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Situation, situation-problème, tâche

Une citation

« Les situations doivent avoir du sens, c’est-à-dire être signifiantes aux


yeux des élèves, tout en étant assez complexes pour solliciter plusieurs
savoirs et savoirs faire. »
G. Scallon (2007, 2ème édition). L’évaluation des apprentissages dans une
approche par compétences. De Boeck. Bruxelles.
La situation

La compétence repose sur la mobilisation, l’intégration et la mise en


réseau d’une diversité de ressources.

Cette mobilisation s’effectue dans une situation déterminée.


La situation

La situation est donc au centre de l’approche par compétences :


C’est à travers elle que la compétence
- se construit,
- s’exerce,
- s’évalue
C’est aussi la nature de la situation qui permet
- de délimiter la compétence,
- de déterminer les ressources nécessaires à son exercice.
La situation

Le sens nous concernant :


- Situation = « situation-problème».
- Un ensemble contextualisé d’informations à articuler en vue d’une
tâche déterminée.
- Exemple : La situation d’écrire une lettre à un ami pour l’inviter à son
anniversaire.
La situation

Chaque fois qu’il sera question des situations constitutives de


compétences, le terme « situation » devra être compris
dans le sens

de « situation-problème » ou de « situation significative »


La situation-problème

Qu’est-ce qu’une situation-problème ?


En éducation professionnelle, les situations problèmes correspondent
aux tâches professionnelles.
Exemples :
- diagnostiquer et résoudre un problème informatique sur un
ordinateur.
- Diagnostiquer une maladie.
La situation-problème

Dans l’enseignement général, le problème est plus difficile car il faut


créer cette situation ou déterminer le contexte dans lequel on doit placer
l’élève pour acquérir ou démontrer une compétence.

La créativité des enseignants est donc beaucoup plus sollicitée.
La situation-problème

Dans ce sens Perrenoud souligne que « cette pédagogie demande un


investissement de conception plus important et davantage d’imagination
didactique ».
La situation-problème

Les situations problèmes dans lesquelles s’exerce la compétence ne sont


pas des problèmes scolaires, artificiels, décontextualisés.
Ce ne sont pas non plus des situations familières nécessitant une réponse
de routine, préalablement apprise.
Ce sont là des situations d’habiletés.
La situation-problème

« Par situation-problème, il faut entendre toute tâche complexe, tout


projet qui pose à l’élève des défis, dont celui de mobiliser ses
ressources »
G. Scallon (2007, 2ème édition). L’évaluation des apprentissages dans une
approche par compétences. De Boeck. Bruxelles.
La tâche

La tâche est définie comme une action ayant un but, une finalité, un
sens, et non n’importe quelle activité.
Exemples :
• Communiquer
• Résumer un texte
• Lire des textes variés
• Concevoir une affiche
La tâche

Le mot tâche peut être aussi bien pris dans le sens d’une activité très partielle
que dans le sens d’une activité très globale qui peut être décomposée en une
multitude de tâches partielles.
Toutefois la décomposition a des limites et comporte le risque de parcellisation
de la tâche en micro-tâches élémentaires et donc de perte de sens et d’unité.
On court le risque de tomber dans un apprentissage de procédures
élémentaires et standardisées, synonymes d’objectifs spécifiques dans lesquels
la pédagogie par objectifs s’est enlisées en perdant de vue la finalité de
l’apprentissage : l’intégration de savoirs pour résoudre des problèmes.
La tâche

La tâche doit donc rester une unité fonctionnelle renvoyant à une finalité
qui a un sens dans les activités socialement reconnues.
Exemple :
Prendre la tension artérielle.

C’est une tâche élémentaire, équivalent d’un objectif spécifique.


