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CONDITIONS GENERALES DE CREDIT

Article 1 : Préambule
1. Les découverts, ouvertures de crédits, prêts, garanties bancaires, facilités de caisse et autres
avances généralement quelconques accordés ou à accorder (ci-après « le crédit ») par la société
coopérative Banque Raiffeisen, ci-après dénommée « l’établissement de crédit », à ses clients
sont régies par les présentes conditions générales de crédit, ci-après dénommées « conditions
générales » et les conventions spéciales qui peuvent être conclues entre l’établissement de crédit
et le client et qui le cas échéant prévalent sur toute disposition contraire. Le crédit est, en outre,
régi par les Conditions Générales de l'établissement de crédit et, le cas échéant, par les
dispositions de l'acte d'ouverture de crédit notarié, dont la partie créditée reconnaît avoir pris
connaissance et dont elle a accepté toutes les clauses et conditions.

2. Au moment de la demande d’un crédit, le client est tenu de transmettre toutes les informations
nécessaires à l’évaluation de sa solvabilité (concernant ses besoins, sa situation financière et ses
préférences) à l’établissement de crédit. Le client s’engage à fournir des informations exactes et
aussi complètes que nécessaire pour garantir une évaluation appropriée de sa solvabilité. Au cas
où les informations fournies sont incomplètes, l’établissement de crédit peut demander des
précisions sur les informations reçues. Si l’évaluation de la solvabilité n’est pas possible, le crédit
ne peut pas être accordé au client. Si des informations ont été sciemment dissimulées ou falsifiées,
l’établissement de crédit se réserve le droit de refuser ou résilier un contrat de crédit.
Par ailleurs, si sur base de ces informations et de l'évaluation de la solvabilité en résultant,
l'établissement de crédit accorde le crédit au client, la conclusion définitive de ce dernier pourra, le
cas échéant, induire des risques spécifiques pour sa situation financière.

3. Le crédit se forme par l’acceptation de la partie créditée dûment apposée sur l’accord de crédit.

4. L’établissement de crédit peut modifier à tout moment les présentes conditions générales pour tenir
compte de toute modification législative ou réglementaire, ainsi que des usages de la place et de la
situation de marché.
La notification de ces modifications pourra se faire par voie de courrier, extraits de compte,
affichage sur le site Internet ou par tout autre moyen de communication selon le choix de
l’établissement de crédit et ces modifications seront acceptées par les clients à défaut d’une
opposition de leur part dans les trente jours qui suivent l’envoi de la lettre ou de l’avis.

5. Pour les besoins des présentes, le ou les client(s) bénéficiaire(s) d’un ou de plusieurs crédit(s)
sera/seront dénommé(s) « la partie créditée ».

Article 2 : Réalisation du crédit


L’établissement de crédit se réserve le droit de surseoir à la réalisation du crédit jusqu’à ce que :

- le(s) bénéficiaire(s) d’un accord de crédit ai(en)(t) été accepté(s) définitivement suivant les usances
commerciales et conformément aux dispositions légales en vigueur comme client(s) par l’établissement
de crédit,
- la partie créditée ait justifié envers lui de l’accomplissement de toutes les obligations qu’elle a prises
envers l’établissement de crédit, stipulé dans la correspondance échangée et plus particulièrement :
 de l’accomplissement des formalités rendant valable entre parties et opposables à l’égard des
tiers, les garanties et les sûretés constituées ou à constituer et/ou
 de l’inscription effective des hypothèques à prendre au rang convenu entre parties.

