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Les idées les plus simples
sont souvent les meilleures
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Groupe Eyrolles
61, bd Saint- Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions- eyrolles.co111
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En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégra-
lement o u partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit,
sans autorisation de l' éditeur ou du Centre français d 'exploitation du droit de
copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
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Bernard Bourigeaud • Jacques Brun
EYROLLES
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Nos remerciements à Marie-Paule Virard
qui nous a accompagnés dans la mise en fonne
éditoriale de nos convictions sur le management.
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Sommaire
Chapitre 1
Gouvernance, on demande des administrateurs engagés !. .. 15
Chapitre 2
Stratégie, un art d 'exécution ........................................................... 23
Chapitre 3
Transformation, remise en cause et progrès .......... ....... ... ....... ... . 29
Chapitre 4
Vl
~ Partenariat, quand l'union fait la force ................................... ...... 39
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r-i Chapitre 5
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Acquisition, l'accélérateur stratégique ... ..... ... ....... ....................... 49
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> Chapitre 6
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u Commercial, lui redonner ses lettres de noblesse .................... 65
Chapitre 7
Grands comptes, l'actif stratégique ............................................... 71
]
f Chapitre 8
~ La complexité, ou comment l'apprivoiser ............... ..................... 79
2
(.'.)
@
6 Les idées les plus simples sont souvent les meilleures
Chapitre 9
Innovation, ou comment transformer une idée en cash ......... 91
Chapitre 10
Projets corporate, pas de salut sans la connexion avec le
terrain .................................................................................................... 103
Chapitre 1
Valeurs, donner du sens à l'action ................................................ 111
Chapitre 2
La confiance, une bonne raison de se lever le matin ............ 119
Chapitre 3
Le choix des hommes, la décision la plus stratégique
(et la plus difficile) ............................................................................ 129
Chapitre 4
Vl Communication interne, rien ne remplace
~
e> le contact direct ................................................................................ 139
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0 Chapitre 5
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Bien-être au travail, l'humain est de retour ..... ..... ....... ..... ..... .... 147
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PARTIE Ill - LE LEADER: VISION ET COURAGE
Chapitre 1
Leadership : on ne naît pas leader, on le devient.. ................. 157
Chapitre 2
L'exercice du pouvoir, la reconnaissance plutôt que
l'obéissance .. ................. ...................... ..... ..... ..... ...................... ........... 167
Sommaire 7
Chapitre 3
Réseau, l'atout des bonnes fréquentations ............................... 173
Chapitre 4
Le temps, ou comment l'utiliser de manière efficace ............. 181
Index ............. .......... ..... .... .. ... ..... .................... ...... ... .. ........ ..... ..... . 195
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Avant-propos
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Chapitre 1
Gouvernance, on demande
des administrateurs engagés !
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Tout conseil a vocation à p articiper à la définition de la
~
e> stratégie. Il y consacre en gén éral chaque année une jour-
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n ée entière, n1ais l'exercice reste le plus souvent sup er-
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N ficiel, voire cosn1étique, sans que ne soient menés de
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véritables débats sur les options stratégiques fondamen-
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tales, parce que les n1en1bres du conseil n 'ont p as les com-
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pétences requises pour en discuter au fond, parce qu'il
n'y a pas, autour de la table, suffisamment d' administra-
teurs qui connaissent vraiment le business de l'entreprise.
D'ailleurs, cette journée est souvent à l'image de ce qui
se p asse au cours de l'année dans les conseils : beaucoup
de temps passé sur les présentations diverses et le con1pte
rendu finan cier, et pas assez sur la discussion autour des
points iinportants de la vie de la société, en particulier
18 L'entreprise : une communauté motivée au service des clients
' ' Dans les conseils les options stratégiques. Dans les
d'administration, il y conseils d ' adnùnistration, il y a
a souvent beaucoup souvent beaucoup d' administra-
tion et pas beaucoup de conseil.
d'administration et
peu de conseil. Pourtant, il s'agit là d'une diffé-
rence essentielle entre les boards
de qualité et les autres : il ne sert à rien pour un président
d'être entouré d'une douzaine de personnalités aux CV
éblouissants si celles-ci ne connaissent rien à son business.
Dans un conseil, il est à notre avis nécessaire que la moi-
tié des administrateurs connaisse le secteur dans lequel
évolue l'entreprise. Quant à l'autre moitié, elle doit être
composée en fonction des b esoins. Par exemple, si l'en-
treprise est en pleine phase de développement internatio-
nal, il est in1portant que la composition du conseil reflète
cette priorité.
