Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
(C.C.T.P.)
Acheteur :
Il est formellement spécifié que par le seul fait de soumissionner, chaque candidat reconnaît
avoir examiné avec soin toutes les pièces du dossier et en particulier le cahier des charges et
avoir signalé au Maître d'ouvrage les imprécisions, omissions ou contradictions qu'il aurait pu
y relever ainsi que toutes solutions qui ont été apportées.
L’ensemble des informations qui seront données et qui permettent aux soumissionnaires de
réaliser leur proposition est donc à titre indicatif. Lors de la prise d’effet du marché, il en va de
la responsabilité technique et économique du titulaire si sa proposition sous-estime les besoins
à mettre en œuvre.
LEXIQUE
Son siège social est situé 17 rue de la Rouelle – 35120 Dol-de-Bretagne (PA Les Rolandières).
Monsieur Le Président
Communauté de Communes du Pays de Dol et de baie du Mont Saint-Michel
PA Les Rolandières – 17 rue de la Rouelle
35 120 Dol-de-Bretagne.
Le présent marché public porte sur la réalisation d’un schéma de transfert de la compétence
en assainissement collectif sur le territoire de la collectivité.
Cette étude doit permettre à la collectivité de retenir une stratégie de transfert adaptée à ses
besoins en fonction de paramètres techniques, financiers et humains.
Plusieurs scénarios devront être étudiés pour orienter la collectivité dans son choix sur la base
d’un état des lieux exhaustif, d’une analyse multicritères des services existants et des
besoins futurs des territoires.
1.3 – Le contexte :
Suite à l’adoption, le 7 août 2015, de la Loi n°2015-991 portant nouvelle organisation territoriale
de la République (loi NOTRe), les EPCI à fiscalité propre exerceront de plein droit, au lieu et
place de leurs communes membres, les compétences Eau et Assainissement au 1er janvier
2020.
Cependant, face aux difficultés d’application rencontrées sur le terrain, mises en évidence par
les responsables locaux, la loi du 3 août 2018 relative à la mise en œuvre du transfert des
compétences Eau et Assainissement aux Communauté de communes, a permis le report du
transfert obligatoire au 1er janvier 2026 pour ces dernières.
Les communes du territoire s’étaient positionnées, en 2019, conformément à cette loi,
pour actionner la minorité de blocage du transfert de la compétence assainissement.
A noter : les compétences en matière d’eau potable et d’assainissement non collectif sont
exercées de la manière suivante sur le territoire communautaire :
Aujourd’hui, le SIE Landal assure les missions suivantes pour le compte des 10 communes
membres :
- les travaux de mise en conformité aux règles de sécurité,
- l’entretien et le renouvellement de la voirie,
- le renouvellement du génie civil,
- l’entretien des abords des stations (espaces verts, clôtures, nuisibles).
La gestion du service fait l’objet d’un contrat d’affermage avec la Compagnie des Eaux et de
l’Ozone (période 2015 – 2024).
VEOLIA assure notamment la relation avec les usagers pour :
- l’accueil des usagers, la facturation, le traitement des doléances client,
- l’entretien courant du réseau,
- les demandes de raccordement au réseau d’eaux usées,
- le contrôle de la conformité du branchement suite à un raccordement.
Les informations présentées à ce stade sont issues d’un premier inventaire réalisé par la
collectivité à partir des données transmises, en février-mars 2023, par les différentes
communes - voir tableau en annexe 2.
• Diagnostic complet de chaque service sur le territoire (recueil de données, état des
lieux et analyse) :
➢ technique : pour évaluer l’état du patrimoine et les investissements à venir,
➢ financier et tarifaire : pour appréhender la santé budgétaire et préparer la
réflexion relative à la convergence à mettre en œuvre,
➢ juridique : pour anticiper la fin des engagements contractuels,
➢ organisationnel : pour assurer le bon déroulement de la mise en œuvre du
transfert.
Phase 1 Concertation
Démarche d’information et de concertation (incluant la réunion de
démarrage, ainsi que des réunions de concertation)
Phase 2 Diagnostic complet
De l’état des lieux des services existants au recueil et à la synthèse des
données
Phase 3 Formalisation d’un projet politique et territorial
A partir d’une comparaison technique, financière et organisationnelle
de l’existant vers l’analyse des besoins territoriaux et des attentes
politiques pour aboutir à l’élaboration participative d’un projet politique
Phase 4 Proposition d’une stratégie de transfert de compétences
De la présentation de scénarii à partir du projet politique, vers le choix
éclairé d’un scénario de transfert
Phase 5 Rédaction et déploiement d’un schéma directeur pour le transfert
de compétences
Accompagnement le déploiement du schéma de transfert (mise en
œuvre de la nouvelle organisation, du volet RH, de la nouvelle
tarification, etc.)