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L’établissement de crédit pourra imputer sur le crédit consenti toutes les sommes que la partie créditée lui
doit ou pourrait lui devoir du chef d’engagements antérieurs à la date d’octroi du crédit.
Le crédit est réalisable par les opérations prévues ou à prévoir par la correspondance entre parties et, en
cas de silence de celle-ci, par toutes opérations de banque faites ou à faire par la partie créditée ou pour
son compte, à savoir notamment l'avance de fonds en compte courant ou autrement, l'escompte, l'aval,
l'acceptation et l'endossement d'effets de commerce (traites, chèques, billets à ordre, warrants etc.),
l'émission de lettres de crédit, la garantie, le ducroire ou le cautionnement fournis par la partie créditée à
l'établissement de crédit pour le compte de tiers ou fournis par l'établissement de crédit à des tiers pour le
compte de la partie créditée, le découvert ou l'ouverture de crédit simple ou documentaire.
La présente énumération est à considérer comme énonciative et non comme limitative.
Si l'établissement de crédit escompte à la partie créditée des effets de commerce, de même s'il donne des
garanties ou cautionnements pour la partie créditée, l'établissement de crédit est autorisé à réserver à cet
effet une fraction du crédit équivalent à la valeur nominale des effets escomptés respectivement à la somme
garantie ou cautionnée par l'établissement de crédit, sans qu'il y ait besoin d'une déclaration à cet égard
dans chaque cas particulier.
Si le crédit cesse pour quelque cause que ce soit, l'établissement de crédit est autorisé à porter en compte
le montant de tous les effets de commerce escomptés, quelle que soit la date de leurs échéances de même
que tous cautionnements ou garanties quoi qu'ils n'aient encore donné lieu à aucun paiement.
La partie créditée ne pourra exciper du défaut de protêt à l'échéance d'aucun effet cédé ou endossé par elle
à l'établissement de crédit, ni du défaut de notification de pareils protêts; en général la partie créditée
dispense l'établissement de crédit d'accomplir les formalités prévues par le texte coordonné du 15
décembre 1962 concernant la lettre de change et le billet à ordre.

Article 3 : Taux, intérêts, commissions et frais


1. Les intérêts, commissions et frais que la partie créditée devra payer à l’établissement de crédit en
vertu du crédit accordé sont déterminés au niveau de l’accord de crédit ainsi que par les tarifs
bancaires en vigueur.

2. L’établissement de crédit prélève les commissions et frais habituels du chef des opérations
généralement quelconques effectuées à la demande et pour le compte de la partie créditée, et ce,
au tarif fixé par lui.

3. Tous les frais y compris les frais d'enregistrement, de dossier, de timbre, de correspondance,
d'expertise et de recherche au cadastre et au bureau des hypothèques, droits et honoraires
exposés par l’établissement de crédit pouvant résulter de l’exécution du crédit et des garanties et
sûretés y attachées, respectivement du recouvrement des créances sont à charge de la partie
créditée et des éventuels tiers constituant de la sûreté. L’établissement de crédit est autorisé à
imputer ces frais sur un compte de la partie créditée au cas où un décompte lui serait adressé.
L'établissement de crédit est autorisé à faire l'avance des frais et honoraires susvisés, si cela lui
convient, et à les porter au débit d’un compte de la partie créditée en ses livres. Les intérêts
desdits frais courront de plein droit à partir du jour où ils auront été faits.

4. Sauf dérogation expresse dans l’accord de crédit, les intérêts échoient trimestriellement les
31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre de chaque année pour les découverts ou crédits
en compte courant et concernant les contrats de prêt, ils sont arrêtés le dernier jour ouvré de
chaque période avec date valeur précédent le dernier jour ouvré de la période.
Ceux non payés aux échéances sont ajoutés au principal et portent de plein droit et sans mise en
demeure, des intérêts au même taux que le principal.

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En plus, les dépassements non autorisés de découverts ou de crédits en compte courant résultant
soit de la capitalisation des intérêts débiteurs soit d’une opération initiée par le client, sont, sans
mise en demeure, passible:
- d'intérêts débiteurs fixés par l’établissement de crédit sur base des conditions de marché en
vigueur en appliquant aux taux interbancaires une marge ne pouvant pas dépasser 10 points de
pourcentage et stipulés ajustables selon l'évolution générale des taux d'intérêts;
- d'une commission de dépassement calculée pro rata temporis sur le solde dépassant la limite
du découvert ou du crédit autorisée préalablement. La présente stipulation ne saurait être
confondue avec une autorisation pour le titulaire d'un compte ou pour le co-titulaire d'un compte
collectif ou joint à opérer des découverts.
La partie créditée autorise dès à présent l'établissement de crédit à débiter régulièrement son
compte courant indiqué des remboursements périodiques convenus.

