CORRECTION ET BAREME BACCALAUREAT BLANC FEVRIER 2023

EXERCICE 1 (4 points)
A. 1,5 point
1- secousse isolée (secousse musculaire ou myogramme) 2 x 0,25
2-excitable (stimulable)
3-contractilité
4-phase de latence
5-phase de contraction
6-phase de relâchement
7-fusion incomplète
8-fusion complète
9-myogramme
10-tetanos imparfait
11-plateau (palier rectiligne)
12-tetanos parfait 1,5

B. Les équations sont : Point 4 x 0,25

1-d ; 2-a ; 3-b ; 4-c 1

C : Les propositions correctes : 1-c, 2-a, 3-b, 4-a, 5-a, 6-a. 6 x 0,25
1,5

EXERCICE 2 (4 points)
A. 1,75 point
Phase de dépolarisation : 1, 4, 7, 10.
0,5
Phase de repolarisation : 3, 5, 6, 9.
0,5
Phase d’hyperpolarisation : 2, 5, 6, 11.
0,5
Phase de retour au potentiel de repos : 5, 6.
0,25

B. 1 point
a- faux
2 x 0,25
b- faux
c- faux
d- vrai

1
 e- vrai
f- vrai
g- vrai
h- vrai. 1
C. 1, 25 point.
Le numéro des affirmations justes sont: 2, 4, 5, 7, 9 5 x 0,25

EXERCICE 3 (6 points)
A. 1- Analyse des tracés.
- En absence de toute stimulation, le cœur bat à un rythme régulier et constant
0,25
(rythme normal).
- En présence de l’acétylcholine, le rythme et l’amplitude des contractions
0,25
cardiaques diminuent.
- Par contre, sous l’effet de l’adrénaline, le rythme et l’amplitude des contractions
cardiaques augmentent.
0,25
2- Interprétation des résultats.
- Le rythme normal est dû à l’activité spontanée du tissu nodal, c’est l’automatisme
0,25
cardiaque.
- L’acétylcholine en se fixant sur les récepteurs, freine la dépolarisation spontanée
des cellules du tissu nodal ; ce qui entraîne la diminution du rythme et l’amplitude
des contractions cardiaques. 0,25
- L’adrénaline amplifie la dépolarisation des cellules du tissu nodal ; ce qui
entraîne l’augmentation du rythme et l’amplitude des contractions cardiaques. 0,25
3- Déduction
L’action des substances utilisées sur le rythme cardiaque :
- l’acétylcholine a une action cardiomodératrice. 0,25
- l’adrénaline a une action cardioaccélératrice. 0,25
B. 1. Analyse des résultats.
- Avant l’excitation, le rythme des battements et l’amplitude des contractions du
cœur étaient normaux. 0,25

- L’excitation du nerf orthosympathique provoque, après un court temps de

latence, l’accélération du rythme cardiaque et l’augmentation de l’amplitude des
contractions. 0,25
- Après l’arrêt de l’excitation, les battements redeviennent normaux. 0,25

2
2- Comparaison des résultats du cœur A et du cœur B.
- Les observations faites sur le cœur sont identiques à celles du cœur B. 0,25
- Le temps de latence précédant l’augmentation des caractéristiques des battements
du cœur B est assez long. 0,25
- Chaque effet observé sur le cœur B, est provoqué par l’effet du cœur A. 0,25
3- Interprétation
Au cours de l’excitation du nerf orthosympathique, le liquide de perfusion
acquiert, dans le cœur A, des propriétés accélératrices qui sont aussi transmises au
cœur B. En effet, le nerf orthosympathique, au cours de sa stimulation, sécrète
l’adrénaline ou la noradrénaline qui agit sur le cœur A en accélérant le rythme des
battements et l’amplitude. Cette substance arrive plus tard au cœur B grâce au 2
liquide de perfusion.
4- Déduction du mécanisme de l’action du nerf.
Le nerf parasympathique provoque le ralentissement du rythme cardiaque par la 0,5
production d’acétylcholine.

EXERCICE 4 (6 points)
A. 1- a- Au niveau du lot A, l’irradiation suivie de la greffe de moelle osseuse a 0,25
causé la production de lymphocytes B et T.
Pour le lot B, l’ablation du thymus suivie de l’irradiation et de la greffe de la 0,25
moelle osseuse a entrainé la production de lymphocytes B uniquement.
Lorsque l’ablation du thymus est suivie d’irradiation et de la greffe du thymus au 0,25
lot C, il n’y a pas de production de lymphocytes B et T.
b - Le thymus est le lieu de maturation et d’immunocompétence des 0,25
lymphocytes T.
-La moelle osseuse est le lieu de production des lymphocytes B et T. Elle est 0,25
aussi le lieu de maturation et de l’immunocompétence des lymphocytes B.
2- L’agglutination des pneumocoques révélée par les tests est faite par les 0,25
anticorps circulant dans le sérum.
3- a- Il y a agglutination chez les souris du lot A parce que les lymphocytes T
(LT4) ont activé les lymphocytes B à se transformer en plasmocytes sécréteurs 0,5
d’anticorps responsables de l’agglutination.
Chez les souris du lot B Il y a une très légère agglutination parce qu’en
l’absence des lymphocytes T, les lymphocytes B sont incapables de se transformer

3
en plasmocytes.
Chez les souris du lot C, il n’y a pas d’agglutination parce que sans lymphocyte
B, il n’y a pas de plasmocytes producteurs d’anticorps. 0,25
b- Les lymphocytes T (LT4) secrètent des substances qui activent les
lymphocytes B à se transformer en plasmocytes. Ceux-ci produisent des anticorps 0,25
responsables de l’agglutination nette. Il y a une collaboration étroite entre les
lymphocytes T et les lymphocytes B.
c- La coopération cellulaire.
d- Il s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale (RIMH). 0,5
0,25
B. 1 - Analyse des résultats obtenus 0,25
- Les lymphocytes d’une vache 1 atteinte de brucellose, le sérum ou les
lymphocytes d’une vache 2 suspectée de brucellose n’entraînent pas
l’agglutination des bactéries.
- Le sérum d’une vache 1 atteinte de brucellose entraîne l’agglutination des 0,25
bactéries.
0,25
2 - Interprétation
L’absence d’agglutination des bactéries au niveau des plaques 1 et 4 s’explique par
le fait que :
-les lymphocytes de la vache 1 atteinte de brucellose et la vache 2 suspectée de
brucellose n’interviennent pas dans la défense contre les bactéries de la brucellose.
-le sérum de la vache 2 suspectée de brucellose ne contient pas d’anticorps anti- 0,5
brucella (plaque 3).
- il y a agglutination au niveau de la plaque 2 parce que le sérum de la vache 0,5
atteinte de brucellose renferme des anticorps anti-brucella qui se fixent sur les
bactéries pour former le complexe immun : neutralisation des bactéries.
0,5
3 - a - Déduction : il s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale
(RIMH).
b - La vache 2 suspectée n’est pas atteinte de brucellose. 0,25

0,25