Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MEMOIRE
En vue de l’obtention du Diplôme de
Technicien supérieur en Contrôle de la qualité dans
L’industrie agro-alimentaire
THEME
Année 2020/2021
Remercîment
Avant tout propos, nous remercions Dieu le tout puissant qui nous a donné la sagesse et la
santé afin de pouvoir réaliser à bien ce modeste travail.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à toutes personnes ayant permis de mener à bien
ce travail.
Nous Tenons à exprimer notre profonde gratitude, et notre vive reconnaissance à Mme
KHEROUBI.M et Mme BELAALA.Z, pour avoir accepté de nous encadrer, pour leurs
conseils avisés, leurs rigueurs scientifiques et leurs grandes disponibilités.
- À tous nos amis et aux personnes qui ont contribué de près ou de loin pour la réalisation de
ce modeste travail.
Dédicace
Nous remercions Dieu tout puissant d’avoir pu achever ce modeste travail que
nous dédions :
À nos très chers parents Mr TOUFIK BELBADROUNE et Mme RANDA
BELBADROUNE et Mr et Mme KHELLAF en témoignage de notre
reconnaissance pour leurs amours, soutien et encouragement. Nous
n’oublierons jamais leurs patiences et compréhensions et leur aide qu’ils n’ont
porte pour faciliter la tâche.
1
record des décès.et la principale raison de l'apparition de ces maladies est l'absence du
contrôle et l'auto contrôle dans les industries durant la chaine de la fabrication (les
fabricants) et même sur le plan de commercialisation du produit final.
Dans cette perspective, vu les problèmes hygiéniques posés par ces produits suite à
nous avons réalisé un système afin d'arriver à une qualité hygiénique conformément
algérienne en vigueur.
Objectif :
Le but essentiel est de garantir aux consommateurs une pâtisserie saine, loyale et
marchande ; dans cette optique, il est impératif que cette dernière soit fabriquée,
commercialisé et conservée selon une discipline rigoureuse en matière d'hygiène.
Notre travail consiste donc à améliorer cette qualité hygiénique en effectuant des
analyses microbiologiques des pâtisseries fabriquées dans la région de l’EST Algérien afin de
mettre en évidences leurs conformités par rapport à la réglementation Algérienne en
vigueur.
2
CHAPITRE I
REVUE
BIBLIOGRAFIQUE
3
I-1. La pâtisserie :
I-1-1. Historique de la pâtisserie :
La fabrication de pâtisseries est rapportée autour du bassin méditerranéen depuis
plusieurs millénaires.
Une évolution majeure de la pâtisserie s’est opérée au milieu du XVIe siècle avec
l’importation massive de chocolat et de sucre par les commerça portugais et espagnols.
Le chef pâtissier Antonin Carême est considéré par certains historiens comme le
premier grand chef pâtissier des temps modernes.
La pâtisserie est : Un aliment plaisir qui vient après le nécessaire. Une discipline
majeure de l’art culinaire algérien.
4
I-1-3. Composition de la pâtisserie :
Les pâtisseries sont essentiellement à base de :
5
FIGURE (1) : LES INGRÉDIENTS
6
Le processus de fabrication de la pâtisserie artisanale :
Farine Beurre Œuf Vanille Poudre
levante
Formation de la pâte
Pétrissage de la pâte
Dressage de la pâte sur
les plaques
Cuisson
Refroidissement
Emballage
Dégustation
STOCKAGE BCP
7
BCP Les matières premières
BCP Décoration
8
FIGURE (4) : PROCESSUS DE FABRICATION DE LA CRÈME PÂTISSIÈRE
9
Exemple d’un processus de fabrication d’un produit pâtissier
La pâte â choux
I-1-4-2. Industrielle :
La pâtisserie industrielle est définie comme un produit non nécessairement parfait,
mais pratique et facile à manipuler.
10
I-2. La qualité de la pâtisserie :
I-2-1. Définition de qualité :
L’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un service ou d’un produit qui lui
confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.
➢ Chimique : se caractérise par une dégradation des lipides conduisant à des odeurs
désagréables, qui rendent les produits inacceptables et réduisent la durée de vie.
➢ Microbiologiques : est souvent le principal facteur limitant la durée de conservation des
produits à humidité élevée et intermédiaire.
➢ Physique : la perte et le gain d’humidité peuvent entrainer des modifications de la
texture, et même favoriser la détérioration physique et chimique
11
I-2-2-2-1. Analyse des dangers et mesures de maitrise correspondantes pour
les étapes présentant des dangers spécifique :
Le Stockage des ingrédients :
Situations Mesures de
dangereuses maitrise
Danger Cause Conséquence
spécifiques spécifique
Situations Mesures de
dangereuses maitrise
Danger Cause Conséquence
spécifiques spécifique
12
toxiques dans
la pate
Présence de
substances non
Le fouet La vérification
autorisées dans
contaminé quotidienne du
Physique Fouet non approprié
La pâte de la matériel utilisé
pâtisserie
Situations Mesures de
dangereuses maitrise
Danger Cause Conséquence
spécifiques spécifique
Situations Mesures de
dangereuses maitrise
Danger Cause Conséquence
spécifiques spécifique
13
La crème gâté Microbiologique Peut-être aigre et Présence des Respecté les
gâté à cause de la microorganismes conditions de
Chimique
chaleur dans la stockage (sur
pâtisserie froid)
La
contamination
Les fruits Microbiologique Peut-être pourris à Respecté les
de la pâtisserie
pourris cause de la conditions de
chaleur stockage
14
Un chef a l’obligation morale d’observer ces derniers sans exception et d’avoir
une éthique de travail qui implique de prêter une attention particulière aux
considérations d’hygiène.
B. La valeur d'usage :
S’étend de "l'absence de risque" pour les utilisateurs ou pour les consommateurs qui
résulte la présence dans les aliments de microorganismes responsables de leur altération.
Après avoir pris les précautions nécessaires, la traçabilité du produit doit être
effectuée et qui est devenue actuellement obligatoire dans le but de faciliter le rappel des
produits en cas de problème sanitaire et de connaître l'origine du problème.
Elle va ainsi nous renseigner sur le fournisseur des matières premières utilisées ainsi
que de savoir quels produits ont été livrés et à quels clients.
15
I-2-5-2. Modification bactériologique :
La mauvaise qualité hygiénique des aliments est conditionnée par la présence
d’agents microbiologiques pathogènes (bactéries, virus, moisissures) y compris leurs toxines
et leurs produits de métabolisme.
La composante principale de la qualité hygiénique des aliments est la qualité
microbiologique, elle constitue un élément primordial de leur aptitude à satisfaire les
besoins de consommateurs.
Cet apport peut venir soit de matériel ainsi que des eaux de lavage non stériles, soit
de manipulateur par l’intermédiaire de la peau, de la bouche, des vêtements, soit de l’air par
l’intermédiaire de poussières par exemple, soit des insectes comme les mouches qui sont
des vecteurs très dangereux de microorganismes.
Activité de l’eau :
16
L'activité de l'eau est une mesure de la disponibilité de l'eau pour des fonctions
biologiques. L’activité de l’eau d'un aliment peut être exprimée par le rapport entre la
pression de vapeur d'eau de l'aliment qui varie entre 0 et 1.
Le seuil minimal nécessaire aux bactéries est généralement compris entre 0,75 et
0,95. Ceci correspond à l’activité de l’eau des aliments, qui se situent entre 0,60 et 1, pour
les aliments non secs.
La température la plus basse à laquelle un microorganisme a été signalé est de -34 ° C, la plus
élevée dépasse quelque part les 100 ° C.
2. Humidité relative :
Une atmosphère ambiante très humide entraine une prolifération des microorganismes
à la surface des aliments.
Ils ne constituant pas une famille bactérienne particulière et Leur présence au-delà
des limites définies peut signifier un défaut d’hygiène des procédés de fabrication.
