Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le Directeur général
N/Réf : ANRU/DS2A/XX
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine a lancé en février 2020 l’appel à projets « Les quartiers fertiles »,
pour déployer l’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville en renouvellement
urbain, qui a donné lieu à deux premières tranches d’appel à candidatures et à la sélection de 75 projets. Une
troisième tranche est actuellement ouverte, avec pour date limite de réception des candidatures le 16 juillet
prochain.
Les opérations co-financées par la Banque des Territoires – Caisse des Dépôts et par l’ADEME seront intégrées à
titre informatif dans les conventions NPNRU mais font l’objet de modalités de conventionnement et d’exécution
financière spécifiques à chacun de ces financeurs, explicitées par ailleurs en annexe de ce document.
Cette note d’information porte ainsi plus spécifiquement sur les opérations co-financées par le ministère de
l’Agriculture et de l’Alimentation, au titre du plan France Relance, et par le Secrétariat général pour
l’investissement, au titre du Programme d’investissements d’avenir.
Ces opérations sont financées au titre de l’article 2.3.9 du Titre II du règlement général de l’Agence relatif au
Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain. Elles seront contractualisées et exécutées
financièrement conformément aux modalités prévues par les règlements général et financier de l’Agence.
Pour plus d’informations sur l’appel à projets « Les quartiers fertiles » : https://www.anru.fr/developper-
lagriculture-urbaine-dans-les-quartiers
Table des matières
« Les quartiers fertiles » visent à accompagner des projets aux formes variées qui réunissent les opportunités
économiques, sociales et environnementales qu’offre l’agriculture urbaine.
Il s’agit notamment de soutenir des initiatives permettant la création d’emplois locaux, faisant de l’agriculture
urbaine un support d’insertion sociale et économique, dans une logique de développement endogène des
territoires. Les projets sélectionnés ont ainsi vocation à s’inscrire dans une logique productive et marchande.
L’association étroite des habitants, en conception comme en exploitation, ainsi que l’impact positif sur
l’environnement des projets menés constituent également des objectifs prioritaires de l’appel à projets.
La mise en œuvre d’un volet d’agriculture urbaine au sein des projets de renouvellement urbain est contextualisée
et étroitement articulée aux autres opérations contractualisées dans le NPNRU, afin de répondre aux besoins
spécifiques de chaque quartier concerné et de ses habitants.
A cet effet, les projets sont portés par les collectivités territoriales menant des projets de renouvellement urbain
dans des quartiers d’intérêt national ou régional du NPNRU auxquels doit s’intégrer le volet d’agriculture urbaine,
ou en partenariat étroit avec elles lorsque les candidatures sont présentées par d’autres opérateurs (associations,
entreprises…).
Il est attendu des projets que le démarrage opérationnel intervienne dans les deux ans qui suivent leur sélection
dans le cadre de l’appel à projets.
3. Moyens mobilisés
ADEME
Banque des 1M€
En complémentarité des aides allouées aux projets de territoires - Caisse
des dépôts Ministère de
renouvellement urbain dans le cadre du NPNRU, 10M€ l'Agriculture et de
l’appel à projets mobilise quatre financeurs, à l'Alimentation
13M€
hauteur de 34 millions d’euros de subvention : le
ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
(« MAA »), à travers le plan France Relance, le
Secrétariat général pour l’investissement (« SGPI »), à
Secrétariat
travers le Programme d’investissements d’avenir général pour
(« PIA »), la Banque des Territoires – Caisse des l'investissement
10M€
Dépôts (« BdT-CDC ») et l’ADEME.
Au lancement de l’appel à projets, l’ANRU a publié un cahier des charges précisant ses objectifs, ainsi que les
critères d’éligibilité et d’appréciation des projets. Un dossier type de candidature a également été mis à disposition
des candidats.
Une première session de dépôt des candidatures a été ouverte de février à juin 2020, et une seconde de juin à
novembre 2020. Une troisième et dernière tranche est lancée le 16 avril 2021, avec un dépôt des candidatures
attendue le 16 juillet 2021 au plus tard, dans l’objectif d’avoir au total sélectionné à son terme une centaine de
projets lauréats. NB : Une FAQ publiée sur le site au côté du cahier des charges précise les quelques évolutions
apportées à ce dernier, ainsi que celles apportées au dossier type de candidature.
Les dossiers déposés ont fait l’objet d’une instruction technico-économique partenariale, associant étroitement
les délégations territoriales de l’ANRU (Préfet de département et ses services), pour évaluer la conformité des
propositions avec les critères d’appréciation et de sélection de l’appel à projets, la cohérence des plans de
financement proposés et des financements sollicités, ainsi que la bonne articulation avec le projet de
renouvellement urbain et les dynamiques locales en matière d’agriculture, de développement durable et
économique, et de politiques alimentaires le cas échéant.
A l’issue de ce processus d’instruction technique visant à éclairer les décisions de sélection des projets lauréats,
l’ANRU et ses partenaires se réunissent en Comité d’engagement pour statuer sur les candidatures, dans le cadre
duquel les différents financeurs de l’appel à projets émettent un avis sur le niveau de subventionnement des
projets proposés à la sélection. Le Comité émet également des recommandations et formule des attendus quant
aux projets retenus, à intégrer à la contractualisation.