La tâche

« Une compétence véritable ne saurait se borner à savoir exécuter une


procédure apprise en réponse à un signal prédéterminé. »
Rey B., Carette Y., Defrance A. Kahn S. (2006, 2ème édition) Les
compétences à l’école. Apprentissage et évaluation. Editions De Boeck.
Bruxelles.
La tâche

B. Rey résume ainsi les 3 sens que prend l’expression d’une situation-
problème :

Cf Rey B., Carette Y., Defrance A. Kahn S. (20066, 2ème édition) Les
compétences à l’école. Apprentissage et évaluation. Editions De Boeck.
Bruxelles.
La tâche

Les 3 sens que prend l’expression d’une situation-problème selon Rey :


1) Elle est parfois utilisée dans le sens de « résolution de problème »,
problème de mathématique ou dans d’autres disciplines, pour lequel les
élèves possèdent les savoirs et savoir-faire nécessaires (équivalent de
problème bien défini).
La situation-problème

Les 3 sens que prend l’expression d’une situation-problème selon Rey :


2) La situation-problème désigne parfois une situation « authentique »,
c’est-à-dire un problème qui n’a pas été conçu comme un exercice
scolaire, mais qui est un véritable problème de la vie extérieure à l’école,
vie courante ou vie professionnelle.
La situation présentée est réaliste et complexe.
La situation-problème

Les 3 sens que prend l’expression d’une situation-problème selon Rey :


3) La situation-problème, dans la conception constructiviste de
l’apprentissage, désigne des « problèmes ouverts » développés en
didactique des mathématiques, problèmes d’énoncés courts qui
n’induisent ni la méthode ni la solution (les élèves ont à la chercher, à la
construire).
La situation-problème
Les caractéristique d’une situation-problème
Les principales caractéristiques sont contenues dans la définition de la
compétence donnée par Roegiers : « mobilisation intégrée de plusieurs
ressources pour faire face à différentes situations significatives issues de
la même famille » : intégration, situations significatives, famille de
situation.
Cf. Roegiers X. (2001, 2ème édition). Une pédagogie de l’intégration .
Compétences et intégration des acquis dans l’enseignement. De Boeck.
Bruxelles.
La situation-problème
Les caractéristique d’une situation-problème
a) Intégration
« On ne peut être compétent que si on est capable d’intégrer un
ensemble de choses qu’on a apprises », c’est-à-dire les faire fonctionner
de manière articulée en fonction d’un but donné, dans une situation
significative.
La situation-problème
Les caractéristique d’une situation-problème
a) Intégration
Par exemple, pour un enseignant, organiser une situation d’apprentissage dans une approche par
compétence, ce n’est pas seulement délimiter un contenu-matière et le transmettre, c’est aussi
- définir les objectifs attendus,
- les compétences à acquérir,
- vérifier le prérequis,
- partir des représentations des élèves,
- concevoir la situation-problème,
- différencier un apprentissage,
- choisir ses méthodes en fonction des objectifs,
- prendre en compte certains aspects affectifs et psychomoteurs de l’apprentissage,
- évaluer des acquis…
La situation-problème

L’exercice d’une compétence se fait donc nécessairement dans une


situation d’intégration significative :
- résoudre un problème qui se pose concrètement,
- agir pour protéger sa santé ou son environnement
- etc.
La situation-problème

Or, peu d’élèves sont capables d’intégrer spontanément leurs acquis,


c’est-à-dire de résoudre des problèmes complexes, même s’ils
connaissent théoriquement tous les éléments nécessaires à sa résolution.
Être capable d’intégrer, cela s’apprend lors de situation d’intégration
significative.
La situation-problème

Pour distinguer les tâches qui mobilisent une compétence authentique


de celles qui ne mobilisent que des procédures, G. Scallon oppose, pour
les besoins de l’évaluation, deux types de situations :
- Situation d’habileté qui est une situation d’application de procédures ,
règles, théories, ou de savoir-faire;
- situation-problème ou situation de compétence qui oblige l’individu à
chercher dans son répertoire de ressources celles dont il a besoin et à les
mettre en œuvre pour accomplir la tâche demandée ou résoudre une
situation nouvelle.
La situation-problème

Une situation-problème est donc une situation nouvelle ou une tâche nouvelle
exigeant la mobilisation de plusieurs ressources.

