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Cycle 2 : Cinématique
I Mise en situation
Dans le cadre d’expérimentations pour soigner les malades du diabète, une équipe de chercheurs travaille sur
une technique de greffe de cellules du pancréas. Ces cellules sont obtenues à partir d’un pancréas issu d’un
don d’organes. Afin d’isoler les cellules, on place des fragments de pancréas mélangés à des enzymes au sein
d’une petite enceinte thermostatée. Pour que les réactions chimiques se fassent dans de bonnes conditions
il est nécessaire d’agiter en permanence le mélange. On utilise pour cela un agitateur mécanique dont une
photo est un dessin d’ensemble sont donnés ci-dessous :
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Résolution géométrique des
mécanismes
On supposera le problème plan. On souhaite établir la loi entrée-sortie du système, sachant que l’axe du
moteur se situe sur la liaison pivot en O1 et que l’on veut connaître le mouvement du bras 3. On donne le
paramétrage suivant :
−−−→ −−→ −−→ −−−→
O1 O2 = a−
→
x1 ; O2 B = b−
→
x2 ; BO3 = − L−
→
x3 ; O3 O1 = c−
→
x − d−
→
y
θ1 = ( −
→
x ,−
→
x1 ) ; θ2 = ( −
→
x1 , −
→
x2 ) ; θ3 = ( −
→
x ,−
→
x3 ) ; θ = (−
→
x3 , −
→
x2 )
Le graphe de liaisons (ou graphe de structure) est une représentation schématique du mécanisme étudié qui
permet de synthétiser l’analyse des liaisons entre les classes d’équivalence. Pour cette représentation :
• chaque classe d’équivalence est représentée par un cercle contenant son nom (1 ou S1 par exemple) ;
• chaque liaison est représentée par un arc tracé entre les deux cercles représentant les deux classes d’équi-
valence associées à la liaison. Le nom et les caractéristiques géométriques de la liaison sont indiqués
près de l’arc.
Par exemple sur le graphe des liaisons ci-dessous l’ensemble cinématique S0 est le bâti du système, il est en
liaison sphère-cylindre avec un ensemble cinématique S1 . Cette liaison est située au point A et a pour axe
principal −
→
y2 .
sphère-cylindre ( A, −
→
y2 )
S0 S1
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Résolution géométrique des
mécanismes
Propriété Si le graphe des liaisons forme une boucle fermée, alors il existe une fermeture géométrique
permettant de lier 2 paramètres géométriques entre eux.
Question 1 – Réaliser le graphe des liaisons de ce système et démontrer l’existence d’une loi entrée-sortie
pour ce système.
pivot (O1 , −
→
z)
0 1
pivot (O3 , −
→
z) pivot (O2 , −
→
z)
pivot ( B, −
→
z)
3 2
On obtient bien une chaîne fermée, il existe donc une loi entrée-sortie sur ce système.
Question 2 – Le paramétrage du schéma cinématique fourni en Figure 3 n’est pas parfaitement rigoureux,
expliquer pourquoi.
Question 3 – Réaliser les 3 figures de changement de base faisant apparaître les angles θ1 , θ2 et θ3 .
Correction
−
→ −→ −
→ −→ −
→ −→
y1 y y2 y1 y3 y
θ θ2 θ3
−
→
x1 −
→
x2 −
→
x3
θ −
→ θ2 −
→ θ3 −
→
−
→ x x1 x
z =−
→
z1 −
→
z1 = −
→
z2 −
→
z =−
→
z3
a−
→
x1 − L −
→
x3 + c −
→
x − d−
→
y = −b−
→
x2
On a une égalité vectorielle de la forme u = v donc en terme de norme −
−→ −→ →
u = −
→
v et par propriété
du produit scalaire −
→
u .−
→
u = − → 2
u donc :
TD MP2I 3/18
Résolution géométrique des
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a−
→
x1 − L −
→
x3 + c −
→
x − d−
→
y . a−
→
x1 − L −
→
x3 + c −
→
x − d−
→
y = −b−
→
x2 . − b −
→
x2
En développant on obtient :
a2 + c2 + d2 + L2 − 2aL−
→
x1 · −
→
x3 + 2ac−
→
x1 · −
→
x − 2ad−
→
x1 · −
→
y − 2Lc−
→
x3 · −
→
x + 2dL−
→
x3 · −
→
y − 2cd−
→
x ·−
→
y = b2
En calculant les produits scalaires grâce aux figures de changement de base on obtient au final :
On remarque clairement qu’on ne peut pas exprimer simplement la variable de sortie θ3 comme une
fonction de la variable d’entrée θ1 .