17
Coliformes thermo tolérants :
Correspondent au genre Escherichia, sont désignés par l’appellation « coliformes
thermo tolérants » en raison de leur capacité de croitre à 44,5°.
E. coli est un Hôte normal, étant l’espèce bactérienne prédominante dans l’intestin et
les fèces, sa présence dans les aliments est considérée comme une indication de
contamination fécale.
3- Clostridium sulfito-réducteur :
Ce sont des bactéries anaérobies sporulées, Gram positif, Ils sont ainsi dénommés
car ils sont capables de réduire les sulfites présents dans le milieu de culture en sulfures ;
ceux-ci se combinent avec un sel de fer pour donner du sulfure de fer noir.
Ils sont témoins d’une contamination fécale ou tellurique. Ils sont résistants du fait de
leur capacité à produire des spores et présentent une certaine thermo tolérance (46°C).
5- Salmonella :
Salmonella est une bactérie mésophile : son optimum de croissance est proche de la
température corporelle des animaux à sang chaud (35-43°C).
La limite de croissance inférieure se situe aux environs de 5 °C, ce qui implique un
contrôle efficace de la chaine de froid. L’optimum de croissance pour pH est 7,2 et pour à est
de 0,99.
6- Levures et moisissures :
La détérioration des denrées périssables par ces micro-organismes indique souvent
que les denrées ont simplement été « stockées » trop long."
18
I-2-8. Les maladies transmises par les pâtisseries
I-2-8-1. Infection :
La maladie résulte de la consommation d’aliments contaminés par des bactéries
entéropathogènes.
Il est nécessaire que les cellules restent en vie dans les aliments pendant la consommation.
Les cellules viables, même si elles sont présentes en petit nombre, ont le potentiel de
s'établir et de se multiplier dans le tube digestif pour provoquer la maladie. La salmonellose est un
exemple.
I-2-8-2. Intoxination :
La maladie résulte de l’ingestion d’aliments contenant une toxine microbienne préformée.
Les micro-organismes toxinogènes n’infectent pas l’hôte et sont souvent morts lorsque
19
I-3. Généralité sur la microbiologie :
La microbiologie est la science qui étudie les organismes microscopiques ou
microorganismes. Les micro-organismes aussi appelés « microbes », dérivé du grec: Micros,
«petit» et Organismo, «organisme», forment un ensemble d’organismes invisibles à l’œil nu
(trop petits).
Leur taille est généralement inférieure à un millimètre : ils doivent être observés au
microscope (photonique/optique ou électronique) et cultivés dans des milieux permettant
leur croissance et leur isolement.
Ces analyses ont été souvent l’apanage de laboratoires spécialisés car il est bien
connu que l’évaluation de la qualité hygiénique de nos denrées alimentaires nécessite
beaucoup de matériel, un personnel qualifié et reste encore lourde, longue et couteuse.
20
usines et des réseaux de distribution et permettent, par la réalisation des contrôles judicieux
, une bonne évaluation de la qualité et une mise en évidence d’éventuelles contaminations ,
les actions correctives qui en découlent sans pour autant trop alourdir les charges.
Ce type de contrôle souvent pratiqué par des laboratoires officiels (direction générale
de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) n’est pas préventif
et ne pas maitriser la qualité microbiologique des produits fabriqués Utilisé seul, il se révèle
sans grand intérêt et souvent même inutile si sa mise en œuvre est longue et sans suite.
On comprend donc l’intérêt que portent les microbiologistes aux méthodes d’analyse
rapides ou ultrarapides quand on sait que 24 heures à plus de quinze jours sont parfois
indispensables pour obtenir des données quant à la qualité du produit ou de ses dérivés.
Les méthodes d’analyse mises en œuvre doivent être rapides, fiables, reproductibles
et si possible simples, elles consistent en une recherche et / ou une numération des
principaux germes microbiens rencontrés dans nos aliments afin d’en maîtriser leur présence
ou absence (dans le cas de germes dangereux responsables de maladies infectieuses) et leur
nombre (dans le cas de germes peu dangereux, contaminants ou hôtes normaux des
matières premières composant la denrée).
NOTE :
21
Au plan sanitaire la liste des bactéries dangereuses responsables de maladies après
consommation d’aliments contaminés a tendance à s’accroître : aux Salmonella, Shigella,
Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens sont venus s’ajouter Bacillus des genres
Streptococcus, Listeria, Yersinia etc.
I-3-2. Le laboratoire :
Le laboratoire d’analyse microbiologique doit être à même de réaliser des analyses
de routine ( contrôle de qualité par rapport à une norme , évaluation de la qualité des
matières premières), mais aussi de permettre l’évaluation de la qualité des opérations de
transformation ou de préparation , la recherche et maîtrise des éventuels points critiques
( HACCP) , l’évaluation de l’efficacité des traitements antimicrobiens de conservation ,
d’emballage ou de nettoyage etc.
22
Le laboratoire proprement dit où sont réalisées les analyses.
La salle de préparation des milieux de culture.
La laverie qui traite les produits et matériels utilisés pour l’analyse et qui fournit la
verrerie et le matériel propre et stérile. La laverie et la salle de préparation
peuvent ne constituer qu’une seule pièce.
D’un espace suffisant avec une circulation limitée .Deux ou trois parties sont
souhaitables mais non nécessaires.
De murs, plafonds et sol lisses mais non glissants, non absorbants, faciles à
nettoyer et à désinfecter.
D’un éclairage naturel ou artificiel de bonne qualité .les fenêtres coulissantes
avec montants aluminium équipées de volets roulants conviennent bien.
De plans de travail lisses et résistants.
23
De lampes UV disposées au plafond et équipées d’une minuterie au moins
dans la salle de travail.
Le plan présenté sur la figure (2) est une proposition type de conception du
laboratoire.
Figu
re 7: schéma type d’un laboratoire d’analyse microbiologique
Il faut disposer ainsi d’une réserve de produits chimiques les plus courants et de
milieux ou de composants de milieux de culture (déshydratés si possible) et de colorants.
24
I-3-2-1-1. Système de stérilisation/ désinfection et zones stériles :
L’autoclave
FIGURE 8 : L’AUTOCLAVE
Le four pasteur :
25
I-3-2-1-2. Les systèmes de micro ou ultra filtration à membrane :
Sont utilisés pour les milieux de culture liquides non auto-lavables et pour l’analyse e
liquide (eau par exemple).
Les lampes UV :
Elles sont efficaces sur les zones éclairées. Il est essentiel de se protéger vis-à-vis
d’une exposition directe, la muqueuse oculaire étant particulièrement sensible.
26
Les récipients contenant par exemple de l’hypochlorite de sodium : pour recueillir les
matériels souillés tels que lames états frais, les pipettes, les cônes à usage unique etc.
La récupération des milieux contaminés après lecture peut se faire dans des sacs en
polypropylène qui ne seront éliminés qu’après autoclavage.
Les zones de travail : sont situées dans la zone de protection de becs Bunsen avec
déclenchement par bouton ‘’à pied’’ et/ou dans des hottes à flux laminaires qui selon leur
fonctionnement ‘’protègent’’ avec efficacité.
Un flux d’air stérilisé par filtration est dirigé sur la zone de travail soit
horizontalement, soit verticalement avec ou non un recyclage. Il ne s’agit pas de zones de
sécurité et les hottes de classe 1 ne peuvent pas être employées seules pour les
manipulations des microorganismes dans ce cas, le travail stérile est réalisé dans la zone de
protection d’un bec de gaz, ce dernier présentant néanmoins l’inconvénient de perturber le
flux d’air dans le système.
27
FIGURE 11 UNE JARRE ANAÉROBIE
Deux bains-marie :
FIGURE 12 BAINS-MARIE
Sont nécessaires pour régénérer les milieux de culture (100°C) et les maintenir en
surfusion (45 à 47°c). Une diminution de l’émission de vapeur d’eau est obtenue par
recouvrement de la surface par des petits morceaux de polystyrène.
