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(TH: 40 Heures, TD: 25 Heures, TP: 10 Heures, TPE: 50 Heures. Crédit: 5)
4 - Lignes d’Influences
Objectifs spécifiques :
Etre capables de:
prévoir le comportement des structures
déformables;
Surface : A=.R²
L
F F
L L [MN/m² = MPa]
[MN]
[m²]
Au cours de cet essai, il est possible =F/A (appelée contrainte)
de définir deux grandeurs : = L / L (allongement relatif ou
déformation relative)
en MPA
Tronçon OA :
O en
=E.
o\
OO
en MPA
Tronçon AB :
C Palier plastique
A B
e
D
Allongement sous effort constant
E Relâchement Déformation
de l ’effort permanente
O
Déformation en o\
OO
permanente
(1/3)
Nu Mise en évidence
Répartition uniforme d ’une contrainte
de l ’effort sur toute la uniforme :
surface
Coupe = Nu / A
fictive
x
Nu Remarque :
Pondéré L ’effort Nu à considérer, correspond à l ’effort
ELU normal déterminé à l ’endroit de la coupure.
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 10
3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION
Nu
= Nu / A e(traction)
x
Remarque :
Par convention, nous considérerons que les contraintes de
traction seront négatives (harmonisation avec le béton armé)
N
Gustave uMUKOKO/Dr. en Génie Civil 11
3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION
P C
B
A
Données complémentaires :
e = 240 MPa
Question :
Dimensionner la barre B-C
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 12
4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION
TRACTION
e (traction)
E
en o\OO
E
COMPRESSION e (compression)
en MPA
2 - Vérification au flambement
(en adoptant les coefficients de majoration sur les
charges définies aux ELU).
= Nu / A e(compression)
L ’effort normal (N) doit être inférieur à l ’effort normal critique défini par
EULER, à savoir :
² . E . A ² . E . Imini
N u < Nk avec Nk = =
(maxi)² (Lf)²
Élancement mécanique :
Lo :
longueur libre Lo Lo Lo Lo
L =L
Gustave MUKOKO/Dr.
f L = 0,7 Lo
o en Génie Civil
f Lf = 0,5 Lo Lf = 2 Lo 17
4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION
4.4 - Exemple
P Données complémentaires :
Questions :
min(traction) e (traction)
(Pour les zones tendues)
max(compression) e (compression)
(Pour les zones comprimées)
- la min(traction)
- la max(compression)
Répartition uniforme
des contraintes
= Nu / A
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 21
5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE
P
Les sections droites « pivotent », la
déformation () varie linéairement dans
le sens de la hauteur de la poutre.
Coupure fictive
Répartition
bi-triangulaire
des contraintes
Mu
(z) = .z
y ’y
z
Mu
zmax= h/2 En compression max = . zmax > 0
y ’y
h
y’ y
Mu
zmin= - h/2 En traction min = . zmin <0
z’ y ’y
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 23
5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE
Schéma mécanique :
q = 100 daN/m
g = 20 daN/m
A B
2/3 L
F = 100 daN
L = 3,00 m
Questions :
Condition à vérifier :
f < f
z
z pZ
pz
py
x y
py
Coupe verticale
de la poutre
z
z pZ
pz
py
x y
py
Traction y z
y
z
Fibre étant la plus
sollicitée en traction
py y
Compression Traction
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 28
6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE
La difficulté réside dans le fait qu ’il faut raisonner dans les deux directions y et z du
profilé (N= 0, My 0, Vy 0, Mz 0 et Vz 0).
