Vous êtes sur la page 1sur 18

Support de cours d’électrotechnique

Mr. BOUOULID Badr


Mr. SALHI Mohamed
Mr. LAGRIOUI Ahmed
Electrotechnique - Introduction.
L'électrotechnique est l'étude des applications techniques de l'électricité,
Ou encore,

La discipline qui étudie la production, le transport, le traitement, la transformation et


l'utilisation de l'énergie électrique.

Traditionnellement on associe l'électrotechnique aux "courants forts" par opposition aux "courants
faibles" qui seraient du domaine exclusif de l'électronique. Cependant on rencontre en
électrotechnique non seulement de très fortes puissances, de plusieurs mégawatts ( MW ) à quelques
milliers de MW, mais aussi de faibles puissances, de l'ordre du kW ou du W, pour le chauffage,
l'électroménager, etc; voire de très faibles puissances, de quelques μW pour les micro moteurs de
montres à quartz, à quelques nW dans la motorisation de certaines techniques d'exploration médicale.

L'électrotechnique a un champ d'application extrêmement vaste, elle concerne de très nombreuses


entreprises industrielles, dans les domaines de la production et du transport de l'énergie électrique,
dans les équipements électriques (Leroy Sommer, Legrand, Schneider Electric, Bosch, Valéo, etc. ),
dans les transports utilisant des moteurs électriques ( SNCF, etc), en électronique de puissance ( ST
Microelectronics, etc. ), et également dans des domaines plus inattendus comme l'aérospatial.

La finalité de l'enseignement de l'électrotechnique à l'ENSAM est de familiariser les élèves ingénieurs


de première année Tronc commun (Arts et métiers) avec les notions qui sont propres à cette discipline
afin de leur permettre d'exercer éventuellement leur futur métier dans les entreprises industrielles
proches de ce domaine.

L'enseignement de première année cycle ingénieur de l’ENSAM-Meknès aborde l'étude des régimes
monophasé et triphasé, des circuits magnétiques et des machines statiques (transformateurs
monophasés et triphasés).
Chapitre I :
Les systèmes monophasés et triphasés (Etude en régime équilibré)

I. Le monophasé :
I.1. Rappels sur la description des grandeurs sinusoïdales.
I.1.1. Obtention et définition d’une grandeur sinusoïdale :

Une force électromotrice (f.e.m) sinusoïdale est généralement issue d’une Génératrice Synchrone
(GS) dite souvent alternateur ou d’une Génératrice Asynchrone à Double Alimentation (GADA).
A puissance transportée constante, l’augmentation de la tension à la sortie de la centrale de
production (alternateur) permet la diminution du courant et par suite la diminution des pertes par
effet joule dans les lignes de transport (figure 1).

Figure 1 : réseau alternatif monophasé


Une tension monophasé sinusoïdale notée souvent par v(t) ou u(t) s’écrit sous la forme suivante :
u(t) = UM.cos( t + ), avec :

UM (souvent notée Û ou Umax) : amplitude de u(t) ( V ), lapulsation ( rad.s-1 ), phase initiale


( rad ), (t + phase instantanée ( rad ), T : période en seconde.
La valeur efficace de u(t), notée Ueff ou tout simplement U, la racine carré de la valeur moyenne du
carré de u(t). Soit :

( Root Mean Square (RMS) chez les anglo-saxons )

On trouve alors: U = Um / 2 et on écrira souvent u(t) = U2.cos( t + ).

La valeur moyenne de u(t) est : (pour un signal sinusoïdal < u > = 0 )


La valeur efficace est celle indiquée par les voltmètres et les ampèremètres. En électrotechnique, on
donne toujours la valeur efficace des tensions et des courants. Ainsi, quand on parle du réseau
électrique domestique à 220 V il s'agit bien de la valeur efficace de la tension.
Seuls les voltmètres et ampèremètres ferromagnétiques et électrodynamiques indiquent la valeur
efficace quelque soit la forme du signal mesuré (sinusoïdal ou non) ; tandis que les appareils
magnétoélectriques ne donnent une valeur efficace exacte que pour des grandeurs sinusoïdales.

I.1.2. Addition des fonctions sinusoïdales de même pulsation :

I.1.2.1. Représentation vectorielle (vecteurs de Fresnel):

On peut faire correspondre à toute fonction sinusoïdale un vecteur de Fresnel partant de l'origine du
repère, de module l'amplitude de la fonction et faisant un angle égale à sa phase instantanée avec l'axe
( Ox ) pris comme origine des phases, grâce à sa projection sur l'axe ( Ox ).
Par exemple, pour une tension u = U2.cos( t + ) le vecteur de Fresnel associé est:

on retrouve bien u en projection sur ( Ox ).