Pour ce faire, le schéma directeur, issu de la stratégie de transfert ainsi que du projet
politique et territorial devra être déployé progressivement sur l’année 2025.
1.6.1 – Synthèse :
• 19 communes équipées
• 12 systèmes de lagunage
• 1 station en phytoépuration
Le détail des informations et données disponibles connues à ce jour est présenté dans les
paragraphes 1.4.1. et 1.4.2.
L’ensemble de ces documents devra être demandé par le titulaire auprès des services
d’assainissement. Celui-ci sera chargé de numériser les données, puis de restituer les
documents originaux aux différents « propriétaires ».
L’ensemble de la mission sera suivi par un Comité de pilotage (COPIL) composé des membres
de la commission « environnement » de la Communauté de communes, des membres du
bureau communautaire, des maires des 19 communes et leurs représentants techniques, du
Président et des représentants du Syndicat de Landal, et de toute autre personne ressource
qu’il sera utile et opportun de convier de manière régulière ou ponctuelle.
A – La réunion de démarrage
A cet effet, le prestataire devra préparer, organiser et animer cette réunion de démarrage. Le
prestataire devra préparer un diaporama qui sera transmis pour validation au maître
d’ouvrage au moins 5 jours avant la date de réunion.
Le prestataire devra être représenté, pour cette réunion, par la ou les personnes qui seront en
charge du suivi de l’étude.
Lors de cette rencontre, les membres du comité de pilotage pourront remettre au prestataire
l’ensemble des données disponibles en leur possession.
Les données disponibles réalisées le cas échéant sous d’autres maîtrise d’ouvrage
(Département par exemple) nécessiteront la signature d’une convention de mise à disposition.
Pour ce faire, le titulaire pourra organiser des réunions en présentiel avec ces différents
acteurs, dans les locaux de la collectivité (salle de réunion du siège social).
La collectivité devra être informée, au préalable (au moins 2 semaines à l’avance), afin de
s’assurer de la disponibilité de la salle de réunion.
Le prestataire devra préciser dans son offre, la manière dont il compte mener cette phase
selon un processus de concertation maîtrisé :
- définir et préparer les conditions de la concertation,
- conduire le processus de concertation (mettre le projet en débat),
- restituer et évaluer le processus.
La collectivité devra être informée sur le fond et la forme concernant les réunions de
concertation, et devra valider l’ensemble des éléments qui seront présentés aux partenaires.
Cette phase de concertation sera finalisée par une synthèse des réunions et des échanges
que le prestataire remettra sous la forme d’un rapport écrit, et d’une présentation
synthétique type « Powerpoint ».
Il appartient au prestataire de préciser la manière dont celui-ci envisage de restituer la phase
de concertation auprès des acteurs locaux.
De l’état des lieux des services existants au recueil et à la synthèse des données.
L’étape n° 2 devra permettre de recueillir les données relatives aux champs suivants :
- technique : rassembler les informations techniques liées au patrimoine, à son état, aux
matériels d’interventions, aux travaux réalisés, les rapports de visite et de contrôle de
la part des services spécialisés, etc.
A cet effet, le prestataire pourra réaliser une campagne précise de collecte des données en
combinant les visites de terrain et l’envoi de questionnaires.
Il est demandé, à minima, au prestataire :
- de rencontrer tous les services publics d’assainissement collectif disposant
d’ouvrages de traitement,
Le prestataire devra préciser dans son offre la méthodologie de recueil des données qu’il
juge la plus appropriée au contexte local de l’étude.
Il est à noter que l’ensemble des frais de déplacement et d’envois postaux afférents sont à la
charge du titulaire.
Le prestataire veillera à tenir à disposition du maître d’ouvrage un outil type tableau de bord
(par exemple) détaillant la collecte des données par acteurs/collectivités.
Cela permettra un suivi des investigations, et l’identification des points de blocage.
Cet outil précisera les dates des échanges, de rendez-vous, et les contacts rencontrés.