Lorsque je suis entré au board de CGI en 2008, l'entreprise
nord-américaine souhaitait se développer en Europe et enAsie.]' ai
été, à l'époque, le premier administrateur européen.Aujourd'hui,
Vl
~ nous sommes deux Européens sur quatorze membres, ce qui est
e>
UJ d'ailleurs encore modeste, dans la mesure où CGI réalise désor-
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mais plus de 5 0 % de son business en Europe.
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..c: D e m ême, si elle amorce une diversification sectorielle .
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Lorsque j'étais P.-D.G. d'Atos O rigin, j'avais fait entrer un
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assureur au conseil car je souhaitais développer nos activités dans
ce secteur, et il était utile d'avoir au board quelqu 'un qui pouvait
nous faire comprendre le domaine et nous ouvrir des portes.
D'une manière générale, toute nouvelle activité ou nou-
velle approche mérite de voir entrer au conseil un profes-
sionnel qui a déjà emprunté le m ême type de parcours.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la composition
Gouvernance, on demande des administrateurs engagés ! 19
(RÉER DE LA VALEUR
Transformation,
remise en cause et progrès
Aucune entreprise ne peut survivre très longtemps si elle
est incapable de se réinventer.Voilà pourquoi la capacité à
décider et à accon1pagner un plan de transformation est
probablement l'un des grands défis que tout dirigeant
doit relever un jour ou l'autre. Surtout dans un n1.onde en
perpétuelle mutation, marqué par des évolutions inces-
santes des conditions de marché et de concurrence. Il suf-
fit d'ailleurs de parler à cœur ouvert avec un dirigeant
pour que, très vite, il vous confie son projet d'engager une
transformation rendue nécessaire par l'évolution de sa
situation concurrentielle, à moins que ce n e soit en raison
d'une rupture technologique ou de l'effritement de la
marge opérationnelle de son core business. Quelle que soit
~
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la raison invoquée, un plan de
e> transformation répond tou- ''
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Faire coller la réalité
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jours à une n écessité : faire
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@ coller la réalité du terrain, du terrain, partout dans
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c:n partout dans l'entreprise, à l'entreprise, à l'ambition
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l'ambition stratégique et aux stratégique et aux valeurs.
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valeurs.
Si la plupart des patrons inscrivent, un jour ou l'autre, un
projet de transforn1.ation à leur agenda, le plus dur ne reste
pas moins à faire, car la nature humaine étant ce qu'elle
est, les salariés commencent en général par être réticents
à toute initiative qui risquerait de les faire sortir de leur
zone de confort, autrement dit d'un équilibre souvent
30 L'entreprise: une communauté motivée au service des clients
S'IMPLIQUER PERSONNELLEMENT
PEAUFINER L'EXÉCUTION
Partenariat,
quand l'union fait la force
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Sur le terrain, toutefois, la démarche n'est pas toujours si
e> naturelle. Nombreux sont encore les dirigeants qui ont le
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sentünent qu'adopter un partenariat les contraindrait for-
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@ cément à abandonner une partie de leur pouvoir, à n1.oins
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c:n qu'ils ne soient intimement convaincus qu'ils savent tel-
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o.. lement tout bien faire qu'ils n'ont besoin de personne. Ils
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ont aussi tendance à penser, notamment lorsqu'une acti-
vité stratégique est en jeu, qu'ils doivent absolun1.ent la
maîtriser seuls, en oubliant de se demander comment, dès
lors que cette activité est précisén1.ent stratégique pour
l'entreprise, la mettre en œuvre le mieux possible.
SOIGNER SA GOUVERNANCE
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CHOISIR DES HOMMES DE QUALITÉ
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Le troisième atout d'un partena-
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' ' Il ne faut pas riat, c'est la qualité des ressources
hésiter à placer humaines qui sont mobilisées
des collaborateurs pour le mettre en œuvre. Il ne
de grande qualité faut surtout pas h ésiter à placer
des collaborateurs de grande
aux commandes
qualité aux comn1andes d'une
d'une joint-venture. joint-venture, notan1ffient le
patron et le directeur financier.
Partenariat, quand l'union fait la force 45
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Chapitre 5
Acquisition,
l'accélérateur stratégique
Acquisition. Souvent associé au vocable « fusion » dans
le j argon entrepreneurial, le n1ot exerce une certaine
fascination. Il fait rêver la plupart des dirigeants d'entre-
prise, comme une promesse de nouveauté, de découverte,
d'aventure professionnelle aussi, à la fois individuelle et
collective. Une acquisition ressemble à une conquête
qu'il s'agit d'entreprendre à bon escient, une décision qui
engage parfois - en tout cas pour les acquisitions d'une
certaine an1pleur - jusqu'à l'avenir de l'entreprise. D'où
le sentin1ent de vivre une aventure exceptionnelle. Tous
ceux qui ont eu l'occasion d'y participer le savent : toute
acquisition d'importance apporte son lot d'excitation,
de pression positive. C'est la raison pour laquelle tout le
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~ inonde ou presque rêve d'être impliqué lorsqu'une telle
e> opération se dessine.