A travers les deux premières tranches d’appels à candidatures, 75 projets portant sur 105 quartiers d’intérêt
national et régional du NPNRU ont été retenus.
Les candidats non retenus peuvent déposer un dossier retravaillé à la session suivante et bénéficier, le cas échéant,
d’un appui par des experts mandatés par l’ANRU pour la maturation de leur réflexion.
Les projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets bénéficient d’un soutien financier pour des dépenses
d’ingénierie, d’investissement et/ou de personnel, relativement au plan d’actions présenté dans le cadre de la
candidature déposée et en conformité avec les règles de financement des projets validées par le Conseil
d’administration de l’ANRU le 24 novembre 2020 (délibération n°2020-33) et le 16 mars 2021 (délibération
n°2021-08). Le Comité d’engagement peut faire le choix de ne pas subventionner la totalité des opérations
présentées.
Notification de la décision de sélection et de subventionnement dans le cadre de l’appel à projets « Les quartiers
fertiles »
Le montant alloué à chaque projet lauréat est indiqué dans un courrier de notification de sélection et de
financement au titre de l’appel à projets du Directeur général de l’ANRU, adressé à la collectivité portant le projet
de renouvellement urbain et le cas échéant à la structure d’agriculture urbaine ayant déposé le dossier de
candidature, qui fait suite au Comité d’engagement. Pour les projets soutenus par le SGPI au titre du PIA, une
décision de financement du Premier ministre confirme cette subvention et autorise l’ANRU à la contractualiser.
Contractualisation
Les opérations soutenues au titre de l’appel à projets « Les quartiers fertiles » font l’objet d’un conventionnement
spécifique à chaque financeur.
Pour les subventions allouées directement par l’ANRU (dans le cadre des « quartiers fertiles », il s’agit des
financements issus du plan France Relance et du Programme d’investissements d’avenir, mis à disposition
respectivement par le MAA et par le SGPI), la convention pluriannuelle de renouvellement urbain arrête les
objectifs opérationnels du projet et les attendus du Comité d’engagement et programme le montant des concours
financiers prévisionnels qui seront alloués. En amont de l’établissement de cette convention, les opérations
soutenues au titre de la première et de la seconde tranche de l’appel à projets peuvent faire l’objet d’un pré-
conventionnement permettant leur engagement et leur paiement. Les subventions sont allouées par une décision
attributive de subvention (DAS), qui constitue l’engagement juridique de la subvention et permet son versement,
au même titre que les autres opérations de la convention financées dans le cadre du NPNRU.
Déploiement opérationnel
Les actions subventionnées doivent démarrer dans les 24 mois qui suivent la sélection du projet dans le cadre des
« quartiers fertiles », conformément au cahier des charges de l’appel à projets.
✓ Pour la première tranche de l’appel à projet, la date de sélection est celle du comité d’engagement du
29 septembre 2020. L’engagement opérationnel du projet doit donc intervenir avant le 29 septembre
2022.
✓ Pour la seconde tranche de l’appel à projet, la date de sélection est celle du comité d’engagement du 18
février 2021. L’engagement opérationnel du projet doit donc intervenir avant le 18 février 2023.
Pour les projets dont le co-financement au titre de l’appel à projets est validé pour les phases d’ingénierie et de
déploiement opérationnel, les porteurs de projet et leurs partenaires locaux doivent mettre en œuvre leur projet
dans le calendrier validé par le Comité d’engagement, en articulation avec le NPNRU, et selon les modalités de
suivi et de reporting prévues par l’ANRU.
Pour les projets soumis à des clauses de revoyure, les porteurs de projet et leurs partenaires doivent mettre en
œuvre la phase d’ingénierie voire de recrutement permettant de consolider la faisabilité du projet et le
prévisionnel lié aux investissements qui s’ensuivront. Un suivi doit être proposé pour permettre d’engager la phase
d’investissement redimensionnée le cas échéant en tenant compte des points d’alerte soumis à la clause de
revoyure. Aucun nouveau passage en comité d’engagement n’est nécessaire pour engager la phase
d’investissement après la phase d’ingénierie.
Pour les projets dits en « maturation », dont le co-financement au titre de l’appel à projets ne concerne que les
dépenses d’ingénierie voire de personnel, avec un sursis à statuer émis sur les dépenses d’investissement, un
nouveau passage devant le Comité d’engagement est à prévoir pour présenter un plan d’investissement stabilisé
et fiabilisé quant à son plan de financement.
Les projets subventionnés par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation doivent s’inscrire dans la mesure
du possible dans un calendrier opérationnel resserré, pour répondre au mieux à l’objectif national de décaisser
l’ensemble des crédits du plan France Relance qui bénéficient à l’appel à projets « Les quartiers fertiles » au plus
tard le 30 juin 2022.
Pour appuyer le déploiement opérationnel des projets, l’ANRU propose aux lauréats de l’appel à projets un
accompagnement collectif et/ou, plus ponctuellement, individualisé, autour d’enjeux techniques, opérationnels,
économiques ou juridiques des projets (séminaires de travail, formations, AMO territorialisée, etc.). Ces dispositifs
d’accompagnement mobilisent des experts mandatés par l’ANRU dans le cadre d’un accord-cadre national dédié
à l’agriculture urbaine, ainsi que les partenaires de l’appel à projets.