Afin de vérifier cette exigence, il est nécessaire d’utiliser l’outil numérique pour tracer la loi entrée-sortie
du système. On suppose que la loi entrée-sortie s’écrit sous la forme f (e, s) = 0 où e représente la variable
d’entrée et s la variable de sortie.
On considère un intervalle [ a, b] et une fonction f continue de [ a, b] dans R. On suppose que f ( a) × f (b) < 0
et que l’équation f ( x ) = 0 admet une unique solution α sur l’intervalle [ a, b].
Algorithme et illustration
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Résolution géométrique des
mécanismes
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Résolution géométrique des
mécanismes
30 # Question 6
31 def f(e:float ,s: float ) −> float :
32 # A COMPLETER
33
34
35 # Question 7
36 def Dichotomie (e:float ,func ,a:float ,b:float ,eps: float ) −> float :
37 ’’’Ré solution par dichotomie avec a < b, eps est la tolé rance ’’’
38 # A COMPLETER
39
40
41 # Question 8
42 def CalculSortie ( entree :list ,func ,a:float ,b:float ,eps: float ) −> list:
43 ’’’ Construction de la liste de sortie avec l’algorithme de dichotomie ’’’
44 # A COMPLETER
45
46
47 # Question 9
48 # A COMPLETER
49 borne_inf =
50 borne_sup =
51 liste_s =
52
53 #——————————————————————————-
54 fig1 = plt. figure (1)
55 plt.plot(liste_e ,liste_s , label =’dichotomie ’)
56 plt. xlabel (" theta1 ")
57 plt. ylabel (" theta3 ")
58 plt.grid(’both ’)
59 plt.show ()
Pour écrire l’algorithme 1 sous Python, il faut d’abord écrire la fonction f dont on cherche le zéro.
Question 6 – Compléter la fonction f(e:float,s:float) -> float qui prend pour argument 2 réels e
et s et qui renvoie la valeur du membre de gauche de la loi entrée-sortie (1) de la question 5. On remplacera
θ1 par la variable e et la variable θ3 par la variable s.
Correction
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Résolution géométrique des
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1 def Dichotomie (e:float ,func ,a:float ,b:float ,eps: float ) −> float :
2 ’’’Ré solution par dichotomie avec a < b, eps est la tolé rance ’’’
3 # A COMPLETER
4 i f func(e,a) * func(e,b) >= 0:
5 r e t u r n None
6 else :
7 while b−a > eps:
8 c = (a+b)/2
9 i f func(e,a) * func(e,c) <= 0:
10 b = c
11 else :
12 a = c
13 return c
On peut enfin construire la liste contenant les valeurs de sortie pour chaque entrée de liste_e.
1 def CalculSortie ( entree :list ,func ,a:float ,b:float ,eps: float ) −> list:
2 ’’’ Construction de la liste de sortie avec l’algorithme de dichotomie
’’’
3 # A COMPLETER
4 sortie = []
5 f o r e in entree :
6 s = Dichotomie (e,func ,a,b,eps)
7 sortie . append (s)
8 r e t u r n sortie
Question 9 – Pour obtenir un résultat physiquement plausible sachant qu’on observe des oscillations sur
le bras 3 de la Figure 3, il faut définir pour la dichotomie un bon intervalle de recherche. Numériquement
celui-ci doit être proche de l’amplitude de mouvement désiré. Compléter alors les lignes 49, 50 et 51 pour
construire la liste liste_s permettant de tracer la loi entrée-sortie du système.
Correction On veut une amplitude maximale de 26 degrés, on se doute qu’il faudrait se trouver autour
de cette valeur pour avoir une chance de vérifier le cahier des charges et vérifier que les amplitudes
d’oscillations sont bien inférieures à cette valeur :
1 borne_inf = −13 * pi /180 # en rad
2 borne_sup = 13 * pi /180 # en rad
3 liste_s = CalculSortie (liste_e ,f,borne_inf ,borne_sup ,tol)
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Résolution géométrique des
mécanismes
0.20
0.15
0.10
0.05
theta3
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
0 2 4 6 8 10 12
theta1
θ3 est suffisamment petit pour que l’on puisse proposer l’approximation sin(θ3 ) ≈ θ3 et cos(θ3 ) ≈ 1.