Elle est aussi désignée par de nombreux synonymes :


➢ Situation complexe,
➢ Situation originale,
➢ Situation inédite,
➢ Résolution de problèmes,
➢ Problèmes nouveaux,
➢ Problèmes mal définis,
➢ Tâches complexes,
➢ Etc.
La situation-problème

C’est en étant confronté à ces situations nouvelles, complexes et globales


que les élèves apprendront à mobiliser leurs acquis et à développer des
compétences.
C’est le principe de l’apprentissage par problème.
La situation-problème

b) Caractère significatif :
Une situation ou tâche significative est une situation
- qui mobilise l’apprenant,
- qui lui donne envie d’apprendre, de s’investir, de s’impliquer
- qui donne du sens à ce qu’il apprend.
La situation-problème

Exemples :
- Répondre à une lettre d’un ami,
- Résoudre un problème qui se pose concrètement,
- Agir pour protéger son environnement.
(Roegiers)
La situation

Ce que l’on entend par « situation »


La situation : une notion d’usage courant.

se réalise une activité

Elle désigne souvent l’environnement dans lequel ou


se déroule
un événement.
La situation

Exemples de situations de vie (ou de tous les jours) dictées par les
événements auxquels on est quotidiennement confronté :

- la situation de faire ses courses,


- la situation d’aller chercher les enfants à l’école,
- la situation d’avoir perdu ses clés, etc.
La situation

Dans le cadre scolaire, une situation a souvent un caractère construit


dans la mesure où elle prend place dans une suite planifiée
d’apprentissage.
La situation

Les caractéristiques d’une situation


Voici 3 caractéristiques d’une situation.
1. Il s’agit d’une situation d’intégration, au sens de De Ketele, c’est-à-dire
« une situation complexe comprenant de l’information essentielle et de
l’information parasite et mettant en jeu les apprentissages antérieurs ».
La situation

Les caractéristiques d’une situation


La situation n’est donc pas de l’ordre du geste, ou de la tâche élémentaire
comme :
- appuyer sur le bouton de l’ascenseur OU prendre une fourchette.
La situation nécessite :
- une mobilisation cognitive, une mobilisation gestuelle et / ou une
mobilisation socioaffective de plusieurs acquis de l’élève.
La situation
Les caractéristiques d’une situation
2. Il y a une production attendue, clairement identifiable :
Exemples :
- un texte,
- la solution à un problème,
- un objet d’art,
- un objet fonctionnel,
- un plan d’action,
- etc.
La situation

Les caractéristiques d’une situation


Remarque :
Cette production attendue et clairement identifiable est bien une
production de l’apprenant :
c’est l’apprenant qui est acteur de la situation? et non l’enseignant.
La situation

Les caractéristiques d’une situation


De ce qui précède, il découle que le terme « situation » n’est pas
strictement équivalent au terme « situation didactique », à savoir une
situation d’apprentissage organisée par l’enseignant.

Il s’agit bien d’une situation-problème concrète, que l’élève appréhende,


seul ou avec les autres.
Elle peut être associée à une situation que Brousseau appelle « a-
didactique », c’est-à-dire une situation qui ne contient pas en elle
l’intention d’enseigner.
La situation

Les caractéristiques d’une situation


De ce qui précède, il découle que le terme « situation » n’est pas
strictement équivalent au terme « situation didactique », à savoir une
situation d’apprentissage organisée par l’enseignant.