En lien avec les délégations territoriales de l’Agence (Préfet de département et ses services) et de manière
coordonnée au suivi des projets de renouvellement urbain :
- Le suivi opérationnel des projets d’agriculture urbaine est assuré par les chargés de mission territoriale
de la direction opérationnelle de l’ANRU, appuyés par les chargés de mission agriculture urbaine du pôle
innovation et ville durable de la direction de la stratégie et de l’accompagnement des acteurs,
- Leur suivi financier est assuré par les chargés de mission financière du pôle sécurisation et suivi des
programmes d’intervention PIA de la direction de l’administration, des finances, des systèmes
d’information et de la comptabilité de l’ANRU, appuyés par les chargés de mission financière du NPNRU.
Le projet d’agriculture urbaine est suivi dans le cadre de la revue de projet organisée au niveau local par le délégué
territorial de l’Agence, le Préfet de département, pour le suivi de la mise en œuvre du projet de renouvellement
urbain, selon le niveau d’avancement du projet1.
1 A propos de la revue de projet. Conformément à l’article 7.1.1 « Les revues de projet » du Titre III du RGA, « cette revue de projet, pilotée
par le délégué territorial de l’Agence, permet de mesurer in itinere l’atteinte des objectifs fixés dans la convention pluriannuelle de
renouvellement urbain […], de partager l’avancée des différentes opérations, de préciser le calendrier du projet, d’identifier les éventuelles
insuffisances ou blocages, de suivre le respect des engagements des parties prenantes signataires de la convention pluriannuelles. Elle
contribue à identifier les éléments pouvant conduire à la signature d’un avenant. Elle réunit l’ensemble des signataires de la convention
pluriannuelle de renouvellement urbain. La méthodologie de ces revues de projet est précisée par une note d’instruction du directeur
général de l’Agence. » Celle-ci est disponible sur Anruscope.fr
Reporting
Les dispositifs de gouvernance et de pilotage du projet d’agriculture urbaine sont pensés en articulation avec ceux
du NPNRU. Pour chaque projet lauréat, le porteur de projet a précisé
- Le mode de gouvernance et les partenaires au tour de table,
- les instances spécifiques au projet et celles communes avec le projet de renouvelle urbain,
- les objectifs stratégiques et opérationnels du projet
- les outils et indicateurs de pilotage et la méthodologie de reporting mise en œuvre
Par ailleurs, chaque financeur partenaire de l’appel à projet précisera les indicateurs qualitatifs et quantitatifs à
reporter régulièrement, permettant d’évaluer l’impact des aides apportées dans le cadre des objectifs
stratégiques des fonds publics mobilisés. Ainsi, selon l’origine des subventions dont il bénéficie, chaque porteur
de projet sera tenu de contribuer à ce reporting sur demande de leurs interlocuteurs territoriaux.
Les financements accordés dans le cadre de l’appel à projets « Les quartiers fertiles » ne se substituent pas aux
politiques courantes de l’État et des collectivités territoriales, et interviennent dans un cadre exceptionnel
(notamment car ils mobilisent le plan France Relance et le Programme d’investissements d’avenir) pour soutenir
l’émergence de projets d’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville en
renouvellement urbain. Aussi, les subventions accordées au titre de cet appel à projets n’ont pas vocation à être
renouvelées.
Peuvent bénéficier de subventions dans le cadre de l’appel à projets « Les quartiers fertiles » :
- les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en
charge des projets de renouvellement urbain,
- les organismes publics ou privés, maîtres d’ouvrage des opérations concourant à la définition et la
mise en œuvre (y compris exploitation) de projets d’agriculture urbaine intégrés au NPNRU.
Pour les projets co-financés par le MAA ou le SGPI, le bénéficiaire de la subvention est l’entité qui se voit octroyer
une décision attributive de subvention (« DAS »), qui constitue l’engagement juridique de ladite subvention et
permet son versement. Il est responsable de l’exécution des actions et justifie de leur avancement et des dépenses
réalisées dans ce cadre.
Pour les bénéficiaires menant des activités économiques qui s’inscrivent dans le champ concurrentiel, les
financements sont alloués dans le respect de la règlementation communautaire relative aux aides d’Etat, qui
s’applique à la catégorie d’aide appropriée aux activités concernées et aux entités qui en assurent la maîtrise
d’ouvrage. Ainsi les mandataires de service d’intérêt économique général (SIEG) sont concernés quel que soit leur
statut juridique, même associatif.
NB : Les collectivités territoriales, EPCI et bailleurs sociaux ne sont pas concernés par l’identification des régimes
d’aides d’Etat dans le cadre de l’appel à projet « Les Quartiers Fertiles ».
c) Dépenses éligibles
2
Conformément à l’article 1.2.1 « La date de prise en compte des dépenses des opérations : principes généraux » du Titre II du RGA, le
Comité d’engagement a émis le 18 février 2021 un avis favorable à la prise en compte des dépenses à partir du 1er juin 2020, date de dépôt
des premières candidatures à l’appel à projets, pour l’ensemble des opérations des projets lauréats. Aussi, les dépenses éligibles sont-elles
prises en compte à partir de cette date.