Les rencontres avec les collectivités nécessiteront une organisation adaptée qui devra être
précisée par le candidat. A titre d’exemple :
- un planning prévisionnel de réalisation des visites et des rencontres à partager avec
le maître d’ouvrage,
- une prise de rendez-vous par contact téléphonique qui permettra de préciser, en
amont, quels documents sont à fournir le jour de la visite,
- l’envoi, par le prestataire, d’une confirmation écrite de la tenue de la réunion à la
collectivité, et listant l’ensemble des documents qui doivent être préparer
(technique, financier, organisationnel, etc.).
Remarque : les communes ne disposant pas d’ouvrages d’assainissement collectif (en service
ou en construction) devront néanmoins être enquêtées, à minima, via l’envoi d’un
questionnaire, afin de connaitre leur situation au regard de leur zonage d’assainissement, et
si des projets de mise en place d’un assainissement collectif sont en cours.
Les éléments relevés lors de la visite devront permettre au prestataire d’établir un diagnostic
sommaire de l’état des ouvrages (qualité de l’entretien, vétusté, défauts éventuels). Ce
diagnostic sera basé sur un simple constat visuel, au cours d’une visite d’environ 1 heure par
ouvrage.
Par exemple, une « fiche ouvrage » de 4 à 6 pages maximum pourra être rédigée pour
chaque ouvrage afin de référencer les caractéristiques principales de ces équipements. Cette
fiche intègrera au minimum :
- une carte de localisation de l’installation,
- une fiche signalétique résumant ses principales caractéristiques (exploitant,
filière, performances de traitement, etc.),
- un schéma de l’installation,
- les caractéristiques des différents ouvrages (dimensions, état général)
accompagnées de photographies.
A titre d’exemple, le rendu papier peut être constitué d’un classeur de documents.
Pour le rendu numérique, il est attendu que soit constitué, au minimum, une clé USB de
données, pour le périmètre d’étude, comprenant l’ensemble des éléments au format
informatique qui auront été recueillis auprès des collectivités rencontrées.
Un fichier texte devra notamment être placé à la racine, détaillant l’arborescence des fichiers
présents.
► Il n’est pas attendu d’analyse des données collectées à cette étape. Un rapport de bilan
synthétique devra néanmoins être établi, précisant la qualité, la fiabilité et l’exhaustivité
des données récoltées.
► Le prestataire devra établir un rendu cartographique des installations présentes sur le
périmètre d’étude sous fond de plan BD ORTHO. A cet effet, les fonds de plan pourront être
obtenus gratuitement auprès du maître d’ouvrage. Il est notamment attendu un report
cartographique :
- des équipements d'assainissement collectif (canalisations, stations de traitement des eaux
usées et postes de refoulement).
NB : la base de travail devra être faire sur logiciel SIG dans un format d’exploitation utilisable
facilement (compatible avec la solution SIG de la collectivité).
La version finale du rapport de présentation sera validée par le maître d’ouvrage avant
diffusion aux membres du Comité de Pilotage.
Il est nécessaire à ce stade de réaliser un bilan, ainsi qu’une analyse comparative des services
d’assainissement afin de dégager les principaux éléments nécessaires au choix du mode de
gestion du futur service après transfert de compétences.
Le prestataire détaillera dans son offre la méthode proposée pour définir le bon
fonctionnement d'un service d'assainissement, et évaluer ainsi son niveau de
performance.
➢ Tout d’abord, une synthèse des données recueillies et une analyse critique et exhaustive
de chaque service d’assainissement est à réaliser, d’un point de vue technique :
• Un listing de ces différents ouvrages devra être établi, précisant leur adéquation avec
le service rendu, leur valeur à neuf, et l’échéance des prochaines opérations de
renouvellement qui feront l’objet d’une estimation financière.
• La liste chiffrée des travaux réalisés sur les 5 dernières années et prévus (neufs,
extensions, renouvellements) dans les 3 années à venir,
• La réalisation d’un avis critique technique sur les projets réalisés au cours des 5
dernières années, ainsi que ceux en cours de réalisation ou envisagés,
• L'adéquation des moyens matériels dont dispose le service pour assurer l'entretien de
son patrimoine.
Le niveau de précision attendu pour cette analyse technique et financière correspond à celui
d’un Avant-Projet Sommaire (APS) utilisé dans le cadre de missions de maitrise d’œuvre.
L‘ensemble des charges d’exploitation sera critiqué afin d’en mesurer l’adéquation avec le
gabarit du service. La pertinence des investissements réalisés sera notamment étudiée.