pz
z
Cette condition se traduit de la façon suivante :
Muy Mu
py y max = . zmax + . ymax
y z
z
6.4 - Vérification ou dimensionnement fonction des flèches limites aux ELS (1/2)
Condition à vérifier :
z
pz p
ftotale < f py
y
6.4 - Vérification ou dimensionnement fonction des flèches limites aux ELS (2/2)
Données complémentaires :
Question :
Proposer un dimensionnement
économique pour les pannes
Pente de la toiture = 20 %
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 34
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE
z
z pZ
pz
N N x N y
Coupe verticale
de la poutre
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 35
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE
pz
z max = My / Wy
Compression
N My
Traction y max (compression) = +
A Wy
N My
max (traction) = -
Compression A Wy
N y
Méthode :
K1 . N + K2 . F < e
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 37
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE
v = 5,25 kN/m
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 38
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE
- un effort normal N
Soit une section droite soumise à :
- un moment fléchissant M
M N
e (excentricité)
X G N
e=M/N
Ce schéma peut
être remplacé par
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 39
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE
N N .e
max (compression) = +
A Wy
e (excentricité) Diagramme de
X G contraintes
Axe neutre
N N.e
max (traction) = - = 0
A Wy
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 40
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE
e
Nu
h X G
G
Coupe verticale
b dans le sens de
la largeur b
pz
x y
Charge appliquée
Coupe verticale
suivant l’axe z de la poutre
Apparition : - d ’une flèche dans le sens de l ’axe z
- d ’un moment fléchissant My(x)
z
z
pz
x y
z(x)
Coupe verticale
de la poutre
E . Iy . z’’(x) = My(x)
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 43
8 - ÉQUATION DE LA DÉFORMÉE - THÉORIE DU FLAMBEMENT
Exemple :
z
z
pz
x y
z(x)
Coupe verticale
de la poutre
NEIGE
(RÈGLE N84)
VENT
Ex : machine outil
BOUM !
STRUCTURE MODÉLISATION
RÉELLE GLOBALE
FILAIRE MODÉLISATION
DE CHAQUE
ÉLÉMENT
CHARGE FIXE
MODÉLISATION ET
IDENTIFICATION DES CHARGES
CALCUL DE DESCENTE
DE CHARGES
EFFORTS
? AU SOL ?
CALCUL DE RDM
EFFORTS
INTERNES
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 52
7 - PRISE EN COMPTE DES LOIS DE
COMPORTEMENT DES MATÉRIAUX
! Coefficients de sécurité
RÉALISATION DE L ’OUVRAGE
: Viscosité linéaire
Apparition de défor-
mations permanentes
Les "briques
Gustave de base"
MUKOKO/Dr. en Géniepour
Civil la représentation des comportements 62
II. NOTION DE LOIS DE COMPORTEMENT
II-2. LOIS DE COMPORTEMENT ET MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS
Modèles rhéologiques
Modèles « linéaires » ==> solides visco - élastiques
Ressort : E
E
Amortisseur :
Modèle de Maxwell : E1 1
B
B
mesuré
t
t t
Relaxation
imposé
A A
mesuré
t
B
t
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil B 65
Modèles non linéaires
Analogie mécanique Modèles de comportement Essai d’écrouissage
Rigide Plastique Parfait S
S RPP plastique
Élasto-Plastique Parfait S
EPP
p e
Rigide Plastique avec
Écrouissage
S
RPE
E1
Élasto-Plastique avec S E2
Écrouissage
E2
EPE
E1 + E2
1 – Types de déformations:
Vocabulaire
+
Interprétation physico-chimique
Rhéologie Rupture
Elasticité Plasticité
(1635-1703)
Loi de Hooke: = E
(contrainte = E x déformaiton) l
où Gustave
E est le MODULE D’YOUNG (RIGIDITE). l0
MUKOKO/Dr. en Génie Civil 70
Machines de traction:
S F
u
Lz
vitreloy
F/S
Réponse élastique linéaire:
F/S = E.u/Lz
Contrainte de Déformation
Ecoulement Plastique
compression Elasticité
Module d’élasticité E
u/Lz
Limite d’élasticité y
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 79
Ecoulement Visco-Plastique flow ( d/dt )
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 80
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 81
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 82
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 83
ou
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil Déformation Plastique irréversible 84
Essai de traction compression simple (uniaxial) sur un métal
Plasticité
Elasticité
p el
el p el
E
94
3.1 - ÉTATS LIMITES
3.1.2 État limite ultime (ELU )
Pu = 1,35 . G + 1,5 . Q
Combinaison (ELU) :
pu = 1,35 . g + 1,5 . q
95
3.1 - ÉTATS LIMITES
3.1.3 État limite de service (ELS )
Pserv = G + Q
Combinaison (ELS) :
pserv = g + q
96
3 - Etats limites et critères de résistance
Contraintes locales: Force par unité de surface
Agissant le long de la direction x,
u F
Cisaillement: 0 0
S
0 0 0
F 0 0
S
1 – Définition
2 – Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement
3 – L.I. des M et des V pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement.