Il s’agit bien d’une situation-problème concrète, que l’élève appréhende,


seul ou avec les autres.
Elle peut être associée à une situation que Brousseau appelle « a-
didactique », c’est-à-dire une situation qui ne contient pas en elle
l’intention d’enseigner.
La situation
Les caractéristiques d’une situation

« Entre le moment où l'élève accepte le problème comme sien et celui où il produit sa


réponse, le maître se refuse à intervenir comme "proposeur" de connaissances qu'il veut voir
apparaître. L'élève sait bien que le problème a été choisi pour lui faire acquérir une
connaissance nouvelle, mais il doit savoir aussi que cette connaissance est entièrement
justifiée par la logique interne de la situation et qu'il peut la construire sans faire appel à des
raisons didactiques. Non seulement, il le peut, mais il le doit aussi, car il n'aura véritablement
acquis cette connaissance que lorsqu'il sera capable de la mettre en œuvre de lui-même dans
des situations qu'il rencontrera en dehors de tout contexte d'enseignement et en l'absence
de toute indication intentionnelle. Une telle situation est appelée situation a-didactique. »

(Brousseau, 1986, p. 49)


La situation

Les caractéristiques d’une situation


Il est donc question d’une situation que l’apprenant pourrait résoudre
dans un cadre non scolaire.

Ce caractère a-didactique des situations dans lesquelles l’apprenant est


invité à mobiliser ses acquis est lié au fait que, dans une approche par les
compétences, et une fois l’ensemble des apprentissages menés, on laisse
à l’apprenant la liberté de choisir la démarche qu’il veut : non pas la
meilleure, mais celle qui lui paraît comme la meilleure.
La situation
Les caractéristiques d’une situation
Il est donc question d’une situation que l’apprenant pourrait résoudre dans un
cadre non scolaire.

Ce caractère a-didactique des situations dans lesquelles l’apprenant est invité à


mobiliser ses acquis est lié au fait que, dans une approche par les
compétences, et une fois l’ensemble des apprentissages menés, on laisse à
l’apprenant la liberté de choisir la démarche qu’il veut : non pas la meilleure,
mais celle qui lui paraît comme la meilleure.

En effet, l’exercice d’une compétence est un exercice strictement individuel.


Il faut donc apprendre à l’élève à l’exercer seul.
La situation

Les constituants d’une situation


Pour De Ketele, une situation est constituée de trois constituants :
- un support,
- une (des) tâches ou une (des) activité(s),
- une consigne.
La situation

Les constituants d’une situation


LE SUPPORT est l’ensemble des éléments matériels qui sont présentés à
l’apprenants : texte écrit, illustration, photo, …

Le support est défini par trois éléments :


➢ un contexte, qui décrit l’environnement dans lequel on se situe;
➢ de l’information sur la base de laquelle l’apprenant va agir; selon les
cas, l’information peut être complète ou lacunaire, pertinente ou
parasite;
➢ une fonction, qui précise dans quel but la production est réalisée.
La situation

Les constituants d’une situation


• La tâche est l’anticipation du produit attendu.
• La consigne est l’ensemble des instructions de travail qui sont
données à l’apprenant de façon explicite.
Exemple :
La situation qui consiste à réaliser la maquette de l’école en employant
tels ou tels matériaux (on donne le plan de l’école).
La situation
Les constituants d’une situation
Exemple :
La situation qui consiste à réaliser la maquette de l’école en employant tels ou
tels matériaux (on donne le plan de l’école).
Dans cet exemple :
- Le contexte serait le contexte scolaire, puisqu’il s’agit de réaliser la
maquette de l’école; l’information serait le plan de l’école, l’échelle à
respecter et les matériaux à utiliser; la fonction serait une fonction
d’information (présenter l’école dans une exposition);
- La tâche est celle de réaliser une maquette;
- La consigne pourrait s’exprimer de la manière suivante : « Voici le plan de
l’école. Réalise une maquette à l’échelle 1/100, en utilisant du carton. »
La situation