Question 11 – Réécrire la loi entrée-sortie sous la forme s = f (e) avec s la sortie et e l’entrée du système. Le
tracé obtenu est donné en Figure 5.
Correction Il faut dans un premier temps développer le terme cos(θ3 − θ1 ) pour pouvoir utiliser les hypo-
thèses de calcul sur les cosinus et sinus :
Remarque Cette écriture permet immédiatement de tracer la loi entrée-sortie sans passer par des méthodes
numériques. Cela fait gagner beaucoup de temps de calcul mais il faut contrôler la cohérence des résultats
pour se permettre d’adopter une telle approximation.
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Résolution géométrique des
mécanismes
dichotomie
approximation
0.2
theta3 0.1
0.0
0.1
0.2
0 2 4 6 8 10 12
theta1
Figure 5 – Tracé de θ3 en fonction de θ1 avec dichotomie et avec approximation des petits angles
Question 12 – Évaluer l’erreur commise avec l’approximation. Est-elle acceptable vis-à-vis des performances
attendues du système ?
Question 13 – En utilisant uniquement le résultat obtenu avec la dichotomie, conclure sur le respect de
l’exigence en amplitude du mouvement.
Correction Le tracé obtenu par dichotomie est cohérent car on a bien des oscillations symétriques par
rapport à θ3 = 0 et l’amplitude est de 0, 4rad ≈ 23◦ < 26◦ . L’exigence d’amplitude maximale est validée.
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Résolution géométrique des
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I Mise en situation
Le boy de volet est un mécanisme permettant d’ouvrir un volet en faisant tourner une poignée de manoeuvre
sur plusieurs tours. Cette poignée se situant à l’intérieur du logement, il n’y a pas besoin d’ouvrir la fenêtre
pour fermer ou ouvrir le volet. On évite ainsi de faire rentrer le froid en hiver ou la chaleur en été ! Ce
mécanisme est simple à installer et est adapté aux logements n’ayant pas de volets roulants. Un schéma de
fonctionnement est proposé ci-dessous :
Un système de roue et vis sans fin permet de transformer la rotation suivant un axe en une rotation dans un
axe perpendiculaire. On donne le schéma cinématique du boy de volet :
TD MP2I 10/18
Résolution géométrique des
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Le système {roue+vis sans fin} admet un rapport de réduction qu’il serait intéressant de dimensionner.
La fenêtre sera considérée comme étant le bâti 0, la poignée actionnée par l’opérateur est désignée par 3, la
bielle transmettant le mouvement par 1 et le volet par 2.
Le paramétrage est donné ci-dessous, on différencie les grandeurs qui sont des fonctions du temps t des
constantes :
−→ −→
OA = x A −
→
x0 + y A −
→
y0 ; AB = x B −
→
x1 ; OB = λ(t) ; α(t) = (−
→
x0 , −
→
x1 ) ; β(t) = (−
→
x0 , −
→
x2 )
Le rapport de réduction dans la roue et vis sans fin est noté r. L’angle de rotation de la poignée est noté θ.
Question 1 – Réaliser les 2 figures de changement de base faisant apparaître chacune les angles α et β. On
appelle aussi ces figures "figures de définition des angles d’Euler".
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Résolution géométrique des
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I Mise en situation
Afin d’anticiper les éruptions volcaniques, les scientifiques envoient dans les cratères de volcans des robots
capables de faire des observations et des prélèvements de roches. L’un d’eux, le RoboVolc, résiste aux très
hautes températures et peut même récupérer des échantillons gazeux pour mesurer la toxicité de l’air. Une
photo du robot est donnée en Figure 1.
On s’intéresse plus particulièrement dans cette étude à la cinématique du bras préhenseur qui sert à extraire
des roches volcaniques en vue de les analyser. Une photographie du bras préhenseur est proposée ci-dessous :
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Résolution géométrique des
mécanismes
Une visualisation 3D et plus détaillée du bras préhenseur est proposée en Figure 3. Ce modèle 3D a permis
de réaliser le dessin d’ensemble donné en Annexe.
Les solides numérotés de 50 à 59 font partie de la classe d’équivalence correspondant au Mors 5. Les solides
60 et 61 font partie de la classe d’équivalence du Galet 6.