Un four à microondes :
28
FIGURE (13) : UN FOUR À MICROONDES
Deux balances :
29
Des pipettes stériles à usage unique, et des systèmes de pipetage « automatiques »
à cônes stérilisables en propylène et à usage unique sont :
Un agitateur magnétique :
30
I-3-2-3. Préparation des échantillons et culture microbienne :
Les échantillons sont amenés au laboratoire dans leur emballage d'origine s'il s'agit
de produits finis ou dans des flacons ou récipients stériles s'il s'agit de produits en vrac ou de
"prélèvements".
Le premier traitement auquel sont soumis la plupart des produits consiste, après
prélèvement d'une partie aliquote, en une homogénéisation. Celle-ci est réalisée au moyen
de mortiers ou par des broyeurs à couteaux (Virtis par exemple) ou des appareils de Potter
ou encore par un Stomacher.
I-3-2-4. Microscopie :
Bien que non prioritaire parmi les équipements, le microscope et son environnement
de lames, lamelles, colorants et réactifs divers, constitue un outil important de laboratoire
d’analyse microbiologique. Pour un agrément d’utilisation avec un minimum de fatigue et
une meilleure image il est souhaitable d’adopter les systèmes binoculaires.
31
oculaires x10 sont les plus communs et il faut disposer d’objectif x10, x40 à sec et x100 à
immersion.
L’entretien des parties optiques du microscope doit être réalisé avec soin (xylène et
papier joseph) ; il est aussi nécessaire de vérifier périodiquement le centrage de la lampe
avant le condenseur.
Pour l’analyse en DEFT, il faut disposer d’un microscope adapté (épi fluorescence).
L’évolution des techniques immuno-microbiologiques avec détection de marquage par
anticorps fluorescents requiert également adaptés.
Le pouvoir de résolution reste cependant limité ; pour révéler des éléments d’une
taille de 5 à 10 nm, on fait appel à la microscopie électronique.
32
B. La microscopie électronique :
Le microscope électronique utilise la propriété des différentes structures de retenir
ou de laisser passer un faisceau d’électrons. Cette technique exige une préparation préalable
33
FIGURE(18) : LE MICROSCOPE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE (MEB)
Il faut que le microbiologiste soit toujours conscient des risques liés à la manipulation
de bactéries et à un degré moindre de levures et moisissures, en particulier après leur
amplification nécessaire à leur étude. Rappelons qu’une colonie est constituée d’environ 109
à 10 cellules et qu’une turbidité appréciable d’un milieu de culture liquide correspond à
environ 10 cellules par ml.
Les microorganismes sont classés en 4 groupes en fonction des risques potentiels qu’ils
représentent .le groupe 1 comprend des microorganismes peu dangereux pour le
microbiologiste et son environnement. Le groupe2 correspond à des germes faisant courir
des risques modérés aux manipulateurs et des risques limités à la communauté. Le
groupe 3 est constitué de microorganismes à haut risque pour le manipulateur et à risque
modéré pour la communauté. Le groupe 4 correspond à de microorganismes très dangereux
pour le manipulateur et son environnement.
34
Buccale pipetage, porté à la bouche des doigts ou d’objets contaminés comme des
cigarettes, des stylos, des aliments etc. ce type de contamination résulte d’un travail
« aseptique » incorrect ou encore de projections, renversements ou actions diverse
non contrôlés.
Aérienne trachée artère, poumons) par aérosols (particules liquides ou non en
suspension dans l’air et porteuses de germes).ces aérosols peuvent être générés par
des opérations classiques (homogénéisateur, centrifugeuse, etc.) et leur pouvoir de
contamination est très grand.
Par contact cutané (Brucella, staphylococcus ou encore Pseudomonas par exemple)
ou au niveau de muqueuses ou d’organes comme les yeux.
Par pénétration sous-cutanée accidentelle (par piqûre ou au niveau d’une plaie).
35
CHAPITRE II :
MATERIEL ET
METHODE
36
II-1. Présentation et dénomination du CACQE :
Le Centre Algérien du Contrôle de la Qualité et de l’Emballage -CACQE- est un
établissement public à caractère administratif (EPA) placé sous la tutelle du Ministère du
Commerce.
Il est créé par décret exécutif n° 89-147 du 08 août 1989 modifié et complété par le
décret exécutif n° 03-318 du 30 septembre 2003.
Le Centre est un espace intermédiaire qui constitue d’une part, un soutien technique
aux administrations chargées du contrôle de la qualité et de la sécurité des produits et
d’autre part, un appui aux opérateurs économiques dans le cadre de la mise en œuvre des
programmes de promotion de la qualité de la production nationale...
Le Centre est dirigé par un Directeur Général assisté par un secrétaire général et de
quatre (04) chefs de divisions. Il est doté de 33 laboratoires dont 04 régionaux et vingt-neuf
(29) annexes, d’un Conseil d’Orientation qui délibère sur toutes les questions liées aux
activités du Centre et d’une Commission Scientifique et Technique (CST) qui donne son avis
sur divers points (plan annuel de recherche scientifique, demandes d’autorisation
d’ouverture de laboratoires d’analyses de la qualité, ….).
Les principales activités du Centre peuvent être regroupées dans les volets suivants
37
La participation à l’élaboration des normes des biens et services mis à la consommation
au sein des comités techniques nationaux ;
Ces prélèvements ont été réalisés par des inspecteurs assermentés appartenant à la
direction de commerce de chaque wilaya.
38
- Le prélèvement doit être effectué aseptiquement
- Statistiquement significatif.
Les échantillons réceptionnés au laboratoire, seront éliminés et non acceptés dans les
cas suivants :
Absence de spécifications
Échantillon prélevé dans un emballage non stérile (cas ou les conditions d'asepsies
sont exigées)
Échantillon périmé
39
Échantillon de produits périssable dont la chaîne de froid a été interrompu
Arrêté du 04 octobre 2016 : Fixant les critères microbiologiques des denrées alimentaires.
Arrêté du 23 juillet 1995 : Quantité de produits à transmettre au laboratoire aux fins de son
analyse physico-chimique et ses conditions de conservation.
Echantillon de pâtisserie :
Après voir désinfecté l’emballage ou les sachets de prélèvements à l’aide d’un coton
imbibé d’alcool dans un flacon stérile préalablement taré peser aseptiquement une
quantité de 90g d’échantillon. Ajouter 10ml de diluant (TSE) on obtient ainsi une solution
mère dilution à 1/10 cette dernier servira à la préparation de la dilution décimale (de 10 -1 à
10-4) avec du TSE stérile.
40
5- Salmonella.
La flore aérobie mésophile totale (FMAT) est un indicateur sanitaire qui permet
d'évaluer le nombre d'UFC (Unité Formant une Colonie) présentes dans un produit ou sur
une surface. Ce dénombrement se fait à 30 °C ce qui permet de dénombrer trois grands
types de flore :
PRINCIPE:
Une quantité déterminée de l'échantillon pour essai liquide ou une quantité
déterminée de suspension mère dans le cas d'autres produits, est déposée dans une boîte
de Pétri vide et mélangée à un milieu de culture gélosé fondu spécifié, constituant ainsi une
boîte de gélose ensemencée en profondeur.
D'autres boîtes sont préparées dans les mêmes conditions, à partir de dilutions
décimales de l'échantillon pour essai ou de la suspension mère.
Les boîtes sont incubées dans les conditions aérobies à 30 "C pendant 72h. Le
nombre de micro-organismes par gramme d'échantillon ou le nombre de micro-organismes
par millilitre d'échantillon est calculé à partir du nombre de colonies obtenues sur les boîtes
contenant moins de 300 colonies.
MODE OPERATOIRE:
Prise d'essai, suspension mère et dilutions:
41
La suspension mère et les dilutions doivent être préparées conformément aux méthodes
relatives à la préparation des échantillons pour essai, de la suspension mère et des dilutions
décimales, en vue de l'examen microbiologique, fixées par la réglementation en vigueur.
