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2ème partie de l’épreuve : l’entretien

La panthère des neiges, S. Tesson

Pour la deuxième partie de l’épreuve, j’ai décidé de présenter l’œuvre de Sylvain Tesson
intitulé La panthère des neiges, et ayant reçu le prix Renaudot. Ce roman est paru en 2019 et
s’inscrit dans le parcours « Célébration du monde ». Ce roman rend compte du récit de Sylvain
Tesson avec 3 coéquipiers qui sont à la recherche de la panthère des neiges, une espèce
grandement en danger. Ils feront alors le voyage jusqu’au Qinghai et grimperont le plateau
tibétain dans l’espoir d’apercevoir cet animal dans son état naturel. Cet œuvre n’est pas rempli
d’un récit mouvementé, mais au contraire est plus calme et même apaisant. Il parle au lecteur
de manière expressive, tout en ayant un cadre très spécifique, comme un documentaire. Elle
fait l’ode de la nature sauvage et préservée de l’activité humaine, mais sert également à mettre
en garde les humains sur la faune et la flore disparaissant. J’ai choisi cette œuvre pour 3
raisons principales :

- Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le style d’écriture de Sylvain Tesson. En effet, il utilise
des mots et des phrases simples pour faire passer le message de façon claire mais
tout en utilisant des mots qui nous transport. Il fait la narration d’un voyage d’une vie,
en utilisant et en mélangeant les différents sens pour immerger le lecteur dans ce
voyage. Même si le récit en soi n’a pas une place prépondérante, nous pouvons tout
de même voir durant tout le long, des descriptions avec une grande précision sur les
détails de la nature mais aussi les faits et gestes des animaux.

- De plus, j’ai trouvé que les descriptions permettaient de conduire les émotions de
l’auteur ainsi que de ses coéquipiers. Nous pouvons par exemple ressentir l’effroi mais
aussi l’exaltation lorsque pour la première fois, ils rencontrent la panthère des neiges,
qui semble curieux de la présence d’êtres humains. La première rencontre avec la
panthère était presque inespérée mais elle est apparue sous les yeux de l’équipe. Ou
encore l’accueil chaleureux des habitants de la région qui leur offre le gîte et le couvert,
dans les traditions tibétaines.

- Finalement, j’ai trouvé que la description de la nature préservée permet de faire écho
à notre monde où tout est urbanisé, et où tout semble être de la main de l’homme. Il
fait la critique de « l’homme qui veut tout, tout de suite ». Elle nous rappelle la
puissance de la nature via la puissance de la panthère et qu’elle est façonnée de façon
à ce ne pas être déformée dans l’idéal de préserver le patrimoine naturel mondial tel
quel mais aussi la valeur du temps qui semble aujourd’hui vide de sens.

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