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thermiques
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L’énergie : conversions et transferts
2. Effectuer des bilans d’énergie sur un système : le premier principe de la thermodynamique
Notions et contenus Capacités exigibles
Activités expérimentales support de la formation
Modes de transfert thermique. Caractériser qualitativement les trois modes de transfert thermique : convection, conduction, rayonnement.
Flux thermique. Résistance thermique. Exploiter la relation entre flux thermique, résistance thermique et écart de température, l’expression de la
résistance thermique étant donnée.
Bilan thermique du système Terre-atmo- Effectuer un bilan quantitatif d’énergie pour estimer la température terrestre moyenne, la loi de Stefan-
sphère. Effet de serre. Boltzmann étant donnée.
Discuter qualitativement l’effet de serre sur la température terrestre moyenne.
Loi phénoménologique de Newton, modéli- Effectuer un bilan d’énergie pour un système incompressible échangeant de l’énergie par un transfert
sation de l’évolution de la température d’un thermique modélisé à l’aide de la loi de Newton fournie.
système au contact d’un thermostat. Établir l’expression de la température du système en fonction du temps.
Suivre et modéliser l’évolution de la température d’un système incompressible.
Capacité mathématique : Résoudre une équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients
constants avec un second membre constant.
• Le sol émet un rayonnement électromagnétique dans le • Commenter la courbe d’absorption de • La puissance par unité de surface ou puissance
domaine infra-rouge (longueur d’onde voisine de 10 μm) dont l’atmosphère terrestre en fonction de la surfacique p émise par un corps noir est liée à
la puissance par unité de surface augmente avec la température. longueur d’onde. sa température par la relation :
• Une partie de cette puissance est absorbée par l’atmosphère, • Représenter sur un schéma les différents T en K
p = σ × T4
qui elle-même émet un rayonnement infrarouge vers le sol et rayonnements reçus et émis par le sol. p en W·m–2
vers l’espace (effet de serre). avec σ = 5,67 × 10–8 W·m–2·K–4, la constante
de Stefan-Boltzmann, et p comptée ici
positivement.
• La puissance reçue par le sol en un lieu donné est égale à la • 3reçue par le sol = 3reçue du soleil + 3reçue de l’atmosphère.
somme de la puissance reçue du Soleil et de celle reçue de l’at-
mosphère. Ces deux dernières sont du même ordre de grandeur.
• Un équilibre, qualifié de dynamique, est atteint lorsque le sol • Expliquer qualitativement l’influence des • À l’équilibre dynamique :
reçoit au total une puissance moyenne égale à celle qu’il émet. différents facteurs (albedo, effet de serre) 3reçue par le sol = 3émise par le sol
La température moyenne du sol est alors constante. sur la température terrestre moyenne.
Proposition de grille d’évaluation par compétence : © Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
S’approprier Comprendre que l’efficacité du bouclier est liée à la résistance thermique du matériau.
178
2 Il serait quasiment possible de poser la main sans se brûler Un pas vers le cours
sur la face du bouclier thermique opposée à la face chauffée à
3 Connaissant le flux thermique Φ orienté du point A vers le
1 200 °C, car la brique a une grande résistance thermique qui
point B et la différence de température θA – θB entre ces points,
limite le transfert thermique vers la main.
la résistance thermique Rth du (ou des) milieu(x) traversé(s) est :
Rth = A
(θ – θB ) avec R en °C·W–1 ou en K·W–1 ; Φ en W et
Φ th
θA – θB en °C ou en K.
Activité 2
expérimentale Température d’un système incompressible au cours du temps ................... p. 323
Capacités exigibles
pT(abs) = pT − α × pT ; donc pT(abs) = (1− α ) × pT ; on en déduit :
a Effectuer un bilan quantitatif d’énergie pour estimer la
température terrestre moyenne, la loi de Stefan-Boltzmann pTabs = 1< 0,30 × 340 W u m<2 ; pT(abs) = 238 W ⋅ m−2 .
