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TRAVAUX DIRIGES Mat111

0.1 I- Les éléments de la logique

EXERCICE 1

EXERCICE 2

Soit f : R −→ R une fonction. Écrire à l’aide des quantificateurs les phrases suivantes :

1- f n’est pas nulle sur R.

2- f n’est pas l’identité de R.

3- f s’annule pas sur R.

4- f est constante sur R.

EXERCICE 3

Soit la formule P définie comme (p =⇒ (q =⇒ r)) =⇒ (r∨qp)

1- Donner la table de vérité de la formule P.

2- Dire si la formule est valide, satisfiable, insatisfiable ?

3- La formule P a-t-elle un modèle ? si oui lequel ?

4- Donner la forme normale conjonctive et la forme normale disjonctive de la formule P.

0.2 II- Théorie des ensembles

EXERCICE 1

EXERCICE 2

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Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E. Montrer que :

EXERCICE 3
Soient A, B et C trois ensembles d’un ensemble E.
1- Que dire de A et B tels que A ∪ B = A ∩ B ?
2- Montrer que si A ∪ B ⊂ A ∪ C et A ∩ B ⊂ A ∩ C alors B ⊂ C
EXERCICE 4
Soient A et B deux ensembles de cardinaux finis.
1- Montrer que A ∪ B = A ∪ (B \ A) et (B \ A) ∪ (A ∩ B) = B.
2- En déduire que card(A ∪ B) = cad(A) + card(B) − card(A ∩ B).
3- Une étude aléatoire sur une population de 100 individus consiste à recenser les individus ayant
une voiture ou une maison. A l’issue de cette étude, on a 70 personnes sont propriétaires d’une
maison et 30 personnes propriétaires d’une maison et d’une voiture. Déterminer le nombre de
personnes propriétaires d’une voiture.
EXERCICE 5
Soit Ω un ensemble pour tout ensemble A ⊂ Ω , on définit la fonction caractéristique de l’ensemble
A par :
ϕA : Ω 7−→ {0, 1}, ϕA (x) = 1 si x ∈ A et ϕA (x) = 0 si x ∈
/ A.
1- Soient A, B ∈ P(Ω), montrer que pour tout x ∈ Ω on a :
a- ϕA∩B (x) = min (ϕA (x), ϕB (x)) = ϕA (x) × ϕB (x).
b- ϕA∪B (x) = max (ϕA (x), ϕB (x)) = ϕA (x) + ϕB (x) − ϕA∩B (x).
c- ϕĀ (x) = 1 − ϕA (x).
d- ϕA4B = ϕA + ϕB − 2ϕA∩B .
2- Soient A, B et C trois parties de l’ensemble Ω. En utilisant les fonctions caractéristiques,
montrer que si A ∩ B = A ∩ C et A ∪ B = A ∪ C alors B = C.
3- Soient A, B et C trois parties de l’ensemble Ω. En utilisant les fonctions caractéristiques,
montrer que A ∩ B̄ = A ∩ C̄ si et seulement si A ∩ B = A ∩ C.
4 On considère l’application
φA : P(E) −→ P(E)
X 7−→ A 4 X
a- Montrer que φ2A = IdP(E)
b- En déduire que φA est bijective, puis φ−1
A = φA
c- Résoudre alors l’équation φA (x) = B dans P(E).

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 3

0.3 Relations binaires

EXERCICE 1

Soit R la relation binaire définie dans R par :

∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x4 − x2 = y 4 − y 2 .

1- Montrer que R est une relation d’équivalence.

2- Déterminer la classe d’équivalence de 0, en déduire celle de 1.

3- Déterminer la classe d’équivalence d’un élément quelconque a ∈ R

0.4 Applications
EXERCICE 1

Soient f : E → F une application, A; B ⊂ E et M ; N ⊂ F .

Montrer les propositions suivantes:

1- Soient f : A −→ B une application. Démontrer que les propriétés suivantes sont équivalentes.

a- Pour toute partie X de A; f −1 (f (X)) = X

b- f est injective.