Le caractère significatif d’une situation

Une situation ou tâche significative est une situation


- qui mobilise l’apprenant,
- qui lui donne envie d’apprendre, de s’investir, de s’impliquer
- qui donne du sens à ce qu’il apprend.
La situation
Le caractère significatif d’une situation

Une situation peut être significative dans la mesure où :


- elle amène l’élève à mobiliser les savoirs en interpellant l’élève dans ce qu’il vit,
en touchant ses centres d’intérêt du moment;
- elle pose un défi ou, plutôt, elle est présentée de façon telle que l’élève perçoit un
défi à sa portée;
- elle lui est directement utile, par exemple en le faisant avancer dans un travail
complexe;
- elle lui permet de contextualiser les savoirs, de mettre en évidence l’utilité de
différents savoirs;
- elle permet à l’élève de mesurer l’écart entre ce qu’il sait pour résoudre une
situation complexe et ce qu’il devra encore apprendre, etc.
- …
La situation
La notion de famille de situations
Une compétence se définit aussi par rapport à une famille de situations, c’est-
à-dire un ensemble de situations proches l’une de l’autre.
Exemple :
La compétence de « conduire une voiture en ville. »
Les situations sont les types de parcours différents,
- à des moments différents,
- avec des conditions atmosphériques différentes,
- avec des densités de circulation différentes,
etc .
La situation

Formuler une compétence


L’enjeu d’une formulation correcte d’une compétence est loin d’être un
enjeu de type formaliste.
Il est simplement de garantir que ce que l’on déclare être une
compétence est en réalité une compétence.
Dit autrement, il faut dimensionner l’énoncé d’une manière telle que cet
énoncé soit bien celui d’une compétence, et non d’une capacité ni d’un
objectif spécifique : il doit être suffisamment précis pour que deux
personne différentes puissent mettre la même réalité derrière les mêmes
mots, tout en conservant son caractère intégrateur avant tout.
La situation

Les aspects techniques de la définition d’une compétence


Déterminer ce qui est attendu de l’élève
- Il s’agit tout d’abord de déterminer la compétence précise que l’on
veut développer chez les apprenants.
Cette compétence est liée à la famille des situations. Elle dépend
essentiellement de deux choses.
1. Le type de tâche qui est attendue.
2. Le type de support et les conditions d’exécution de la tâche.
La situation
1. Le type de tâche qui est attendu.
Le type de tâche est l’image du type de production que l’on attend de l’apprenant :
➢ en termes de résolution de problème (résoudre un problème de tel type…);
➢ en termes de création nouvelle (produire tel énoncé, tel texte, telle œuvre d’art,
…);
➢ en termes d’exécution d’une tâche courante;
en termes d’action sur l’environnement (mener tel type d’enquête, lancer une
campagne d’information, …)

C’est le type de la tâche qui va déterminer la nature de la consigne que l’on propose à
l’élève.
La situation

2. Le type de support et les conditions d’exécution de la tâche.


Avant de formuler une compétence, il faut également avoir une idée
précise des supports qui seront soumis à l’apprenant, et des conditions
dans lesquelles il devra exécuter la tâche.
En effet, si les variations sont trop fortes, les situations représentent des
compétences différentes.
La situation

Outre les facteurs liés au produit, des facteurs liés au processus peuvent
jouer.
Il est question principalement des contraintes que l’on impose, pour être
certain que l’on mobilise certains acquis (certains contenus-matières,
certaines démarches, certains savoir-faire, …).
Dans une compétence, on peut par exemple demander à l’élève de
produire un texte de 10 lignes à l’imparfait dans le cadre d’une situation
de communication.
La situation

Parmi les contraintes pouvant être imposées à l’élève, il y a surtout le


matériel dont il dispose pour exercer sa compétence :
- peut-il se servir d’un dictionnaire ? D’un ouvrage de référence ?
- Dispose-t-il de ses notes personnelles ?
- Peut-il se servir de tel ou tel outil : un compas, une règle, ... ?
- Etc.
(…)

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