Ensemencement et incubation
Prendre deux (2) boîtes de Pétri stériles au moyen d'une pipette stérile. Transférer
dans chaque boite, I ml d'échantillon pour essai si le produit est liquide. Ou I ml de la
suspension mère dans le cas d'autres produits (dilation à 10). Si des boites sont
préparées à partir de plus d'une dilution, le nombre de boites par dilution peut être
réduit à une seule boite.
Prendre une autre boite de Pétri stérile. Utiliser et pipette stérile pour déposer I ml
de la dilution à 10 (produit liquide) ou 1 ml de la dilution à 10-2 autres
Répéter, si nécessaire, le mode opératoire décrit ci-dessus avec les dilutions qui
suivent, à l'aide d'une nouvelle pipette stérile pour chaque dilution décimale
Sélectionner uniquement les dilutions critiques (au moins deux dilutions décimales
successives) afin d'ensemencer des boites de Pétri sur lesquelles pourront être
dénombrées entre 10 et 300 colonies par boite.
Verser dans chaque boite de Pétri, environ 12 ml à 15 ml de gélose pour
dénombrement à une température comprise entre 44 "C et 47 "C. La durée entre la
fin de la préparation de la suspension mère (ou de la dilution à 10-1 dans le cas d'un
produit liquide) et le moment où le milieu est versé dans les boites ne doit pas
dépasser 45 min.
Mélanger soigneusement l'inoculum au milieu de culture en faisant tourner les boites
de Pétri et laisser le mélange se solidifier en posant les boîtes de Pétri sur une surface
horizontale et froide.
Après solidification complète, verser environ 4 ml du milieu pour seconde couche ou
de la gélose pour dénombrement à une température comprise entre 44 "C et 47 °C
en surface du milieu ensemencé et ce, uniquement dans le cas où le produit à
examiner est suspecté de contenir des micro-organismes, dont les colonies
envahissent la surface du milieu. Laisser se solidifier.
Retourner les boîtes ainsi préparées et les placer dans l'étuve réglée à (30±1) "C.
Incuber pendant (72+3) h.
42
EXPRESSION DES RESULTATS :
Bactéries qui, 44°C, forment des colonies bleues caractéristiques sur milieu
tryptone0-bile-glucuronide (TBX) dans la condition spécifiées dans la présente partie de l’ISO
16649
Principe :
Ensemencement en double du milieu (TBX) avec une quantité spécifiée de
l'échantillon pour essai ou de la suspension mère.
Dans les mêmes conditions, ensemencement de deux boîtes par dilution, en utilisant
les dilutions décimales obtenues à partir de l'échantillon pour essai ou à partir de la
suspension mère.
43
Incubation des boites à 44 °C pendant 18 h à 24 h pour détecter la présence de
colonies qui, à partir de leurs caractéristiques, sont considérées comme étant des
Escherichia coli β-glucuronidase positive.
Ensemencement et incubation :
À l’aide d’une pipette stérile ou d’une micropipette. Transférer dans une boite de
pétri stérile 1 ml de l’échantillon pour essai (s’il est liquide). Ou 1 ml de la suspension mère
(10²-1) dans le cas d’autres produits.
Couler dans chaque boite de pétri environ 15ml du milieu TBX, refroidi préalablement
dans le bain le bain d’eau à une température comprise entre 44°C et 47°C.
Retourne les boites ensemencées de façon que le bas soit tourné vers le haut et les
placer dans une étuve réglée à 44°C pendant 18 h à 24h. Le temps total d’incubation ne doit
pas être supérieur à24 h.
44
AVERTISSEMENT :
Si la présence de micro-organismes stressés est soupçonnée, incuber d’abord
pendant 4h à une température de 37°C, puis pendant 18h à 24h à une température de 45°C.
Si elles font partie des boites retenues, il convient de tenir compte des boites
contenant 0 UFC caractéristiques dans les différentes méthodes de calcul définies à l’article
10.
45
Bactéries formant des colonies caractéristiques en milieu sélectif gélosé au plasma de
lapin et au fibrinogène, lorsque l'essai est effectué selon la technique spécifiée dans la
présente méthode.
Principe :
Ensemencement en profondeur du milieu gélosé au plasma de lapin et au
fibrinogène, coulé dans deux boîtes de Pétri, avec une quantité déterminée de l'échantillon
pour essai si le produit est liquide ou avec une quantité déterminée de la suspension mère
dans le cas d'autres produits.
Ensemencement et incubation :
Prendre deux boîtes de Pétri stériles.
A l'aide d'une pipette stérile, transférer dans chacune des boîtes 1 ml de l'échantillon
pour essai si le produit est liquide, ou 1 ml de la suspension mère dans le cas d'autres
produits.
Prendre deux autres boîtes de Pétri stériles, transférer dans chacune des boîtes 1 ml
de la première dilution décimale.
46
Répéter ces opérations avec des dilutions successives, à l'aide d'une nouvelle pipette
stérile pour chaque dilution décimale.
Couler, dans chacune des deux boîtes de Pétri, le milieu complet utilisé
extemporanément (ne pas le maintenir en surfusion), de façon à obtenir une épaisseur
d'environ 3 Mm.
Après solidification complète, retourner les boîtes ainsi préparées et les faire incuber
à l'étuve (réglée à 35° ou 37 dégrées C pendant 18 h à 24 h) et, si nécessaire, ré incuber
pendant 18 h à 24 h supplémentaires.
Comptage des colonies Après une période d'incubation, les staphylocoques forment
de petites colonies noires ou grises ou même blanches, entourées d'un halo de précipitation
indiquant une activité de coagulase.
NOTE :
47
Comme la gélose au plasma de lapin et au fibrinogène est fondée sur une réaction de
coagulase, il n'est pas nécessaire de confirmer cette activité.
Bactéries formant des colonies dénombrables typiques dans les conditions spécifiées
dans la présente méthode.
Généralités :
Une représentation schématique du mode opératoire est donnée au tableau ci-
dessous.
48
Principe :
Ensemencement dans la masse de deux boîtes de Pétri (ou de deux tubes) de milieu
au sulfite de fer avec une quantité spécifiée de l'échantillon pour essai si le produit initial est
liquide, ou avec une quantité spécifiée de suspension mère dans le cas d'autres produits.
Préparation de deux autres boîtes (ou tubes) de gélose, dans les mêmes conditions,
avec des dilutions décimales de l'échantillon pour essai ou de la suspension mère.
La couleur noire des colonies et des alentours est due à la formation du sulfure de fer
(2) résultant de la réaction entre les ions sulfurés et les ions trivalents ferriques Fe (3)
présents dans le milieu.
Mode Opératoire :
La préparation de l’échantillon pour essai :
Prise d'essai, suspension mère et dilution :
Préparation l'échantillon pour essai conformément à la méthode spécifique du
produit concerné.
Ensemencement :
Prendre deux boîtes de pétri stériles. À l'aide d'une pipette stérile, transférer dans
chaque boîte 1 ml d'échantillon pour essai si le produit à tester est liquide, ou 1 ml de
suspension mère pour les autres produits.
Prendre deux autres boîtes de pétri stériles, à l'aide d'une nouvelle pipette stérile,
transférer 1 ml de la première dilution décimale (10 -1) de l'échantillon pour essai si le produit
est liquide ou 1 ml de la deuxième dilution décimale
49
Répéter la procédure décrite avec les dilutions suivantes, en utilisant une nouvelle
pipette stérile pour chaque dilution.
Ajouter dans chacune des boites de Pétri environ 15 ml de gélose au sulfite de fer
refroidi à l'aide d'un bain à une température comprise entre 44°C et 47 dégrées Il convient
que le temps écoulé entre l'ensemencement des boîtes de Pétri et l'addition du milieu
gélosé n'excède pas 15 min.
Incubation :
Après solidification, incuber les boîtes de Pétri dans des jarres pour anaérobiose à 37
dégrées _+ 10°C pendant 24h à 48h.
