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Comportement & Résistance des

constructions
(TH: 40 Heures, TD: 25 Heures, TP: 10 Heures, TPE: 50 Heures. Crédit: 5)

Résistance des matériaux et Stabilité des constructions


Industrielles
Cours destiné aux étudiants de troisième Bachelier Génie Civil
Animateurs:
 Responsable pédagogique: Pr. Dr. Ir. Civ. Gustave MUKOKO
 Collaborateurs: CT. Ir. Civ. MBIYE MUKENDI,
CT. Ir. Ind. Joe NUMBI KABANGE
Ass. Ir. Ind. Cynthia KYALIKA

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil (Année Académique 2014-2015) 1


Plan du cours

1 - Généralités – Rappel de la RDM

2 - Notion de lois de comportement

3 - Etats limites et critères de résistance

4 - Lignes d’Influences

5 – Energie de déformation - Principe de l’énergie interne et Expres-


sions du travail
6 - Sollicitations sur les constructions

7 - Calcul des structures

8 - Les assemblages des structures


9 - Les ossatures articulées et à nœuds rigides
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 2
Références bibliographiques

1 – A. GIET et L. GEMINARD, Problèmes de résistance des matériaux,


Tomes 1, 2 et 3, Collection Technologie et Université, Donod, 1973
2 – E. LOUSBERG, Résistance des matériaux et stabilité des constructions,
Tomes 1 et 2, Presses Universitaires UCL, 1993, LLN Belgique
3 – S. TIMOSHENKO, Résistance des matériaux, tomes 1 et 2, librairie
Béranger, Paris
4 - S. TIMOSHENKO et D. YOUNG, Théorie des constructions, librairie
Béranger, 1961, Paris
5 – S. ZAYTZEFF, Calcul des constructions hyperstatiques par les méthodes
de relaxation, Dunod, 1957 Paris
6 - G. KANI, Le Calcul des portiques étagés multiples, Dunod, 1962 Paris

7 – P. GALABRU, Les ouvrages d’art. Traité de procédés généraux de


construction, Eyrolles, 1968, Paris
8 – J. TUMA, Theory and problems of structural analysis, Schaum’s Outline
Gustave
Series, MUKOKO/Dr. en Génie
McGraw-Hill, 1969 CivilNew York. 3
1 – GENERALITE
1.1 : Introduction (1/1)

Objectifs spécifiques :
Etre capables de:
 prévoir le comportement des structures
déformables;

quantifier les contraintes et les déformations


pour des structures aussi bien isostatique
qu’hyperstatiques afin de les dimensionner
grâce à des lois rhéologiques (visco-élasto-
plastique).

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1 – GENERALITE
1.1 : Introduction
fournir les éléments nécessaires aux
But du cours: calculs et aux tracés corrects des éléments
des constructions d’un usage courant.
Les calculs relèvent de la résistance des matériaux
Le tracé est lié à des considérations portant sur l’esthétique
(sur la beauté ou la présentation extérieure) de l’ensemble
auquel l’élément appartient.

Le cours s’appuie sur:


la physique, la mécanique rationnelle et la graphostatique
la résistance des matériaux
la Connaissance des propriétés des matériaux
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 5
1 – GENERALITE
1.2 : Définitions et Objet
fournir les éléments nécessaires aux
But du cours: calculs et aux tracés corrects des éléments
des constructions d’un usage courant.
Les calculs relèvent de la résistance des matériaux
Le tracé est lié à des considérations portant sur l’esthétique
(sur la beauté ou la présentation extérieure) de l’ensemble
auquel l’élément appartient.

Le cours s’appuie sur:


la physique, la mécanique rationnelle et la graphostatique
la résistance des matériaux
la Connaissance des propriétés des matériaux
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RAPPEL DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX
1. L ’essai de traction (1/3)

La loi de comportement de l ’acier est obtenue par la réalisation d ’un


essai de traction sur une éprouvette cylindrique.

Surface : A=.R²
L
F F

L L [MN/m² = MPa]
[MN]
[m²]
Au cours de cet essai, il est possible  =F/A (appelée contrainte)
de définir deux grandeurs :  = L / L (allongement relatif ou
déformation relative)

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[exprimé en o/oo] [m] [m] 7
RAPPEL DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX
2. Loi de comportement de l ’acier (2/3)

 en MPA
Tronçon OA :

C Phase élastique linéaire


A B
D Allongements proportionnels
aux efforts appliqués
E

O  en
=E.
o\
OO

E (pente de la droite) module d ’YOUNG [MPa] [MPa] [o/oo]


pour de l ’acier courant E = 210 000 MPa
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2 - LOI DE COMPORTEMENT DE L ’ACIER
L ’essai de traction (3/3)

 en MPA
Tronçon AB :

C Palier plastique
A B
e
D
Allongement sous effort constant

E Relâchement Déformation
de l ’effort permanente
O
Déformation  en o\
OO
permanente

Le domaine élastique linéaire est délimité par :

e = 240 MPa (contrainte limite élastique pour des aciers courants)


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3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION

(1/3)

Nu Mise en évidence
Répartition uniforme d ’une contrainte
de l ’effort sur toute la uniforme :
surface
Coupe  = Nu / A
fictive
x

Nu Remarque :
Pondéré L ’effort Nu à considérer, correspond à l ’effort
ELU normal déterminé à l ’endroit de la coupure.
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3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION

Équation d ’équarrissage (2/3)

Le matériau devant travailler dans son domaine élastique, le


dimensionnement consistera donc à adapter la section de la pièce de façon à
ce que :

Nu

= Nu / A   e(traction)

x
Remarque :
Par convention, nous considérerons que les contraintes de
traction seront négatives (harmonisation avec le béton armé)
N
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3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION

Exemple - Dimensionnement d ’un tirant (3/3)

P C

La barre B-C est en traction

B
A

Données complémentaires :

Effort normal maximum Numax = 0,2 MN (20 tonnes)

La barre B-C sera en acier courant :


E = 210 000 Mpa

e = 240 MPa
Question :
Dimensionner la barre B-C
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4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION

4.0 - Remarque préliminaire

En faisant subir à une éprouvette d ’acier un effort croissant de compression,


nous obtenons une courbe inverse à celle observée avec l ’essai de traction
( sans tenir compte des problèmes de flambement).

TRACTION
e (traction)

E
 en o\OO
E
COMPRESSION e (compression)

 en MPA

e (compression) = e (traction) = 240 ou 360 MPa


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil (aciers classiques en CM) 13
4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION

4.1 - Principales étapes

Pour des éléments de structure soumis à de la compression (Nu0, Mu=0


et Vu=0), il y a lieu de mener deux calculs :

1 - Dimensionnement fonction de la contrainte limite


(en adoptant les coefficients de majoration sur les
charges définies aux ELU).

2 - Vérification au flambement
(en adoptant les coefficients de majoration sur les
charges définies aux ELU).

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4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION

4.2 - Dimensionnement à la contrainte limite

Démarche identique à celle suivie dans le cas de la traction (au signe


prêt travailler en valeur absolue)

= Nu / A   e(compression)

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4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION

4.3 - Vérification au flambement (1/2)

L ’effort normal (N) doit être inférieur à l ’effort normal critique défini par
EULER, à savoir :

² . E . A ² . E . Imini
N u < Nk avec Nk = =
(maxi)² (Lf)²

E : module d ’YOUNG (Mpa)


avec A : surface de la pièce (m²)

maxi : élancement mécanique maximum (sans dimension)

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4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION

4.3 - Vérification au flambement (2/2)

Élancement mécanique :

longueur de flambement (fonction des conditions aux appuis)


Lf
maxi =
i mini Imini
Rayon de giration minimum =
A
Longueur de flambement :

Lo :
longueur libre Lo Lo Lo Lo

L =L
Gustave MUKOKO/Dr.
f L = 0,7 Lo
o en Génie Civil
f Lf = 0,5 Lo Lf = 2 Lo 17
4 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA COMPRESSION

4.4 - Exemple

P Données complémentaires :

Effort normal maximum Numax = 0,2 MN (20 tonnes)

B La barre B-C sera en acier courant :


A
E = 210 000 Mpa
h = 4,00 m
C
e = 240 MPa

Questions :

1 - Dimensionner à la contrainte limite la barre B-C

2 - Vérifier au flambement l ’élément calculé

3 - Proposer un autre choix de profilé si le premier n ’est pas satisfaisant


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 18
5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.1 - Principales étapes

Pour des éléments de structure soumis à de la flexion simple (Nu= 0,


Mu  0, Vu  0, Nserv= 0, Mserv  0 et Vserv  0), il y a lieu de mener deux
calculs :

1 - Dimensionnement fonction de la contrainte limite


(en adoptant les coefficients de majoration sur les
charges définies aux ELU).

2 - Vérification des flèches limites


(aux ELS c ’est à dire sans majoration des charges).

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5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.2 - Dimensionnement à la contrainte limite aux ELU (1/4)

Le principe de vérification est toujours le même, à savoir :

min(traction)  e (traction)
(Pour les zones tendues)

max(compression)  e (compression)
(Pour les zones comprimées)

La première étape consiste donc à connaître :

- la min(traction)

- la max(compression)

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5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.2 - Dimensionnement à la contrainte limite aux ELU (2/4)

Rappel : Répartition des contraintes dans une section droite soumise à un


effort normal de compression

Nu Nu Les sections droites se


« rapprochent », la déformation ()
est identique quelque soit le point
Coupure fictive considéré de la section.