Par convention on représentera les vecteurs


de Fresnel à t = 0 et avec comme module la
valeur efficace de la grandeur considérée.

Par exemple, pour une tension u(t) = U2.cos( t ) et un courant i(t) = I2.cos( t + ), on dessine :

Selon le signe du déphasage φ, on pourra dire que i est en retard ou avance de phase par rapport à u.
I.1.2.2. Représentation complexe:

Reprenons u(t) = U2.cos( t ) et i(t) = I2.cos( t + ). On caractérise les grandeurs sinusoïdales
par les composantes de leurs vecteurs représentatifs dans le plan complexe.

φ = argument de i(t) par contre l’argument de u(t) est nul.


j est un operateur complexe tel que j2 = 0.

I.1.2.3. Addition/soustraction:

L'addition ( ou la soustraction ) de deux grandeurs


sinusoïdales de même pulsation, u1=U12.cos(t+1 )

et de u2 = U22.cos( t + 2 ) , est une grandeurs Avec et sont les valeurs


sinusoïdale de même pulsation u = U2.cos( t + ). efficaces complexes de i(t) et de u(t)
U et φ peuvent être déterminés de deux façons, successivement (voir cours
er
soit : d’électrocinétique de la 1 année cycle

 En utilisant la notation complexe de calcul. préparatoire).

C’est la démarche la plus utilisée ;


 Ou en utilisant la méthode vectorielle de Fresnel (figure 2).

Figure 2. Adition des vecteurs.


Avec une échelle bien déterminée de traçage des tensions et avec des instruments traditionnels (règle
bien graduée et un rapporteur), on détermine U et φ.
I.1.2.4. Dérivation/Intégration:

La dérivation ou l'intégration d'une grandeur sinusoïdale donne une grandeur sinusoïdale de nature
différente mais de même pulsation.
En utilisant la notation complexe, dériver revient à multiplier le module de la grandeur considérée par
w et à la déphaser en avant de π/2 ; intégrer revient à diviser son module par w et à la déphaser en
arrière de π/2.

Si alors sa notation complexe est :

. Ainsi, sa dérivée est : et son

intégral est :

I.1.3. Notion de déphasage et d’impédance d’une portion de circuit:

I.1.3.1. Notion de déphasage :

En effet, les équations fondamentales pour une bobine et un condensateur et éventuellement une
résistance sont :

et

En notation complexe on a:
Ceci dit que les déphasages entre tension et courant sont successivement : φ = + π/2, φ = 0 et φ = -π/2.
Donc pour une bobine pure le courant est en retard quadrature par rapport à sa tension aux bornes.
Pour un condensateur pur le courant est avance quadrature par rapport à sa tension aux bornes.
Pour une resistance le courant qui la traverse et sa tension aux bornes sont en phase.
I.1.3.2. Notion d’impédance d’une portion de circuit :

On définit l’impédance d’une portion de circuit comme étant le rapport des valeurs efficaces

complexes de sa tension aux bornes et du courant qui la traverse, notée souvent par telle
que :

D’après ce qui précède l’impédance Z d’une bobine, d’un condensateur et d’une resistance sont
successivement les suivantes: Z = Lω, Z = 1/(Cω) et Z = R.

I.1.3.2. Composition des impédances:

- groupement série des impédances :

- groupement parallèle des impédances :

I.1.4. Puissances en régime monophasé:

Avec la convention de signe récepteur si la puissance est positive alors le système considéré
reçoit de l'énergie, si la puissance est négative alors il cède de l'énergie. Soit une charge
monophasée (figure 3) alimentée par une tension u (t) et traversée par un courant i (t) (u(t) et
i(t) sont deux signaux périodiques).

On définit la puissance instantanée, notée p(t), par : p(t) = u(t).i(t).

On définit la puissance active consommée par la charge, la valeur moyenne de p(t) telle que :

C'est l'énergie effectivement récupérable par la charge (sous forme de travail mécanique, de chaleur,
etc. ).

Dans le cas d'un courant et d'une tension


sinusoïdaux u = U2.cos(t) et i = I2.cos(t + )
on trouve :
p = UI.cos+ UI.cos( 2t + )
Or, la valeur moyenne du terme UI.cos( 2t + ) sur une période T est nulle. Ceci dit que la
puissance active consommée par la charge est :
P = U.I.cosφ. (Watt – W)
On définit la puissance apparente par : S = UI ( volt-Ampère – VA ). Ce qui permet
d'introduire le facteur de puissance : k=P/S (sans unité)
En régime sinusoïdal on trouve donc k = cos.
La puissance réactive en régime sinusoïdal est donnée par :
Q = UI.sin(Volt-Ampère Réactifs – VAR )
Notation et représentation complexe des puissances :
𝟏
𝑷= 𝑹𝒆 𝒖(𝒕). ∗̅ (𝒕)
𝟐
= 𝑹𝒆(𝑼𝑰∗ ): 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑟é𝑒𝑙 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑑𝑢
𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
𝟏
𝑸= 𝑰𝒎 𝒖(𝒕). ∗̅ (𝒕)
𝟐
= 𝑰𝒎(𝑼𝑰∗ ): 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
𝟏
Ainsi : 𝑺 = 𝒖(𝒕). ∗̅ (𝒕) = 𝑼𝑰∗ = (𝑷 + 𝒋𝑸.
𝟐