étant donnée.
b. Le système {Terre et atmosphère} est considéré comme un
a Discuter qualitativement l’effet de serre sur la température
corps noir de température de surface TT car il réémet tout le
terrestre moyenne.
rayonnement qu’il absorbe : pémise par la Terre = pT(abs).
Analyse des documents
On peut utiliser la loi de Stefan-Boltzmann rappelée dans le
1 a. Le Soleil est considéré comme un corps noir à la température TS , COMPLÉMENT SCIENTIFIQUE :
1 1
donc sa puissance surfacique pS obéit à la loi de Stefan-Boltzmann : ⎛ pémise par la Terre ⎞4 ⎛ pT(abs) ⎞ 4
pS = σ × TS4 , d’où pS = 5,67 × 108 W u m<2 uK–4 × (5 778 K)4 ; TT = ⎜ ⎟ ; d’où TT = ⎜ ⎟ .
⎜⎝ σ ⎟⎠ ⎝ σ ⎠
pS = 6,32 × 107 W ⋅ m−2 .
b. La surface du Soleil, de rayon RS , est : SS = 4π × RS2. 1
£ 238 W u m<2 ¥4
TT =
De plus, la puissance solaire émise par la surface du Soleil est :
¤ 5,67 × 10 W u m u K ¦ = 255 K soit –18 °C.
–8 <2 –4
3S = SS × pS soit 3S = 4π × RS2 × pS.
c. Sans albédo pour le système {Terre et atmosphère} : pT(abs) = pT
Cette puissance solaire émise 3S par la surface du Soleil est répartie
soit pT(abs) = 340 W ⋅ m−2 .
sur une sphère de rayon D, D étant la distance Soleil-Terre. Cette 1
sphère a une surface S = 4π × D2 avec D = 1,50 × 1011 m (schéma A ). £ 340 W u m<2 ¥4
TT =
La puissance solaire surfacique p’S à la distance D entre la Terre et ¤ 5,67 × 10–8 W u m<2 uK–4¦ = 278 K, soit effectivement
5 °C.
3 4π × RS2 × pS RS2 × pS L’albédo est donc responsable de la diminution de la température
le Soleil est donc : p’S = S ainsi p’S = = ;
S 4π × D2 D2 du système.
2 Remarque : on peut également écrire :
donc p’ =
6,96 × 108 m × 6,32 × 107 W u m<2
;
1 1
S ⎛ R 2 × σ × TS4 ⎞ 4 ⎛ RS ⎞ 2
1,50 × 1011 m 2 TT = ⎜ S 2
⎝ D ×4×σ ⎠
⎟ = TS × ⎜⎝ 2D ⎟⎠
p’S = 1,36 × 103 W ⋅ m–2 . 1
£ 6,96 × 108 m ¥ 2
soit TT = 5 778 K ×
c. Une portion seulement de la puissance solaire incidente est
interceptée par la Terre, de rayon RT, sur un disque de surface ¤ 2 × 1,50 × 1011 m ¦ = 278 K .
s = π × RT2. d. La température terrestre moyenne au niveau du sol est voisine
On en déduit la puissance solaire incidente reçue en moyenne par de 15 °C. Or d’après la question précédente, l’albédo n’est pas
le système {Terre et atmosphère} : responsable d’un réchauffement. D’après le schéma C , les gaz
3S = p’S × s soit 3S = p’S × π × RT2. de l’atmosphère (principalement l’eau et le dioxyde de carbone)
d. Comme la Terre tourne sur elle-même, cette puissance se absorbent et renvoient vers la Terre une partie du rayonnement
répartit sur l’ensemble de la surface ST de la Terre avec ST = 4π × RT2. infrarouge qu’elle émet, entraînant le réchauffement de la surface
Ainsi, la puissance solaire incidente reçue en moyenne par le de la Terre et des couches basses de l’atmosphère. C’est donc l’effet
système {Terre et atmosphère}, appelée puissance surfacique de serre qui est responsable de l’augmentation de la puissance reçue
3 p’ × π × RT2 pS’ par le sol terrestre et donc de l’augmentation de sa température.