Pour les dépenses d’ingénierie et les dépenses d’investissement, la valorisation d’actions menées en propre ne
peut être retenue. Ces dépenses doivent relever de prestations externes (donnant lieu à l’établissement d’une
facturation)
2. Dépenses subventionnables
Pour l’ensemble de ces dépenses, les seuils plafond exposés ci-après pour chaque nature de dépenses sont
appliqués pour un quartier prioritaire de la politique de la ville (« QPV »). Si plusieurs QPV sont concernés par le
projet d'agriculture urbaine, les seuils peuvent être multipliés par le nombre de quartiers correspondants.
a) Dépenses d’ingénierie
Concernant l’ingénierie de projet, sur la base d’un programme d’études et d’ingénierie détaillé dans le dossier de
candidature, avec plan de financement prévisionnel, les montants de subvention seront attribués au réel des
dépenses, dans le respect d’un taux de subvention maximum de 50% et d’un montant de subvention plafond de
80.000 € évalué sur la base d’un « socle de base » incontournable au lancement d’un projet d’agriculture urbaine.
Si le projet nécessite des études spécifiques non incluses dans le socle de base (études approfondies de pollution,
diagnostics de portance, par exemple), des financements complémentaires seront étudiés, sur la base d’un taux
de subvention maximum de 50% et dans la limite d’une subvention complémentaire plafond de 50.000 euros.
Pour les projets concernés par des financements complémentaires, le montant plafond de subvention pour les
dépenses d’ingénierie peut ainsi être porté à 130.000€.
Les différentes lignes de dépenses composant l’assiette subventionnable sont fongibles à l’échelle de l’opération
financée – l’opération s’entend ici dans le sens précisé par le RGA relatif au NPNRU3.
b) Dépenses d’investissement
Concernant l’investissement, sur la base d’un programme d’actions avec plan de financement prévisionnel, les
montants de subvention seront attribués au réel des dépenses, dans le respect d’un taux de subvention maximum
de 50% et d’un montant de subvention plafond de 300.000 € évalué sur la base d’un « socle de base »
incontournable au lancement d’un projet d’agriculture urbaine.
Si le projet nécessite des investissements spécifiques non inclus dans le socle de base (travaux de dépollution selon
les recommandations des études, investissements relatifs à la transformation, la distribution ou la
commercialisation, investissements relatifs à des méthodes de culture spécifiques telles que l’aquaponie,
l’aéroponie, l’hydroponie, par exemple), des financements complémentaires seront étudiés.
Pour les projets concernés par un financement complémentaire, le taux de subvention maximum de 50%
s’applique sans plafond de subvention.
Les différentes lignes de dépenses composant l’assiette subventionnable sont fongibles à l’échelle de l’opération
financée, une opération étant réalisée par un même maître d’ouvrage.
c) Dépenses de personnel
Concernant les dépenses de personnel, les montants de subvention seront attribués dans le respect d’un taux de
financement maximum de 50% et d’un montant de subvention plafond de 120.000 euros. Ce montant correspond
au financement de 2 ETP sur 2 ans, à hauteur de 30 000 € d’aide par ETP et par année.
Les postes éligibles sont liés à l’animation du site, à la production agricole, à l’encadrement, à la direction
d’opérations ou à la coordination de projet (encadrant, chef de culture, jardinier-maraîcher, responsable de
gestion de la ferme, animateur, coordination de projet d’agriculture urbaine, etc.).
3A propos de la notion d’«opération ». Au sens du règlement général relatif au NPNRU, une opération désigne « une action physique ou
une prestation intellectuelle concourant à la requalification urbaine et sociale du quartier, d’une nature donnée, avec un objet identifié,
réalisée par un même maître d’ouvrage et dotée d’un calendrier prévisionnel de mise en œuvre qui en précise le commencement, la fin et
l’éventuel phasage ».
« Lorsque le maître d’ouvrage conduit plusieurs opérations de natures différentes, au sein […] de la même convention pluriannuelle de
renouvellement urbain, une opération physique pour chaque nature d’opération doit être distinguée, sur des périmètres délimités.
Lorsque plusieurs maîtres d’ouvrage concourent à la réalisation d’une même opération physique, celle-ci doit être décomposée, sur des
périmètres délimités par maître d’ouvrage.
Lorsque le maître d’ouvrage conduit plusieurs opérations physiques de nature identique au sein […] d’une même convention pluriannuelle
de renouvellement urbain, l’ensemble de ces opérations constitue une opération financière ».
Modalités de contractualisation pour les co-financements MAA-Plan
de relance et SGPI-PIA
Les modalités de contractualisation présentées ci-après concernent les opérations co-financées par le ministère de
l’Agriculture et de l’Alimentation, au titre du plan France Relance, et par le Secrétariat général pour
l’investissement, au titre du Programme d’investissements d’avenir.