Puis, sur la base des comptes de gestion, la « santé financière » du service sera analysée.
Pour ce faire, des indicateurs de suivis financiers pourront être mis en œuvre afin d’être les
plus représentatifs possible de l’évolution de la gestion du service. A titre d’exemple, pourront
être suivis les équilibres budgétaires, la capacité d’autofinancement du service, le poids de
l’endettement, le poids des amortissements, etc. Ces indicateurs de suivis feront l’objet d’une
validation par le comité de pilotage.
Enfin, une analyse du tarif facturé à l’usager sera réalisée. Celle-ci portera sur :
- le contrôle des produits et charges d’exploitation,
- l’analyse budgétaire du délégataire éventuel,
- le prix pratiqué : part fixe et part variable (hors redevance et HT, et TTC pour une
facture type de 120m3),
Le coût réel sera alors comparé au prix actuellement appliqué par les différents services
existants.
Le titulaire devra proposer une méthode pour présenter, de manière synthétique, une
analyse comparative des services d’assainissement situés sur le périmètre d’étude.
Plusieurs indicateurs devront permettre de visualiser les niveaux de performance des
services, qu’ils soient techniques, humains ou budgétaires. Le mode de représentation des
indices de performance est laissé à la discrétion du prestataire (graphiques, tableaux de
données, modes de comparaison). Il devra néanmoins permettre au comité de pilotage
d'identifier aisément les services performants des services en difficulté (notion d’indice de
performance/indice de référence, etc.).
L’idée est de permettre au maître d’ouvrage d’estimer si les services existants sont en bonne
« santé » ou non, et mesurer leur éloignement par rapport à un niveau « moyen », suite au
transfert de compétences.
Le titulaire proposera également dans son offre, une méthodologie de projet pour confirmer
les besoins territoriaux avec les acteurs/partenaires de l’étude, au regard des analyses
précédentes (quels sont les enjeux et les problématiques spécifiques ? quels sont les objectifs
à court, moyen et long termes ? etc.), mais aussi faire émerger les attentes politiques
locales sur le sujet de l’étude (quelle est la vision politique pour le territoire ? quelle est la ligne
directrice, les ambitions ? quelles sont les attentes des uns et des autres, des services
concernés et/ou des communes ? etc.).
La co-construction est une notion essentielle qui permettra d’afficher des ambitions
partagées et des objectifs communs.
La connaissance collective des enjeux, notamment via l’étape précédente qui peut être
considérée comme le support de la démarche participative, est nécessaire et constitue le socle
du travail sur le projet politique.
Rapport de rendu :
Il est attendu que soit rédigé un rapport de rendu présentant, pour le périmètre d’étude, le
projet politique défini par le comité de pilotage composé des acteurs locaux et des personnes-
ressource.
Réunion de restitution :
La version finale du rapport de présentation sera validée par le maître d’ouvrage avant
diffusion aux membres du Comité de Pilotage.
De la présentation de scénarii à partir du projet politique, vers le choix éclairé d’un scénario de
transfert.
• de l’étude des besoins du service. Cette étape consiste à inventorier l'ensemble des
éléments qui font actuellement défaut au pouvoir adjudicateur (besoins humains,
matériels, et de mise en conformité du patrimoine existant qui sera transféré), et ce, en
fonction des modes de gestion (régie avec ou sans prestations de service, ou
délégation).
• les besoins humains nécessaires, mais aussi les besoins en formation du personnel
existant (à réaliser en lien avec le centre de gestion départemental, le CNFPT, ou des
organismes de formation privés),
• les besoins matériels nécessaires tels que les équipements spécifiques d’exploitation,
moyens de gestion des usagers et de gestion du service (logiciels spécifiques, etc.),
• les besoins de financement du service dans le temps (avec par exemple l’ajustement
et l’harmonisation tarifaire du service),
Par ailleurs, le prestataire devra reprendre et présenter les opérations listées dans les PAOT
(Plan d’Action Opérationnel Territorialisé) et PDM (Programme de Mesures), collectées en
phase 2. Il n’est pas attendu d’analyse particulière sur ces informations. Elles seront
néanmoins incluses aux besoins à plus longue échéance du service, afin d’identifier clairement
les objectifs et investissements futurs d’amélioration qui seront demandés au pouvoir
adjudicateur.
La présentation des besoins matériels et humains devra être effectuée par ordre de priorité.