terrestre, est pT = T donc pT = S soit p = ; donc
ST 4π × RT2 T
4 3 Sur la photographie D , les observations indiquent que la
1,36 × 103 W u m<2 © Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
température des habitations est diminuée par le dépôt à leur
pT = = 340 W·m–2 (en gardant les valeurs en surface d’une couche de chaux blanche. Cela s’explique par l’aug-
4
mémoire sur la calculatrice). mentation forte de l’albédo des murs blancs qui entraîne une
2 a. D’après les DONNÉES, l’albédo du système {Terre et atmos- diminution de la température moyenne du mur (façon de faire
phère} est α = 0,30. du froid avec de la chaux).
p
D’après le COMPLÉMENT SCIENTIFIQUE, l’albedo : α = r = 0,30 où pi Un pas vers le cours
pi
est la puissance surfacique incidente reçue par le système {Terre 4 La température moyenne de la surface terrestre dépend de la
et atmosphère} soit pi = pT. puissance solaire reçue par unité de surface mais aussi de l’albédo
Donc la puissance surfacique renvoyée par le système {Terre et du système {Terre et atmosphère} ainsi que de l’effet de serre dû
l l
atmosphère} pr = α × pT.
On en déduit la puissance solaire surfacique moyenne absorbée
à certains gaz présents dans l’atmosphère.
180
p <2
Exercices .................. p. 334 On en déduit l’albédo : _ = R = 103 W u m<2 = 0,299 soit
pT 344 W u m
environ 0,30.
2
2. Pour le sable :
Identifier le mode de transfert thermique (1)
pR = _ × pT = 0,32 × 344 W u m<2 = 110 W u m<2 .
É
CO RR IG
1. et 2. On construit un tableau :
On en déduit :
Signe du transfert
Transfert thermique Mode de transfert psable abs = pT < pR = 344 W u m<2 < 110 W u m<2
thermique pour
entre… thermique principal
le système {eau} = 234 W ⋅ m−2 .
L’eau et le Soleil Rayonnement Positif
Pour la neige :
L’eau et le sable Conduction Positif pR _ = pT 0,90 = 344 W u m<2 310 W u m<2 .
L’eau et l’air Convection Positif
On en déduit :
3 Identifier le mode de transfert thermique (2) pneige abs = pT < pR = 344 W u m<2 < 310 W u m<2
Le mode de transfert thermique principal est le rayonnement. = 34 W ⋅ m−2 .
4 Ces calculs montrent que les surfaces claires renvoient davantage
Déterminer un flux thermique
CO RR IG
É
d’énergie par rayonnement que les surfaces foncées (voir activité 3).
1. La température extérieure est supérieure à celle de l’habitacle
du véhicule. Le transfert thermique a donc lieu depuis l’extérieur 10 Comprendre la loi de Newton
É
CO RR IG
182
Donc Le seul transfert d’énergie entre le système et l’air extérieur est
3 000 kg u m<3 × 15 × 10<3 m × 1,00 × 103 Ju kg–1 u $C–1
6t1 = < un transfert thermique Q donc W = 0 J.
3 × 10 W u m<2 u $C–1 D’après le premier principe de la thermodynamique, entre deux
× ln 320 $C < 20$C
400 $C < 20$C
états i et f, ΔUi→ f = W + Q donc ΔUi→ f = Q.
Or, le flux thermique est supposé constant pour un intervalle de
D’où Δt1 = 3,5 × 10 s. 2
temps Δt très court donc Q = Φ × Δt.