Répartition uniforme
des contraintes

 = Nu / A
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5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.2 - Dimensionnement à la contrainte limite aux ELU (3/4)

Répartition des contraintes dans uns section droite soumise à de la flexion


simple (Mu  0, Vu  0 et N = 0) :

P
Les sections droites « pivotent », la
déformation () varie linéairement dans
le sens de la hauteur de la poutre.
Coupure fictive

Répartition
bi-triangulaire
des contraintes

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5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.2 - Dimensionnement à la contrainte limite aux ELU (4/4)

Répartition des contraintes dans uns section droite soumise à de la flexion


simple (Mu  0, Vu  0 et N = 0) :

Par définition, la contrainte existante


pour la fibre d ’altitude z est égale à :

Mu
(z) = .z
y ’y

z
Mu
zmax= h/2 En compression max = . zmax > 0
y ’y
h
y’ y
Mu
zmin= - h/2 En traction min = . zmin <0
z’ y ’y
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5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.4 - Exemple d ’application

Étude d ’une poutre console supportant un auvent de gare :

Schéma mécanique :
q = 100 daN/m

g = 20 daN/m
A B
2/3 L
F = 100 daN

L = 3,00 m

Questions :

1 - Calculer le moment fléchissant et l ’effort tranchant maxi en A


2 - Dimensionner aux ELU la poutre A-B (contrainte limite = 240 Mpa)
3 - Calculer la flèche maximum au point B et la comparer avec la flèche limite ( f = L/200)

4 - Proposer un nouveau profilé si cela est nécessaire


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 24
5 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

5.3 - Vérification des flèches limites aux ELS

La vérification de la structure étudiée vis à vis de la flèche est une


étape primordiale.

Permet de s ’assurer que le bâtiment pourra être utilisé


sans problème dans le cas d ’un chargement
habituel (sans pondération des charges).

Condition à vérifier :

f < f

f : flèches calculées aux ELS en f : flèches admissibles définies


utilisant les formules de la RDM par la réglementation
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6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.1 - Définition (1/2)

Flexion déviée La poutre est chargée suivant deux directions

z
z pZ

pz
py

x y
py

Coupe verticale
de la poutre

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6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.1 - Définition (2/2)

z
z pZ

pz
py

x y
py

Flèche suivant l ’axe z


Compression
Charge pz Moment fléchissant My (mobilise l ’inertie Iy)
Répartition bi-triangulaire des contraintes
dans le sens de la hauteur de la poutre
Flèche suivant l ’axe y
Traction
Charge py Moment fléchissant Mz (mobilise l ’inertie Iz)
Répartition bi-triangulaire des contraintes
dans le sens de la largeur de la poutre
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6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.2 - Principales étapes du dimensionnement ou de la vérification (1/2)

Composition des diagrammes de contraintes :


pz
z
Fibre étant la plus
Compression
sollicitée en compression

Traction y z

y
z
Fibre étant la plus
sollicitée en traction
py y

Compression Traction
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 28
6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.2 - Principales étapes du dimensionnement ou de la vérification (2/2)

Le principe de dimensionnement est le même que celui adopté dans le cas de la


flexion simple.

La difficulté réside dans le fait qu ’il faut raisonner dans les deux directions y et z du
profilé (N= 0, My  0, Vy  0, Mz  0 et Vz  0).

1 - Dimensionnement ou vérification fonction de la contrainte limite


(en adoptant les coefficients de majoration sur les charges définies
aux ELU).

2 - Dimensionnement ou vérification en fonction des flèches limites


(aux ELS c ’est à dire sans majoration des charges).

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 29


6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.3 - Dimensionnement ou vérification à la contrainte limite aux ELU (1/2)

Cas particulier : Section possédant deux axes de symétrie

min(traction) = max(compression) < e


Compression

pz
z
Cette condition se traduit de la façon suivante :

Muy Mu
py y max = . zmax + . ymax
y z
z

Traction Muy Muz


Soit max = + max < e
Wy Wz

Rappel : Wy et Wz correspondent aux modules d ’inertie de la section considérée


(W
Gustave y = Iy / | zmax
MUKOKO/Dr. | et WCivil
en Génie z = Iz / | ymax | ) 30
6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.3 - Dimensionnement ou vérification à la contrainte limite aux ELU (2/2)

Remarque : Muy Muz


+ < e
Wy Wz

1 - Les grandeurs Wy et Wz étant indépendantes mathématiquement l ’une de


l ’autre, le dimensionnement du profilé passe obligatoirement par une phase
itérative (sauf cas particuliers).

2 - Si les caractéristiques Wy et Wz du profilé sont connues (dimensionnement


préalable fonction de la flèche limite), la vérification à la contrainte est immédiate.

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 31


6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.4 - Vérification ou dimensionnement fonction des flèches limites aux ELS (1/2)

Cette étape est dans la majorité des cas la plus contraignante

Permet de s ’assurer que le bâtiment pourra être utilisé


sans problème dans le cas d ’un chargement
habituel (sans pondération des charges).

Condition à vérifier :
z

pz p
ftotale < f py
y

avec f totale = fy² + fz² fy fz


ftotale
Les valeurs
Gustave fy et fz étant
MUKOKO/Dr. obtenues
en Génie Civil à partir des formulations RdM 32
6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.4 - Vérification ou dimensionnement fonction des flèches limites aux ELS (2/2)

Déformations maximum des éléments fléchis :


(poutres de chemins de roulement misent à part)

Eléments d'ouvrage Déplacement maximum

Toitures accessibles uniquement pour l'entretien L / 200

Toitures normalement accessibles L / 250

Planchers (sans équipement particulier) L / 250

Planchers et toitures supportant des matériaux fragiles L / 250

Planchers supportant des poteaux L / 400

Critère d'aspect du bâtiment L / 250

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6 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION DÉVIÉE

6.5 - Exemple (dimensionnement d ’une panne)

Données complémentaires :

Poids couverture 36 daN/m²

Charge de neige 45 daN/m²

Acier : E = 210 000 Mpa


e = 2,50 m
e = 240 MPa

Question :

Proposer un dimensionnement
économique pour les pannes
Pente de la toiture = 20 %
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 34
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.1 - Définition (1/2)

Flexion composée L ’élément est soumis à :


- un moment fléchissant (flexion),
- un effort normal (compression).

z
z pZ

pz

N N x N y

Coupe verticale
de la poutre
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 35
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.1 - Définition (2/2)

Composition des diagrammes de contraintes :

pz
z max = My / Wy

Compression
N My
Traction y max (compression) = +
A Wy

Diagramme des Diagramme des


déformations  contraintes 
z

N My
max (traction) = -
Compression A Wy
N y

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil max = N / A 36


7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.2 - Méthode de vérification

La vérification de ce type d ’élément de structure peut être obtenu


directement par lecture directe sur abaques (résultats d ’essais).

Méthode :

1 - Calcul de N (contrainte générée par l ’effort normal Nu),

2 - Calcul de F (contrainte générée par Mu),

3 - Calcul de l ’élancement mécanique ,

4 - Vérification sur l ’abaque par lecture directe.

Cette vérification revient également à résoudre l ’inéquation suivante :

K1 .  N + K2 . F < e
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 37
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.3 - Exemple d ’application

Un premier dimensionnement du poteau


B
B-C (sous l ’effet unique d ’un effort v
normal Numax = 0,2 MN) nous a conduit à A
retenir un HE 100 B. h = 4,00 m
C

Ce profilé est-il toujours correctement dimensionné, si l ’on considère qu ’il


reprend également une charge horizontale de vent ?

v = 5,25 kN/m
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 38
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.4 - Noyau central d ’une section (1/3)

- un effort normal N
Soit une section droite soumise à :
- un moment fléchissant M

M N

e (excentricité)
X G N

Avec (e) tel que :

e=M/N
Ce schéma peut
être remplacé par
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 39
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.4 - Noyau central d ’une section (2/3)

Le noyau central d ’un section correspond à la zone dans laquelle l ’effort N


(excentré par rapport au centre de gravité) ne génère pas de contrainte de traction.

N N .e
max (compression) = +
A Wy

e (excentricité) Diagramme de
X G contraintes

Axe neutre

N N.e
max (traction) = - = 0
A Wy
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 40
7 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

7.4 - Noyau central d ’une section (3/3)

Exemple : Cas d ’une fondation rectangulaire soumise à un effort vertical excentré

e
Nu

h X G

G
Coupe verticale
b dans le sens de
la largeur b

A partir de quelle valeur (e), le sol n ’est-il plus


entièrement comprimé sous l ’assise de la fondation ?
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 41
8 - ÉQUATION DE LA DÉFORMÉE - THÉORIE DU FLAMBEMENT

8.1 - Équation de la déformée (1/3)

Considérons cette poutre isostatique :


z
z

pz

x y

Charge appliquée
Coupe verticale
suivant l’axe z de la poutre
Apparition : - d ’une flèche dans le sens de l ’axe z
- d ’un moment fléchissant My(x)

Les sections droites pivotent autour de l ’axe y, en mobilisant l ’inertie Iy


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 42
8 - ÉQUATION DE LA DÉFORMÉE - THÉORIE DU FLAMBEMENT

8.1 - Équation de la déformée (2/3)

z
z

pz

x y
z(x)

Coupe verticale
de la poutre

Par définition, l ’équation de la déformée est obtenue à


partir de la formulation suivante :

E . Iy . z’’(x) = My(x)
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 43
8 - ÉQUATION DE LA DÉFORMÉE - THÉORIE DU FLAMBEMENT

8.1 - Équation de la déformée (3/3)

Exemple :
z
z

pz

x y
z(x)

Coupe verticale
de la poutre

1 - Déterminer l ’expression de la déformée de cette poutre

2 - Déterminer l ’expression de la flèche maximum

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 44


QUESTIONS

1 - Pratique du calcul de structure ?