4 – L.I. d’une poutre encastrée à l’une de ses extrémités
5 – L.I. au cas d’application indirecte des surcharges
6 – Détermination des efforts à l’aide des LI
7 – Détermination de la position la plus défavorable
de la charge
8 – Exercices
134
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.1 : Définition (1/2)
Diagramme des M, N et V :
Est un schéma donnant la répartition de M, N et V en fonction de:
la sollicitation qui est fixe;
la coordonnée « x » qui est la variable du diagramme
x détermine la position de la section (coupe fictive) considérée
Diagramme des M, N et V :
y
P « x » détermine la
position de la
Nu Nu section (coupe
x
fictive) considérée
x
Coupure fictive
x 0 RA P 1
RA C.L:
L.I. de RA x l RA 0
1
x
Dans cet intervalle, o, l la L.I de RA est la même que celle du cas précédent.
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (3/8)
M B
0 R A .L Px 0
x
Px x
k L r RA :
RA L L
RB Equation d ' une droite de pente négative
1
(coeff angulaire )
L
0
RA x 0 RA 0
L
L.I. de RA C.L: r 1
1 x r RA r
L L
x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (5/8)
RA
L.I. de RA
1
x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (6/8)
x d’influence de RB
k L r
RA RB
L.I. de RB
RB
x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (7/8)
-
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (8/8)
Récapitulation Résolution
Bx 1 2
Bx
L.I. de RB 2 3 3
+ 1 2
- k/L + Bx
RB 3 .6 4t
- n
Vérification : y i 0 P ( R R ) 0 6 (2 4) 0
A B
i 1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (1/10)
LI de Mf à la section I soit MI
A I B
L.I. de MI
a
ab b
L x
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (4/10)
A I B
1
b L x
a
L -1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (7/10)
1
b L x
a
L -1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (8/10)
k a b r
L
M
L.I. de MI
a
ab b
L x
II.3. Cas particuliers: c. Poutre AB bi - appuyée avec encorbellement à
gauche de A, la charge P et la section II étant à gauche de A (Sur la console).
(10/10)
Recherche de la LI de MII et VII Equation de MII et VII quand P
P = 1t est à gauche de la section II
x II
P = 1t
A B x
II
c d L MII
c VII
k
L.I. de MII M M II
Px pour P 1 M II x
x
C.I : x 0 M II 0 et pr x c M II c
-c
V II
P 1
V Equation de MII et VII quand P
L.I. de VII x
est à droite de la section II
-1
II
MII
La LI de MII et VII dans le cas où P est à droite c VII
de la section II est une droite confondue avec V II 0
les lignes des axes. M II
II.4. Lignes d’influence d’une poutre encastrée à l’une de ses
extrémités
y (1/2)
P = 1t P = 1t
x Recherche de la LI de RA: 0 ≤ x ≤ L - c
x x (P à droite de I)
I
A
MA F 0 ou F
y
y
0 RA P 0 RA P
c RA
L L.I. de RA : 0 ≤ x ≤ c (P à gauche de I)
RA
R A
P 1 (même chose pour P à gauche de I
L.I. de RA P à gauche ou à droite de I
Recherche de la LI de MA (P à droite de I)
M 0 M A P.x 0
x 1
A
MA
M A P.x M A x
c x 0M A0
Conditions aux limites :
x Lc M A Lc
Recherche de la LI de MA (P à gauche de I)
L-c
M A
0 M A P( x L c) 0
M A
x Lc
x CL : x 0 M A L c et x c M A L
II.4. Lignes d’influence d’une poutre encastrée à l’une de ses
extrémités
y (2/2)
x
P = 1t P = 1t Recherche de MI et VI en isolant la
x x partie gauche comme il n’y a aucune
I
A
MA force
I
c
L
RA
c VI
MI M VI I
0
LONGERON: poutres
TRAVERSES: poutres secondaires transversales
LONGRINE: poutrelles longitudinales s’appuyant simplement
NŒUD: Les points d’attache des traverses aux longerons
PANNEAU OU TRAVEE: partie de la construction comprise entre deux nœuds voisins
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
surcharges
(2/6)
Px P(d x)
or Rm et R n
d d
Px P(d x)
SI . ym . yn
d d
P (d x)
x ym . y n avec P 1
d 1
x ym (d x)
SI y :
d d n
Principe :
Pour déterminer un effort quelconque engendré par une
charge P1, il suffit de mesurer l’ordonnée de la LI
correspondante au droit d’application de la charge et de la
multiplier par l’intensité de cette dernière.
