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La production non marchande est essentiellement le fait des administrations publiques et institutions
sans but lucratif.
La durée du travail
2 phénomènes principaux :
- tendance structurelle à la réduction de la durée du travail (jusqu'à quand ? et jusqu'à quel
niveau ?). Il semble bien qu'avec les 35 h on ait atteint un palier difficile à faire évoluer.
. allongement de la durée de vie (⇒ ⇒ baisse relative du rapport entre le nombre
d'années de travail et la durée de vie moyenne.
. mise en place des retraites (âge moyen autour de 58 à 59 ans, mais ces valeurs
vont croître, du fait entre autres de la réforme des retraites de 2003 pour les fonctionnaires et de l'allongement de la
durée de vie).
. congés payés.
. baisse de la durée hebdomadaire de travail.
Causes à la fois économiques (notamment les gains de productivité sur le long
terme mais aussi effets des situations de récession, voire de crise), sociologiques (volonté de vivre en dehors du
travail, besoin de repos et congés notamment pour partir en vacances), juridiques (mises en place de tout un
arsenal juridique). Mais je le répète, cette tendance structurelle peut être remise en cause à l'avenir …
- augmentation du nombre d 'emplois à temps partiel, des emplois précaires.
2° Féminisation de l'emploi .
1° La Consommation
a) Les besoins
Les individus ressentent des besoins (primaires, secondaires, ...) qu'ils essaient de
satisfaire.
La notion de besoin est très subjective. S'il le besoin a un aspect objectif (il faut
"manger pour vivre"), il a aussi un aspect symbolique (rêve, puissance, assimilation sociale, ...). L'acte d'achat est en
général très chargé affectivement. La technique publicitaire s'appuie en effet très largement sur ces considérations.
b) Le prix
c) Le revenu
2° L'Epargne
Elle correspond à une partie non consommée du revenu. Elle dépend bien entendu du niveau
de revenu. Mais pas uniquement de cela (elle dépend aussi de la fiscalité, des taux d'intérêt, des possibilités de plus
value, des anticipations, ...).
Pourquoi épargner ?
Elle est propre à chaque individu, à chaque famille. Elle évolue dans le temps. Elle comprend
l'alimentation, l'habillement, le logement, chauffage, éclairage, l'équipement ménager, les transports, les loisirs, ...
2° La consommation collective
Un certain nombre de biens et services non marchands sont mis à la disposition des individus
de manière gratuite ou à faible coût, par l'Etat et les collectivités territoriales, et par certaines associations. Cette
consommation collective est financée par l'impôt et les cotisations sociales. La croissance de la consommation
collective a été très forte depuis 1945. Nous avons vu que la tendance libérale actuelle remettait partiellement en
cause cette évolution.
Chaque société est caractérisée par un mode de vie dominant, des traditions, des habitudes
de consommation et de comportement, ...
A noter un fait paradoxal en apparence du moins : les pays ont des cultures très différentes,
pourtant on assiste à une uniformisation des comportements (en grande partie la conséquence de la mondialisation
des activités et des échanges, de la puissance des USA et de leur "modèle" qu'ils imposent finalement au reste de la
planète).
En simplifiant on peut dire qu'une personne appartenant à un certain groupe social cherchera
à s'identifier à ce groupe par des pratiques de consommation voisines (phénomène plus ou moins conscient). Notion
de "groupe social signifiant" : ensemble de personnes ayant des comportements voisins dans de nombreux
domaines, et se sentant proches des personnes de ce groupe.
On ne peut pas négliger non plus l'aspect "effet d'imitation". Cette réalité est très exploitée
commercialement (penser aux publicités qui utilisent la caution d'un artiste connu).
II LA FONCTION DE CONSOMMATION
A - L'ANALYSE KEYNÉSIENNE
La consommation est une fonction croissante du revenu, mais quand le revenu s'élève, la part de la
consommation diminue au profit de la part de l'Epargne ("loi psychologique fondamentale").
NB : les thèses de Friedman et Modigliani tendent à montrer que sur la longue période, la
consommation augmente finalement au même rythme que le revenu.
D- L'ÉVOLUTION ACTUELLE
De nombreux facteurs sont à prendre en compte, tant au niveau de la consommation qu'à celui de
l'épargne (déjà vu en partie plus haut) :
- l'évolution du PIB : moindre croissance du PIB signifie aussi moindre croissance des
revenus, donc de la consommation.