5. L'établissement de crédit aura à toute époque le droit de modifier les conditions d'intérêts, les
modalités de remboursement, les frais et commissions ainsi que les modalités appliquées au susdit
crédit, en prévenant la partie créditée conformément aux dispositions de l’article 1 point 4
deuxième alinéa.
Lorsque la partie créditée est un client consommateur au sens de la loi sur les contrats de crédit à
la consommation, ces modifications lui seront communiquées avant l’entrée en vigueur des
modifications respectives conformément aux dispositions de l’article 1 point 4 deuxième alinéa.
Dans le cadre d’un contrat de crédit immobilier, l’établissement de crédit informera la partie
créditée de toute modification du taux débiteur conformément aux dispositions de l’article 1 point 4
deuxième alinéa avant que celle-ci prendra effet et indiquera le montant des versements à
effectuer suite à cette modification et précisera si le nombre et la périodicité des versements
changeront.

6. A l’échéance du crédit, les sommes dues par la partie créditée continuent de plein droit à produire
des intérêts, commissions et frais jusqu’à leur remboursement intégral. Le solde du crédit sera
passible du taux d’intérêt débiteur en vigueur augmenté d’un supplément de maximum cinq unités
de pourcentage.

Article 4 : Réclamations et imputations de sommes


La situation de la partie créditée à l'égard de l'établissement de crédit sera valablement constatée par les
livres, la correspondance et les quittances de celui-ci. Toute réclamation relative aux extraits de comptes
doit être présentée au plus tard dans les trente jours qui suivent la date de l'envoi. A défaut de réclamation
dans ce délai, les extraits sont reconnus exacts et approuvés.
L'établissement de crédit se réserve le droit d'imputer totalement ou partiellement toute somme reçue en
faveur de la partie créditée et de la/des caution(s) sur toute créance qu'elle a ou pourra avoir dans la suite
pour quelque cause que ce soit contre la partie créditée et la ou les caution(s), et cela même pour le cas où
le donneur d'ordre prescrirait une imputation précise.

Article 5 : Suspension et résiliation


L’établissement de crédit peut à tout moment suspendre, en totalité ou en partie, l’utilisation du crédit. La
suspension d’utilisation du crédit, qui doit se faire par lettre recommandée, aura pour effet de rendre
indisponibles pendant la durée de la suspension et dès l’envoi de la lettre recommandée toutes sommes
que la partie créditée n’aurait pas encore prélevées sur le crédit. Malgré cette suspension, les intérêts,
commissions et frais continueront à courir sur la partie utilisée du crédit.
L'établissement de crédit et la partie créditée auront le droit de résilier le crédit, en tout, moyennant un
préavis d’un mois donné par lettre recommandée à la poste; le solde du crédit sera exigible de plein droit et
sans autre mise en demeure à l'expiration dudit délai.
Nonobstant le délai de préavis ci-devant stipulé, l'établissement de crédit aura le droit de résilier le crédit
sans préavis et sans aucune formalité et d'exiger le remboursement total et immédiat dans les cas suivants:
- à défaut par la partie créditée de remplir les obligations de l’accord de crédit ou des présentes conditions
générales et en cas de violation de l'une ou de l'autre des clauses de l’accord de crédit ou des présentes
conditions générales par la partie créditée;