2 - Étapes suivies par un projeteur pour


élaborer les plans d ’exécution d ’un
ouvrage ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 45


1 - PRISE EN COMPTE ET
ETUDE DE L ’ESQUISSE

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 46


2 - VALIDATION DU SYSTEME
PORTEUR A CHAQUE ÉTAGE

Vues en plan Coupes

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 47


3 - RECUEIL DES CONTRAINTES EXTÉRIEURES

NEIGE
(RÈGLE N84)

VENT

(RÈGLE NV65) Type de fondations ?

Étude de sol obligatoire


SÉISME
RECOMMANDATIONS AFPS90
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 48
4 - RECUEIL DES CONTRAINTES INTERNES (1/2)

A) Prise en compte des charges fixes

Poids propre des éléments composant le bâtiment

isolation+ étanchéité Régi par la


béton
norme
NFP 06.001

Poids des équipements fixes

Ex : machine outil

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4 - RECUEIL DES CONTRAINTES INTERNES (2/2)

B) Prise en compte des charges variables

Fonction de l ’utilisation Régi par la


des locaux (ex : bureau, norme
archives,…) NFP 06.004

BOUM !

C) Prise en compte des contraintes


réglementaires (acoustique, incendie,…)
Nouvelle réglementation acoustique
Règlements de sécurité incendie(ERP, habitation,…)
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 50
5 - MODÉLISATION DE LA
STRUCTURE PORTEUSE

STRUCTURE MODÉLISATION
RÉELLE GLOBALE
FILAIRE MODÉLISATION
DE CHAQUE
ÉLÉMENT
CHARGE FIXE

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 51


6 - DESCENTE DE CHARGES
ET CALCUL RDM

MODÉLISATION ET
IDENTIFICATION DES CHARGES

CALCUL DE DESCENTE
DE CHARGES

EFFORTS
? AU SOL ?
CALCUL DE RDM

EFFORTS
INTERNES
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 52
7 - PRISE EN COMPTE DES LOIS DE
COMPORTEMENT DES MATÉRIAUX

DÉTERMINATION DES LIMITES ACCEPTABLES (avant


rupture ou limitation des déformations) POUR CHAQUE
MATÉRIAU (ACIER, BÉTON, SOL, ….)

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 53


8 - VÉRIFICATION DE L ’ÉQUILIBRE GÉNÉRAL ET
DIMENSIONNEMENT DE CHAQUE ÉLÉMENT
COMPOSANT LA STRUCTURE

CAPACITÉ RÉSISTANTE > EFFORTS INTERNES

! Coefficients de sécurité

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 54


9 - PLANS D ’EXÉCUTION

RÉALISATION DE L ’OUVRAGE

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 55


QUESTIONS ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 56


BRAVO !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 57
Plan du cours

1 - Généralités – Rappel de la RDM


2 - Notion de lois de comportement
3 - Etats limites et critères de résistance
4 - Lignes d’Influences
5 – Energie de déformation - Principe de l’énergie interne et Expressions du travail

6 - Sollicitations sur les constructions


7 - Calcul des structures
8 - Les assemblages des structures
9 - Les ossatures articulées et à nœuds rigides
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II. NOTION DE LOIS DE COMPORTEMENT
II-1. INTRODUCTION
• Les matériaux en Génie Civil sont assimilés à des milieux
continus.
• Le comportement des ouvrages passe la modélisation qui
est une étape décisive qui conditionne la qualité des
analyses de diagnostic ou de prévision.
• La modélisation nécessite une loi de comportement.
• Une loi de comportement exprime les relations existant
entre les contraintes et les déformations d’un petit élément
de volume macroscopique de matériau.
• L’objet de la loi de comportement est de caractériser
l’évolution du matériau sous l’effet d’actions extérieures
données, elle permet également de compléter le système d’équations
deGustave
n’importe quel
MUKOKO/Dr. problème
en Génie Civil de mécanique des milieux continus 59
II. NOTION DE LOIS DE COMPORTEMENT
II-1. INTRODUCTION
• Le développement des lois de comportement (ou modèles
rhéologiques) s’appuie:
1. sur les schémas théoriques de la mécanique des milieux
continus: élasticité, plasticité, viscosité et leurs
combinaisons;
2. et sur les résultats d’études expérimentales en
laboratoire et en place.
• La loi de comportement est donc la réponse du matériau à
une sollicitation donnée en d’autre terme, c’est l’expression
analytique des courbes expérimentales.

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 60


II. NOTION DE LOIS DE COMPORTEMENT
II-2. LOIS DE COMPORTEMENT ET MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS
• Elaboration d’une loi de comportement.
Il existe de nombreux essais qui permettent de caractériser
les propriétés mécaniques des matériaux:
 AFNOR - Association Française de NORmalisation,
 ISO - International Standardisation Organisation,
 ASTM - American Society for Testing and Materials,…).

Les essais mécaniques réalisés en laboratoire sur des


éprouvettes homogènes de matériau constituent le principal
outil de détermination des lois de comportement

L'allure qualitative de la réponse des matériaux à quelques


essais simples permet de les ranger dans des classes bien
définies
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 61
II. NOTION DE LOIS DE COMPORTEMENT
II-2. LOIS DE COMPORTEMENT ET MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS

Ces comportements "de base« peuvent être représentés par


des systèmes mécaniques élémentaires (l'élasticité, la plasticité
et la viscosité). Les éléments les plus courants sont:

: Elasticité linéaire parfaite

: Viscosité linéaire

Viscosité non linéaire

Apparition de défor-
mations permanentes
Les "briques
Gustave de base"
MUKOKO/Dr. en Géniepour
Civil la représentation des comportements 62
II. NOTION DE LOIS DE COMPORTEMENT
II-2. LOIS DE COMPORTEMENT ET MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS

Modèles rhéologiques
Modèles « linéaires » ==> solides visco - élastiques

Ressort :     E
E

Amortisseur :      

Modèle de Maxwell :   E1   1 

Modèle de Kelvin-Voigt :   E  

Le ressort ou de l ’amortisseur peuvent être non linéaire


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 63
Aspects physiques
Elastiques (instantanées - réversibles)

 E 
Visqueuses
Déformations 
(fct du temps)
  

Plastiques (irréversibles - non linéaire)



 S 

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 64


Approches expérimentales
Ecrouissage
 A imposé  A

B
B
mesuré
t 

Les Essais Fluage - recouvrance


 imposé 
A
A
mesuré

t t

Relaxation 
 imposé
A A

mesuré
t
B
t
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil B 65
Modèles non linéaires
Analogie mécanique Modèles de comportement Essai d’écrouissage

Rigide Plastique Parfait S
S RPP plastique


Élasto-Plastique Parfait S
EPP 
 p e

Rigide Plastique avec
Écrouissage
S

RPE
E1 
Élasto-Plastique avec S E2

Écrouissage
E2
EPE
E1 + E2 

Modèles de base de la plasticité


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 66
Notion de lois de comportement

1 – Types de déformations:

Vocabulaire
+
Interprétation physico-chimique
Rhéologie Rupture
Elasticité Plasticité

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 67


Notion de lois de comportement
II-3. CHOIX DES LOIS DE COMPORTEMENT
•Comportements viscoélastique:
 Pour les polymères thermoplastiques au voisinage de la t° de fusion;
 Pour les verres au voisinage de la température de transition ;
 Pour les bétons frais.
•Comportement rigides parfaitement plastiques :
 Pour l’étude des sols;
 Pour l’analyse limite;
 Pour la mise en forme des métaux.
•Comportement plastiques:
 Pour les métaux à des t°s inférieures au quart de la t° de fusion;
 Pour les sols et roches;
• Comportement viscoplastiques:
 Pour les métaux à moyenne et haute température;
 Pour les bois, les sols (dont le sel);
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 68
 Pour les céramiques à très haute température.
Notion de lois de comportement
II-3. CHOIX DES LOIS DE COMPORTEMENT
•Remarques:
 chacun de ces types de modèles est approché;
 le choix de l’une ou l’autre modélisation du comportement va
dépendre de l’application visée.

Ainsi un acier à température ambiante peut être considéré comme:


 élastique linéaire pour le calcul des flèches d’une structure
mécanique,
 viscoélastique pour un problème d’amortissement de
vibrations,
 rigide parfaitement plastique pour un calcul de charge limite,
 élasto viscoplastique pour l’étude de contrainte résiduelles, …

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 69


Elasticité Linéaire: Loi de Hooke

(1635-1703)

1678: Robert Hooke développe sa


“Theorie d’ Elasticité”
F

“The power of any spring is in the same S0

proportion with the tension thereof.”

