I

1 sur la nécessité naturelle, & le besoin, comme contraintes poussant à travailler

Virgile : « Le Père des dieux lui-même a voulu…

Avant Jupiter point de colon…
C’est lui qui donna…
son but était… p 45

Weil : « Pour 70 F on aurait accepté…

le dernier degré d’avilissement du travail p 75

« sous la pression d’une dure nécessité... p 274

« ce qu’un homme peut faire de pire... p 56

la faim la fatigue la peur… p 264

Vinaver « le jour où nous ne pourrons plus… p85

2 sur la contrainte sociale lié à la l’échange et à la nécessité de coopérer pour satisfaire les
besoins individuels (du besoin individuel au besoin social)

Virgile : coopération, voire transaction, entre espèces p 75-76

célébration des dieux, avec lesquels les mortels forment une communauté
assimilation du travail agricole à une cérémonie (prière) p 97 et 99

tableau du travail agricole : « le » paysan (= les paysans) p 103-104

un exemple de compagnonnage : le cheval p 116

Weil : sur la rationalisation du travail, durcissement de la contrainte sociale p 317

Vinaver : « c’est la boîte entière... » p. 317

(3 visions : idyllique / « cauchemardesque » / grotesque)

3 la collaboration involontaire de l’individu à la satisfaction d’un intérêt commun

Virgile : le monde rural comme idéal de référence pour Rome
les Sabins p 104
 les flots aveugles...critique de l’expansionnisme impérial p 103

Vinaver : la « mythologisation » de l’entreprise : une épopée collective (Benoit) p 90

en écho aux Ases et aux Vanes…

l’aventure (Benoît) p 131

la dynamique du développement économique prend la relève p 162 163

Jack p 184

Benoît p 224

Mme Bachevski p 245

(II)

1) sur les motivations de travailler ne relevant pas d’un calcul d’intérêt égoïste
« les eaux glacées du calcul égoïste » (Marx)

Weil : une professeur agrégé en vadrouille… p 54

vie active vs vie de « sensation » p 69

sens de la justice/ sensibilité aux injustices p 249

Vinaver : Passemar p 253

Virgile : « faire descendre les Muses du sommet Aonien... » p 110

(// remarques sur la libido Reszanyi, p 168 PDB)

II 2 l’indignité du travail malgré le caractère avantageux de celui-ci, en apparence du moins

Weil : l’aveuglement des cadres à l’oppression et à l’injustice qu’ils incarnent
p 249 (à V.B.)

p 293 (les 2 patrons)

Vinaver

Virgile

3 la logique économique transforme l’être humain en un être de calcul (calculable/calculateur)

Weil : la « monomanie de la comptabilité »

// taylorisation p 314

Vinaver « la dynamique du développement économique » p 163

« le consommateur moyen... » p 204

Virgile

III

1) approche qualitative vs approche quantitative quant aux attentes à l’égard du travail : vers
une réévaluation de sa place dans la vie

Virgile : la richesse de la vie du paysan tient à celle des liens qu’il tisse avec son environnement et
les êtres qui le composent

Weil : les étincelles d’humanité qui continuent à briller au fond même de l’oppression

Vinaver : la critique ironique de la coïncidence entre accomplissement de soi et accomplissement

professionnel
Passemar p 205
2) le travail (lorsqu’il n’est pas aliéné) permet la satisfaction de besoins proprement humains
(allant au-delà de la satisfaction du besoin et de la quête du profit)
Weil : le contact avec une transcendance divine ; satisfaction des besoins de l’esprit
p424

et 426

le temps laissé disponible pour se cultiver et métaboliser en dehors du travail ce que le travail fait
aux hommes

Vinaver

Weil

appel aux ouvriers de Rosières p 207

la joie et le salut moral lié à la désaliénation p 250

oser enfin se redresser p 275

Virgile

3) la vie humaine n’est pas purement rationnelle ; le travail s’adresse aussi à la part sensible
(émotions, affects…) ; de là peuvent s’expliquer l’irrationalité apparentes de certaines
attitudes dans ou à l’égard du travail

Vinaver

Virgile

Weil