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- en cas de résiliation d’un autre crédit de la partie créditée auprès de l’établissement de crédit par ce
dernier ;
- en cas de poursuites par des tiers contre la partie créditée ou le constituant de la sûreté garantissant le
crédit, de protêt à sa charge comme aussi d'une façon générale de tous actes, faits ou événements qui
seraient de nature à mettre en doute la solvabilité de la partie créditée, de son conjoint non séparé de
biens ou de l’une des personnes ayant fourni une garantie personnelle pour sûreté des engagements de
la partie créditée comme par exemple : demande en obtention de concordat, mise en gestion contrôlée,
saisies pratiquées à charge de la partie créditée, surendettement, déconfiture, liquidation, sursis de
paiement, assignation en paiement ou en faillite, ou encore en cas de revendication d’avoirs que
l’établissement de crédit détient pour compte de la partie créditée ou de son conjoint non séparé de
biens ;
- si des crédits sont suspendus ou deviennent exigibles auprès d’un autre organisme financier ou si la
relation de confiance est gravement compromise ;
- en cas de cessation ou de changement important des activités professionnelles actuelles de la partie
créditée ou du tiers constituant de gage ;
- en cas de diminution, dont l'appréciation appartient au seul établissement de crédit, de la valeur des
garanties généralement quelconques fournies à l'établissement de crédit, et notamment celle des
immeubles hypothéqués par l'aliénation, le partage, la donation, comme en cas d'établissement d'un
droit d'antichrèse ou de conclusion d'un bail dépassant la durée de neuf ans;
- si la partie créditée ou le tiers constituant d’une sûreté réelle n’assureraient pas pour toute leur valeur,
contre tous les risques de vol, d’incendie et de dégâts d’eau leurs immeubles, outillage, marchandises
(constitués à titre de garantie) ;
- dans tous les cas prévus par la loi et notamment par les articles 1188 et 2131 du Code Civil;
- au cas où la partie créditée aurait donné à l'établissement de crédit dans sa demande de crédit des
renseignements inexacts au sujet de sa situation financière;
- en cas de signification d’une quelconque mesure d’instruction ou de blocage par une autorité nationale
ou étrangère à l’encontre de la partie créditée;
- lorsque l’un des associés de la partie créditée, personne morale, ne fait plus partie de la société, pour
quelque cause que ce soit ou dans le cas du changement fondamental de l’actionnariat de la partie
créditée, personne morale ou encore en cas de dissolution ou de transformation de la personne morale ;
- en cas de décès ou de dissolution de la partie créditée.

Les parties admettent que le droit de résiliation, reconnu à l'établissement de crédit, est une condition
essentielle de leur contrat, sans laquelle le crédit n'aurait été accordé et à laquelle aucune dérogation n'est
possible.
En cas de résiliation d’un découvert ou d’une ouverture de crédit par la partie créditée ou de non
reconduction du découvert ou de l’ouverture de crédit, le taux débiteur sera augmenté au taux applicable à
un compte courant normal.
En cas de résiliation du crédit par l'établissement de crédit pour l'un des motifs mentionnés ci-dessus (à
l'exception du cas de décès de la partie créditée), et à défaut de paiement immédiat des sommes exigibles,
le solde du crédit sera passible du taux d'intérêt débiteur en vigueur, augmenté de 2 % et il sera dû, en
outre, des dommages-intérêts fixés forfaitairement à dix pour-cent des sommes restant dues, avec un
minimum de 300 EUR, qui pourront être débités d’un compte courant de la partie créditée.

Article 6 : Suspension du remboursement d’un crédit


L’établissement de crédit peut de manière générale accorder à la partie créditée sur demande de celle-ci
une suspension du remboursement du crédit et en particulier pendant la durée de son congé parental du
crédit immobilier contracté à des fins d’habitation personnelle.
Les conditions d’octroi et les modalités de fonctionnement de cette suspension sont fixées par
l’établissement de crédit en fonction de la situation particulière de la partie créditée. Si ces conditions
déterminées par l’établissement de crédit ne peuvent pas être remplies par la partie créditée, l’établissement
de crédit se réserve le droit de refuser la suspension du remboursement.