Calculer MI et VI
M I h1 P1 h2 P2 h3 P3
3
MI
i 1
Pi hi
h1 P1 h2 P2 h3 P3
' ' '
V I
3
Pi hi
'
V I
i 1
II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 1. Charges concentrées (3/5)
Application numérique
On demande de déterminer
à l’aide de LI, le moment
fléchissant dans la section I
de la poutre représentée ci-
contre, sous les charges
concentrées P1 = 4t, P2 = 8t
et P3 = 10t
3
MI
i 1
Pi hi
0,5.4 1.8 1.10 16tm
V I
Pi hi 0,125.4 0.25.10 0.25.8
i 1
M I Ph
n
avec P qdx
MI
i 1
qi dxi hi
d
M I c qhx d x
d
M I q c qhx d x
Cette intégrale nous donne la
surface en rouge de MI
MI q 1
h .dx
d
q
'
V I c x
d
c h'xdx surface en bleu deV I 1 w 1 w 2
V I q( w 1 w 2 ) q 2
II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 2. Cas des charges uniformément réparties (5/5)
Application numérique
On demande de déterminer
à l’aide de LI, le moment
fléchissant dans la section I
de la poutre représentée ci-
contre.
M I P.h q
x 8 x 4 8
x 1,6m
2 10 2 5 5
h1
h4 2,5
2
M max 2 Ph 4,5 2,0 1(2,5) 17,5tm
Recherche de Mmin :
h
h n n n
S Pi hi ; tg d ' où hi x.tg i S Pi hi Pi x.tg i x Pi .tg i
x i 1 i 1 i 1
Or, Δ hi = tgi. Δ x et Δ x = cste d’où il n’y a que tgi qui change de signe
L’accroissement Δs de la position I à la position II est positif, tandis que celui
obtenu lors du déplacement de charges de la position II à la position III est
négatif.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (10/22)
P1 P2 P3 P4 P5 Pi Pn CONCLUSION:
d
Δx Δx Δx Δx Δx f Δx Δx
c h
b e
g
a
changerait de signe si le
train de charge se
trouve immédiatement à
gauche et à droite de la
position dangereuse.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 (13/22)
N°9
1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5 1,6
3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t 3,0t 3,0t
Plaçons le train de charge de sorte que l’un des essieux de 3,5t coïncide
avec la plus grande ordonnée 1 et effectuons le calcul.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 (14/22)
N°9
1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5 1,6
3,5 t
3,5 t 3,5 t 3,5 t 3,5 t 3,0 t 3,0 t 3,0 t 3,0 t
1 0,25
(3) 0,75
(3)(2)
3
S Pi tg i 3,5 5
1 0,25
tg1 , tg 2 ,
8 4 i 1 8 4 6
tg 3
0,75 3,5(15) (1,5)3 (3)6 30
1,25
6 24 24
(15/22)
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8
3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t 3,0
Disposer le train de charge de sorte que la résultante des toutes les grandes forces soient sur
l’ordonnée la plus grande c-à-d l’essieu N°3
(16/22)
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8
3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t 3,0
3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t
P .tg
i 1
i i 0 train de charge à gauche de sa position dangereuse
si:
Pitg
i 1
i
0 train de charge à droite de sa position dangereuse
Dans l’exemple ci – haut, l’essieu n°3 qui réalise cette condition s’appelle
« charge critique ». Et la condition devient:
tg g P Pcr tg d P 0 Si l’on bougé légèrement le train de charge à gauche
g d
tg g P tg d P Pcr 0 Si l’on bougé légèrement le train de charge à droite
g d
I.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Recherche de la formule de la position dangereuse du train de charge
(19/22)
h max
tg g
a
h max
tg d
b
g P PCr P g P P Cr
d ; d
a b ab
(1) ( 2)
P P
P Cr
ab
P Pcr P
g
d
P
P
g d
(2')
a
g b
b gb g ab b
( 2)
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Recherche de la formule de la position dangereuse du train de charge
(20/22)
Si P désigne la somme
de toutes les charges et si
(a + b) = L, on aura :
P P Pg d Pcr
(1) P Pcr P.
a
g l a
D’où on a : P P l P Pcr
(2 ) l
P P
a g g
g
Lorsque ces inégalités sont vérifiées, on se trouve à la position
dangereuse où à la position la plus défavorable du train de charge.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
3° CAS : d’une charge mobile uniformément répartie (21/22)
VImax
VImin
VImin
II.8. Exercice
(22/22)
Pour le train de charge de la figure ci-dessous, on demande de
trouver la position qui rend maximum la fonction S dont la ligne
d’influence est représentée ci-après : L = 8m ; a = 2m, hmax = 1
QUESTIONS ?