3. a. Dans le cas de l’étape 2, qui commence au bout de la durée Δt1 : De plus, d’après la loi de Newton :
θ( t = 0) = K + θe = θ1 donc K = θ1 − θe ; la solution de l’équation Φ = h × S × (θe – θ), d’où Q = h × S × (θe – θ) × Δt .
différentielle est : Par ailleurs, pour un système incompressible : ΔUi → f = m × c × Δθ.
h ×S L’expression de la relation ΔUi → f = Q devient :
− 2 ×t
θ = (θ1 − θe ) × e m×c + θe . m × c × Δθ = h × S × (θe – θ) × Δt ;
b. Pour la température finale θfinale = θ2 , tfinal = Δt2
soit Δθ = h × S × (θe – θ) .
−
h2 ×S
×Δt2 Δt m × c
soit θ2 = (θ1 − θe ) × e m×c + θe . Lorsque Δt tend vers zéro, la limite de Δθ est égale à la dérivée
Δt
⎛ θ − θe ⎞
De même qu’en 2, Δt2 = − m × c × ln⎜ 2 . de θ par rapport au temps t, notée dθ
⎝ θ1 − θe ⎟⎠
, donc :
h2 × S dt
dθ = – h × S × θ + h × S × θ .
ρ×r × c ⎛ θ − θe ⎞
Soit Δt2 = − × ln⎜ 2 . dt m× c m× c e
3 × h2 ⎝ θ1 − θe ⎟⎠
C’est l’équation différentielle vérifiée par la température θ du
Donc système.
3 000 kg u m<3 × 15 × 10<3 m × 1,00 × 103 Ju kg–1 u $C–1
6t2 = < 2. Les solutions de l’équation différentielle y ′ = ay + b (a ≠ 0)
3 × 6,0 × 102 W u m<2 u $C–1
ont pour forme : y = K × e a×x – b avec K un réel. Les solutions
× ln 35 $C < 20$C
320 $C < 20$C
a
− h×S ×t
Δt2 = 75 s . sont donc ici de la forme : θ = K × e m×c + θe .
À l’instant initial, θ(0) = θi (température de repassage d’un
4. C’est l’eau qui assure le refroidissement le plus rapide.
pantalon en coton).
17 Puissance surfacique du rayonnement solaire D’après la solution, θ(0) = K + θe . On en déduit : K = θi − θe .
L’expression de la température en fonction du temps est :
ps × 103 (W.m–2) − h×S ×t
A B θ = (θi − θe ) × e m×c + θe .
5
3. À l’instant final, le fer doit être à la température de repassage
4
indiquée pour le tee-shirt en polyester :
3 θf = 150 °C
− h×S ×t
2 1 Comme θf = (θi − θe ) × e m×c f + θe , on en déduit :
H K × 10–17 (km–2)
D2 ⎛ θ – θe ⎞
1 tf = – m × c × ln⎜ f .
5 10 15 20 h× S ⎝ θi – θe ⎟⎠
1. pS est une fonction affine de 12 : pS ⎛ 12 ⎞ = a × 12 + b où 500 × 10<3 kg × 450 Ju kg–1 u $C–1
D ⎝D ⎠
a est le coefficient directeur, b l’ordonnée à l’origine.
D tf = –
50 W u m<2 u $ C–1 × 0,025 m2
× ln 150 $C – 25 $C
185 $C
soit la durée nécessaire Δt = tf = 71 s.
Graphiquement, on détermine a = KB
HK
19 Pertes thermiques
3,4 × 103 W u m<2
= 3,1× 1025 W.
É
CO RR IG
soit
11× 10<17 × 10<6 m<2 1. Schéma en coupe (Φ1 = Φ2 = Φ3 = Φ123) :
On calcule l’ordonnée à l’origine : Ɯ3 Ɯ2 Ɯ1
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
⎝D ⎠
Béton plein
D D
Extérieur
Intérieur
pS= 1,4 × 103 W·m–2. Rth = 0,039 $C u W–1 + 0,125 $C u W–1 + 0,013 $C u W–1
• Dans le cas de Vénus : Rth = 0,177 °C·W–1.
pS = 3,1 × 1025 W × 1 + 40 W·m–2 ; 4. Pour un transfert thermique par conduction en régime perma-
2
1,08 × 1011 m nent indépendant du temps :
pS = 2,7 × 103 W·m–2. (θ – θext ) d’où Φ = 20 $C < 5 $C = 85 W.