Loi de Hooke:  = E 
(contrainte = E x déformaiton) l

où Gustave
E est le MODULE D’YOUNG (RIGIDITE). l0
MUKOKO/Dr. en Génie Civil 70
Machines de traction:

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 71


Machines de traction:

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 72


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 73
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 74
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 75
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 76
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 77
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 78
Réponse Elasto-Plastique:

S F
u

Lz

vitreloy

F/S
Réponse élastique linéaire:
F/S = E.u/Lz

Contrainte de Déformation 
Ecoulement Plastique
compression  Elasticité
Module d’élasticité E

u/Lz
Limite d’élasticité y
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 79
Ecoulement Visco-Plastique flow ( d/dt )
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 80
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 81
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 82
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 83
ou
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil Déformation Plastique irréversible 84
Essai de traction compression simple (uniaxial) sur un métal


Plasticité

Elasticité


p  el

    el p  el 
E

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 85


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 86
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 87
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 88
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 89
QUESTIONS ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 90


BRAVO !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 91
Plan du cours

1 - Généralités – Rappel de la RDM


2 - Notion de lois de comportement
3 - Etats limites et critères de résistance
4 - Lignes d’Influences
5 – Energie de déformation - Principe de l’énergie interne

6 - Sollicitations sur les constructions


7 - Calcul des structures
8 - Les assemblages des structures
9 - Les ossatures articulées et à nœuds rigides
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 92
3 - Etats limites et critères de résistance

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 93


3.1 - ÉTATS LIMITES
3.1.1 Convention de notation

Les charges fixes (permanentes) seront désignées par la lettre :


G (charge répartie en kN/m²)
g (charge linéïque en kN/ml)

Les charges variables seront désignées par la lettre :


Q (charge répartie en kN/m²)
q (charge linéïque en kN/ml)

94
3.1 - ÉTATS LIMITES
3.1.2 État limite ultime (ELU )

Il met en cause la sécurité des personnes


(limite avant rupture de la structure)

CAPACITÉ RÉSISTANTE > EFFORTS INTERNES

Majoration des charges

Pu = 1,35 . G + 1,5 . Q
Combinaison (ELU) :
pu = 1,35 . g + 1,5 . q
95
3.1 - ÉTATS LIMITES
3.1.3 État limite de service (ELS )

Il est lié aux conditions normales d ’exploitation et de durabilité


(limite avant arrêt d ’exploitation)

Exemple : limitation de la flèche prise par une


poutre supportant un pont roulant

Pserv = G + Q
Combinaison (ELS) :
pserv = g + q
96
3 - Etats limites et critères de résistance
Contraintes locales: Force par unité de surface
Agissant le long de la direction x,

  xx  xy  xz  Sur la face normale à la direction y.


 
    yx  yy  yz 
 
 zx  zy  zz 

Expression des forces: F   .n dS


surface
vecteur normal
Unités: Pa (1atm = 105 Pa)
Ordre de Grandeur: MPa =106 Pa
Exemples de tenseurs de contrainte:
3 - Etats limites et critères de résistance
F
Traction: Exemples de tenseurs de contrainte:
0 0 0 
S  
  0 0 0 
 F
0 0 
 S

u  F
Cisaillement: 0 0 
 S
 0 0 0
F 0 0 
S
 

Pression Hydrostatique: P 0 0 


 
   0 P 0 
 0 0  P 

Par définition, pression tr ( )


P
3
Exemples de tenseurs de déformation linéarisés:
3 - Etats limites et critères de résistance
Exemples de tenseurs de déformation linéarisés:
  vx 
 0 0
L
L+u  L 
 v
  0 y
0
 L 
Traction:  u
 0 0 
 L 
L-v
 u 
u  0 0 
 2 L 
  0 0 0 
 u 0 0 
 2L    vx 
   0 0 
Cisaillement:  L 
 v
  0 y
0 
 L 
  vz 
Compression isotrope:  0 0 
 L 
Unités: %. Ordre de Grandeur: élasticité OK si e<0.1% (métal)
e<1% (polymère, amorphe)
3 - Etats limites et critères de résistance

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 100


3 - Etats limites et critères de résistance

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 101


3 - Etats limites et critères de résistance
1/5

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 102


3.2- Critères de résistance: Qu’est-ce?
• Lorsque les contraintes appliquées à une structure
deviennent trop importantes, celle-ci peut passer en
rupture.
• Il y a donc lieu d’une part de connaitre l’état de contrainte
provoquant la rupture et d’autre part d’appliquer à celle-ci
un coefficient de sécurité définissant l’état de contrainte
admissible.
• Dans la recherche des états limites, il faut se rappeler qu’il
existe des matériaux ductiles passant par une phase de
déformation plastique avant rupture et des matériaux
fragiles passant à la rupture sans phase de déformation
plastique.

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 103


3.2- Critères de résistance: Qu’est-ce?
• Soit Ap le point
représentatif de la limite le
long du chemin de
contrainte.
• Si le champ de contraintes
augmente, le matériau
passera du domaine
plastique à la rupture: soit
Ar le point représentatif de
cette limite le long du
chemin de contrainte.

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 104


3.2- Critères de résistance: Qu’est-ce?
Le lieu de Ar et le lieu de Ap sont des
surfaces dans l’espace 1, 2, 3 dont les
équations sont :
• Surface limite de plasticité :

• Surface limite de rupture :

 Ces deux surfaces doivent être déterminées expérimentalement pour


chaque matériau et l’expression mathématique de celles—ci est souvent
relativement complexe.

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3.2 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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3 - Etats limites et critères de résistance

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QUESTIONS ?

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Plan du cours

1 - Généralités – Rappel de la RDM


2 - Notion de lois de comportement
3 - Etats limites et critères de résistance
4 - Lignes d’Influences
5 – Energie de déformation - Principe de l’énergie interne

6 - Sollicitations sur les constructions


7 - Calcul des structures
8 - Les assemblages des structures
9 - Les ossatures articulées et à nœuds rigides
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Chapitre IV: LES LIGNES D’INFLUENCE

1 – Définition
2 – Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement
3 – L.I. des M et des V pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement.
4 – L.I. d’une poutre encastrée à l’une de ses extrémités
5 – L.I. au cas d’application indirecte des surcharges
6 – Détermination des efforts à l’aide des LI
7 – Détermination de la position la plus défavorable
de la charge
8 – Exercices
134
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.1 : Définition (1/2)

Diagramme des M, N et V :
Est un schéma donnant la répartition de M, N et V en fonction de:
 la sollicitation qui est fixe;
 la coordonnée « x » qui est la variable du diagramme
x détermine la position de la section (coupe fictive) considérée

Ligne d’Influence de Rx, M, et V :


La L.I. caractérise la variation d’une Rx d’ appui, d’un V ou d’un
M dans une section déterminée, quand la charge P se déplace
le long de la poutre:
 la charge P est unitaire
 Son point d’application change de position repérée par « x ».
135
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.1 : Définition (2/2)

Diagramme des M, N et V :
y
P « x » détermine la
position de la
Nu Nu section (coupe
x
fictive) considérée
x
Coupure fictive

Ligne d’Influence de Rx, M, et V :


y
P=1
« x » détermine la
position de la
x charge mobile
x considérée
Coupure fictive
unitaire
136
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (1/8)

Poutre AB sur 2 appuis sans encorbellement:


y
P=1 Ligne d’influence de RA
P( L  x)
x  M B  0  RA .L  P(L  x)  0  RA  L
Lx
x P  1  RA  :
L
L C’est l’équation d’une droite.
RA
RB
RA
x  0  RA  P  1
L.I. de RA C.L:
1 x  l  RA  0
x Ligne d’influence de RB
Px
RB L.I. de RB  M A  0  Px  RB .L  0  RB  L
1 x x  0  RB  0
P  1  RB 
L
x
x  L  RB  P  1
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (2/8)

Poutre AB sur 2 appuis avec encorbellement:


y Ligne d’influence de RA
P=1 1èr cas : o ≤ x ≤ L
P( L  x)
x
 M B  0  RA .L  P(L  x)  0  RA  L
x Lx x
P 1 R A
  1
k L r L L
RA RB C’est l’équation d’une droite.

x  0  RA  P  1
RA C.L:
L.I. de RA x  l  RA  0
1

x
 
Dans cet intervalle, o, l la L.I de RA est la même que celle du cas précédent.
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (3/8)

Poutre AB sur 2 appuis avec encorbellement:


y Ligne d’influence de RA
P=1 2ème cas : o ≤ x ≤ k
x 
 M B  0   P( x  l )  R A .l  0
x P( x  l )
 RA  pour P  1
k L r l
(x  l)
RA RB  RA 
l
L
x  0  RA  1
L
C.L: kL k 1
RA x  k  RA   1  k 1
L.I. de RA L L L
1
1
avec  coeff angulaire de la droite ( L.I )
l
x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (4/8)

Poutre AB sur 2 appuis avec encorbellement:


y Ligne d’influence de RA
P=1
3ème cas : o ≤ x ≤ r
x

M B
 0  R A .L  Px  0
x
Px x
k L r  RA    :
RA L L
RB Equation d ' une droite de pente négative
1
(coeff angulaire   )
L
0
RA x  0  RA   0
L
L.I. de RA C.L: r 1
1 x  r  RA     r
L L
x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (5/8)

Poutre AB sur 2 appuis avec encorbellement:


y Ligne d’influence de RA
P=1
x
En combinant les 3 cas ci-
dessus, on obtient le diagramme
x
de la ligne d’influence de RA
k L r dans le cas d’une poutre bi
RA RB appuyée avec encorbellement à
gauche et à droite.

