Fracture de Lomoplate

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FRACTURE DE L’OMOPLATE

GENERALITES

C’est une fracture le plus souvent bénigne quand elle touche l’écaille de l’omoplate.
Elle est le résultat d’un choc violent sur la face externe lors de traumatismes violents
ou de polytraumatismes.

Les différentes fractures peuvent intéressé l’écaille de l’omoplate mais également


l’apophyse coracoïde ou l’acromion. Certaines fractures ne peuvent concerner que la
partie articulaire de l’omoplate (glène).

Rappel anatomique :

L’omoplate est un os plat de forme triangulaire qui présente 3 reliefs particuliers :

 la glène de l’omoplate en dehors,


 l’épine de l’omoplate, sa partie postérieure se projetant vers l’extérieur par
l’acromion
 à sa face antérieure la coracoïde.

L’omoplate est couvert par des muscles puissants qui la fixent à la fois à la paroi
thoracique et à la tête de l’humérus. Une couverture musculaire la protège des
traumatismes, il ne présente des fractures que dans les chocs violents.

Diagnostic

1 Interrogatoire

Il permet de préciser le type et l’intensité du traumatisme. Le patient présente des


douleurs et une impotence de l’épaule dans certains cas on peut y associer des
troubles respiratoires.

2 Inspection

Le plus souvent peu spécifique, elle permet d’observer une ecchymose ou un œdème
voire un hématome (parfois volumineux) de la face postérieure de l’épaule.

3 Palpation

Il faut systématiquement rechercher les complications neurovasculaires (nerfs sus


scapulaires) mais également le retentissement pleural ou pulmonaire des
traumatismes.
4 Examens des mobilités

Lorsque la fracture n’est pas articulaire une mobilisation douce de l’articulation


scapulo-humérale demeure possible.

5 Radiographie

Le plus souvent des clichés d’omoplate de face ou un vrai profil de l’omoplate


permettent de mettre en évidence la fracture de l’écaille.

6 Classifications

en fonction de leur localisation, on dénombre différents types fracturaires :

 les fractures articulaires de la glène comportant un déplacement ou une


marche d’escalier intraarticulaire importante peuvent être source d’évolution
vers une arthrose gléno-humérale. Elles peuvent justifier un geste chirurcal.
Dans les autres cas un traitement conservateur simple suffit.
 les fracture articulaire du col chirurgical : ces fractures déplacent en bloc la
surface articulaire glénoïdienne vers l’avant. Si ce déplacement est important
elles peuvent justifier également un geste chirurgical.
 la fracture de la coracoïde : souvent plus caractéristique sur le plan clinique
elle est accompagnée d’une douleur lors de la flexion-supination contrariée de
l’avant bras sur le bras (insertion du court biceps brachial). Le traitement est le
plus souvent fonctionnel.
 la fracture de l’acromion : si le déplacement fracturaire modifie l’espace sous-
acromial, le traitement doit être chirurgical.
 la fracture du corps de l’omoplate : écaille de l’omoplate (éventuellement
transpinale).

Au niveau de l’omoplate, les déplacements fracturaires des fractures de la glène ou


des cols anatomiques ou chirurgicaux de l’omoplate sont limités par l’importance des
masses musculaires adjacentes. Ils sont fonction de la nature des lésions associées au
niveau de la clavicule ou des ligaments coraco-claviculaires. Si ces éléments sont
intacts, les fractures demeurent stables, s’ils sont rompus, dans les fractures du col
par exemple, le fragment devient instable et nécessite un traitement chirurgical. Des
séquelles douloureuses peuvent néanmoins exister en rapport avec les atteintes
nerveuses associées (nerf sous-scapulaire) dont le diagnostic est souvent tardif.

Traitement

Le traitement des fractures de l’omoplate est très peu chirurgical. En dehors des
fractures articulaires ou très déplacées déjà mentionnées, une courte immobilisation
antalgique coude au corps suivie par une rééducation adaptée et précoce permet
d’éviter une ankylose de l’épaule.

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