Φ = int
Rth 0,177 $C u W–1
18 À chacun son rythme
5. Pour un simple mur en béton :
Fer à repasser
1. Le système {semelle du fer} est supposé incompressible et au (θ – θext ) d’où Φ = 20 $C < 5 $C = 1,2 × 103 W.
Φ = int
repos macroscopique. Rth3 0,013 $C u W–1
Le système est dans l’état initial à θi = 210 °C, dans l’état final à θ. Le simple mur en béton est beaucoup moins isolant.
Comme la planète tourne sur elle-même, cette puissance se répartit pL(abs) = 303 W ⋅ m−2 .
sur l’ensemble de la surface SP de la planète et son atmosphère.
De même,
2
D’où la puissance surfacique moyenne reçue par la planète et
3 p' × π × RP2 p'S pTabs = 1< 0,30 ×
6,96 × 10 8 m × 6,32 × 107 W u m<2
son atmosphère pP = P donc pP = S soit p = . 4 × 1,50 × 1011 m
2
SP 4π × RP2
P
4
p pT(abs) = 238 W ⋅ m−2 .
3. Par définition de l’albédo, α = r ; donc la puissance surfa-
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
pp
b. pL(abs) . pT(abs) . C’est la différence entre les albédos (différence
cique renvoyée par la planète pr = α × pP ; la puissance solaire liée aux couleurs des sols terrestre et lunaire) de ces deux astres
surfacique moyenne absorbée par chaque planète pP(abs) donc qui permet d’expliquer cet écart.
⎛ pL abs ⎞ 4
1
reçue par le sol de la planète est :
3. pL(abs) = p = σ × T 4 et donc T(K) = ⎜ ( ) ⎟ .
pP(abs) = pp − α × pp soit pP(abs) = (1− α ) × pp . ⎝ σ ⎠
Planète Mercure Vénus Terre Mars 1
£ 303 W u m<2 ¥4
pS’ (W·m–2) 9,10 × 103 2,62 × 103 1,36 × 103 5,89 × 10 2 Soit T = ;
¤ 5,67 × 10 W u m uK ¦
8 <2 –4
pP (W·m–2) 2,28 × 103 6,65 × 102 3,40 × 102 1,47 × 102
T = 270 K soit θ = –3 °C, ce qui est bien annoncé dans le texte
Albédo α 0,12 0,75 0,30 0,25 introductif.
pP(abs) (W·m–2) 2,00 × 103 1,64 × 102 2,38 × 102 1,10 × 102 4. Il n’y a pas d’atmosphère autour de la Lune pour diffuser la
1 lumière solaire de façon uniforme sur sa sol : l’éclairement est
⎛ pP abs ⎞4
4. pP(abs) = p = σ × T 4 et donc : T(K) = ⎜ ( ) ⎟ . en « tout » ou « rien », ce qui justifie ces grandes fluctuations.
⎝ σ ⎠ Si le relief d’un cratère fait obstacle à la lumière incidente, le sol
Puis θ(°C) = T(K) – 273. est dans l’ombre totale et recevra donc moins d’énergie. Par suite,
Planète Mercure Vénus Terre Mars son rayonnement thermique sera celui d’un corps porté à une
pP(abs) (W·m–2) 2,00 × 103 1,64 × 102 2,38 × 102 1,10 × 102 température plus « basse » que la moyenne.
5. Les zones polaires les plus sombres sont aussi les plus froides ;
θsurface (°C) 169 470 15 –63
c’est là que la NASA a observé de la glace. Les résultats précédents
θcalculée (°C) 160 –41,2 –18,5 –63,0 sont donc compatibles avec les observations.