Ainsi les opérations permettant d'assurer la continuité des services d'assainissement devront
apparaître en premier lieu. Viendront ensuite les besoins de mise en conformité urgents des
ouvrages.
Le regroupement des services au sein d'une même structure devra par ailleurs permettre
d’atteindre à court terme une harmonisation de la qualité du service d’assainissement sur
l’ensemble du territoire de l’étude, et à moyen-long terme, une amélioration sensible de la
qualité d'exploitation des équipements, de la relation avec les usagers, et du taux de
conformité général de fonctionnement.
Ainsi, les besoins permettant d'assurer cette « montée en gamme » devront être détaillés, et
distingués des besoins minimums pour assurer la continuité et la mise en conformité des
services.
L'ensemble des besoins du nouveau service d'assainissement de la Communauté de
communes devra être justifié et chiffré. Il est donc attendu du prestataire qu'il réalise une
estimation financière des frais de mise aux normes, travaux de renouvellement, achat de
matériels et logiciels, ainsi que des frais de fonctionnement, charges salariales et volumes
horaires nécessaires au bon fonctionnement du service.
Suite à l’ensemble des constats réalisés précédemment sur l’état actuel des services du
territoire de la Communautés de communes, plusieurs modalités de transfert et d’application
de la loi NOTRe devront être établies.
Ces différentes modalités de transfert devront être présentées de façon à être clairement et
aisément comparables.
Elles devront notamment reprendre :
• le choix de la structure porteuse du service (Communauté de communes, ou
Syndicat(s) n’ayant pas l’obligation d’être dissou(s)). Plusieurs structures porteuses
peuvent être retenues sur le territoire d’une même Communauté de communes
(Gestion par l’EPCI-FP pour une partie des communes, et par un ou plusieurs
Syndicats pour le restant),
Différents modes de gestion des services d'assainissement (régie avec ou sans prestations
de service, ou DSP) devront être analysés.
Par ailleurs, les scénarios jugés inapplicables par le prestataire devront néanmoins être
étudiés. En effet, dans le cadre du transfert de compétence, le pouvoir adjudicateur doit être
en mesure de justifier son choix par la présentation de résultats d'études élaborés parmi les
principales modalités qui se présentent à lui.
Une comparaison entre ces scénarios devra être présentée, avec au minimum, la reprise des
4 axes suivants :
• Juridique (responsabilité, pouvoir décisionnel),
Une analyse budgétaire sur les 10 années suivant l'effectivité du transfert de compétence
devra être présentée pour chaque scenario.
Cette analyse devra permettre d'obtenir le coût réel du prix de l'assainissement des eaux
usées, et des contrôles réalisés par le SPANC, couvrant les frais de fonctionnement et
d'investissement de chaque volet du service.
Les scénarios réalistes présentés lors des étapes précédentes (phase 4 –étapes 1 et 2)
devront faire l'objet d'une procédure de mise en application (avec variantes éventuelles) que
le pouvoir adjudicateur pourra suivre par la suite.
Ces procédures devront être suffisamment détaillées afin que le pouvoir adjudicateur n'ait pas
à recourir au recrutement d'un prestataire extérieur supplémentaire pour les appliquer,
exception faite d’un passage en DSP. En effet, dans ce cas, il pourra être amené à lancer une
nouvelle consultation afin qu’un prestataire l’assiste dans son passage en DSP.
Elles devront notamment présenter, par ordre chronologique, les opérations à réaliser et
identifier les points clefs à considérer (phases d'investissement principales chiffrées et de
recrutement de personnel). Ceci se traduira par l’établissement d’un calendrier de transfert
par le prestataire.
L’ensemble des opérations liées au transfert et recrutement de personnel devra être réalisé
en lien avec le centre départemental de gestion (CDG35).
Par ailleurs, un listing des aides disponibles (Agence de l’Eau, etc.), à l’instant t, de
réalisation de la présente étude, devra être établi, précisant sur quelles opérations et avec
quels taux le pouvoir adjudicateur pourraient bénéficier de subventions pour la réalisation du
transfert des compétences (études, investissement, renouvellement, etc.).
Enfin, des conseils de gestion sur les 5 années suivant le transfert de compétence seront
synthétisés dans ce document.
Rapport de rendu :
Il est attendu que pour le périmètre d’étude, soit établie sur support papier (classeur) et
informatique, une présentation des transferts de compétence étudiés, ainsi que la
procédure de mise en application détaillées à l’étape 2 de la phase 4.