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La suspension du remboursement peut engendrer des frais (renouvellement d’une inscription hypothécaire,
frais de dossier, information des cautions etc.) qui peuvent être mis à charge de la partie créditée.

Article 7 : Solidarité et indivisibilité


Si un crédit est consenti à plusieurs personnes physiques distinctes, les codébiteurs s'obligent solidairement
à l'exécution de toutes les obligations assumées par eux et résultant dudit crédit. Il y aura également
solidarité et indivisibilité entre tous les héritiers et ayants cause du ou des codébiteurs conformément à
l'article 1221 du Code Civil.
Tous les paiements faits par un ou plusieurs codébiteurs ou coobligés sont censés avoir été effectués au
nom et pour acquit de la partie créditée et chacun des codébiteurs ou coobligés renonce, dès à présent, à
se prévaloir de la subrogation légale qui pourrait résulter de ses paiements, sauf l'accord par écrit de
l'établissement de crédit.

Article 8 : Cession de créances et domiciliation de salaires, traitement ou rémunération


généralement quelconques etc
Pour sûreté du remboursement de la somme due à l'établissement de crédit, en principal, intérêts et frais, la
partie créditée déclare céder à l'établissement de crédit, qui accepte, les loyers, fermages, créances sur
clients, bonifications, primes et sommes généralement quelconques pouvant lui revenir, à quelque titre que
ce soit et qu'un quelconque créancier lui doit ou devra, et que tout débiteur devra retenir sur simple
signification du fait de la cession.
La partie créditée s'engage également à faire virer par ses employeurs actuels et futurs ses salaires,
traitement ou rémunération généralement quelconque à un compte courant ouvert dans les livres de
l'établissement de crédit et à traiter la majeure partie de ses opérations financières par l'intermédiaire de
l'établissement de crédit tant que le crédit accordé n'est pas remboursé. Elle ne pourra, sans l'accord exprès
de l'établissement de crédit, contracter des crédits auprès d'autres créanciers ou se porter caution pour des
tiers.

Article 9 : Engagements de la partie créditée agissant commercialement


Au cas où la partie créditée agit comme commerçant, elle s'engage:

- à traiter la majeure partie de ses opérations financières par l'intermédiaire de l'établissement de crédit
tant que durera le crédit;
- à ne pas vendre ni hypothéquer ses biens immobiliers sans l'autorisation préalable écrite de
l'établissement de crédit;
- à remettre pour le 30 juin de chaque année à l'établissement de crédit son bilan de fin d'année de
l'année précédente, l'établissement de crédit donnera à ce document un caractère strictement
confidentiel.

Article 10 : Gage
Tous titres et valeurs appartenant à la partie créditée que l'établissement de crédit détient ou détiendra dans
ses propres caisses ou qui se trouvent déposés chez ses correspondants, serviront, indépendamment des
garanties consenties aux présentes, de nantissement jusqu'à concurrence des sommes dues en vertu du
crédit, et ceci conformément aux dispositions des articles 110 à 119 du Code de Commerce concernant le
gage commercial et à la loi du 5 août 2005 sur les contrats de garantie financière.

Article 11 : Sûretés et cautionnements


L'établissement de crédit se réserve expressément à son profit, sans novation ni dérogation, toutes sûretés,
garanties, cautions, ducroires et avals quelconques qui auraient pu lui avoir été fournis par la partie créditée
ou par les cautions ou qui pourront lui être fournis dans l'avenir pour garantir ses relations et opérations
avec la partie créditée. La partie créditée prend note que l'établissement de crédit a l’obligation,
conformément aux dispositions de la loi sur le surendettement, d’informer annuellement la/les caution(s),
personne(s) physique(s), de l’évolution du montant de la créance garantie et de ses accessoires (sous
forme de copie d’extrait de compte ou toute autre forme de document) et marque son accord à ce que les
frais éventuels y relatifs soient débités d’un de ses comptes en les livres de l’établissement de crédit.