Les opérations co-financées par la Banque des Territoires – Caisse des Dépôts et par l’ADEME font l’objet de
modalités de conventionnement spécifiques à chacun de ces financeurs, explicitées par ailleurs par chacun des
financeurs. Elles sont intégrées à la convention pluriannuelle de renouvellement urbain pour information et bonne
articulation avec le projet de renouvellement urbain, à travers l’identification des « autres financements »
mobilisés, mais cette convention ne constitue pas l’engagement juridique des subventions de ces financeurs.
Les opérations sélectionnées dans le cadre de l’appel à projets « Les quartiers fertiles » concourent au
renouvellement urbain des quartiers et relèvent de la dynamique du projet d’ensemble.
A ce titre, bien que les sources de financement de ces opérations ne relèvent pas de l’enveloppe NPNRU, leur
gestion répond à l’article 2.3.9 « Les autres investissements concourant au renouvellement urbain » du Titre II du
règlement général de l’Agence (« RGA ») relatif au NPNRU, et sont contractualisées dans le cadre de la convention
pluriannuelle de renouvellement urbain conclue avec l’ANRU au titre du NPNRU.
Les opérations à déployer dans le cadre du projet d’agriculture urbaine retenu dans le cadre de l’appel à projets
« Les quartiers fertiles » sont contractualisées selon les modalités prévues par le RGA relatif au NPNRU et sont
ainsi inscrites dans la convention pluriannuelle de renouvellement urbain.
Lorsque la convention pluriannuelle de renouvellement urbain n’est pas encore signée, les opérations « Les
Quartiers Fertiles » y sont intégrées lorsqu’elle est établie.
Lorsqu’elle est déjà signée, ces opérations sont intégrées au prochain avenant nécessaire au projet de
renouvellement urbain. Il n’est pas attendu qu’un avenant spécifique soit établi.
Les opérations validées dans le cadre des deux premières tranches de l’appel à projets peuvent bénéficier d’un
pré-conventionnement, permettant leur engagement et leur paiement, lorsque le calendrier de contractualisation
de la convention NPNRU ou de son prochain avenant n’est pas compatible avec le calendrier d’engagement de
l’opération « Les Quartiers Fertiles ».
La convention pluriannuelle de renouvellement urbain fixe les objectifs contractuels du projet de renouvellement
urbain sur le plan notamment opérationnel, et programme les concours financiers des opérations concourant à la
réalisation de ce projet, préalablement aux décisions attributives de subvention (« DAS », cf. article 4 ci-après) qui
constituent l’engagement juridique de la subvention4.
La convention est signée par l’ANRU et les financeurs du projet, le porteur de projet et les maîtres d’ouvrage en
tant que partenaires du projet.
Les opérations mises en œuvre dans le cadre du projet lauréat « Les quartiers fertiles » sont notamment visées
par l’article 9.4 de la convention pluriannuelle type intitulé « Les opérations financées au titre de l’appel à projets
« Les quartiers fertiles » », dont le modèle est adopté par le Conseil d’administration de l’ANRU.
L’accord de pré-conventionnement des opérations est matérialisé par une décision du directeur général de
l’ANRU, prise sur avis du Comité d’engagement, qui est notifiée au porteur de projet5 par un courrier qui comporte
en annexe le tableau financier et une fiche descriptive des opérations pré-conventionnées.
Ces documents annexés à la décision du Directeur général formalisent l’engagement contractuel de l’ANRU. Les
engagements du maître d’ouvrage sont précisés dans la fiche descriptive de l’opération, et peuvent donner lieu à
l’octroi d’une décision attributive de subvention (« DAS »).
5 A propos de la notion de « porteur de projet ». Conformément à l’article 6 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014, le président de l’EPCI
compétent en matière de politique de la ville est en charge de l’élaboration et de la coordination du contrat de ville. A ce titre, il est
le porteur de la stratégie globale et de sa déclinaison dans chaque projet de renouvellement urbain. Sur le territoire de sa commune,
le maire est chargé dans le cadre de ses compétences de la mise en œuvre du contrat de ville et du projet de renouvellement urbain.
Le président de l’EPCI et le maire de la commune concernée, ou leurs représentants, présentent conjointement à l’Agence le projet de
renouvellement urbain déclinant les orientations du contrat de ville.
6 Cf. diaporama du 10 juin 2021 et FAQ en pièces jointes à ce document
7 Fiche analytique et technique
- Il revient aux maîtres d’ouvrage de renseigner les documents « Aides d’Etat » permettant d’identifier le
système d’aide d’Etat dans lequel s’inscrit l’aide qui lui est attribuée. (Document word et formulaire en
ligne)
A terme, ces éléments seront à renseigner par les maîtres d’ouvrage via le système d’information « IODA » (2nd
semestre 2021). Pour les opérations bénéficiant d’un pré-conventionnement, le report dans IODA sera à la charge
des maîtres d’ouvrage.
Les évolutions substantielles des éléments clés de l’opération tels que mentionnés dans la fiche descriptive de
l’opération doivent faire l’objet d’un avenant et d’une instruction en Comité d’Engagement.
Les évolutions non substantielles peuvent faire l’objet d’un ajustement mineur, sous coordination de la délégation
territoriale.