1 – DÉFINITION
193
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.1 : Définition (1/2)
(m ). kg
spécifiques:
m V masse (kg)
3
3
m
( ) N
P V m .
3
3
P (N )
m 194
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.1 : Définition (1/2)
Introduction
Dans ce chapitre, nous montrons comment on peut utiliser la
connaissance de la position la plus défavorable de la charge
mobile traitée au chapitres des LI pour la détermination des
diagrammes de V et de M, afin d’aboutir au tracé des courbes
enveloppes, représentant les valeurs extrêmes des V et des M,
dans le cas des structures chargées par des forces
permanentes et variables.
.
197
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.1. Console
g: charges permanente
(exemple : le poids de la
poutre)
p: d’une charge répartie (surcharge)
Mx qx.
x
q x ( parabole)
2 2
C.L. : x 0 M x 0
2
xlM
ql
2
2
l
x M
ql
199
2 8
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.1. Console 1° x < a entre I et II
M sous G Gx;
x
M sous P Px;
x
M sous (G P) ( P G ) x;
x
V x
sous G : Vx G (C ste )
V x
sous P : Vx P (C ste )
V x
sous ( P G ) :
Vx P G
200
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.1. Console 2° a < x < b entre II
et l’encastrement
M x
sous G en II : M x (G P)(a x) Gx;
M x
sous P en II : M x (G P)(a x) Px
M x
sous toutes les ch arg es ( P G ) en II
M x
(G P)(a x) (G P) x
(G P)(a x x) (G P)(a 2 x)
M x
est une droite
Pour x l : M x (G P)(a 2b) (G P)(l b)
V x
sous G en II :V x (G P) G
V x
sous P en II :V x (G P)(G P) 2G
201
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.2. Poutre à 2 appuis : gl pl l l
R A RB
2 2
( g p) q
2 2
gl l
V ( x) sous g gx g x ;
2 2
gl
V ( x) est une droite. C.L. : x 0 V
2
l g
x T l
2 2
pl l
V ( x) sous p px p x ;
2 2
pl l
C.L. : x 0 V et x V 0
2 2
202
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.2. Poutre à 2 appuis : V x
sous les deux ch arg es p et g ( p g )
l
donne la courbe enveloppe : Vx ( p g ) x
2
l x l x2
En effet M x sous g g .x g .x g x g
2 2 2 2
C.L. : pour x 0 M x 0
2
l l l2
pour x M x g g
2 2 4.2
gl 2
Mx
8
204
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement
Hypothèses: la charge permanente existe toujours partout et
c’est la charge variable seulement qui change sa position
205
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement
Pour obtenir RA max et MA max ,
on place la charge variable
comme indiqué sur la fig.
M max en travée
206
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement
Mmin en travée
RB min et MB min
RA min et MA min
207
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement: Exemple d’illustration
Tracer les courbes enveloppes
de V et de M et calculer les
valeurs extrêmes des réactions
et des moments.
Il ya lieu à envisager les 3 cas de chargement ci – après :
208
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
1° Cas à l’aide de LI
R A max ?
x 1 8,5 8,5 8,5
x R A max . .6
8,5 6 6 6 2
36,1t
R B 8,5.6 36,1 14,9t
R .H 2,5(2,5)
M A max 2 .q 2 .6
B
2,5(2,5)
.3 18,88tm
1
MA max
209
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
1° Cas à l’aide de LI
210
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
2è Cas à l’aide de LI & diagramme Pour trouver RB max, on trace la LI de RB
Diagramme de V
211
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
212
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
3è Cas à l’aide de LI
Pour trouver RB min, on
trace la LI de RB
213
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
214
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.4. Poutres Gerbers : Charge permanente Ǝ tjrs partout et que c’est
la charge variable
seulement qui
change sa position
Appuis : A, B,
C et D
Sélection des cas des charges à étudier Rotules: E et F.
