez l’ paule su la uelle pleu e , l’o eille ui sau a e te d e.
- Pa lez d’e p ie e & o pas pa Ouï-dire ou approximation).
- Assistez-les ave des solutio s p ati ues ua d ’est app op i .
- Ayez de la patience.
Les choses à ne pas faire :
- Parler en termes généraux : Rie de pi e ue d’ t e assi il à u e statisti ue.
- Tenter de les faire « passer à autre chose » (sans aide) : On ne peut oublier un abus
- Ou pire encore : Tenter de les réconcilier avec leur agresseur.
- N’e p ofitez pas pou les fo e à vos opi io s ou dog es (sachant que les victimes de PNM
sont en général très influençables car fragilisées) : Ce sont les meilleurs candidats pour être
recruté par des sectes, ils ont surtout besoin de retrouver leur identité propre.

Les désordres complexes du stress post-traumatique peuvent être très handicapants, &
représenter un risque plus accru à abuser de substances toxiques comme moyen de supporter
les peines émotionnelles (ho is l’al ool & les drogues illégales, beaucoup de victimes sont de
g a ds o so ateu s/t i es d’h p oti ues qui perpétuent la dissociation cognitive).
Beaucoup de victimes de stress post-t au ati ue o ple e so t sus epti les d’avoi des
comportements à risque, quand e ’est pas autodest u teu s, ce qui explique u’o les
et ouve souve t o so ateu s de d ogues &/ou p ostitu s, su tout s’ils/elles l’o t t da s
des seau depuis l’e fa e : Ils/elles pensent pouvoir reprendre le contrôle de leur vie
sexuelle en devenant agressif &/ou dominateur eux-mêmes sexuellement. Leur apprendre que
leu o ps & leu volo t doive t t e espe t s, auta t pa aut ui u’eu -mêmes, est alors
une priorité.

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