RA
L.I. de RA
1

x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (6/8)

Poutre AB sur 2 appuis avec encorbellement:


y Ligne d’influence de RB
P=1
x On peut de même trouver l’équation de
laRX en B (RB), pour enfin tracer la ligne

x d’influence de RB

k L r
RA RB
L.I. de RB
RB

x
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (7/8)

Récapitulation Ex1 : Soit la charge totale P = 6t (tonne)


P = 6t (figure ci-contre) calculer la RX en A pour
x
P à la position x=2m. De même que la
réaction en B pour la même position, la
charge P étant mobile.
1m 2m
Résolution
6m
La charge P étant mobile, pour calculer
Ax RA à une position donnée de P, il faut
1+k/L
+ 1 + tracer d’abord la L.I de RA ; ensuite tirer
l’ordonnée de RA à la position donnée,
et enfin la multiplier par l’intensité de P.
L.I. de RB
+ 1
- k/L + Bx

-
II – LIGNES D’INFLUENCES
II.2 : Lignes d’influences des réactions (Rx) d’appui des
poutres à 2 appuis avec ou sans encorbellement (8/8)

Récapitulation Résolution

P = 6t Ax étant l’ordonnée de RA à position x,


x on l’obtient par résolution des triangles
semblables :
Ax x Ax 2 1
1m 2m
   
6m
1 l 1 6 3
1
L.I. de RA
Ax RA  Ax 3 .6t  2t
.P 
X
1+k/L
+ 1 +
Même procédure pour calculer R B : X

Bx 1 2
  Bx 
L.I. de RB 2 3 3
+ 1 2
- k/L + Bx
RB 3 .6  4t

- n

Vérification :  y i  0  P  ( R  R )  0  6  (2  4)  0
A B
i 1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (1/10)

LI de Mf à la section I soit MI (Pour la poutre AB sans encorbellement


P = 1t
1° Equation de moment en I lorsque
x
P=1 est à droite de la section I c-à-d MI
A I B pour a ≤ x ≤ a+b=L:
A
MI
a b I
a
L
RA Lx
M M I  R A .a avec R A  :
L
Lx
L.I. de MI pour a ≤ x ≤ L
MI  a
L
Conditions aux limites:
a
La ab
xaMI  a
L L
ab x  L  MI  0
L x x 0 MI a
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (2/10)

LI de Mf à la section I soit MI (Pour la poutre AB sans encorbellement


P = 1t
x 2° Equation de MI lorsque P est à droite
A I B de I c-à-d MI pour 0 ≤ x ≤ a
A
MI I
a b b
L RB
x
M M I  RB .b avec R B 
L
x
L.I. de MI pour 0 ≤ x ≤ a
MI  b
L
Conditions aux limites:
x 0 MI 0
a ab
b
xaMI  b
ab L L
L x x  L  MI  b
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis avec
ou sans encorbellement (3/10)

LI de Mf à la section I soit MI

A I B

a b En superposant le cas 1 (lorsque P est


L à droite de la section I et le cas 2
M (lorsque P est à gauche), on obtient la
LI de MI

L.I. de MI
a

ab b
L x
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (4/10)

LI de V à la section I soit VI (Pour la poutre AB sans encorbellement


P = 1t 1° Equation de l’effort tranchant en I
x
lorsque P = 1 est à droite de la section I
A I B c-à-d VI pour a ≤ x ≤ a+b=L:
A
VI
a b I
a
L
RA Lx
VI  R A avec R A  :
L.I. de VI pour a ≤ x ≤ L L
V
Lx
VI 
L
1 Conditions aux limites:
x  0 V I  1
b L x
La b
x  a V I  
L L
x  L  VI  0
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (5/10)

LI de V à la section I soit VI (Pour la poutre AB sans encorbellement


P = 1t
x 2° Equation de VI lorsque P est à droite
A I B de I c-à-d VI pour 0 ≤ x ≤ a
A
VI I
a b b
L RB
VI   RB
x
L.I. de VI pour 0 ≤ x ≤ a avec R B 
L
V
x
VI  
L
x
Conditions aux limites:
a
 x  0 V I  0
L -1
a
x  a V I  
L
x  L  VI  1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (6/10)

LI de V à la section I soit VI (Pour la poutre AB sans encorbellement


P = 1t
x

A I B

a b En superposant le cas 1 (lorsque P est


L à droite de la section I et le cas 2
V (lorsque P est à gauche), on obtient la
L.I. de VI
LI de MI

1
b L x
a

L -1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (7/10)

Cas particuliers: a. Poutre AB avec un seul encorbellement à gauche de A


P = 1t
x
A I B

k a b On trouve une partie


L du même diagramme
V
L.I. de VI prolongé

1
b L x
a

L -1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis
avec ou sans encorbellement (8/10)

Cas particuliers: b. Poutre AB avec un seul encorbellement à droite de B


P = 1t
x
A I B
On trouve
a b k
une partie
L
V du même
L.I. de VI
diagramme
prolongé
1
b L x
a

L -1
II.3. Lignes d’influence des moments fléchissants et des
efforts tranchants pour des poutres à deux appuis avec
ou sans encorbellement (9/10)

Cas particuliers: Poutre AB avec encorbellement


A I B

k a b r
L
M

L.I. de MI
a

ab b
L x
II.3. Cas particuliers: c. Poutre AB bi - appuyée avec encorbellement à
gauche de A, la charge P et la section II étant à gauche de A (Sur la console).
(10/10)
Recherche de la LI de MII et VII Equation de MII et VII quand P
P = 1t est à gauche de la section II
x II
P = 1t
A B x
II
c d L MII
c VII
k

L.I. de MII M M II
  Px pour P  1  M II   x
x
C.I : x  0  M II  0 et pr x  c  M II  c
-c
V II
  P  1
V Equation de MII et VII quand P
L.I. de VII x
est à droite de la section II
-1
II
MII
La LI de MII et VII dans le cas où P est à droite c VII
de la section II est une droite confondue avec  V II  0
les lignes des axes. M II
II.4. Lignes d’influence d’une poutre encastrée à l’une de ses
extrémités
y (1/2)

P = 1t P = 1t
x Recherche de la LI de RA: 0 ≤ x ≤ L - c
x x (P à droite de I)
I 

A
MA  F  0 ou  F
y
y
 0  RA  P  0  RA  P
c RA
L L.I. de RA : 0 ≤ x ≤ c (P à gauche de I)
RA
R A
 P  1 (même chose pour P à gauche de I
L.I. de RA P à gauche ou à droite de I
Recherche de la LI de MA (P à droite de I)
 M  0  M A  P.x  0
x 1
A
MA
M A  P.x  M A  x
c x 0M A0
Conditions aux limites :
x  Lc  M A  Lc
Recherche de la LI de MA (P à gauche de I)
L-c
M A
 0  M A  P( x  L  c)  0
M A
 x Lc
x CL : x  0  M A  L  c et x  c  M A  L
II.4. Lignes d’influence d’une poutre encastrée à l’une de ses
extrémités
y (2/2)
x
P = 1t P = 1t Recherche de MI et VI en isolant la
x x partie gauche comme il n’y a aucune
I
A
MA force
I
c
L
RA
c VI
MI M VI I
0

MI Recherche de MI pour P à gauche de I


L.I. de MI pour P à droite de I
(0 ≤ x ≤ c). On isole la partie gauche
x VI
qui a moins d’efforts :
L.I. de VI pour P à droite de I P = 1t
x x M I
  P.x   x :
L.I. de MI pour P à gauche de I MI I
MI C’est une droite décrois-
-c c VI sante car le cœfficient
angulaire = -1< 0
CI : pour x  0  M I  0 et pour x  c  M I  c
L.I. de VI pour P à gauche de IV
I
Recherche de VI : V I
  P  1
-1
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
surcharges
(1/6)
Généralement les charges sont fréquemment transmises à la poutre
maîtresse par l’intermédiaire des poutres secondaires, à des endroits bien
déterminés, comme c’est presque toujours le cas. Par ex. : dans la
construction de poutrails (fig.ci - dessus).

 LONGERON: poutres
 TRAVERSES: poutres secondaires transversales
 LONGRINE: poutrelles longitudinales s’appuyant simplement
 NŒUD: Les points d’attache des traverses aux longerons
 PANNEAU OU TRAVEE: partie de la construction comprise entre deux nœuds voisins
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
surcharges
(2/6)

L.I. de RX d’appuis P appliquée à la longrine dans


une travée m.n sera transmise
à la poutre maîtresse au point
d’appuis des traverses mn.
Pas d’influence sur les
réactions d’appuis de la poutre
maîtresse. Par conséquent, les
L.I. de RX d’appuis A et B ne
différent en rien de celles
obtenues pour le cas
d’application directe de charge.
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
a surcharges
c
(3/6)
A partir de LI et en vertu du principe de superposition des effets, la valeur de la
fonction SI dans la poutre maîtresse sera égal SI = ∑ P.y
S   Py  R. . y  R. . y .
I m m n n

Px P(d  x)
or Rm  et R n 
d d
Px P(d  x)
 SI  . ym  . yn
d d
P (d  x) 
  x ym  . y n  avec P  1
d 1 
x ym (d  x)
 SI   y :
d d n

SI est une équation du d


x  0  SI  y : en effet S I
 0 y  y
1èr degré en x, donc SI n d n n
CL : d d d
est une droite. x  d  SI    
y m
: en effet S I
d
y m d
y m
y m
La droite passant par le sommet des ordonnées ym et yn de la LI au droit des
nœuds est appelée « DROITE DE TRANSITION »
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
surcharges
(4/6)
LI du µf à la section I distante
de a à la rive gauche de
longeron
La LI de MI est la même que
dans le cas d’application
directe de charge si P se
trouve soit à gauche de m
soit à droite de n.
En d’autre terme, la
présence de poutres
secondaires n’aura aucune
influence sur la valeur du µf
pour autant que la charge
soit appliquée en dehors du
panneau mn qui contient la
section I.
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
surcharges
(5/6)

Ainsi, au cas d’une application indirecte de la charge, les LI


peuvent être tracées de la façon suivante:

 En 1èr lieu, on trace la LI comme si la charge est appliquée


directement à la poutre maîtresse ;

 Par les ordonnées de la LI ainsi obtenues, situes


directement au dessus de nœud délimitant la poutre
secondaire (Longrine) contenant la section I considérée, on
trace une droite dite droite de transition.
II.5. Lignes d’influence au cas d’application indirecte des
surcharges
(6/6)
II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 1. Charges concentrées (1/5)

Principe :
 Pour déterminer un effort quelconque engendré par une
charge P1, il suffit de mesurer l’ordonnée de la LI
correspondante au droit d’application de la charge et de la
multiplier par l’intensité de cette dernière.