à faible densité de population (zones agricoles, lacs, déserts, etc.). 150 × 109 m 2
1. Déterminer la puissance solaire surfacique pS’ reçue par les p’S = 1,36 × 103 W·m–2.
panneaux à une distance D. 2. 3 = p’S × Spanneaux
2. Calculer la puissance 3 reçue par l’ensemble des panneaux, si
l’on considère qu’ils sont totalement éclairés et perpendiculaires 3 = 1,36 × 103 W·m–2 × 9 × 106 m2
aux rayons solaires. 3 = 1,22 × 1010 W ou 12,2 GW.
(230 V)2 3. La solution générale de l’équation différentielle y ′ = a × y + b © Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
Φ = 0,10 × , soit Φ = 212 W. (a ≠ 0) a pour forme :
25,0 Ω
T − Te T − Te y = K × eax – b avec K un réel.
3. On a Φ = 1 et donc Rth = 1 . a
Rth Ici, les solutions sont de la forme :
Soit Rth = 293 K < 273 K ; − h× S × t
212 W T = K×e C + Te .
Rth = 0,095 K· W–1, résistance thermique proche de 0,10 K·W–1. Initialement, T (0) = T1 ; il vient T (0) = K + Te .
Le vitrage est formé de deux couches de verre entre lesquelles T1 = K + Te d’où K = (T1 – Te).
s’intercale une épaisseur d’argon. Ce dernier gaz est formé de
On a donc finalement :
« gros » atomes qui se déplacent moins vite que les molécules
de diazote et dioxygène à énergies cinétiques identiques : les − h×S × t
T = (T1 – Te) × e C +T .
e
transferts thermiques par convection sont ainsi plus difficiles.
4. À l’état final, tf = – C × ln⎛ Tf – Te ⎞
.
h× S ⎜⎝ T – Te ⎟⎠
Partie II 1
1. Le système étudié {pièce et baie vitrée} est supposé incom- Ici Te = 273 K ; T1 = 293 K et Tf = 289 K.
pressible et au repos macroscopique. Le système est dans l’état 100 × 103 J·K–1
initial à T1 = 293 K, dans l’état final à T. Le seul transfert d’énergie
entre le système et l’air extérieur est un transfert thermique Q
tf = –
10 W·m<2·K–1 × 8,0 m2
× ln 289 K – 273 K ,
293 K – 273 K
par convection, donc W = 0 J. soit Δt = 2,8 × 10 s ou environ 4 min 40 s.
2
186
27 Extinction Permien-Trias Préparation à l’ECE
É
CO RR IG
1. a. En haute atmosphère, les poussières les plus fines et les 1. Le mode de transfert thermique entre l’intérieur de la boîte et
molécules de dioxyde de soufre diffusent les rayons du Soleil et le milieu extérieur est la convection.
diminuent la quantité de radiations qui traversent l’atmosphère ; 2. La présence de duvet introduit une plus grande résistance
ce qui va accroître l’opacité atmosphérique. La puissance solaire thermique ; le refroidissement doit être plus lent : la courbe rouge
renvoyée par diffusion ou réflexion va augmenter et l’albédo va correspond à la cloison munie de plumes, la bleue à la cloison
augmenter (on suppose que la puissance solaire rayonnée inci- sans plumes.
dente demeure constante donc que les cycles solaires ne varient 3. L’équation différentielle vérifiée par la température du système
pas pendant cette durée). {boîte et cloison} s’écrit également :
b. 3 T + 3 R + 3 e = 0. dθ = − 1 × θ + 1 × θ ; c’est une équation différentielle du premier
dt τ τ e
⎛ 0,64 × pT ⎞ 4
1 30
Quand α 2 = 0,36, on a pR = –0,36 × pT et donc TT2 = ⎜ ⎟ .