Si des tubes sont utilisés, l'incubation dans des jarres pour anaérobiose n'est pas
nécessaire.
Les colonies noires, éventuellement entourées d'une zone noire, sont dénombrées
comme des bactéries sulfito-réductrices.
Note :
50
Peut se produire un noircissement diffus et non spécifique du milieu, surtout lorsque
l'inoculation est effectuée dans des tubes de gélose au lieu de boîtes de Pétri. La croissance
des bactéries anaérobies, qui produisent seulement de l'hydrogène (pas d’H 2 S), peut
également réduire le sulfite présent et provoquer un noircissement général du milieu.
Dénombrer les colonies sulfito-réductrices dans chaque boite contenant moins de 150
colonies caractéristiques et moins de 300 colonies au total. Il est possible que les nombres
spécifiés ci-dessus soient trop élevés pour les tubes ; dans ce cas ne tenir compte que des
tubes dans lesquels les colonies sont bien séparées.
II-3-1-5. Salmonella :
51
Micro-organismes formant des colonies typiques ou moins typiques sur des milieux
sélectifs solides et possédant les caractéristiques biochimiques et sérologiques décrites
lorsque l'essai est exécuté selon la présente méthode.
Principe :
La recherche de Salmonella nécessite quatre (4) phases successives (A: schéma du mode
opératoire).
Note :
Les Salmonella peuvent, en effet, être présentes en petit nombre et sont souvent
accompagnées d'un nombre beaucoup plus grand micro-organismes appartenant à la famille
des Enterobacteriacea ou à d'autres familles. Que d'autres En conséquence, un pré
enrichissement et un enrichissement sélectif sont souvent nécessaires, afin de pouvoir
rechercher les Salmonella en nombre restreint ou ayant subi une altération.
52
Incubation du bouillon RVS à 41,5 °C ± 1 °C pendant 24 h ± 3 h et du bouillon MKTTn à
37 °C ± 1°C pendant 24 h ± 3 h.
Isolement et identification :
A partir des cultures obtenues, ensemencement de deux milieux sélectifs solides
NOTE 3
La gélose au vert brillant (BGA : brillant green agar) et la gélose au sulfite de bismuth, etc.,
pourraient être utilisées comme second milieu d'isolement.
Confirmation :
Repiquage des colonies présumées de Salmonella isolées en, et confirmation au
moyen des essais biochimiques et sérologiques appropriés.
NOTE :
53
- Deuxième milieu d'enrichissement sélectif : bouillon Muller-Kaufmann au
Tétrathionate-novobiocine (bouillon MKTTn).
- Gélose nutritive
Sérums :
Sérums agglutinants contenant des anticorps contre un ou plusieurs facteurs
antigéniques «O», c'est-à-dire des antisérums contenant un ou plusieurs groupes «O»
(dénommés antisérums «O» monovalents ou polyvalents), des antisérums «Vi» et des
antisérums contenant des anticorps contre un ou plusieurs facteurs «H» (dénommés
antisérums «H» monovalents ou polyvalents).
Il est important de s'assurer que les antisérums utilisés conviennent pour la recherche de
tous les sérotypes de Salmonella. Dans ce but, des antisérums préparés par un fournisseur
dont la compétence est reconnue, peuvent être utilisés.
54
Mode Opératoire :
Prise d'essai et suspension mère :
Pour la préparation de la suspension mère, utilisé dans le cas général comme diluant le
milieu de pré enrichissement spécifié. Si la masse de la prise d'essai spécifiée n'est pas de 25
g, utiliser la quantité nécessaire de milieu de pré enrichissement pour obtenir une dilution
au 1/10.
Lorsqu'on doit examiner plus d'une prise d'essai de 25 g provenant d'un lot déterminé
de produit alimentaire, les prises d'essai peuvent être mélangées, à condition que ce
mélange ne modifie pas les résultats d'analyse en ce qui concerne ce produit alimentaire en
particulier.
NOTE:
Le pH d'aliments acides et acidifiants est plus stable quand l'eau peptonée tamponnée à
double titre est utilisée.
55
Pré enrichissement non sélectif :
Incuber la suspension mère à 37 °C ± 1 °C pendant 18 h ± 2 h.
Enrichissement sélectif :
Transférer 0,1 ml de la culture obtenue dans un tube contenant 10 ml de bouillon
RVS et également, transférer 1 ml de la culture obtenue dans un tube contenant 10 ml de
bouillon MKTTn.
Isolement et identification :
A partir de la culture obtenue dans le bouillon RVS après 24 h ± 3 h d'incubation,
ensemencer avec une anse la surface d'une grande boîte de Pétri contenant le milieu
d'isolement sélectif [gélose XLD, de façon à permettre le développement de colonies bien
isolées.
A défaut de grandes boîtes, utiliser deux petites boîtes, l'une après l'autre, en se servant
de la même anse. Procéder de la même manière avec le deuxième milieu d'isolement sélectif
en se servant d'une nouvelle anse et de boîtes de Pétri de dimensions appropriées.
Marquer leur position sur le dessous de la boîte. Les colonies typiques de Salmonella
cultivées sur la gélose XLD ont un centre noir et sont entourées d’un halo clair transparent
rouge dû à un changement de l’indicateur du milieu.
NOTE :
56
Les Salmonella H2 S négatif (par exemple Salmonella Paratyphi A) cultivées sur la gélose
XLD sont roses avec un centre rose foncé et les Salmonella lactose positif cultivées sur la
gélose XLD sont jaunes sans noircissement. Incuber le second milieu sélectif à la
température et au temps appropriés puis examiner la présence de colonies qui, d’après leurs
caractéristiques, peuvent être considérées comme des Salmonella présumées.
Confirmation :
Généralités:
Des kits d’identification biochimique des colonies peuvent être utilisés pour identifier
les salmonella. Il convient d’utiliser ces kits conformément aux instructions du fabricant.
NOTE :
L'aspect des colonies de Salmonella peut, quelquefois, varier non seulement d'une
espèce à une autre, mais également d'un lot de milieu de culture à un autre.
Dans le cas d’études épidémiologiques, il est recommandé que cinq (5) colonies, au
moins, soient identifiées. S'il se trouve qu'une boîte contient moins de cinq (5) colonies
caractéristiques ou suspectes, retenir toutes les colonies caractéristiques ou suspectes.
Confirmation biochimique :
Généralités :
A l'aide d'un fil à ensemencer, ensemencer les milieux indiqués de avec chacune des
cultures obtenues à partir des colonies retenues.
57
Gélose TSI :
Ensemencer la pente du milieu en stries et le culot par piqûre. Incuber à 37 °C ± 1 °C
durant 24 h ± 3 h. Interpréter les phénomènes qui se produisent, de la façon suivante.
A/ Culot :
Jaune..............................................glucose positif (utilisation du glucose
B/ Pente de la gélose :
Jaune................................lactose et/ou saccharose positifs (utilisation du lactose et/ou du
saccharose)
Lorsqu'on isole une Salmonella lactose positif, la pente de la gélose TSI est jaune. En
conséquence, une confirmation préliminaire de cultures de Salmonella, ne doit pas être
fondée uniquement sur les résultats obtenus à partir de la gélose TSI.
Gélose à l'urée :
Ensemencer en stries la pente de la gélose. Incuber à37 °C ± 1 °C durant 24 h ± 3 h et
examiner de temps en temps.
58
Premier milieu d’enrichissement sélectif ; bouillon RAPPAPORT –VASSILIADAISE avec
soja (bouillon RVS)
Deuxième milieu d’enrichissement sélectif ; bouillon MULLER-KAUFFMAN au
tétrathionate-novobiocine (bouillon MKTTn)
Milieux d’isolement sélectifs solides ;
Premier milieu : gélose à la xylose lysine désoxycholate (gélose XLD)
Deuxième milieu : Le choix du deuxième milieu est laissé à l'initiative du laboratoire
d'essais. Il convient de suivre scrupuleusement les instructions du fabricant quant à
sa préparation.