 Si une construction est sollicitée simultanément par


plusieurs charges concentrées, nous pouvons, en vertu du
principe de superposition des effets des forces, procéder de
la même façon pour chacune des ces charges c'est-à-dire
multiplier l’ordonnée de la LI, qu’au droit d’application de
chaque, par l’intensité de celle-ci et ensuite additionner les
résultats obtenus.
II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 1. Charges concentrées (2/5)

Calculer MI et VI
M I   h1 P1  h2 P2  h3 P3
3

MI 
i 1
Pi hi
 h1 P1  h2 P2  h3 P3
' ' '
V I

3
  Pi hi
'
V I
i 1
II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 1. Charges concentrées (3/5)

Application numérique
On demande de déterminer
à l’aide de LI, le moment
fléchissant dans la section I
de la poutre représentée ci-
contre, sous les charges
concentrées P1 = 4t, P2 = 8t
et P3 = 10t
3

MI 
i 1
Pi hi
 0,5.4  1.8  1.10  16tm

V I
  Pi hi  0,125.4  0.25.10  0.25.8
i 1

 0.5  2  2.5  2,5  1,5  1t


II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 2. Cas des charges uniformément réparties (4/15)

M I   Ph
n
avec P  qdx

MI 
i 1
qi dxi hi
d
M I  c qhx d x
d
M I  q c qhx d x
Cette intégrale nous donne la
surface en rouge de MI
MI q  1

 h .dx
d
q
'
V I c x

d
c h'xdx  surface en bleu deV I  1  w 1  w 2
V I  q( w 1  w 2 )  q 2
II.6. Détermination des efforts à l’aide des LI
II. 6. 2. Cas des charges uniformément réparties (5/5)

Application numérique
On demande de déterminer
à l’aide de LI, le moment
fléchissant dans la section I
de la poutre représentée ci-
contre.

M I  P.h  q
x 8 x 4 8
    x   1,6m
2 10 2 5 5

M I  3(1,6)  6,4(2)  8tm


h1  0,8 ; h 2  h3  1  0,8  0,2
0,8.8 V I  Ph 3  w 1 q  3.0,2  3,2.2  7t
w1   3,2 m 2
2
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la
charge
(1/22)

Qu’elle doit être la position de la charge pour que la fonction


considérée de la L.I. atteigne son maximum?
Cette position s’appelle LA POSITION LA PLUS
DÉFAVORABLE ou DANGEREUSE de la charge, pour laquelle
nous pouvons obtenir la réaction RAmax; le moment Mmax et
l’effort tranchant Vmax, Et les valeurs minimum de cette même
fonction L.I. c'est-à-dire RAmin, Mmin, Vmin,….
Si hmin1  hmin 2  hmin1 .P
donnera la fmin cherchée ;

Si hmin 2  hmin1  hmin1 .P


donnera la fonction minimum
cherchée fmin
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la
charge
(2/22)

1° CAS : Sollicitation par une charge mobile concentrée


La position la plus défavorable est celle qui correspond à
l’ordonnée max de la L.I. La valeur min de la fonction
s’obtiendra exactement de la même façon, mais en mesurant
l’ordonnée sur la partie négative de la L.I.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la
charge
(3/22)

2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles


concentrées
Pour déterminer la valeur maximum d’une fonction quelconque
« S » ; comme il y a plusieurs charges mobiles concentrées, il
faut trouver le max de la somme Ph( Ph ) où h = ordonnée de
la L.I mesurée au droit d’application de la charge
correspondante.
Pour un nombre réduit de charge, le problème peut se résoudre
par essais successifs. Si on cherche la valeur max de la
fonction « S », le système de charge devra être placé dans la
partie des ordonnées (+) de la L.I.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (4/22)

Pour hmax, on regarde le diagramme affecté


du signe (+).
La fonction S = L.I de M (Par exemple).
h3 h
h2 = 0,  1
1 2
5
Si h1 = 5 par exemple : h3    2,5
2
La  Ph max possible (car Pmax est placé
au droit de l’ordonnée max h1) sera :

a. Sens : de gauche à droite :

M max 1   P.h  4.5  2(0)  1( 2,5)  20  2,5  17,5tm


II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (5/22)

a. Sens : de droite à gauche :

h1
h4   2,5
2
M max 2   Ph  4,5  2,0  1(2,5)  17,5tm

Pour ce train de charge, il y a


coïncidence c'est-à-dire que le train de
charge se déplace de gauche vers la
droite ou de droite vers la gauche, la
position dangereuse sera obtenue
chaque fois que la charge max P = 4t
arrivera au droit de l’ordonnée positive
maximum (h1).
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (6/22)

Recherche de Mmin :

1er cas : Lorsque le convoi se déplace de


droite à gauche : Mmin1 = 4(-5) = - 20 tm
2ème cas : Quand le convoi se déplace de
gauche à droite: Mmin2 = 4(-5) + 2.(0) +
1(2,5) = - 17,5 tm < - 20 tm
h5 h
  1  5  h5  5
2 2
D’où Mmin = Mmin1 = 20 tm

Ainsi lorsqu’on désire obtenir la valeur


minimale du moment, les charges max
doivent être placées au droit des
ordonnées négatives.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (7/22)
Maintenant, considérons la L.I d’une fonction quelconque « S » de forme
polygonale
Supposons
que le train
de charge
se trouvant
en position I
représentée
par les
vecteurs en
traits
continus

Déplaçons maintenant tous les systèmes de charge vers la droite d’une


distance Δx définie. Position II représentée par les vecteurs en traits
interrompus
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (8/22)

h

h n n n
S   Pi hi ;  tg d ' où hi  x.tg i  S   Pi hi   Pi x.tg i x  Pi .tg i
x i 1 i 1 i 1

S  C ste S a varié de ∆s à la nouvelle position II.


II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (9/22)

P1 P2 P3 P4 P5 Pi Pn Dans la position III on


déplace les charges
d au delà des sommets
Δx Δx Δx Δx Δx f Δx Δx a, b, c, d, e, f, g.
c h
si à gauche du sommet la
fonction était croissante, à
b e
droite du sommet, la fonction
devient décroissante
g
a
l’accroissement de la fonction Δs > 0 à gauche du sommet et Δs < 0 à droite,
d’où Δhi à droite du sommet doit changer de signe.

Or, Δ hi = tgi. Δ x et Δ x = cste d’où il n’y a que tgi qui change de signe
L’accroissement Δs de la position I à la position II est positif, tandis que celui
obtenu lors du déplacement de charges de la position II à la position III est
négatif.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (10/22)

P1 P2 P3 P4 P5 Pi Pn CONCLUSION:

d
Δx Δx Δx Δx Δx f Δx Δx
c h

b e

g
a

Au moment du passage du système de charge par sa position


la plus défavorable, l’accroissement de « S », c'est-à-dire la
somme de Δ x∑ Pi tg i doit changer de signe
n ne pourra changer de signe que si une ou plusieurs
S  x Pi .tg i charges situées en position I d’un côté de la L.I passe en
i 1
position III de l’autre côté du sommet de la fonction S.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
2° CAS : Sollicitation par un système de charges mobiles concentrées (11/22)
CONCLUSION
 Si le système de charge est dans sa position la plus déformable (position II),
une ou plusieurs de ces charges doit se trouver au droit d’un sommet de la
L.I.
 Si le sommet est convexe c'est-à-dire ^ ( ex. d), la fonction S passe du
signe (+) au signe (-). somme de Δ x∑ Pi tg i doit changer de signe

 Si le sommet est concave c'est-à-dire V (ex.e), la fonction S passe du signe


(-) au signe (+).
n
x Pi .tg i  0 train de charge à gauche de sa position dangereuse
i 1
Smax :
x  Pitg i  0 train de charge à droite de sa position dangereuse
i 1
n
x Pi .tg i  0 train de charge à gauche de sa position dangereuse
i 1
Smin :
x  Pitg i  0 train de charge à droite de sa position dangereuse
i 1
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Exemple d’illustration (12/22)
Soit le train de charges ci – dessous :

La ligne d’influence S est donnée par le diagramme suivant :


On veut déterminer la position
n

la plus dangereuse où  P .tg


i 1
i i

changerait de signe si le
train de charge se
trouve immédiatement à
gauche et à droite de la
position dangereuse.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 (13/22)
N°9
1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5 1,6

3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t 3,0t 3,0t

Plaçons le train de charge de sorte que l’un des essieux de 3,5t coïncide
avec la plus grande ordonnée 1 et effectuons le calcul.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 (14/22)
N°9
1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5 1,6

3,5 t
3,5 t 3,5 t 3,5 t 3,5 t 3,0 t 3,0 t 3,0 t 3,0 t

 1  0,25
(3)  0,75
(3)(2)
3
S   Pi tg i  3,5 5 
1 0,25
tg1  , tg 2   ,
8 4 i 1 8 4 6
tg 3  
0,75 3,5(15)  (1,5)3  (3)6 30
   1,25
6 24 24
(15/22)
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8

1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5

3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t 3,0

Disposer le train de charge de sorte que la résultante des toutes les grandes forces soient sur
l’ordonnée la plus grande c-à-d l’essieu N°3
(16/22)
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8

1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5

3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t 3,0

 1  0,25 3,5(3)3  (1,5)7  (3)6 3


(3,5)2  0,75
(3)(2) 
3
S   Pi tg i  3,5 3    0,125
i 1 8 4 6 24 24
(17/22)
Exemple d’illustration
Essieu N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7