⎝ σ ⎠ 25
1 20
⎛ pT ⎞ 4 ⎛ 1 1⎞
On a donc TT − TT = ⎜ ⎟ × ⎜ 0,64 4 – 0,68 4 ⎟ ; 15
2 1
⎝ σ⎠ ⎝ ⎠
1
10
3,5 × 102 W u m–2
£ ¥4 £ 1 1¥
Soit TT – TT = × 0,64 4 – 0,68 4 ; 5 τ
2 1 ¤ 5,67 × 10 W u m uK ¦ ¤
–8 <2 –4 ¦
0 τ 0,5 τ
TT – TT = –3,8 K ou –3,8 °C, ce qui est bien un refroidissement 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5
2 1 t (ks)
proche de –5°C.
2. Lors du rejet de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, la quan- 5. a. Sur calculatrice, on obtient la valeur moyenne τ = 716 s ;
tité de gaz à effet de serre augmente ; les radiations infrarouges l’écart type expérimental σn –1 = 40 s. On en déduit l’incertitude- type
σ
émises par la Terre sont renvoyées vers le sol par ces gaz à effet u(τ) = n−1 soit u(τ) = 40 s = 16 s (voir la fiche p. 454, incerti-
de serre, ce qui explique l’augmentation de la température à la n 6
surface de la Terre. tude-type, évaluation de type A).
b. τ = 716 ± 16 s.
6. L’expérience réalisée par le groupe d’élèves confirme que
le plumage constitue une surface isolante qui minimise le flux
thermique traversant la paroi du milieu intérieur vers le milieu
extérieur ; ceci puisque τ est plus grand en présence de plumes
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
Je m’exprime à l’oral sur • Quels sont les trois modes de transfert thermique ?
Les trois modes de transfert thermique sont :
Les transferts thermiques
– la conduction ;
• Quels sont les points positifs de l’effet de serre ? – la convection ;
L’effet de serre permet d’avoir une température de surface terrestre – le rayonnement.
compatible avec la vie humaine. Sans effet de serre, la température
moyenne extérieure serait d’environ –18 °C et l’eau serait gelée.
1. L’intérieur du logement et l’extérieur sont séparés par des c. D’après la question 4.a, Q = Φ × Δt.
parois solides. Il y a transfert par convection entre les diverses Or d’après la loi de Newton, Φ = h × S × (θvitre – θ)
parties du fluide, transfert convectif entre le fluide et le solide en
donc Q = h × S × (θvitre − θ) × Δt (2)
contact avec le fluide, conduction dans le solide.
2. a. Le flux thermique à travers le plafond constitué uniquement En égalant (1) et (2), il vient :
θ − θcombles m × c × Δθ = h × S × (θvitre − θ) × Δt
de briquettes est : Φ1 = c
Rth
h × S × (θvitre − θ)
d’où Δθ =
avec Rth = 7,1× 10−3 °C·W–1. Δt m× c
et donc Δθ = − × S × θ + h × S × θvitre .
h
Ainsi, \1 = 18 $C < 5 °C = 1,8 × 103 W. Δt m× c m× c
7,1× 10<3 $C u W–1 Lorsque Δt tend vers zéro, la limite de Δθ est égale à la dérivée
Δt
b. La résistance thermique Rth2 de l’association {briquettes et laine
de θ par rapport à t et est notée dθ .
de verre} est égale à : dt
Rth2 = 7,1× 10−3 °C·W–1 + 4,1× 10−1 °C·W–1 On peut donc écrire :
dθ = − h × S × θ + h × S × θ .
Rth2 = 4,2 × 10−1 °C·W–1. dt m× c m× c vitre
Le nouveau flux thermique serait alors : C’est l’équation différentielle vérifiée par la température de l’air de
θ − θcombles la chambre. Cette équation différentielle est de la forme y’ = ay + b.
Φ2 = c Les solutions de cette équation sont de la forme y = K × eax − b .