Gélose nutritive
Gélose au citrate de fer et aux trois sucres (gélose TSI)
Gélose à l'urée (Christensen)
Milieu pour décarboxylation de la L-lysine
Réactif pour la recherche de la β-galactosidase
Réactifs pour la réaction de Voges-Proskauer (réaction VP)
Réactifs pour la recherche de l'indole
Gélose nutritive semi-solide
Solution saline physiologique
59
Autoclave
Bain marie
Balance analytique
60
Agitateur
Bec Bunsen
61
Anse de platine
Microscope otique
62
Chapitre III:
RESULTATS ET
DISCUSSIONS
63
III-1. Résultats des analyses microbiologiques des pâtisseries :
III.1-1. Résultats d’analyses du prélèvement N°1 :
Les résultats des analyses microbiologiques de l’échantillon n°1 (correspond au
prélèvement de la pâtisserie n°1) ont donné lieu aux résultats regroupés dans le tableau
suivant, exprimés en nombre de germe par gramme.
Déterminations ECHANTILLONS
Unité 01 Unité 02 Unité 03 Unité 04 Unité 05
Flore totale à 30°c 3.4 105 3.2 105 3.8 105 3.7 105 3.6 105
Escherichia coli 2.8 103 2.7 103 2.8 103 2.8 103 2.7 103
Les résultats du tableau N°1 montrent la présence de l’espèce Escherichia coli avec
des taux excessivement élevés qui dépassent largement la limite microbiologique admissible
(critère microbiologique) et ce, pour toutes les unités étudiées
64
Du point de vue sanitaire, nous avons remarqué l’absence de germes pathogène à
savoir : salmonella et les staphylocoques à coagulase positive. Cependant, nous avons
obtenu des colonies de staphylocoques non caractéristiques qui appartiennent à d’autres
espèces non définies.
A travers ces résultats obtenus, le produit en question est non conforme aux
spécifications de l’arrêté interministériel du 04 octobre 2016 fixant les critères
microbiologiques des denrées alimentaires.
65
III-1-2. Résultats d’analyses du prélèvement N°2 :
Les résultats des analyses microbiologiques de l’échantillon n°2 (correspond au
prélèvement n°2) exprimés en nombre de germes par gramme, sont regroupés dans le
tableau suivant :
Déterminations ECHANTILLONS
Unité 01 Unité 02 Unité 03 Unité 04 Unité 05
Flore totale à 30°c 3.4 104 3.2 104 3.6 104 3.5 104 3.5 104
Escherichia coli 2.0 103 1.1 103 2.0 103 2.0 103 2.0 103
66
III-1-6. Résultats d’analyses du prélèvement N°3 :
Les résultats des analyses microbiologiques de l’échantillon n°3 (correspond au
prélèvement n°3) exprimés en nombre de germes par gramme, sont regroupés dans le
tableau suivant :
Déterminations ECHANTILLON
Unité 01 Unité 02 Unité 03 Unité 04 Unité 05
Flore totale 3.0 103 3.2 103 3.8 103 3.7 103 3.6 103
Escherichia coli 5.2 102 6.5 102 8.1 102 7.6 102 6.8 102
Les résultats trouvés (voir tableau n°3) révèlent la présence de bactérie Escherichia
coli à des taux dépassent légèrement la valeur limite acceptable et ce, pour toutes les unités
d’échantillonnage examinées malgré
Ces résultats donnent un produit d’une qualité microbiologique non satisfaisante, est
donc non conforme aux spécifications de l’arrêté interministériel du 04 octobre 2016 fixant
les critères microbiologiques des denrées alimentaires.
67
III-1-7. Résultats d’analyses du prélèvement N°4 :
Les résultats des analyses microbiologiques de l’échantillon n°4 (correspond au
prélèvement de merguez n°4) ont donné lieu aux résultats regroupés dans le tableau
suivant, exprimés en nombre de germe par gramme.
Déterminations ECHANTILLONS
Unité 01 Unité 02 Unité 03 Unité 04 Unité 05
Flore totale 8.4 102 1.9 102 1.5 103 1.5 103 2.0 102
Escherichia coli 2.0 101 7.5 101 3.8 101 4.3 101 1.9 101
Les résultats d’analyses du tableau N°4 précisent bien qu’il s’agit d’une pâtisserie de
mauvaise qualité microbiologique, malgré une flore aérobie mésophile totale très faible et
même pour les bactéries Escherichia coli qui se trouvent à des taux qui ne dépassent pas le
seuil limite maximal et ce, pour toutes les unités
En matière d’interprétation des résultats, nous avons remarqué que, toutes les unités
dépassent largement limite .le produit est considéré comme étant de qualité satisfaisante et
même le rapport fixé pour la qualité acceptable (c/n=5 au lieu c/n=2). La pâtisserie est
déclaré donc de qualité microbiologique insatisfaisante
68
Et cela, le produit est non conforme aux spécifications de l’arrêté interministériel du
04 octobre 2016 fixant les critères microbiologiques des denrées alimentaires.
69
III-1-9. Résultats d’analyses du prélèvement N°5 :
Les résultats des analyses microbiologiques de l’échantillon n°5 (correspond au
prélèvement n°5) exprimés en nombre de germes par gramme, sont regroupés dans le
tableau suivant :
Déterminations ECHANTILLONS
Unité 01 Unité 02 Unité 03 Unité 04 Unité 05
Flore totale 1.7 104 1.0 104 2.4 104 2.2 104 2.1 104
Escherichia coli 1.6 103 1.1 103 1.5 103 1.1 103 1.1 103
70
III-1-10. Résultats d’analyses du prélèvement N°6:
Les résultats des analyses microbiologiques de l’échantillon n°6 (correspond au
prélèvement n°6 exprimés en nombre de germes par gramme, sont regroupés dans le
tableau suivant :
Déterminations ECHANTILLONS
Unité 01 Unité 02 Unité 03 Unité 04 Unité 05
Flore totale 3.0 104 3.2 104 3.4 104 3.4 104 3.3 104
Escherichia coli 1.4 103 1.1 103 1.6 103 1.6 103 1.4 103
71
III-2. Résultats des analyses physico-chimiques des pâtisseries :
Les analyses physico-chimiques n’ont pas été effectuées par manque de
spécifications techniques relatives aux pâtisseries. La nature du produit fait que, les
paramètres physico-chimiques ne sont tellement pas significatifs dans l’évaluation de la
qualité du produit en question.
72
CONCLUSION
73
Afin de prémunir le consommateur du scénario des toxi-infections alimentaires (TIAC) qui
ne cessent de guetter quotidiennement la santé publique ou cette dernière reste toujours
menacer par l’ingestion de ce type de denrée à savoir la pâtisserie, vu la réputation de ce
produit en matière de consommation et ce, par les différentes catégories d’âges. Nous
avons attaché une attention particulière afin de procéder à une amélioration de la qualité
hygiénique des pâtisseries dans le but d’évaluer leurs degrés de contaminations et de leurs
conformités par rapport à la réglementation en vigueur.
Dans cette perspective, nous avons procédé à des analyses microbiologiques de six
(6) prélèvements d’échantillons de pâtisseries en provenance de plusieurs wilayas de l’Est du
pays. L’importance de cette analyse nous permet de statuer sur la qualité du produit final et
d’atteindre les résultats escomptés.
Après avoir effectué les analyses susmentionnées, ont donnés lieu à un résultat dans
la quasi-totalité des échantillons analysés étaient de qualité hygiénique non-conforme et
impropre à la consommation.
74
S’entourer d’un ensemble de mesures et comportements as présent à chaque
instant
Que l’on travaillera dans des Locaux bien conçues
Un personnel formé et adapté
Pour mieux comprendre cette démarche nous allons bien la détaillé :
I. Dans les locaux de travail doit :
1- les sols, murs et plafonds de matériaux solides, lisses, faciles à nettoyer et à désinfecter.