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N Pour autant , lorsqu 'un dirigeant décide de réaliser une
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acquisition, ce n'est pas pour le plaisir de la découverte
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ni pour recevoir sa dose quotidienne d'adrénaline. Ce
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n'est pas non plus pour avoir siinplement la satisfaction
de voir le périmètre de son entreprise prendre de l'am-
pleur, encore moins parce qu'il s'agirait de masquer - au
moins provisoirement - une situation difficile. S'il se lance
dans une opération de ce type, c'est parce qu'il a en tête
une stratégie claire et qu'à un manient donné, il espère
que celle-ci va pern1ettre à son entreprise de franchir un
cap. Toute opération d'acquisition n 'est pas forcément
50 L'entreprise: une communauté motivée au service des clients
NE PAS SURPAYER
forcément rapidement de
l'inquiétude dans l'air: que ' ' Garder les meilleurs
va-t-il n1' arriver ? Mon boss
restera-t-il mon boss ?
doit être le premier
Aurai-je den1ain plus ou objectif d'une acquisition.
moins de responsabilités, de
perspectives de carrière qu'hier ? L'acquisition fait en
effet très peur aux salariés, même si l'on observe une
fanùliarité qui se crée au fur et à n1esure des acquisitions,
les plus protégés ayant le plus peur, mais le changen1ent
est aussi apprécié quand il est positif. Le rôle du patron est
ici de rassurer. Car si l'inquiétude n'est pas vite désamor-
cée, elle peut provoquer des malentendus, des blocages,
voire une hémorragie parmi les meilleurs éléments.
Courtisés par les chasseurs de têtes, les experts ou les res-
ponsables de grands con1ptes risquent d'être les premiers
à dénùssionner si l'entreprise n'y prend garde. D'autant
que toute entreprise qui fusionne ou est rachetée fait
l'objet d'attaques de ses concurrents. Pendant quelques
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mois, elle est fragilisée.
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Perdre les n1eilleurs est souvent le premier risque d'une
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N acquisition. Et, là encore, le rôle du dirigeant est décisif.
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Bien sûr, il dispose de toute la panoplie des nouveaux
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outils de conununication, mais il doit rencontrer person-
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nellen1ent les salariés, certains par petits groupes, d'autres
en tête à tête, leur parler sin1plement et clairement car
rien ne remplace la présence et le contact directs. Il ne
doit pas hésiter à faire le tour des opérations, à y consacrer
du temps, à parler aux uns et aux autres afin de leur expli-
quer la stratégie, l'objectif de la nouvelle organisation
et répondre aux questions. Plus encore s'il s'agit d'une
acquisition à l'international.
60 L'entreprise : une communauté motivée au service des clients
Je suis frappé par le fait que, très souvent, les dirigeants qui réa-
lisent une acquisition vous parlent profits, leadership commercial,
rang mondial, mais rarement aventure humaine. Or, une acquisi-
tion, c'est avant tout une ambition à partager.
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Chapitre 6
SÉLECTIONNER SOIGNEUSEMENT
LES « KEY ACCOUNT MANAGERS »
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Chapitre 8
La complexité, ou comment
l'apprivoiser
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~ Naturellement soucieux de la bonne marche de son
e> entreprise, un dirigeant se convainc facilement que diri-
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ger, c'est contrôler. Avec souvent la double illusion qu'il
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@ sera ainsi en mesure de prendre les bonnes décisions et
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de prévenir toute dérive. Or, conm-ient tout savoir sur ce
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qui se passe dans l'entreprise en temps réel, dès lors qu'il
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est impossible d 'être présent chaque jour sur le terrain, si
ce n 'est en ayant recours au « reporting » qui a pris depuis
quelques années une ampleur inédite dans la plupart des
entreprises. Notamment dans les grandes.
Il suffit de faire les con-iptes. Nous avons tous travaillé
dans des entreprises ou des business units qui empilaient
chaque m ois dans les annoires réelles ou virtuelles des
La complexité, ou comment l'apprivoiser 81
' ' Dans une entreprise, surtout pas leur donner des bureaux
il doit y avoir le moins trop confortables ! Lorsque je ren-
de personnes possible contre une personne du siège social,je
lui demande toujours à quel rythme
qui n'ont aucun contact
elle rend visite aux différentes filiales
direct avec le client. du groupe, si elle connaît les opéra-
tions. Ces collaborateurs ne doivent
pas rester dans leur tour d'ivoire à rédiger des processus ou deman-
der des reportings. La méconnaissance alimente la complexité.