1,6 1,6 1,6 1,6 3 1,6 4,5

3,5t
3,5t 3,5t 3,5t 3,5t 3,0t 3,0t

(En bougeant légèrement le train de charge à droite on trouve une valeur


négative donc nous avons la position la plus dangereuse du train de charge.
 1  0,25 3,5(3)2  3,5(1,5)3  (3)6 3
(3,5)3  0,75
(3)(2) 
3
S   Pi tg i  3,5 2    0,53
i 1 8 4 6 24 24
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Recherche de la formule de la position dangereuse du train de charge
(18/22)
On a démontré que:
n

 P .tg
i 1
i i 0 train de charge à gauche de sa position dangereuse
si:
 Pitg 
i 1
i
 0 train de charge à droite de sa position dangereuse

Dans l’exemple ci – haut, l’essieu n°3 qui réalise cette condition s’appelle
« charge critique ». Et la condition devient:
 
tg g  P  Pcr   tg d  P  0 Si l’on bougé légèrement le train de charge à gauche

 
 g  d

 
tg g  P  tg d  P  Pcr   0 Si l’on bougé légèrement le train de charge à droite

 
g d 
I.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Recherche de la formule de la position dangereuse du train de charge
(19/22)
h max
tg g 
a
h max
tg d  
b
g P  PCr  P g P  P  Cr
 d ;  d
 a b ab

(1) ( 2)

 P  PCr  P  Pcr  P  P  Pcr


  a  b 
 P  Pcr   P
g
  d 
g
   P  Pcr 
g

g d
(1')
 
a b b b g  ab  b
(1)

P P 
P  Cr
 ab
 P  Pcr   P
g
  d
P
    P 
g d
(2')
a
g b
b gb g  ab  b
( 2)
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
Recherche de la formule de la position dangereuse du train de charge
(20/22)

Si  P désigne la somme
de toutes les charges et si
(a + b) = L, on aura :

P  P Pg d  Pcr


(1)   P  Pcr   P.
a
 g l a


D’où on a :  P   P l   P  Pcr
 (2 )    l
P  P
a g g
 g
Lorsque ces inégalités sont vérifiées, on se trouve à la position
dangereuse où à la position la plus défavorable du train de charge.
II.7. Détermination de la position la plus défavorable de la charge
3° CAS : d’une charge mobile uniformément répartie (21/22)

Pour trouver Smax, on dispose la charge répartie mobile de manière à couvrir


une grande surface délimitée par la LI et affectée du signe positif.
Poutre avec encorbellement

VImax

VImin

VImin
II.8. Exercice

(22/22)
Pour le train de charge de la figure ci-dessous, on demande de
trouver la position qui rend maximum la fonction S dont la ligne
d’influence est représentée ci-après : L = 8m ; a = 2m, hmax = 1
QUESTIONS ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 190


BRAVO !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 191
Plan du cours

1 - Généralités – Rappel de la RDM


2 - Notion de lois de comportement
3 - Etats limites et critères de résistance
4 - Lignes d’Influences
5 – Energie de déformation - Principe de l’énergie interne

6 - Sollicitations sur les constructions


7 - Calcul des structures
8 - Les assemblages des structures
9 - Les ossatures articulées et à nœuds rigides
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 192
Chapitre IV: CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR
LES STRUCTURES ISOSTATIQUES

1 – DÉFINITION

2 – CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES EFFORTS


TRANCHANTS ET DES MOMENTS FLÉCHISSANTS

3 – RAPPEL DES RELATIONS FONDAMENTALES ENTRE LA


CHARGE L’EFFORT TRANCHANT ET LE MOMENT
FLECHISSANT

4– FORCES INTÉRIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES


BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS

193
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.1 : Définition (1/2)

1° Les charges permanentes


Elles ne changent ni leur grandeur, ni leur position :
 Les poids propres de structures (colonnes, dalles…);
 Les poids de revêtement (les carreaux, les ciments),
des murs, des cloisons, des enduits etc…
On peut les déterminer en connaissant leurs dimensions
réelles, en calculant leurs volumes multipliés par leurs poids

(m ).   kg
 
spécifiques:
m V   masse (kg)
3
3
 m

( ) N
P  V m .  
3 
3
  P (N )
 m 194
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.1 : Définition (1/2)

2° Les charges variables ou surcharges


Ce sont des charges dues au service, c'est-à-dire à l’utilisation du
bâtiment ou d’ouvrage (poids de personnes, de l’équipement, des
marchandises stockées, des véhicules etc).
Ces charges sont déterminées en général par des règlements,
pour le calcul de construction émis par les autorités des
différents pays.
Deux sortes des charges variables ou surcharges :
 charges mobiles : dont les grandeurs sont fixées, mais dont
la positon varie. (cfd. chapitre des LI)
 charges variables à une position constante (la position ne
change pas), mais dont la grandeur peut varier. Elles peuvent
prendre en général une valeur définie P ou une valeur zéro.195
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.1 : Définition (1/2)

Selon les règlements des certains Pays, les charges


permanentes aussi bien que les surcharges doivent être
multipliées par quelques cœfficients appelés « Cœfficient de
majoration ou de pondération ». Cfd. ELU et ELS

Les charges permanentes aussi bien que celles variables peuvent


être des forces concentrées ou des forces réparties.

Nous utiliserons en général les lettres G, g pour les


charges permanentes, P et p pour les charges variables
(surcharges) et Q, q pour la somme des charges
précédentes (charges totales).
196
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

Introduction
Dans ce chapitre, nous montrons comment on peut utiliser la
connaissance de la position la plus défavorable de la charge
mobile traitée au chapitres des LI pour la détermination des
diagrammes de V et de M, afin d’aboutir au tracé des courbes
enveloppes, représentant les valeurs extrêmes des V et des M,
dans le cas des structures chargées par des forces
permanentes et variables.
.

197
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

IV.2.1. Console
g: charges permanente
(exemple : le poids de la
poutre)
p: d’une charge répartie (surcharge)

sur toute la longueur de la poutre


L pour avoir la r(x) max, l’effort
Vmax et moment Mmax.

p + g = q (p peut être par exemple les poids des hommes sur le


balcon et g le poids de la poutre).
Une charge mobile répartie sur toute la longueur de la console
donne les valeurs extrêmes de V et M (courbes enveloppes),
198
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

IV.2.1. Console pg q


R A
 pl  gl  ( p  g )l  ql
V   qx (équation d ' une droite )
C.L. : pour x  0 V 0
pour x  l V   ql
2

Mx   qx.
x
  q x ( parabole)
2 2
C.L. : x  0  M x  0
2

xlM 
ql
2
2
l
x M 
ql
199
2 8
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.1. Console 1° x < a entre I et II
M sous G  Gx;
x

M sous P   Px;
x

M sous (G  P)  ( P  G ) x;
x

V x
sous G : Vx  G (C ste )
V x
sous P : Vx  P (C ste )
V x
sous ( P  G ) :
Vx  P  G

200
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.1. Console 2° a < x < b entre II
et l’encastrement

M x
sous G en II : M x  (G  P)(a  x)  Gx;
M x
sous P en II : M x  (G  P)(a  x)  Px
M x
sous toutes les ch arg es ( P  G ) en II
M x
 (G  P)(a  x)  (G  P) x
 (G  P)(a  x  x)  (G  P)(a  2 x)
M x
est une droite
Pour x  l : M x  (G  P)(a  2b)  (G  P)(l  b)
V x
sous G en II :V x  (G  P)  G
V x
sous P en II :V x  (G  P)(G  P)  2G

201
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.2. Poutre à 2 appuis : gl pl l l
R A  RB  
2 2
 ( g  p)  q
2 2
gl l 
V ( x) sous g   gx  g   x ;
2 2 
gl
V ( x) est une droite. C.L. : x  0  V
2
l g
x  T   l
2 2
pl l 
V ( x) sous p   px  p  x ;
2 2 
pl l
C.L. : x  0  V  et x   V  0
2 2

202
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.2. Poutre à 2 appuis : V x
sous les deux ch arg es p et g ( p  g )
l 
donne la courbe enveloppe : Vx  ( p  g )  x 
2 
l x l x2
En effet M x sous g  g .x  g .x  g x  g
2 2 2 2
C.L. : pour x  0  M x  0
2
l l l2
pour x   M x  g    g
2 2 4.2
gl 2
Mx
8

Même raisonnement pour M x sous p ;


l2
M x  p 8 et
l2
M x sous p  g  q 8 avec p  g  q203
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.2. Poutre à 2 appuis :

204
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement
Hypothèses: la charge permanente existe toujours partout et
c’est la charge variable seulement qui change sa position

Différents cas des charges possibles pour avoir les valeurs


max et min, les valeurs extrêmes des forces intérieures qui
peuvent être calculées dans les divers cas des charges.

205
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement
Pour obtenir RA max et MA max ,
on place la charge variable
comme indiqué sur la fig.