4-effectuer un nettoyage régulier et, si nécessaire, une désinfection régulière des sols, murs,
plafonds.
6-éviter toute communication directe entre, d’une part, les zones contaminées, tels les
locaux du personnel, les toilettes, les espaces de stockage des déchets, etc. et, d’autre part,
les zones propres (fabrication, sortie des produits).
7-Prévoir une présence en nombre suffisant de lavabos équipés d’eau courante (chaude et
froide), de distributeurs de savon liquide et de dispositifs permettant un lavage / une
désinfection hygiénique des mains
8-éviter toute circulation d’air de zones contaminées vers des zones propres
1-Vérifier à la réception que les emballages de ces produits se trouvent dans un état intact
(c.-à-d. qu'ils ne soient pas abîmés ou humides par endroits)
75
2- Ne pas accepter des produits ne répondant pas à ces critères
3-Eviter de nettoyer à l'aide de brosses sèches lors de la production
4- Effectuer à intervalles réguliers des traitements adéquats de lutte contre les nuisibles
5-Ne pas stocker les produits à même le sol
6-Transvaser les produits le cas échéant dans des récipients en plastique
Œufs :
1-Ne jamais utiliser des œufs fissurés ou fêlés (sauf en cas de préparation de produits
subissant une cuisson ultérieure)
2- Ne jamais nettoyer les œufs
3- En cas de stockage dans des installations frigorifiques, ne sortir que la quantité nécessaire
à la préparation immédiate
4-Conserver les œufs dans des installations frigorifiques (<4°C) séparés des autres produits
5-Bien se laver les mains avant et après cassage des œufs ou manipulation des
cartons/palettes ayant comporté des œufs
6-Bien nettoyer et désinfecter les machines et ustensiles avant et après utilisation
7-Les œufs cassés sont absolument à conserver en enceinte réfrigérée et à utiliser le plus
rapidement possible (les jaunes de préférence dans les 24 heures et les blancs dans les 48
heures qui suivent)
Lait / Crème
2-Conserver les emballages entamés à des températures inférieures à 4°C et les utiliser le
plus rapidement possible (après 6 jours au plus tard)
3-En cas de température de livraison trop élevée, refuser la réception des marchandises.
1-En cas de température ambiante, ne pas conserver le beurre/ les matières grasses sans
conditionnement protecteur
2-Bien refermer les conditionnements après utilisation
76
3-Assurer un stockage protégé et adéquat.
2-les machines devraient garantir un démontage facile en vue de tout travail de nettoyage
/désinfection.
4-veiller à ce que la caisse soit gérée, si possible, par une seule et même personne
5-se nettoyer les ongles avec une brosse à ongles en matière synthétique, conservée dans
une solution désinfectante.
6-les blessures sont à traiter immédiatement et à recouvrir d'un pansement étanche, d'un
gant ou d'un doigtier
7-les bijoux (montre-bracelet, bracelets, bagues, etc.) sont à ôter sans exception, avant
d'entamer les travaux
8-au cours de la fabrication, il s'impose de porter une coiffe, qui recouvre la totalité de la
chevelure
77
10-préalablement à toute embauche, ainsi qu'après toute période de maladie prolongée, le
personnel doit se soumettre à un bilan de santé dressé par un médecin, en rapport avec son
travail dans le secteur de l'alimentation.
13-toute affection grave en rapport avec l'estomac, l'intestin et la peau doit être signalée au
chef d'entreprise ou à son représentant
Référence Bibliographique
78
1. Abellana M. V., Sanchis A. J., Ramos. 2001. Effect of water activity and Temperature
on growth of three Penicillium species and Aspergillus flavus on a sponge cake analogue.
International Journal of Food Microbiology 71: 151-157.
8. Bellec J. F., Chaing V., Drzewiecki E., Dugast A., Marcelino. V. 2009. La qualité dans
la filière de la pâtisserie, [Web log post]. Retrieved January 10, 2014.
9. Bleu. 2011. Patisserie and baking foundations, the chef of le cordon bleu. 1st edition.
Delmar Cenage Learning, USA, p. 34.
11. Carip C., Salavert M. H., Tandeau A. 2015. Microbiologie, hygiène et droit
alimentaire. 2ème édition. Lavoisier TEC & DOC, Paris. 475p.
12. C., Ahounou G. S., Tougan P. U., Kassa S. K., Houaga I, Youssao A. K. I. 2013.
79
Diversité de la microflore initiale de la viande et sécurité sanitaire des
consommateurs. International Journal of Biological and Chemical Sciences 7(3) :1351-
1369.
13. Chabasse D., Bouchara J. P., Degentile L., Brun S., Cimon B., Penn P. 2002. Les
moisissures d’intérêt médical. Cahier de formation biologie médicale 25: 46-123.
15. Degnon R. G., Agossou, V. E., Adjou, E. S., Dahouenon-Ahoussi E., Soumanou
M.M., Sohounhloue D. C. 2013. Évaluation de la qualité microbiologique du chinchard
(Trachurus) au cours du processus de fumage traditionnel. Journal of Applied
Biosciences 67 : 5210-5218.
17. Denis F., Poly M. C., Martin C., Bingen E., Quentin R. 2011. Bactériologie
Médicale : Techniques usuelles. 2nd Edition. Elsevier Masson, Paris. 615p.
18. El Marnissi1 B., Bennani L, El oulali lalami A., Aabouch M., Belkhou R. 2012.
Contribution à l’étude de la qualité microbiologique des denrées alimentaires
commercialisées à Fès-Boulemane. Rev. Microbiol. Ind. San et Environ.
19. El-Gerssifi M. 1998. Les Défauts des Produits de Pâtisserie et Biscuiterie au Cours du
Stockage. La Prévention par la Formulation. Industries alimentaires et agricoles.
20- Esbelin J. 2009. La protéine Fnr et le système à deux composants ResDE, des
régulateurs majeurs de la synthèse des entérotoxines de Bacillus cereus. Thèse de
doctorat d’état, Université Montpellier II sciences des procédés-sciences des aliments,
France, 198p.
21- Ghafir Y. & Daube G. 2007. Le point sur les méthodes de surveillance de la
contamination microbienne des produits alimentaires d’origine animale.
80
22- Guiraud J.P. 2012. Microbiologie Alimentaire. Edition DUNOD, Paris, pp.79-98.
23- Hammoudi A., Bousmaha F., Aggad H., Saegerman C. 2013. Évaluation de la
contamination bactérienne superficielle des algériens.
24. Hassanzadazar H., Taami B., Abbasi Z., Aminzare M. 2018. Microbial
Contamination of Cream filled Pastries supplied in Confectioneries of Zanjan, Iran.
Journal of Nutrition, Fasting and Health
27- JORA. 1998. Arrêté interministériel N°35 du 27 mai 1998 relatif aux
spécifications microbiologiques de certaines denrées alimentaires : techniques de
prise d’essai et Interprétation des résultats d’analyses microbiologiques.
28- JORA. 2014. Arrêté ministériel N°68 du 21 Mai 2014 : rendant obligatoire la
méthode de dénombrement de staphylocoques à coagulase positif (Staphylococcus
aureus et
autres espèces).
30- Karki T. B., Timilsina P. M., Yadav A., Pandey G. R., Joshi Y., Bhujel S.,
81
Neupane K. 2017. Selection and Characterization of Potential Baker’s Yeast from
Indigenous Resources of Nepal. Biotechnology research international.
31- Khezri M., Safamanesh S., Gorgani M. 2007. Microbial qualification of wet and
dry confections, Food and drug administration.
34- Korsak N.Clinquart A., Daube G. 2004. Salmonella spp. Dans les denrées
alimentaires d’origine animale : un réel problème de santé publique. Ann. Méd. Vét.
35- Kumar H., Palaha R., Sharma D., Sharma V., Singh D., Kaur A. 2011.
Microbiological quality analysis of the pastry sold in the Jalandhar city and public
perception about the pastry. Internet Journal of Food Safety.