Rth2 a
18 °C − 5 °C
soit Φ2 = = 3,1 × 101 W. Dans cette situation a = − h × S et b = h × S × θvitre .
4,2 × 10−1 °C ⋅ W–1 m× c m× c
Les solutions sont de la forme :
c. Le flux thermique traversant le plafond serait environ soixante
h× S × θ
fois plus faible avec la couche de laine supplémentaire que sans. − h×S ×t
− ×c
m vitre
L’isolation serait donc meilleure : la laine de verre est donc efficace. θ= K×e m×c
− h× S
3. La température de l’air intérieur fluctue très peu, environ 4 °C m× c
de différence, alors que la température de l’air extérieur fluctue − h ×S ×t
soit θ = K × e m × c + θvitre .
entre 15 °C et plus de 30 °C, soit environ 15 °C de différence.
L’isolation est donc satisfaisante. La laine de verre est efficace. Pour déterminer la constante K, il faut utiliser les conditions
initiales : à t = 0 s, θi = 24 °C.
4. a. Le transfert thermique Q entre le système {air intérieur} et − h ×S × 0
la vitre est relié au flux thermique et à la durée du transfert par Cela donne θi = K × e m ×c + θvitre .
Q Or e = 1, donc θi = K + θvitre soit K = θi – θvitre .
0
Φ= soit Q = Φ × Δt . Le flux est supposé constant pendant
Δt
− h ×S ×t
cette durée. La relation devient : θ = (θi − θvitre ) × e m ×c + θvitre .
b. Le premier principe de la thermodynamique énonce que la
Comme a = − h × S ,
variation ΔU i→f d’énergie interne d’un système, qui n’échange m× c
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle spécialité
pas de matière avec l’extérieur, au repos macroscopique, et qui on obtient effectivement θ = (θi − θvitre ) × e a×t + θvitre .
évolue d’un état initial à un état final, est égale à la somme des
énergies échangées par le système avec l’extérieur, par travail W d. Calculons a = − h × S
m× c
et/ou par transfert thermique Q : ΔUi→f = W + Q.
10 W u m–2 u °C–1 × 2,0 m2
Dans cette situation, W = 0 J donc ΔUi→f = Q. a=< = <5,1× 10<4 s–1.
39 kg × 1,0 × 103 Ju kg–1 u °C–1
Or lorsqu’un système incompressible de masse m et de capacité
θ = (24 °C < 28 °C) × e<5,1 × 10 s × 3 600 s + 28 °C
<4 <1
thermique massique c passe d’une température initiale θi à une
température finale θf , sa variation d’énergie interne ΔUi→f a pour θ = 27,4 °C.
expression : ΔUi→f = m × c × (θf – θi). Il y a eu une augmentation importante de température de la pièce
On obtient donc Q = m × c × Δθ (1) en une heure. La vitre n’isole pas suffisamment.
Programme officiel
Ondes et signaux
1. Caractériser les phénomènes ondulatoires
Notions et contenus Capacités exigibles
Activités expérimentales support de la formation
Intensité sonore, intensité sonore de réfé- Exploiter l’expression donnant le niveau d’intensité sonore d’un signal.
rence, niveau d’intensité sonore. Illustrer l’atténuation géométrique et l’atténuation par absorption.
Atténuation (en dB). Capacité mathématique : Utiliser la fonction logarithme décimal et sa fonction réciproque.
Effet Doppler. Décrire et interpréter qualitativement les observations correspondant à une manifestation de l’effet Doppler.
Décalage Doppler. Établir l’expression du décalage Doppler dans le cas d’un observateur fixe, d’un émetteur mobile et dans
une configuration à une dimension.
Exploiter l’expression du décalage Doppler dans des situations variées utilisant des ondes acoustiques ou
des ondes électromagnétiques.
Exploiter l’expression du décalage Doppler en acoustique pour déterminer une vitesse.