Modalités d’exécution financière pour les co-financements MAA-Plan
de relance et SGPI-PIA
Les modalités d’exécution financière présentées ci-après concernent les opérations co-financées par le ministère
de l’Agriculture et de l’Alimentation, au titre du plan France Relance, et par le Secrétariat général pour
l’investissement, au titre du Programme d’investissements d’avenir. Ces dispositions sont issues du Règlement
financier relatif au NPNRU en vigueur.
Les opérations co-financées par la Banque des Territoires – Caisse des Dépôts et par l’ADEME font l’objet de
modalités d’exécution financière spécifiques à chacun de ces financeurs, explicitées par ailleurs par chacun des
financeurs.
Le calendrier indiqué dans le document contractuel détermine les dates limites pour déposer les demandes de
subvention, d’acompte et de solde (voir ci-après).
La réalisation des opérations s’effectue selon un calendrier prévisionnel, qui s’établit à partir d’une date de
lancement prévisionnel de l’opération (semestre / année), et une durée de réalisation (nombre de semestre).
La date de lancement correspond à un « jalon opérationnel », qui correspond au démarrage de la mise en œuvre
effective de l’opération.
La durée prévisionnelle de réalisation détermine la date prévisionnelle de la fin de l’opération, définie par « acte »
qui marque l’achèvement de l’opération. C’est le jalon de fin de l’opération.
Les différents jalons sont définis par nature d’opération, en annexe 2 du REFI.
Pour les opérations quartiers fertiles, le jalon de lancement opérationnel et le jalon de fin de l’opération prévus à
l’article 1211 du titre I du REFI pourront se référer aux jalons des opérations relevant des « Autres investissements
concourant au renouvellement urbain » tels que décrits à l’annexe 2 du REFI (date de première acquisition de
terrains ou immeubles ou date de validation des études de maitrise d’œuvre au stade du dossier de consultation
des entreprises ou date du premier ordre de service de travaux ou date de disponibilité du terrain ou de
l’immeuble) et tout acte concrétisant le démarrage effectif et la fin de l’opération.
Pour le versement de la subvention contractualisée (acompte ou solde), il revient au maître d’ouvrage désigné
pour la réalisation de ses opérations et qui seront programmées dans la convention pluriannuelle de
renouvellement urbain, de formaliser une demande subvention puis des demandes de paiement auprès de la
délégation territoriale de l’ANRU (préfet de département et ses services) en mobilisant des outils mis à disposition
par l’ANRU.
En effet, par décision du Conseil d’administration de l’ANRU (délibération 2021-08 du 16 mars 2021), ces
subventions sont versées hors échéancier de paiement dans le cadre des dispositions prévues aux articles 3.3.1 et
3.3.2 du règlement financier du NPNRU.
La demande de subvention doit être conforme aux éléments contractuels validés par l’ANRU lors du pré-
conventionnement ou conventionnement.
Les demandes sont instruites par la délégation territoriale de l’ANRU, qui contrôle leur conformité, l’exécution des
prestations et des travaux, et s’assure du calcul et la justification des financements sollicités par le maître
d’ouvrage.
La décision attributive de subvention est notifiée au maître d’ouvrage par le délégué territorial de l’ANRU, après
un contrôle de supervision effectué par la direction en charge des finances à l’ANRU.
La validation de la demande de paiement et son versement est effectuée par la direction en charge des finances
à l’ANRU.
C’est la demande de subvention initiale qui donne lieu à l’engagement juridique de l’opération sous forme de DAS,
en cas de décision favorable de la délégation territoriale de l’ANRU (préfet de département et ses services) : la
DAS est signée et notifiée au maître d’ouvrage par le délégué territorial par délégation et sous la responsabilité du
directeur général de l’Agence.
L’octroi de la DAS ouvre droit au paiement de la subvention sur demande, à l'initiative du maître d'ouvrage.
La DAS est prise conformément aux dispositions actées dans la convention pluriannuelle de renouvellement
urbain, ou dans l’avis du comité d’engagement et du courrier du Directeur général s’agissant des opérations pré-
Les conditions de décaissement du financement de l’ANRU sont également précisées lors de l’engagement
juridique dans la DAS, et reposent pour les opérations soutenues au titre des « quartiers fertiles » sur un dispositif
de demande de paiement à l’initiative du maître d’ouvrage.
La demande de premier acompte est conditionnée à la justification d'un avancement de l'opération minimum de
10%.
L’avancement est évalué proportionnellement aux dépenses réalisées éligibles au financement dans le cadre de
l’appel à projets, enregistrées dans la comptabilité du maître d’ouvrage.
Les demandes d'acomptes peuvent être sollicitées avant l'achèvement de l'opération, par le maître d'ouvrage à
concurrence de 80 % de la subvention notifiée.
Date limite de demande du premier acompte et cas particulier des opérations pré-conventionnées
Le maître d’ouvrage doit déposer au plus tard la première demande d’acompte avant la fin de l’année
prévisionnelle de l’opération, à l’exception des opérations dont la durée de réalisation est inférieure ou égale à 18
mois.11
La durée prévisionnelle de l’opération est indiquée dans le calendrier opérationnel prévisionnel de la convention
pluriannuelle de renouvellement urbain, et éventuellement modifiée lors de l’engagement juridique (DAS ou DAS
m).