2- Soient f : A −→ B une application. Démontrer que les propriétés suivantes sont équivalentes.

a- Pour toute partie Y de B; f (f −1 (Y )) = Y

b- f est surjective.

3- f : A −→ B une application. Démontrer que les propriétés suivantes sont équivalentes.

a- Pour toutes parties X et Y de A; f (X ∩ Y ) = f (X) ∩ f (Y )

b- f est injective.

EXERCICE 2

Soit f : E −→ E telle que f ◦ f = f

1- Montrer que f est injective si et seulement si f est surjective.

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 4

2- Montrer que pour toute partie A de E; on af −1 (f −1 (A)) = f −1 (A) .

EXERCICE 3

Soit f : Z −→ Z définie par f (n) = n + (−1)n

1- Montrer que n et f (n) sont toujours de parité différente.

2- Calculer f (f (n)).

3- En déduire que f est bijective et donner une expression de la fonction réciproque f −1 .

4- Résoudre l’équation n + (−1)n = 2017

0.5 Structures Algébriques

EXERCICE 1

Soit G un groupe tel que g 2 = e pour tout g ∈ G. Montrer que G est abélien.

EXERCICE 2

Montrer que tout groupe d’ordre 4 est commutatif.

EXERCICE 3

Soient a et b deux éléments d’un groupe G vérifiant : a5 = e et ab = ba3 . Montrer que a2 b = ba et

ab3 = b3 a2 .

EXERCICE 4

Soient a et b deux éléments d’un groupe fini G.

1- Montrer que si a, b et ab sont d’ordre 2, alors a et b commutent.

2- Montrer que a et a−1 ont même ordre.

3- Montrer que a et bab−1 ont même ordre.

4- Montrer que ab et ba ont même ordre.

EXERCICE 5

Soit f : G −→ G, x 7→ x−1 . Vérifier que f est un automorphisme de G si et seulement si G est

abélien.
On suppose que tout élément de G est d’ordre 2, montrer que G est commutatif.

EXERCICE 6

Soit G un groupe de centre C. On désigne par AutG, l’ensemble des automorphismes de G et par
IntG l’ensemble (ϕa )a∈G de tous les automorphismes intérieures de G (ϕa : G −→ G qui à x associe
axa−1 )
1- Montrer que AutG est un groupe pour la composition des applications.

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2- Démontrer que l’application ϕa : G −→ IntG, a 7−→ ϕa est un homomorphisme.

3- Déterminer le noyau de ϕa .

EXERCICE 7
 
1 2 3 4 5 6 7 8
Soitσ la permutation définie par :
3 2 8 6 1 7 4 5
1- Décomposer σ en produits de cycles disjoints.

2- Donner l’ordre et la signature de σ .

3- Déterminer σ −1 .

4- Calculer σ 25 .

EXERCICE 8
 
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
considérons les deux permutations suivantes : s =
  4 10 6 8 9 3 1 7 2 5
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
et t =
2 3 4 5 1 7 8 6 10 9
1- Décomposer s et t en produits de cycles disjoints.

2- Déterminer le nombre d’inversions que contient s et t.

3- Donner l’ordre et la signature de s et t.

4- Calculer s2022 et t2022 .

0.6 Anneaux et corps

EXERCICE 9

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EXERCICE 10

EXERCICE 11

EXERCICE 12

Soit Z[i] = {a + bi, a, b ∈ Z. Z[i] est appelé anneau d’entiers de Gauss.

On définit l’application ϕ : Z[i]∗ −→ N, ϕ(z) = z z̄ = a2 + b2 .

1- Vérifier que ϕ(zz 0 ) = ϕ(z)ϕ(z 0 )

2- Montrer que (Z[i], +, ×) est un sous-anneau de R.

3- Montrer que l’anneau Z[i] est euclidien pour le stathme défini par ϕ(z) = z z̄ = a2 +b2 , z ∈ Z[i]∗ .

4- Montrer que U (Z[i]) = {1; −1; i, −i}.

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