Cas 1 : Pour obtenir RAmax, RDmax,
M1max (moment dans la 1ère travéé AB)
Et M3max (moment dans la 3ème travée CD)
y0
Q Q 1(4) 0
2Q 4
Q 2t
216
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
RAmax LI de RA
4 0,5 2
RA 1 4 1 2(0,5)
2 2
8 0,5 1
RA 7,5 1 6,5t
MAB max → (LI de MI) il faut d’abord
chercher x pour laquelle V s’annule
6,5
V ( x) 6,5 4 x 0 x
4 2
4 6,5
M M 6,5 6,5 x
VI
( x)
4 2 4
2
6,5 1 1 6,5
M 5,28
4 4 8 217tm
VII 4
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
VI (immédiatement à gauche
de B) (section I)
4.1 0,5.2
V I 2 .4 2 0,5(2)
9,5t
VII (immédiatement à droite
de B) (section II)
V II
2.1(1) 2.1 4t
VI
218
VII
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
2 ème Cas
2 Q = 4(4) = 16 → Q = 16/2 = 8 t
Pour trouver RB max → LI de RB
6.1,5
R B max .4 8.1,5
2
MB max : calculons d’abord RA
R A 4(6) 8 30 2t
2.2
M B max 2 .4 2.8 8 16 24tm
Par la méthode de LI
4 2
M B max 8(2) 2 (2)
(16 8) 24tm (méthode de RDM
219 )
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
2 ème Cas
220
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
Le cas 3 c’est la symétrie du cas 2:
ql 2 4(4) 2 16
4ème Cas : On isole EF M 2 max 2 8 2 8t
M1 min (là où l’effort tranchant va
s’annuler)
Calculons d’abord RA min :
4(1) 0,5(2)
R A min 2
.1
2
.4 0,5(8) 4t
C'est-à-dire RA est dirigée de haut en
bas pour ce chargement
M min ( pour T 0)
1 x
T 4 1x 4 1x 0 x
x 0
4
x2 16
M1 min
M xo M ( 4) 4 x 0 1 4( 4) 8tm
2 2
221
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
Courbes enveloppes des T
et M : Il faut pour cela,
combiner les différentes
courbes ci-dessus obtenues.
222
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
F y
0 qdx T (T dT ) 0 qdx dT 0
La fonction de la charge ou charge
dT est la dérivée première de la
q
dx fonction de l’effort tranchant par
rapport à x.
NB : cette relation n’a de raison d’être qu’en cas des
charges reparties 2
dT d M
q 2
dx dx 225
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
Connaissance du « Mmax » éventuellement du « Mmin »
2 La fonction du moment
dT d M
q 2 fléchissant à sa valeur extrême
dx dx (maximum et minimum) au lieu
dM où sa fonction dérivée a une
T
dx valeur nulle (égale à zéro).
T x
M Tdx
M 228
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Poteaux (Montants)
Portique: systèmes de poutres reliées entre elles par
des nœuds rigides.
Ces assemblages trouvent une large application dans le domaine
du génie civil. Ils sont très utilisés comme systèmes de base dans
les constructions telles que les hangars et les bâtiments.
230
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
233
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Convention pour la représentation du diagramme, :
Nous traçons une ligne de base parallèle à l’axe de la
structure pour chaque diagramme ;
Nous mesurons des ordonnées représentant les
différents efforts perpendiculairement à cette ligne ;
Nous mesurons les efforts positifs toujours du même
côté de la ligne de base.
Représentation des efforts positifs et négatifs
234
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Trace des diagrammes pour des poutres curvilignes (à arcs)
Pour des raisons esthétiques ou de résistance, on utilise des
éléments structurels ayant des formes curvilignes (ou en arcs).
On suppose que l’axe de la poutre curviligne représente un arc
de cercle.
Pour déterminer les expressions analytiques des efforts internes
de ces éléments, on utilise la méthode des sections et on écrit les
équations d’équilibre pour une section donnée en projetant les
forces suivant l’axe parallèle à l’effort normal N et l’axe
perpendiculaire à ce dernier.
La somme des moments de toutes les forces est calculée par
rapport au centre de gravité de la section pour l’expression de
M. Il est aussi commode d’utiliser les coordonnées polaires pour
parcourir la ligne moyenne de l’élément. 235
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Applications
q = P/L q
P
B C B C
A A
L L
236
QUESTIONS ?