En considération du calendrier prévisionnel de réalisation de chaque opération, la DAS sera retirée par l'ANRU si
elle n'a pas fait l'objet d'une demande de paiement avant une date limite arrêtée dans ladite DAS, et ce, après que
le bénéficiaire a été invité à présenter une demande de paiement dans les conditions définies par le règlement
financier de l'ANRU relatif au NPNRU.
9-8 Dans le cas particulier ou le lancement prévisionnel de l’opération est programmé en amont du conventionnement de l’opération, le
délai sera calculé comme indiqué à l’article 3.3.1.1 du règlement financier
10 Signature électronique par Docusign.
Pièces justificatives pour le paiement des acomptes hors échéancier
La demande d’acompte hors échéancier, datée et signée, doit être accompagnée des pièces justificatives
comprenant obligatoirement :
- les états de dépenses prises en charge par le maître d’ouvrage sous la forme de liste de factures ou d’états
de coûts (ce document détaille, par nature de coûts, les dépenses effectuées par chaque prestataire en
précisant obligatoirement pour chacune des factures énumérées la date d’émission, le nom du
fournisseur, le libellé ou l’objet de la facture, le montant hors taxe des factures comptabilisées, ainsi que
le marché et le lot auxquels se rattache éventuellement chaque facture). Le délégué territorial peut
solliciter auprès du maître d’ouvrage toute facture et toute pièce de marché qui seraient nécessaires à la
bonne instruction de la demande de paiement.
- la justification de la capacité du signataire de la demande de paiement pour agir au nom du maître
d’ouvrage.
A l’achèvement de l’opération, la demande de solde interviendra par une demande de paiement à l’initiative du
maître d’ouvrage, avant la date limite indiquée dans la DAS.
Dans les conditions définies par le règlement général de l'ANRU relatif au NPNRU, le directeur général de l'ANRU
peut décider, en cas de manquements aux règlements général et financier ou aux engagements contractualisés
par le maître d'ouvrage au sein des conventions pluriannuelles de renouvellement urbain, la suspension des
paiements de subvention pour le maître d'ouvrage, la réduction de la subvention, qui peut impliquer le
remboursement partiel ou total de la subvention, l'abrogation ou le retrait de la décision attributive de subvention.
12Dans le cas particulier ou le lancement prévisionnel de l’opération est programmé en amont du conventionnement de l’opération, le délai
sera calculé comme indiqué aux articles 1.2.1.1 et 1.2.1.4 du règlement financier
Dans les conditions définies par le règlement financier de l'ANRU relatif au NPNRU, la décision attributive de
subvention pourra être retirée par l'ANRU, lorsqu'elle a été prise à la suite d'un acte ou de faits frauduleux, lorsque
les conditions et clauses contractuelles relatives à la nature et au calendrier de l’opération ne sont pas respectées ;
et en l’absence de demande de paiement.
A la suite des contrôles réalisés a posteriori par l’ANRU (et notamment dans le cadre du programme d’audit
interne), et ce jusqu'à la clôture de l'opération, l’ANRU peut demander au bénéficiaire le reversement des sommes
versées si elle estime que les éléments contrôlés font apparaître des sommes indûment perçues par le bénéficiaire
de la présente décision.
En cas de trop perçu constaté postérieurement au paiement d'un acompte ou du solde, le bénéficiaire de la
subvention est tenu de reverser à l'ANRU les sommes indues, dans un délai de 45 jours à compter de la demande
de l’ANRU, dans les conditions prévues par le règlement financier de l'ANRU relatif au NPNRU.
Modalités de contractualisation pour les co-financements Banque des
Territoires – Caisse des Dépôts
Rappel : La Banque des Territoires contractualise avec le porteur de projet qui a déposé le dossier et qui a reçu
une notification du Directeur général de l’ANRU lui indiquant qu’il est lauréat de l’appel à projets.
Si le porteur de projet – lauréat est une personne morale de droit privé, étant donné qu’il exerce une activité
économique, il est nécessaire d’identifier le régime d’aides d’Etat applicable ainsi que l’intensité d’aides qui peut
être versée (cf. infra).
- La collectivité reverse la subvention à un porteur de projet qui exerce lui-même une activité économique.
Dans ce cas, nous sommes en présence (i) d’une subvention en cascade et (ii) la réglementation des aides
d’Etat s’applique. Dans la convention la Banque des Territoires autorisera expressément le reversement de la
subvention par la collectivité qui aura la charge de l’attribuer dans le respect de la réglementation des aides
d’Etat applicable. La convention précisera également l’affectation finale de la subvention.
- La collectivité fait elle-même appel à des prestataires. Le sujet des aides d’Etat ne se pose pas, la collectivité
applique les règles de mise en concurrence pour sélectionner les prestataires.
- Les financements de la Banque des Territoires sont pré-validés en comité d’engagement ANRU.
- L’ANRU envoie au porteur de projet un courrier de notification de la décision (lauréat) du comité
d’engagement.
- L’ANRU adresse les documents relatifs aux aides d’Etat à compléter par le bénéficiaire des subventions :
o « ANRU – Quartiers fertiles – Notice relative aux aides d’Etat » (document Word et formulaire
airtable)
- L’ANRU transmet aux porteurs de projet les contacts en directions régionales de la Banque des Territoires.