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Par ailleurs la partie créditée autorise l’établissement de crédit, s'il le juge opportun, à communiquer (sous
forme de copie d’extrait de compte ou toute autre forme de document) régulièrement l’évolution du montant
de la créance garantie et de ses accessoires aux éventuelles cautions personnes morales sans que ces
dernières puissent se prévaloir du défaut d'une pareille communication pour se soustraire à leurs obligations
et à débiter les frais éventuels y relatifs d’un de ses comptes en les livres de l’établissement de crédit.

Article 12 : Autorité de surveillance


L’établissement de crédit est un établissement de crédit agréé et surveillé par la Commission de
Surveillance du Secteur Financier (CSSF) située à L-1150 Luxembourg, 283, route d’Arlon.

Article 13 : Exercice des droits


Le fait pour l’établissement de crédit de ne pas exercer un droit ou le retard à l’exercer ne sera jamais
considéré comme une renonciation à ce droit, et l’exercice d’un seul droit ou son exercice partiel
n’empêchera pas l’établissement de crédit de l’exercer à nouveau ou dans l’avenir, ou d’exercer tout autre
droit.

Article 14 : Droit applicable, élection de domicile et attribution de juridiction


Pour l'interprétation et l'exécution des présentes et de toutes leurs suites les parties se soumettent aux lois
luxembourgeoises en la matière, et il est fait élection de domicile pour l'établissement de crédit à son siège
social et pour la partie créditée à son siège social/son adresse, resp. en son secrétariat communal si le
client est une administration communale, auquel domicile tous actes et exploits seront valablement signifiés.
L'établissement de crédit se réserve le droit de faire procéder à ces significations à la dernière adresse
indiquée par la partie créditée.
Toute contestation au sujet des présentes est soumise aux tribunaux du siège de l'établissement de crédit.
Toutefois l'établissement de crédit se réserve la faculté de déroger à cette attribution de juridiction, s'il le
considère comme opportun.

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DISPOSITIONS SPECIALES APPLICABLES AUX SERVICES DE PAIEMENT AU CLIENT
CONSOMMATEUR

Article 15
Les dispositions de la présente section s’appliquent aux services de paiement fournis en une devise IN aux
clients consommateurs de l’établissement de crédit lorsque l’autre prestataire de services de paiement est
situé dans un Etat membre de l’Union Européenne ou en Islande, en Norvège ou au Liechtenstein, en
Suisse, San Marino ou à Monaco. Les dispositions des articles 1 -14 restent d’application pour autant que
les dispositions de la présente section n’y dérogent pas.

Article 16
En cas de découvert (anciennement dénommé ouverture de crédit) avec clause de tacite reconduction à
son échéance, celui-ci continuera avec la même durée qu’initialement prévue à moins que l’établissement
de crédit ne résilie soit par exploit d’huissier, soit par lettre recommandée à la poste, le découvert avec un
préavis de 2 mois avant l’échéance.
La partie créditée pourra à tout moment résilier le crédit, sous condition de procéder au remboursement du
débit éventuel.

Article 17
Le taux d’intérêt débiteur non basé sur un taux d’intérêt de référence pourra être modifié en défaveur de la
partie créditée par l’établissement de crédit en respectant un préavis de deux mois, en prévenant la partie
créditée au moyen d’une lettre postale ou par le moyen de communication convenu.

Article 18
Toute réclamation relative aux extraits de compte doit être présentée endéans un délai de treize mois
suivant la date de l’opération. A défaut de réclamation dans ce délai, le client perd ses droits de réclamation
qui pourraient éventuellement résulter d’une opération de paiement non-autorisée ou mal exécutée
renseignée sur ledit extrait.

Article 19
Le découvert pourra être résilié en tout ou en partie sans indication de motifs par l’établissement de crédit
en informant la partie créditée soit par exploit d’huissier, soit par lettre recommandée à la poste, moyennant
un préavis de deux mois.

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