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Economie générale et géoéconomie : mini lexique

Ces définitions, concepts proviennent des sources suivantes : https://www.definitions-


marketing.com, https://droit-finances.commentcamarche.com,
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition, https://www.techniques-ingenieur.fr/base-
documentaire, Lexique d'économie d’ Ahmed Silem aux éditions Dalloz

Economie : la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la
satisfaction des besoins de l’Homme vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux
opérations essentielles que sont la production, la distribution, et la consommation des biens,
d’autre part aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations.
Ressource rare : Elles sont rares ou inégalement distribuée sur la terre ( pétrole, gaz, or,
…).
Production : Production à bas coût, délocalisation, relocalisation.
Distribution : Transport et flux

Marché : toute situation où se produisent des échanges (ex : foires, marchés de village,
bourse, grandes surfaces). C'est le lieu (l'environnement) dans lequel va évoluer l'entreprise et
où se rencontrent l'offre et la demande d'un bien ou d'un service, c'est à dire principalement
les clients potentiels et la concurrence. Un marché peut-être national, régional, saisonnier,
concentré, diffus, captif, fermé, ambulant...
Economie de marché : économie où la plupart des échanges sont marchands (qui se font sur
un marché).
Firme multinationale (FMN)/ firme transnationale (FTN) : entreprise implantée dans
plusieurs pays. Elles jouent un rôle croissant dans les échanges internationaux de produits
primaires, de produits manufacturés et les produits captifs (= échanges entre filiales et société-
mère).

Croissance : évolution annuelle, exprimée en pourcentage, du PIB (Produit intérieur brut) ou


du PNB (Produit national brut).

Récession : période de diminution passagère de l'activité économique. Sa définition est


variable d'un pays à l'autre. Pour certains, comme aux Etats-Unis, elle est définie comme une
période d'au moins deux trimestres consécutifs avec une baisse du PIB. Dans d'autres pays, on
parle de récession dès qu'il y a un ralentissement de la croissance c'est-à-dire une baisse des
taux de croissance, même s'ils restent positifs.
Produit national brut (PNB) : mesure la production sur une période donnée, en général
annuelle, de biens et services marchands créés par une nation, que cette production se
déroule sur le sol national ou à l'étranger. Il est égal au PIB auquel on rajoute les produits
nets provenant de l'étranger. Ces revenus nets correspondent aux revenus des facteurs du
travail et du capital en provenance de l'étranger diminués des revenus des facteurs du capital
et du travail versés à l'étranger. Ce solde peut être positif ou négatif selon les pays. Le PNB
reflète la valeur ajoutée produite par les résidents d'un pays que ce soit sur le territoire ou à
l'étranger. Cet indicateur a été créé aux Etats-Unis pendant la 2ème guerre mondiale afin de
mesurer l'effet de la guerre sur le revenu national.
Offre : volume de biens ou de services mis à la disposition du marché afin d’être vendus.
Demande : quantité d'un produit ou d'un service demandé par les individus à un niveau de
prix donné.

Produit intérieur brut ou PIB : somme des valeurs ajoutées réalisées à l'intérieur d'un pays
par l'ensemble des branches d'activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane)
pour une période donnée et indépendamment de la nationalité des entreprises qui s'y trouvent.
Il mesure la production totale de biens et services réalisée à l'intérieur d'un pays pendant une
période donnée. Sa croissance est considérée comme une mesure de la santé économique d'un
pays. Que ce soit par son évolution ou par son ratio par habitant, le Produit intérieur brut n'est
qu'une mesure globale, une moyenne. Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni
leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus
(qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent
fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.  il n’est pas tout à fait
représentatif car on ne prend pas en compte le travail non rémunéré ( nettoyage de ma
maison), le travail au noir, le bénévolat, etc.

Le calcul du PIB s'appuie sur la comptabilité nationale, donc sur ce qui est déclaré à l'Etat. De
ce fait, il ne prend pas en compte : le travail non rémunéré, celui que l'on fait pour soi-même
(le travail domestique par exemple), le bénévolat, ce que l'on produit pour soi-même (son
verger, son potager,...) encore appelée l'autoconsommation, la production encaissée en liquide
et non déclarée, le travail "au noir", les activités illégales...
Le PIB n'intègre pas du fait qu'il ne mesure que des flux annuels de production et non un
patrimoine : les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement,
l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre, les créances douteuses (crédit dont on sait
que l'emprunteur ne pourra pas le rembourser). En outre, le PIB comptabilise de la même
manière ce qui est bénéfique à la société (ex : les médicaments) et ce qui lui porte préjudice
(ex: industries polluantes, armement...) ou ce qui est inutile.