- l'évolution du niveau général des prix.
- la fiscalité.
- le niveau d'endettement déjà atteint.
- les taux d'intérêt et opportunités de plus-values.
- les anticipations (notamment en matière d'emploi).
- ...
Remarque : l'importance relative de l'épargne ces dernières années s'explique en grande partie par
la peur de l'avenir.
non rivalité (la consommation d'une personne ne prive pas les autres personnes).
non exclusion (la consommation collective est possible pour tous à priori).
Exemples de biens et services collectifs : infrastructures (routes, autoroutes, ponts, éclairage public,
stades, ...), émissions de radio ou de télévision, services publics au sens large (éducation, justice, santé, ...). La
consommation collective représente environ 20 % de la consommation globale des ménages.
Les biens et services publics sont fournis à la collectivité de manière gratuite, partiellement gratuite, en tout
cas à un prix dont le but n'est pas le bénéfice et sont financés essentiellement par l'Etat et les collectivités
territoriales. Les budgets de l'Etat et des collectivités en supportent donc la charge.
- un certain gaspillage.
- comportement de "passager clandestin" (on essaie d'échapper à la redevance, à l'impôt, ... mais
on veut quand même profiter du système).
- le coût n'est pas toujours faible : ex : péages autoroutiers (souvent des sociétés privées ont une
concession d'exploitation).
- les pouvoirs publics exercent ainsi un contrôle sur des consommations sensibles (questions de
santé, port de la ceinture de sécurité, système éducatif, ...)
- l'intervention des pouvoirs publics dans les consommations collectives permet de limiter les
inégalités et a un effet redistributif.
Un outil de mesure des évolutions : les coefficients budgétaires. (NB : ne pas confondre avec les
propensions à consommer). Un coefficient budgétaire représente la part relative d'une consommation dans une
consommation totale.
Phénomène de consommation de masse (rendu possible par l'élévation des niveaux de vie et par
l'ensemble des techniques au service de la vente : publicité, marketing sous toutes ses formes, crédit, ...).
Mise en évidence d'une typologie de produits (les biens sont finalement considérés
comme "normaux", "inférieurs" ou "supérieurs").
Conclusion
Ce chapitre ne comporte pas de difficulté majeure. La compréhension des mécanismes liés à la
consommation et à son évolution sont avant tout une affaire de bon sens, d'observation des comportements dans sa
propre sphère d'activité et de vie. Quelques notions "théoriques" doivent absolument être maîtrisées : propensions,
élasticités, coefficients budgétaires. Ce chapitre est bien évidemment à relier au thème relatif à l'évolution des modes
de vie.
A noter que de grandes époques ont été marquées par le développement technologique.
1ère révolution industrielle : fin 18ème - 19ème. Machine à vapeur, rail, fer, charbon.
2ème révolution industrielle : fin 19ème - début 20ème. Pétrole, électricité, automobile.
Source de tous les maux pour les uns (destruction d'emplois, de l'environnement, des rythmes de vie, ...).
Source de tous les bienfaits pour les autres (créateur d'emplois, amélioration des conditions de vie, progrès
au niveau de la santé, ...)
Intérêt pour la simplicité. Mais ne rend pas compte parfaitement des situations.
Raisons de l'évolution
Moindre développement de la productivité dans le tertiaire (à relativiser. Voir pour les domaines de la
banque, de l'assurance, de la santé, du système éducatif).
Croissance interne
2 aspects essentiels
Croissance externe
Fusion : A + B = "AB" ou C
Absorption : A + B = A
modalités
Apport partiel d'actifs
Prises de contrôle : opérations boursières, OPA
2° L'internationalisation
Formes nombreuses :
Causes et conséquences.
Causes
- liées aux coûts.
- liées aux marchés.
- loi d'évolution du capitalisme ?
- stratégie permanente de conquête.
- moyen d'imposer une certaine vision du monde ?
Conséquences
- au niveau de l'emploi bien sûr (mais il n'y a pas toujours destruction d'emplois).
- au niveau de la puissance des groupes économiques.
- accentuation de la division internationale du travail.
- la flexibilité inévitable ?
- ...