Pour l’étape suivante, qui est la prise de contact avec la direction régionale de la Banque des Territoires, 2 cas de
figure se présentent :
Cas n°1 : le projet bénéficie d’un cofinancement ANRU (au titre du plan de Relance ou du programme
d’investissement d’avenir). L’ANRU notifie au porteur de projet le régime d’aides d’Etat visé.
Cas n°2 : le projet bénéficie seulement d’un financement Banque des Territoires (pas de cofinancement ANRU). Si
besoin, le régime d’aides d’Etat à viser sera déterminé avec la Banque des Territoires.
Cas n°1 : le projet bénéficie d’un cofinancement ANRU (au titre du plan de Relance ou du programme
d’investissement d’avenir). L’ANRU notifie au porteur de projet le régime d’aides d’Etat visé.
Pièces complémentaires à fournir uniquement pour les personnes morales de droit privé :
- La notification ANRU du régime d’aides d’Etat visé 13 ;
- Extrait du JO publiant la constitution de l’association / ou récépissé de dépôt à la préfecture ;
- Statuts de l’association ;
- Constitution du bureau et dernier PV d’AG ;
- Les derniers comptes annuels certifiés par un CAC.
Cas n°2 : le projet bénéficie seulement d’un financement Banque des Territoires (pas de cofinancement ANRU). Si
besoin, le régime d’aides d’Etat à viser sera déterminé avec la Banque des Territoires.
Pièces complémentaires à fournir uniquement pour les personnes morales de droit privé :
- Les documents relatifs aux aides d’Etat (document Word + formulaire Airtable) complétés14 ;
- Extrait du JO publiant la constitution de l’association / ou récépissé de dépôt à la préfecture ;
- Statuts de l’association ;
- Constitution du bureau et dernier PV d’AG ;
- Les derniers comptes annuels certifiés par un CAC.
Sur la base des documents fournis, la direction régionale co-instruit la demande en lien avec le Siège de la Banque
des Territoires.
Pour les personnes de droit privé ne bénéficiant pas d’un cofinancement ANRU (cas n°2), l’instruction comprend
la détermination du régime d’aides d’Etat à viser.
L’instruction vise également à déterminer le modèle de convention à signer parmi les 3 conventions types :
- Convention de subvention avec une personne de droit privé ;
- Convention de subvention avec une collectivité – avec reversement de la subvention ;
- Convention de subvention avec une collectivité – sans reversement de la subvention.
Le montant financé est définitivement validé en comité d’engagement de la Banque des Territoires.
Signature d’une des 3 conventions types proposées par la Banque des Territoires :
- Convention de subvention avec une personne de droit privé ;
- Convention de subvention avec une collectivité – avec reversement de la subvention ;
- Convention de subvention avec une collectivité – sans reversement de la subvention.
Pièces à fournir pour le dernier versement : Le bénéficiaire, s’il s’agit d’une personne morale de droit privé, doit
fournir un compte-rendu financier accompagné de son annexe explicative, d’un bilan qualitatif de l’action, du
dernier rapport annuel d’activité.
15Cet échéancier est donné à titre indicatif. Il est susceptible d’être adapté aux besoins du projet par la direction régionale de la Banque des
territoires.
Annexe 1. Synthèse du processus de contractualisation et d’exécution
financière pour les opérations bénéficiant de subventions MAA – Plan
de relance / SGPI - PIA
Annexe 2. Synthèse de la marche à suivre par chaque Maitre
d’Ouvrage.
Annexe 3. Contacts de la Banque des Territoires en région
Contacts
Projet Lauréat
Direction régionale BDT
Alexandre Schnell, directeur territorial
68 Strasbourg
alexandre.schnell@caissedesdepots.fr
PARIS Cyclo-VU
Mélanie Saad, chargée de développement territorial
75
melanie.saad@caissedesdepots.fr
PARIS PaysanUrb
69 VAULX-EN-VELIN
VALENCIENNES
Vincent Balembois, chargé de développement territorial
59
vincent.balembois@caissedesdepots.fr
Valenciennes
Annexe 4. Identification du régime d’aide d’Etat
Annexe 5. Critères d’éligibilité et de sélection des projets dans le cadre
des « quartiers fertiles », et composition attendue des dossiers de
candidatures
Composition du dossier de
Critères d’éligibilité Critères de sélection
candidature
Contextualisation et articulation de la
démarche avec le projet urbain
Ambition du projet proposé Stade d’avancement du projet
Niveau de maturité de la démarche
proposée
Projet porté par des porteurs de PRU mis
en œuvre dans le cadre du NPNRU ou
par d’autres opérateurs (maîtres
Richesse du partenariat
d’ouvrage, associations, entreprises Gouvernance et pilotage
Robustesse des compétences
« agricoles », structures de l’ESS…), sous opérationnel de la démarche
mobilisées
réserve de la formalisation d’un
partenariat avec la collectivité porteuse
du projet NPNRU
Caractère innovant
Richesse du partenariat
Dimension innovante
Robustesse des compétences
mobilisées
Annexe 6. Lauréats des deux premières tranches de l’appel à
candidatures