S Q 𝑆 = 𝑈𝐼 = 𝑃 +𝑄
φ cos(φ) = P/S : facteur de puissance.
P

I.2. Amélioration du facteur de puissance.


Le relèvement du facteur de puissance consiste à augmenter la valeur du cos(φ) afin qu’il s’approche
le plus possible de 1.

Pour relever le cos(φ), il suffit donc de réduire la puissance réactive Q1 (puissance avant relèvement)

Or un condensateur a la propriété de produire de la puissance réactive (Qc). Donc pour réduire Q1, il
suffit de placer un ou plusieurs condensateurs en parallèle avec la charge de l’installation. On obtient
alors une nouvelle puissance réactive réduite Q2 (figure 4).

La puissance apparente et donc le courant seront diminués tout en fournissant la même puissance
active et on réalisera ainsi des économies sur la facture d’énergie électrique (figure 4).
φ1 : déphasage entre courant et tension avant la mise du groupement de capacités.

φ2 : déphasage entre courant et tension après la mise du groupement de capacités.

S1 devient S2 réduite (S1 < S2) et donc le courant ainsi que les pertes par effet joules dans les fils
d’alimentation seront réduites.

Les installations industrielles sont en général inductives (à cause des enroulements des moteurs), de
plus les compteurs électriques mesurent et permettent de facturer la puissance active consommée par
un abonné. Ainsi, si le facteur de puissance d'un abonné est faible les pertes joule dans le réseau
électrique sont élevées par rapport à la puissance active qui lui est facturée. Aussi le réseau d’une régie
donnée impose-t-il une valeur minimale du facteur de puissance ( un cosj minimal ≥ 0,8 ), sous peine
de pénalités financières, aux utilisateurs.

Le facteur de puissance cos(φ), définit en quelque sorte un taux d'activité "utile" de la ligne.

Montrons la diminution de l’intensité du courant et l’augmentation du cos(φ) par des graphes de


Fresnel pour une charge considérée inductive (R-L).
Donc I < I’ et cos(φ’) > cos(φ). De plus, la capacité ajoutée ne consomme pas de puissance active.

I.3. Théorème de Boucherot :


Dans un réseau, à fréquence constante, il y a conservation de la puissance active d'une part et de la
puissance réactive d'autre part.
Ce théorème ne pourra être appliqué que si la fréquence du réseau est constante.

Ainsi si on considère l'association de k dipôles, qu'ils soient placés en série, en parallèle ou en


toute combinaison série-parallèle possible, on a :

Puissance active totale (W) :

Puissance réactive totale (VAR) :

Ainsi, la puissance apparente et le courant total ainsi que le


nouveau circuit de puissance sont :
Est (VA) :

: Le théorème de Boucherot n'est pas valable pour la puissance apparente.

II. Les systèmes triphasés équilibrés :


II.1.. Définition :
q grandeurs sinusoïdales forment un système q-phasés équilibré si et seulement si les 3 conditions
sont satisfaites :
 Les q grandeurs ont même valeur efficace ;
 Les q grandeurs ont même pulsation ;
 et elles sont régulièrement déphasées l’une de l’autre de 2π/q.

e1, e2, ….. et eq sont des f.e.m issues d’un alternateur ou d’une génératrice asynchrone à double
alimentation.

N.B : La somme des q grandeurs sinusoïdales formant un système équilibré est nulle. On
vérifie bien e1 + e2 + …..+ eq = 0.
Selon la valeur de q et de m, on aura les différents systèmes suivants :
II.2.. Sens et ordre de succession des phases :
Définition 1 : Par convention, un système est dit direct quand les vecteurs représentant les grandeurs
sinusoïdales sont numérotés dans le sens horaires (ou rétrograde). Le système est dit inverse quand le
numérotage va croissant dans le sens trigonométriques.

Définition 2 : un système est dit d’ordre m (m entier positif) quand deux vecteurs portant deux indices
consécutifs sont déphasés de m fois 2π/q (pour le cas de q phases).
Système direct d’ordre 1 Système inverse d’ordre 1
Ou Système inverse d’ordre 2 Système direct d’ordre 2

N.B : Par convention, un système direct ou inverse d’ordre 1 se lit système direct ou inverse tout

court.