36- Le Loir Y., Baron F., Gautier M. 2003. Staphylococcus aureus and food
poisoning. Genet Mol Res.
38- Meldrum R. J., Ribeiro C. D., Smith R. M. M., Walker A. M., Simmons M.,
Worthington D., Edwards C. 2005.
Microbiological quality of ready-to-eat foods: results from a long-term surveillance
program (1995 through 2003). Journal of food protection 68(8).
39- Millet J. & Cabut J. 1997. Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène en Pâtisserie -
82
Réalisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie et Boulangerie-Pâtisserie
Française et par la Confédération Nationale de la Pâtisserie-Confiserie-Chocolaterie-
Glacerie de France.
40- Nikniaz Z., Mahdavi R., Jalilzadeh H., Vahed Jabbari M. 2011. Evaluation of
microbial contamination in cream filled pastries distributed in Tabriz confectioneries.
J Food Technol Nutr 8.
48- Rezaei N., Rezaei A., Shahmoradi S., Bashtin A. 2019. Evaluation of Antibiotic
resistance in Escherichia coli Starains isolated frpm pastry cream in Hamdan, Iran, Int
J Health Life Sci.
49- Sami M., Nasri A., Bagheri M., Sharifi H. 2013. Microbiological and chemical
qualities of cream-filled pastries sold in Kerman city confectioneries, southeast of
Iran.
83
50- Shadan M., Khoshabi F., Shahraki M., Safari F. 2004. The evaluation of
microbial quality of Cream Filled Pastries in Zahedan confectioneries [in Persian]. J
Ahvaz Public Health School.
52- Smith J. P., Daifas D. P., El-khoury W., Koukoutsis J., El-khoury A. 2004. Shelf
Life
and Safety Concerns of Bakery Products—A Review, Critical Reviews in Food
Science and Nutrition.
53- Soltan Dalal M., Fazelifard P., Tabatabai Befroee A., Rashidi S., Zarrin M. 2010.
Determination of microbial contamination of fresh pastries supplies units in southern
Tehran. Scientific journal of microbial biotechnology.
55- Tewari G. & Juneja V. 2008. Advances in thermal and non-thermal food
preservation. Blackwell, Australia, Victoria. 281p.
57- Wilderjans E., Luyts A., Brijs K., Delcour, J. A. 2013. Ingredient functionality in
batter type cake making. Trends in food science & technology
84
Références Partie expérimentale
85
ANNEXE
86
ANNEXE 1 : DILUANTS ET MILIEUX DES STAPHYLOCOQUES A
COAGULASE POSITIVE
Milieu gélosé au plasma de lapin et au fibrinogène :
-Fibrinogène bovin…………………………………………………......................5g à 7g
-eau distillé………………………………………………………………………………....100ml
-Inhibiteur de trypsine……………………………………………………………..…..30mg
Milieu complet :
-Milieu de base…………………………………………………………………….……….90ml
87
-Sulfoxyde de diméthyle (DMSO)………………………………………………… 3ml
- agar-agar………………………………………………………………………………..9g à 18
-Eau……………………………………………………………………………………….1000ml
-Eau……………………………………………………………………………………….1000ml
-Eau……………………………………………………………………………….……….1000ml
-Chlorure de sodium……………………………………………………………….……..5g
-Eau……………………………………………………………………………………….1000ml
-Chlorure……………………………………………………………………………………....8g
-Dihydrogénophosphate de potassium(KH2PO4)……………………..…1,4g
Solution A
-Dipotassium hydrogénophosphate (K2HPO4)………………………….0, 2g
-Eau…………………………………………………………………………….………..1000ml
Solution B
-Chlorure de magnésium hexahydraté (MgCl2, 6h2O)……………….400g
-Eau……………………………………………………………………………………….1000ml
Solution C
-Oxalate de vert de malachite…………………………………………………….0, 4g
-Eau………………………………………………………………………………………...100ml
Milieu complet :
-Solution A
-Solution B
-solution C
-Chlorure de sodium……………………………………………………………….7.2g/l
89
Bouillon Muller-kauffman au tétrahionate-novobiocine (MKTTn) :
Milieu de base :
-Extrait de viande……………………………………………………………………...3.4g
-thiosulfate de sodium……………………………………………………………..47.8g
-vert brillant
-Eau………………………………………………………………………………….…….1000ml
Solution iodo-iodurée :
-Iode…………………………………………………………………………………………….20g
-Iodure de potassium……………………………………………………………………25g
-Eau…………………………………………………………………………………………..100ml
Solution de novobiocine :
-sels monosodique de novobiocine…………………………………………..0.04g
-Eau………………………………………………………………………………………………5ml
Milieu complété :
-Milieu de base………………………………………………………………………1000ml
-solution iodurée………………………………………………………………………..20ml
-solution de novobiocine………………………………………………………………5ml
90
-chlorure de sodium (NaCL)…..........................................................5g
-xylose…………………………………………………………………………………….…3.75g
-lactose……………………………………………………………………………………….7.5g
-Saccharose…………………………………………………………………………………7.5g
-hydrochlorure de l-ysine……………………………………………………………….5g
-thiosulfate de sodium…………………………………………………………………6.8g
-citrate d’ammonium-fer(III)………………………………………………………..0.8g
-rouge de phénol……………………………………………………………………….0.08g
- disoxycholate de sodium………………………………………………………..……1g
-Gélose………………………………………………………………………………….9g à18g ¹
-Eau……………………………………………………………………………………....1000ml
Gélose nutritive :
-Extrait e viande…………………………………………………………………………..3g
-peptone………………………………………………………………………………………5g
-Gélose…………………………………………………………………………..(9g à 18 g ¹)
-Eau……………………………………………………………………………………..1000ml
-Extrait de levure………………………………………………………………………….3g
-peptone…………………………………………………………………………………….20g
91
-lactose………………………………………………………………………………………10g
-saccharose………………………………………………………………………………..10g
-glucose……………………………………………………………………………………….1g
-thiosulfate de sodium……………………………………………………………...0,3g
-gélose……………………………………………………………………………..…9g à 18g1
-Eau……………………………………………………………………………………..1000ml
-glucose…………………………………………………………………………………….1g
-Rouge de phénol………………………………………………………………..0,012g
-gélose………………………………………………………………………………9g à 18g1
-Eau……………………………………………………………………………………1000ml
Solution d’urée :
-urée……………………………………………………………………………………..400g
Milieu complet :
-milieu de base…………………………………………………………………….950ml
92
- Solution d’ure………………………………………………………………………90ml
-extrait de levure………………………………………………………………………..3g
-glucose……………………………………………………………………………….……..1g
-Eau…………………………………………………………………………………….1000ml
Solution d’ONPG :
o-Nitrophényl β-D-galactopyranoside (ONPG)………………………0, 08g
-Eau………………………………………………………………………………………..15ml
Réactif complet :
-solution tampon………………………………………………………………………5ml
-solution d’ONPG…………………………………………………………………….15ml
-glucose……………………………………………………………………………………...5g
-Eau……………………………………………………………………………………1000ml
93
-créatine monohydratée……………………………………………………………0,5g
-Eau……………………………………………………………………………………….100ml
-Eau………………………………………………………………………………………100ml
-DL-tryptophane…………………………………………………………………….…1g
-Eau…………………………………………………………………………………..1000ml
Réactif de Kovacs :
-Diméthylamino-4 benzaldéhyde……………………………………………….5g
-Methyle-2 butanol-2……………………………………………………………..75ml
-peptone…………………………………………………………………………………….5g
-Gélose……………………………………………………………………………..…4g à 9g1
-Eau…………………………………………………………………………………….1000ml
94
Solution saline physiologique :
-chlorure de sodium (NaCL) ……………………………………………………8,5g
-Eau……………………………………………………………………………………1000ml
-Extrait de levure………………………………………………………………………..5g
-Agar-agar………………………………………………………………………… 9g à 18 gª
-Eau…………………………………………………………..…………………………..1000ml
95