Pour obtenir RB max et MB max

M max en travée

206
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement

Mmin en travée

RB min et MB min

RA min et MA min

207
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.3. Poutres à encorbellement: Exemple d’illustration
Tracer les courbes enveloppes
de V et de M et calculer les
valeurs extrêmes des réactions
et des moments.
Il ya lieu à envisager les 3 cas de chargement ci – après :

1 er cas: RA max et MA max 2 ème cas: RB max 3 ème cas: RB min


et MA min et MB min

208
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
1° Cas à l’aide de LI
R A max ?
x 1 8,5 8,5 8,5
 x  R A max  . .6
8,5 6 6 6 2
 36,1t
R B  8,5.6  36,1  14,9t
R .H 2,5(2,5)
M A max  2  .q  2 .6
B

2,5(2,5)
 .3  18,88tm
1

MA max

209
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
1° Cas à l’aide de LI

Pour trouver V à gauche de RA, il


faut dessiner la LI de V juste à
gauche de A (cfr. tableau LI de VIIa).
VIIa = -1(2,5)6 = -15t

210
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
2è Cas à l’aide de LI & diagramme Pour trouver RB max, on trace la LI de RB

Pour trouver MA min, on trace la LI de MII

Diagramme de V

211
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

212
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
3è Cas à l’aide de LI
Pour trouver RB min, on
trace la LI de RB

213
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

Enfin, il ne reste qu’à


superposer les différents
diagrammes pour dégager
la courbe enveloppe. Les
cas sont symbolisés par 1,
2 et 3

214
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
IV.2.4. Poutres Gerbers : Charge permanente Ǝ tjrs partout et que c’est
la charge variable
seulement qui
change sa position
Appuis : A, B,
C et D
Sélection des cas des charges à étudier Rotules: E et F.
Cas 1 : Pour obtenir RAmax, RDmax,
M1max (moment dans la 1ère travéé AB)
Et M3max (moment dans la 3ème travée CD)

Cas 2 : RBmax et MB max


Cas 3 : c’est un cas symétrique au cas 2,
RCmax et MC max
Cas 4: M1min (travée AB); M2max (travée BC)
et M3min (travée CD) symétrie de M1min215
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

Solution : 1èr Cas.


4 réactions et 2 rotules
soit 4 – 2 = 2 → la
poutre est isostatique
Isolons la poutre au niveau de la rotule. Avant de traiter la poutre
AB isolée, il faut d’abord
traiter la poutre EF

y0
 Q  Q  1(4)  0
 2Q  4
 Q  2t
216
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

RAmax  LI de RA
4 0,5  2
RA  1   4  1  2(0,5)
2 2
 8  0,5  1
RA  7,5  1  6,5t
MAB max → (LI de MI) il faut d’abord
chercher x pour laquelle V s’annule
6,5
V ( x)  6,5  4 x  0  x 
4 2
4  6,5 
M  M  6,5   6,5 x   
VI
( x)
 4 2 4 
2
 6,5   1 1   6,5 
     M    5,28
 4   4 8 217tm
VII  4 
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)

VI (immédiatement à gauche
de B) (section I)
4.1 0,5.2
V I   2 .4  2  0,5(2)
 9,5t
VII (immédiatement à droite
de B) (section II)

V II
 2.1(1)  2.1  4t

VI

218
VII
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
2 ème Cas
2 Q = 4(4) = 16 → Q = 16/2 = 8 t
Pour trouver RB max → LI de RB
6.1,5
 R B max  .4  8.1,5
2
MB max : calculons d’abord RA

R A  4(6)  8  30  2t
 2.2
M B max  2 .4  2.8  8  16  24tm
Par la méthode de LI
 4 2
M B max  8(2)  2 (2) 
 (16  8)  24tm (méthode de RDM
219 )
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
2 ème Cas

VII = 1(2).(4) + 8(1) = 16t


 4(1)(4) (0,5)
V I
 2 .(4)
2 2
 8  2  4  14t

220
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
Le cas 3 c’est la symétrie du cas 2:
ql 2 4(4) 2 16
4ème Cas : On isole EF M 2 max  2  8  2  8t
M1 min (là où l’effort tranchant va
s’annuler)
Calculons d’abord RA min :
4(1) 0,5(2)
R A min  2
.1 
2
.4  0,5(8)  4t
C'est-à-dire RA est dirigée de haut en
bas pour ce chargement
M min ( pour T  0)
1 x

T  4  1x  4  1x  0  x
x 0
 4
x2 16
M1 min  
M xo M ( 4)  4 x 0  1  4( 4)   8tm
2 2
221
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
IV.2: CONSTRUCTION DES DIAGRAMMES DES V ET DES M (1/2)
Courbes enveloppes des T
et M : Il faut pour cela,
combiner les différentes
courbes ci-dessus obtenues.

222
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES

Rappel des relations fondamentales entre la charge


l’effort tranchant et le moment fléchissant

Equilibre d’une partie élémentaire dx:


q étant fonction de x : q = q(x) alors T = f(x) et M = f(x)
dx dx
 MG  0 : M  T 2  (T  dT ) 2  ( M  dM )  0
F y
 0  qdx  T  (T  dT )  0  qdx  dT 2230
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES

Rappel des relations fondamentales entre la charge


l’effort tranchant et le moment fléchissant
Equilibre d’une partie élémentaire dx:
dx dx
 MG  0 : M  T 2  (T  dT ) 2  ( M  dM )  0
dx dx dTdx
dM  T T 
2 2 2
L’effort tranchant est la
dM dérivée première du
dM  Tdx  T   moment fléchissant par
dx
rapport à x.
224
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES

Rappel des relations fondamentales entre la charge


l’effort tranchant et le moment fléchissant
Equilibre d’une partie élémentaire dx:

F y
 0  qdx  T  (T  dT )  0  qdx  dT  0
La fonction de la charge ou charge
dT est la dérivée première de la
q
dx fonction de l’effort tranchant par
rapport à x.
NB : cette relation n’a de raison d’être qu’en cas des
charges reparties 2
dT d M
q  2
dx dx 225
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
Connaissance du « Mmax » éventuellement du « Mmin »
2 La fonction du moment
dT d M
q  2 fléchissant à sa valeur extrême
dx dx (maximum et minimum) au lieu
dM où sa fonction dérivée a une
T 
dx valeur nulle (égale à zéro).

NB: Mmax se trouve là où le signe de T change.

Mmax se calcule de la manière suivante:


 on détermine le point où le signe de T change
 et on calcule le moment de forces à gauche (ou à
droite) par rapport à ce point. 226
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
Connaissance du « Mmax » éventuellement du « Mmin »

En pratique, les poutres sont chargées soit d’une


manière symétriques ou centro-symétriques (plus
rarement).
Dans le cas d’une charge symétrique:

 le diagramme de T est centro-symétrique, et celui de


M est symétrique.

 Les réactions d’appuis ont la même grandeur et le


même sens (parce que la charge est symétrique) le
moment a une valeur extrême à l’axe de symétrie.
227
IV – CHARGES PERMANENTE ET VARIABLE SUR LES
STRUCTURES ISOSTATIQUES
Cas d’une charge symétrique: dT
q  T    qdx
dx

T x

M   Tdx
M 228
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS

Ces structures ne diffèrent des poutres simples que du


point de vue de la détermination de Rx d’appuis.
Une fois les Rx calculées, les méthodes de la détermination de
diagrammes M, N, T sont tout à fait semblables..
229
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
TRACE DES DIAGRAMMES POUR DES PORTIQUES ISOSTATIQUES
Poutres (traverses)

Poteaux (Montants)
Portique: systèmes de poutres reliées entre elles par
des nœuds rigides.
Ces assemblages trouvent une large application dans le domaine
du génie civil. Ils sont très utilisés comme systèmes de base dans
les constructions telles que les hangars et les bâtiments.
230
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS

Les règles de construction des diagrammes sont celles


utilisées dans le cas de poutres simples car chaque
élément est considéré ainsi.

Les conventions de signe préalablement établies


restent valables:

• les ordonnées positives de N et de T sont portées de


façon à être dirigées vers le coté extérieur;

• les diagrammes des moments positifs sont tracés du


coté des fibres tendues..
231
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
 En général, il y a tjrs les 3 diagrammes M, N et T dans
le cas des forces uniquement verticales ;
 Les relations entre q, T et M apprises dans le cas des
poutres simples ne sont valables que pour certains
segments de la structure ; dans les nœuds, elles ne
sont plus valables.
 T peut changer brusquement dans les nœuds sans y
avoir une force concentrée.
 Seul le moment M est tjrs le même aux extrémités
correspondantes aux différents segments, sauf s’il
s’agit d’un couple de forces concentrées;
 Quant au moment max, il faut le calculer séparément
pour chaque segment de la structure 232
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Moment aux nœuds composés de deux barres.

233
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Convention pour la représentation du diagramme, :
 Nous traçons une ligne de base parallèle à l’axe de la
structure pour chaque diagramme ;
 Nous mesurons des ordonnées représentant les
différents efforts perpendiculairement à cette ligne ;
 Nous mesurons les efforts positifs toujours du même
côté de la ligne de base.
Représentation des efforts positifs et négatifs

234
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Trace des diagrammes pour des poutres curvilignes (à arcs)
Pour des raisons esthétiques ou de résistance, on utilise des
éléments structurels ayant des formes curvilignes (ou en arcs).
On suppose que l’axe de la poutre curviligne représente un arc
de cercle.
Pour déterminer les expressions analytiques des efforts internes
de ces éléments, on utilise la méthode des sections et on écrit les
équations d’équilibre pour une section donnée en projetant les
forces suivant l’axe parallèle à l’effort normal N et l’axe
perpendiculaire à ce dernier.
La somme des moments de toutes les forces est calculée par
rapport au centre de gravité de la section pour l’expression de
M. Il est aussi commode d’utiliser les coordonnées polaires pour
parcourir la ligne moyenne de l’élément. 235
FORCES INTERIEURES DANS LES STRUCTURES A AXES
BRISES ET DANS LES ARCS A 3 ARTICULATIONS
Applications
q = P/L q
P
B C B C

A A
L L

236
QUESTIONS ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 237


BRAVO !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 238

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