En conséquence : un système triphasé équilibré direct de f.e.m est tel que :

II.3.. Notation complexe – operateur rotation :

Définition : On appelle operateur rotation, la quantité 𝑒 (𝑒 pour le q-phasé). Multipliant une


grandeur complexe, il n’en change pas le module mais on augmente l’argument de 2π/3 (2π/q pour le
q-phasé).
Donc un système triphasé équilibré direct en f.e.m peut être écrit tout simplement : 𝑬𝟏 , 𝒂𝟐 𝑬𝟏 , 𝒂𝑬𝟏 .

Si chaque f.e.m ek alimente une impédance de même valeur 𝑍, on obtiendra alors un système triphasé
equilibré en courant i1, i2 et i3 tel que :

Figure 4

On remarque qu’on a besoin de (2*3) fils. Grace au groupement des phases, on peut réduire à (3 + 1)
ou à 3 le nombre de conducteurs nécessaires. Ainsi, deux types de groupements ou couplages sont
possibles :
 Couplage ou groupement en étoile (Y);
 Couplage ou groupement en triangle (Δ ou D).

II.4.. Groupement ou Couplage des réseaux :


II.4.1. Couplage en étoile.

On donne un point commun aux 3 circuits de la figure 4, en réunissant 3 de ces bornes pour former un
point neutre (figure 5). On peut confondre en un seul, appelé conducteur neutre (N) ; les conducteurs
de retour des trois phases. On a ainsi réalisé une liaison à (3 + 1) fils, dite en étoile avec neutre.

Figure 5 : montage étoile avec fil neutre

Si la charge est constituée de trois impédances identiques, on obtiendra un système équilibré en


courant. On montre ainsi que : 𝐼 = 𝐼 + 𝐼 + 𝐼 = 0 (théorème de Millman) et par conséquent le fil
neutre pourra être supprimé.

Figure 6 : montage étoile sans fil neutre.


Indépendamment du couplage des f.e.m de la centrale de production, on ne peut distinguer que trois ou
4 fils de sortie. Ainsi :

Une ligne triphasée comporte 3 conducteurs appelés "phases" (1,2,3 ou A,B,C ou R,S,T) et
éventuellement un conducteur de référence appelé "neutre« (N). On distingue deux types de tensions:
 Les tensions simples ou les tensions étoilées, (tensions entre phase et neutre). Nous les
noterons : v1(t), v2(t) et v3(t).
 Les tensions composées (ou tensions entre phases). Nous les noterons : u12(t),u23(t) et u31(t).

⎧ 𝑣 = 𝑉√2 cos(𝜔𝑡) 𝑢 (𝑡 ) = 𝑣 − 𝑣

𝑣 = 𝑉√2 cos 𝜔𝑡 − 𝑒𝑡 𝑢 (𝑡) = 𝑣 − 𝑣 en notation complexe et si nous prenons
⎨ 𝑢 (𝑡 ) = 𝑣 − 𝑣
⎪ 𝑣 = 𝑉√2 cos 𝜔𝑡 −

⎧ 𝑣 = 𝑉√2𝑒
⎪ 𝑣 =𝑎 𝑣
v1 comme référence en tensions simple, nous aurons : 𝑣 = 𝑉√2𝑒 𝑒𝑡
⎨ 𝑉 =𝑎 𝑣
⎪ 𝑣 = 𝑉√2𝑒

𝑢 = 𝑣 −𝑣 𝑢 = (1 − 𝑎 )𝑣
De plus : 𝑢 = 𝑣 −𝑣 et 𝑢 =𝑎 𝑢
𝑢 = 𝑣 −𝑣 𝑢 =𝑎 𝑢

II.4.1.1 Relations entre tensions.


N.B : il n’existe qu’un seul type de courants ; ce sont les courants en lignes i1(t), i2(t) et i3(t). Ils sont
caractérisés par leur valeur efficace I et par leur déphasage φ par rapport aux tensions simples
correspondantes.

Afin de simplifier l'étude des montages triphasés équilibrés (et ce quelque soit le mode de couplage
choisi), on essaiera de se ramener à un schéma équivalent monophasé. L'étude d'une seule phase est
en effet suffisante, le comportement des deux autres étant identique à 2π/3 ou 4π/3 près. Nous aurons
ainsi, le neutre du réseau et celui de la charge seront au même potentiel et on peut écrire :
𝑽𝟏 = 𝒁𝑰𝟏 , 𝑽𝟐 = 𝒁𝑰𝟐 𝒆𝒕 𝑽𝟑 = 𝒁𝑰𝟑

Vous aimerez peut-être aussi