Indicateur de développement humain (IDH) : a pour objectif de répondre aux insuffisances


du PIB par habitant comme indicateur du développement d'un pays. Il est calculé depuis 1990
par le "Projet des Nations Unies pour le Développement" (PNUD) afin de classer les pays
selon leur développement qualitatif et pas uniquement économique. Le PNUD définit ainsi
l'IDH : "L'indicateur de développement humain mesure le niveau moyen auquel se trouve un
pays donné selon trois critères essentiels du développement humain : longévité, instruction et
conditions de vie." Il est calculé par combinaison de trois autres indicateurs : l'espérance de
vie à la naissance, l'accès à l'éducation (taux d'alphabétisation des adultes et taux combiné de
scolarisation dans le primaire, le secondaire et le supérieur) et le PIB par habitant.  répond
aux lacunes du PIB mais ne sont pas complémentaires. Il est plus proche de la réalité que le
PIB.
Libéralisation : action de libéraliser, de rendre plus libéral, d'appliquer les principes du
libéralisme économique. La libéralisation d'un secteur économique consiste à en rendre libre
l'accès de celui-ci aux différents agents économiques, privés ou publics. Cela se traduit en
général par la fin du monopole d'une administration ou d'une entreprise (publique ou privée).
L'arrivée de nouveaux acteurs sur un marché est censée être un moyen de stimuler la
concurrence pour développer l'innovation, améliorer la qualité de service et faire baisser les
prix. Elle peut conduire les pouvoirs publics à renforcer la réglementation ou la régulation
d'un domaine d'activité, avec la mise en place d'autorités dites de "régulation" ayant pour
mission de garantir l'équité d'accès aux services et de faire appliquer les droits et devoirs des
différents acteurs.
Libre-échange : système économique qui prône la libre circulation des produits et services au
sein d'une même zone géographique par la suppression des barrières douanières (droits et
taxes) et de tout ce qui peut entraver le commerce.
Protectionnisme : politique douanière qui vise à protéger l'économie nationale contre la
concurrence étrangère (opposé à libre-échange).
Délocalisation : transfert d'activités, de capitaux et d'emplois d'une entreprise dans un autre
lieu afin de bénéficier d'avantages compétitifs, c'est-à-dire de conditions économiques plus
favorables : bas salaires, droit du travail plus souple, monnaie faible, fiscalité plus légère,
dynamisme économique, existence d'un pôle technologique, environnement…  début pdnt
les années 90

La délocalisation a été favorisée par la baisse des coûts de transport et la mondialisation des
capitaux et des marchés qui imposent une baisse des tarifs douaniers. Cette migration a lieu
essentiellement du pays d'origine vers l'étranger, mais elle peut être aussi d'une zone urbaine
vers une zone rurale, pour les mêmes motifs. Au sens strict, la délocalisation concerne toute
l'activité et revient à séparer les lieux de production de ceux de consommation. Mais compte
tenu de la division verticale du travail au niveau mondial, la délocalisation a souvent lieu par
segment du processus d'activité. La menace de délocalisation d'une activité est parfois utilisée
comme moyen de pression sur les syndicats et pour augmenter la durée du travail sans
contreparties.

Relocalisation : désigne un changement d'implantation géographique de tout ou partie des


activités d'une entreprise qui a pour objectif de rapprocher les lieux de production de ceux de
consommation. Elle peut aussi être définie comme le retour dans un pays développé d'une
activité qui avait précédemment été délocalisée dans un pays en développement. Les
principaux facteurs invoqués par les entreprises qui relocalisent une partie de leurs activités
antérieurement délocalisée dans un pays en développement pour des raisons de salaires :
augmentation des coûts de transport, délais de transport trop longs, difficulté de coordination
avec les équipes situées à distance, problèmes de qualité et leur impact sur l'image, difficultés
de lutte contre l'espionnage industriel et le plagiat, taxes d'importation et quotas européens,
faible capacité d'innovation, compétences insuffisantes des équipes situées à distance, suite à
une évolution technologique...

Balance commerciale : différence entre la valeur des exportations et des importations de biens et/ou
de services dans un pays donné. Pour calculer la balance commerciale, il est procédé à l'évaluation de
la valeur des exportations et des importations de biens et de services dans un pays donné à partir des
valeurs douanières. Lorsque la valeur des exportations est excédentaire par rapport à celle des
importations, on parle d'excédent commercial. A contrario, lorsque la valeur des exportations est
inférieure à celle des importations, on parle de déficit commercial.
Revenu net : rémunération réellement touchée par le salarié. Le salaire net sert ensuite de
base pour l'imposition sur le revenu. Le salaire net correspond au salaire brut auquel on
soustrait les cotisations et charges pour les assurances chômage, maladie ou retraite.
Salaire brut : est une expression comptable désignant la rémunération à laquelle a droit un
salarié pour le travail accompli. Cette rémunération est calculée avant toute retenue fiscale ou
sociale. A ce titre, il s'agit d'une rémunération globale avant prélèvements.

Flux : représente la circulation d’un bien, d’un service, de monnaie ou d’un actif financier.