Réunion de restitution :
Cette réunion de restitution devra se conclure par le choix d’un scénario unique de transfert
de compétence.
La validation du scénario final par le comité de pilotage sera suivie par une présentation des
conclusions devant la conférence des maires afin que l’information puisse être diffusée et
comprise par tous.
Rapport de rendu :
Il est attendu que soit constitué un rapport de rendu (au format papier et informatique sous
format pdf et .doc) comprenant :
- L’identification du scénario de transfert retenu,
- Un bilan du transfert de compétence,
- Un rapport final de 4 pages.
Sur la base de la phase 4 de l’étude, le prestataire devra engager un dialogue avec les
prestataires privés impliqués dans la thématique pour le compte des communes et des
syndicats.
L’objectif de ces échanges, à la fois technique, juridique/administratif, financier, et fonctionnel
est de mettre à l’épreuve le scénario de transfert retenu à l’issue de la phase 4, et de vérifier
sa faisabilité sous tous les aspects définis, et selon le calendrier de déploiement projeté.
L’organisation des rencontres est à l’initiative du prestataire selon un calendrier des rendez-
vous à partager avec la collectivité.
Le prestataire organisera, animera et rendra compte de ces réunions. Il pourra être
accompagné d’un représentant de la collectivité (élu et/ou technicien) si cela s’avère
nécessaire.
Suite au retour des prestataires privés, le candidat propose, le cas échéant, une modification
du scénario retenu à la fin de la phase 4.
Le planning de déploiement devra alors être détaillé et justifié étape par étape, dans une
version réaliste et réalisable de manière cohérente.
Cette modification devra être présentée au comité de pilotage, et validée par lui.
Les étapes du déploiement seront proposées par le candidat sous la forme d’un « planning
projet » complet (intégrant toutes les tâches à accomplir), accompagné d’une méthodologie
de mise en œuvre détaillée.
En fonction du scénario de transfert retenu, puis des échanges avec les prestataires privés
sur sa mise œuvre opérationnelle, et compte-tenu du planning-projet détaillé, la mission
d’assistance à maitrise d’ouvrage devra accompagner le déploiement du schéma directeur de
transfert de compétence, sur l’année 2025.
Il apparaît aujourd’hui complexe de définir avec précision les étapes du déploiement car cela
dépend des choix qui seront opérés par l’autorité territoriale tout au long de l’étude concernant
le transfert de compétence.
Néanmoins, il est possible de définir les thèmes principaux qui devront être suivis par le
prestataire :
Thèmes principaux
Mise en œuvre technique
Mise en œuvre juridique/financière/comptable
Mise en œuvre organisationnelle et fonctionnelle
Plan de communication auprès des usagers
Le candidat proposera, dans son offre, une méthodologie d’accompagnement avec des
étapes progressives et successives, issue de son expertise dans le domaine des transferts
de compétence et/ou des missions qu’il a menée précédemment sur des sujets similaires.
A l’issue de chaque trimestre de l’année 2025 (T1 à T4), il sera organisé une réunion de
présentation en COPIL de l’avancement du déploiement du scénario de transfert retenu.
A cet effet, le prestataire devra préparer un diaporama qui sera transmis pour validation au
pouvoir adjudicateur au moins 15 jours avant la date de réunion.
À l’issue de la réunion de restitution, à la demande du comité de pilotage, le prestataire pourra
être amené à préciser, modifier ou compléter certains points. Dans ce cas, il aura 15 jours
pour réaliser toutes les modifications nécessaires.
Le titulaire a une mission de pilotage et d’ordonnancement des actions entre elles afin de
garantir un respect du calendrier général ; l’objectif étant une mise en œuvre opérationnelle
de l’ensemble des composantes du transfert de compétence pour le 1 janvier 2026.
Aussi, le titulaire devra constamment proposer des solutions (pour débloquer et avancer, ou
contourner la problématique) et rester vigilant au respect des échéances intermédiaires.
Il devra avertir la collectivité, y compris en dehors des bilans trimestriels d’avancement, de
toute dérive du planning, et de tout point de blocage pouvant avoir une incidence (notion de
chemin critique).
Concernant le sujet particulier de la délégation de service public, si une procédure DSP doit
être réalisée, la collectivité déterminera la meilleure façon de la mettre en place (soit en régie,
soit en faisant appel à un prestataire extérieur par le biais d’une consultation de type procédure
adaptée).
MAPA 2023-005 CCTP – AMO assainissement collectif Page 21 sur 23