Question 1 – Proposer un modèle de liaison entre le Mors 5 et le galet 6. On justifiera le choix de liaison
grâce à une étude des contacts entre les différents solides.
Question 2 – En étudiant les contacts entre la classe d’équivalence du Mors 5 et celle de la Biellette 4, propo-
ser un schéma cinématique en faisant apparaître ces 2 ensembles. On associera à chaque contact existant une
liaison cinématique.
Question 3 – Au vu de ce schéma cinématique, par quelle liaison normalisée unique peut-on modéliser liai-
son entre le Mors 5 et la biellette 4 ?
TD MP2I 13/18
Résolution géométrique des
mécanismes
On suppose avoir une liaison identique à celle trouvée en question 3 entre les couples de solides suivants :
— Mors 5 et Biellette 3 ;
— Biellette 4 et Bâti 0 ;
— Biellette 3 et Bâti 0 ;
— Biellette 3 et Tige 2 ;
— Tige 2 et Tige de vérin 1.
Question 4 – Proposer un graphe des liaisons du bras préhenseur en se limitant à un seul doigt.
Question 5 – Proposer un schéma cinématique du bras préhenseur en se limitant à un doigt. On fera appa-
raître les centres des liaisons. On précise aussi que les Biellettes 3 et 4 sont parallèles.
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Résolution géométrique des
mécanismes
Annexe
TD MP2I 15/18
Résolution géométrique des
mécanismes
I Mise en situation
On se propose d’étudier un manipulateur à structure anthropomorphique à 3 degrés de liberté, actionné
par des paires de muscles artificiels montés en opposition (cf Figure 1). Au début, les deux muscles qui
composent l’actionneur sont gonflés à une même pression p0 . À partir de cet état d’équilibre, la commande
de l’actionneur augmente la pression de ∆p dans un des muscles tout en diminuant de la même quantité
de pression ∆p dans l’autre muscle (p1 = p0 − ∆p et p2 = p0 + ∆p). Par conséquent, un muscle se contracte
pendant que l’autre muscle s’allonge ce qui produit le mouvement de rotation.
L’étude de la chaîne cinématique ouverte du robot présentée sur les Figures Figure 2 et Figure 3 fera l’objet
de ce TD.
Le mouvement du bras 1 par rapport à la base fixe 0 est une rotation autour de l’axe (O1 , − →z0 ) (liaison pivot
entre 0 et 1), et est caractérisé par l’angle θ. Il est réalisé par l’intermédiaire d’un actionneur à muscles
artificiels dont le corps est solidaire de la base fixe 0. Le mouvement de l’avant-bras 2 par rapport au bras 1
est une rotation autour de l’axe (O2 , −→
z0 ) (liaison pivot entre 1 et 2), et est caractérisé par l’angle φ. Il est réalisé
par l’intermédiaire d’un actionneur à muscles artificiels dont le corps est solidaire du bras 1. Le mouvement
du poignet 3 par rapport à l’avant-bras 2 est une translation de direction − →
z0 (liaison glissière entre 2 et 3), et
est caractérisé par l’altitude z, distance du point O3 de la pince au plan ( x0 ; O1 ; −
−
→ →
y0 ).
π −2π π
Les débattements admissibles sont : 0 < θ < et <φ< .
4 3 2
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Résolution géométrique des
mécanismes
La configuration du manipulateur est fixée par les trois coordonnées articulaires θ, φ et z qui fixent la po-
sition du repère R3 (O3 , −
→
x3 , −
→
y3 , −
→
z0 ) lié à la pince par rapport au repère R0 (O1 , −→
x0 , −
→
y0 , −
→
z0 ) lié à la base fixe
du manipulateur. La position du point O3 peut être définie dans l’espace opérationnel par ses coordonnées
−−−→
dans le repère R0 tel que : O1 O3 = x0 − →
x0 + y0 −
→
y0 + z0 −
→
z0 . Le paramétrage suivant est considéré : (O1 , − →
x0 , −
→
y0 ) :
−−−→ − → −
−− → −
→
O1 O2 · x1 = O2 O3 · x2 = L = 0, 5 m.
TD MP2I 17/18
Résolution géométrique des
mécanismes
Question 1 – Représenter le graphe des liaisons du système. À quel type de chaîne a-t-on affaire ?
Remarque
Question 5 – Écrire les équations du modèle géométrique inverse si le point O3 suit une trajectoire rectiligne
selon l’axe (O1 , −
→
x0 ).
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