Flux monétaires : échange d'argent et non d'un flux physique ou réel constitué d'un échange
de biens et/ou de services. Ainsi l'achat d'une baguette de pain chez votre boulanger se
compose d'un flux monétaire (les pièces de monnaie) et d'un flux réel (la baguette). C'est cet
échange qui constitue le circuit économique. La mise en place de la monnaie a permis de
faciliter les échanges entre les individus. Aujourd'hui, les flux monétaires sont sensiblement
supérieurs aux flux physiques

Secteur primaire : ensemble des activités dont la finalité consiste en une exploitation des
ressources naturelles : agriculture, pêche, forêts, mines, gisements…
Secteur secondaire : ensemble des activités consistant en une transformation plus ou moins
élaborée des matières premières (industries manufacturières, construction).
Secteur tertiaire : ensemble des activités touchant aux services aux personnes. Il est
composé du : tertiaire marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus
aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier,
information-communication) et du tertiaire non-marchand (administration publique,
enseignement, santé humaine, action sociale).
Externalisation : contrat de service qui consiste à confier la totalité d’une fonction ou d’un
service de l’entreprise à un prestataire spécialisé, pour une durée pluriannuelle. Celui-ci
assume alors totalement le management de l’activité et s’engage sur la performance. Ce
contrat de service s’inscrit dans une perspective stratégique et implique un engagement
contractuel clair et équilibré, un partenariat : les deux entités travaillent ensemble dans le
cadre d’un accord gagnant/gagnant. En outre, elle sous-entend une culture partagée entre les
acteurs.

Globalisation financière : processus d’intégration des différents marchés de capitaux et


d’ouverture de tous les marchés nationaux à l'international pour aboutir à un marché mondial
unique des capitaux. Elle est caractérisée par une triple unité : de lieu (les places financières
sont interconnectées les unes aux autres par des réseaux modernes de communication), de
temps (le marché international des capitaux fonctionne 24h sur 24) et de produits (les mêmes
produits financiers sont proposés partout).

Service : se distingue du bien physique ou produit (un pain par ex.) par son caractère
immatériel et par l’impossibilité de stockage. Un service est généralement consommé au
moment de sa production. La coiffure, l’hôtellerie, la restauration, la banque sont par exemple
des activités de services. Les services peuvent être marchands ou non (services publics). Les
économies modernes sont essentiellement des économies de services.
Géoéconomique : Grandes entreprises mondiales qui veulent acquérir la suprématie
technologique et commerciale pour asseoir la puissance.
Géopolitique : états, entreprises, groupes humains qui veulent acquérir/contrôler des
territoires.
La géopolitique est la plus ancienne, la géoéconomie dater de l’après guerre froide.
Microéconomie : c’est la branche de la science économique qui analyse les phénomènes et
les comportements économiques au niveau des agents individuels : consommateurs, ménages,
propriétaires de ressource ou entreprise. Elle s’intéresse aux processus de décision de ces
agents, aux interactions entre vendeurs et acheteurs, entre l’offre et la demande. Elle étudie
également la détermination des prix et les niveaux de production de secteurs particuliers.
Macroéconomie :
Dumping social : Pratique visant à abaisser les coûts de production en abaissant le coût de
main d’œuvre  employer des travailleurs de Roumanie par exemple .
Consommation des biens : monopole et oligopole
Oligopole : Structure d’un marché dans lequel l’offre est réalisée par un petit nombre de
grandes entreprises face à un grand nombre de demandeur.
Monopole : Situation d’un marché comportant un seul offreur (vendeur) face à un grand
nombre de demandeur
Logistique : Activité ayant pour objet de faciliter ces opérations.
Puissance : "La puissance est la capacité d’obliger l’autre à faire ce dont il se serait abstenu.”
Robert
Hard power : imposer ses idées par la force ou la menace  Russie avec Ukraine,
Corée du nord qui envoie des missiles au-dessus de ses voisins de temps à autres.

Soft power : Faire adopter par les autres son point de vue/sa vision par l’influence
politique  Qatar organise la coupe du monde pour laver son image regardant les
droits des hommes, etc…
Microéconomie Macroéconomie Mixte

- Offre et Demande : car la -Economie de marché -Marché : on peut considérer


microéconomie traite des -Croissance : car on prend le marché du blé ou alors
interactions entre vendeurs et en compte un ensemble tous les marchés du monde.
acheteurs. d’indicateurs (ménages, Firme multinationale
entreprises,etc…) (exemple Stelantis) : comme
- ci-dessus, on doit considérer
-Récession : comme au l’échelle.
dessus
-
-PNB
-PIB
-IDH
-Libéralisation : Car le
monopole laisse place à
plusieurs entreprises.
-Libre-échange
-Protectionnisme
- Délocalisation : plusieurs
facteurs à prendre en compte,
on transfert un ensemble de
services pas que 1
Microéconomie Macroéconomie Mixte

-Relocalisation : plusieurs
éléments à prendre en
compte.
-Balance commerciale
-

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