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Ce qui distingue le chevalier de l'homme du peuple, c'est que ce dernier ne travaille pas. Il
occupe ses loisirs à des exercices qui le préparent et l'entraînent à ses fonctions militaires :
chasse et tournoi.
La formation du chevalier
La cérémonie de l’adoubement
Après cela les pages l'aident à revêtir sa tenue : cotte de maille, cuirasse, brassards et
éperons dorés. Puis il ceint l'épée.
Il s'agenouille pour recevoir la collée : le seigneur lui donne 3 coups du plat de son épée sur
la joue, ou du plat de la main sur la nuque, en disant : "Au nom de Dieu, de Saint Michel et
de Saint Georges, je te fais chevalier. Sois vaillant, loyal et généreux."
Texte
A la Pentecôte en été, le roi l’adoube chevalier devant le perron
de son palais. Le matin est beau et clair. Raoul, vêtu d’un habit
blanc plus blanc que la fleur de lys , se tient sur un beau tapis au
milieu de la place. Tous les barons de France l’entourent et
l’admirent. Le roi le revêt d’abord d’un haubert léger à double
mailles puis, prendre le heaume brillant, cercle d’or. Il le lui pose sur
la tete. Puis il lui attache les éperons, et lui ceint l’épée, large et
dure à poignée d’or. Un bon destrier attend là, maintenu par deux
hommes. Raoul bondit en selle, chausse les étriers; il étend les
mains, passe à son bras son écu à bande d’or, saisit sa lance. Au
bout de la place on a dressé la quintaine; il baisse sa lance et va
la frapper en bel élan. Les écus craquent et volent en éclat, sans
que Raoul ait bougé de sa selle. " Le bel enfant ! disent les
Français. Dès maintenant, il pourrait défendre le fief de son père. "
Cécile, Fannon Hachette, manuel de la classe de 5ème, 1997 : Doc.12 , p. 50