Une bonne n1anière de lutter efficacen1ent contre la ten-
tation de la complexité est donc de placer résolun1ent le
client au centre du dispositif. ..
~
Vl Dans un grand groupe où nous avons réfléchi sur les problèmes
e> d'organisation, nous avons observé que le responsable d'une divi-
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sion qui réalisait plus d' 1 milliard d'euros de chiffre d' effaires
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n'avait pas pour autant la main sur la R & D, les usines et les
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commerciaux. Bref, il ne maîtrisait pas une grande partie des acti-
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o.. vités qui concouraient au profit de sa branche ! Mais il en avait
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quand même la responsabilité !
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Chapitre 9
Innovation, ou comment
transformer une idée en cash
Dans un monde globalisé et ouvert, l'innovation est au
cœur de la stratégie des entreprises car elle seule peut faire
la différence et préserver la compétitivité. Or, en période
de crise, la tentation est forte de réviser à la baisse, voire de
re1nettre en cause, les budgets de recherche pour conso-
lider les comptes et privilégier les profits à court terme.
Ainsi, les dép enses de R & D, tant publiques que privées,
souffrent toujours de la crise et leur taux de croissan ce
annuelle n'a pas excédé 1,6 % depuis 2008, soit deux fois
moins que sur la période 2001-2008 , selon l'OCDE.
Toutefois, certaines entreprises continuent à privilégier
l'effort d'innovation et sont payées de retour. Selon le
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dernier classement du m agazine am éricain Forbes (The
~
e> World5 Most Innovative Companies), la croissance annuelle
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des cinq entreprises les plus innovantes de l'année 2014
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N a affich é une progression comprise entre 12 % et 4 7 %
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...... et, surtout, la « prime » accordée à ces entreprises p ar les
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investisseurs a dépassé les 60 %1. Le paln1.arès de Forbes,
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et c' est ce qui fait son originalité, ne s'appuie pas sur le
calcul du n1.ontant des investissements en R & D ou sur
le décompte du nombre de brevets déposés, mais sur la
capacité des entreprises à proposer des produits ou des
services de rupture, autrement dit à tran sformer les idées
en cash. Car une entreprise n e fait pas de l'innovation
notre petite taille nous a incités àfranchir le pas. Nous avons créé,
nous l'avons déjà évoqué, une société commune avec la Bourse de
Paris pour la gestion de son informatique. Et nous ne l'avons pas
regretté. C'était très innovant et ce fut aussi très prefitable pour
les deux partenaires. Sur lefront de l'innovation juridique, il faut
penser aussi à des structures de coopération plus souples qu'une
fusion-acquisition pour développer un business commun à deux
firmes de nationalités différentes - par exemple, de chaque côté
de l'Atlantique - et servir ensemble des clients mondiaux. Dans
ces deux domaines - structure juridique et business model -,
le champ de l'innovation est grand ouvert. D e la même manière,
citons l'exemple d'un des meilleurs gestionnaires de réseaux au
monde, qui - ayant développé en interne des logiciels de mana-
gement de réseaux très peiformants - a mis ce savoir-faire au
service de ses confrères en créant avec eux des sociétés communes.
Une formule à la fois innovante et efficace qui permet en outre à
cette entreprise de doubler pratiquement ses prefits.
C'est dire si le champ de l'innovation est large.
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~
e> MOBILISER TOUTES LES RESSOURCES
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N Parce qu'elle n'est p as uniquement technique et/ ou
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technologiqu e, et que ses enjeux dépassent largement
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le domaine de la R & D, l'aventure de l'innovation doit
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s'organiser à tous les niveaux de l'entreprise et mobiliser
l' ensemble des ressources nécessaires : techniques, finan-
cières et surtout hun1aines. Bien sûr, il est n écessaire de
constituer une équipe dédiée. Et c'est encore 1nieux si
celle-ci est pensée pour devenir un lieu de confronta-
tion de points de vue différents, de brassage des savoirs
et des disciplines. Depuis quelques années, les entreprises
s'appliquent d'ailleurs à composer des équipes douées
Innovation, ou comment transformer une idée en cash 95
' ' Mettre en place les la carte à puce) sans que l'en-
éléments d'un processus treprise ait pensé et installé
un processus susceptible de
d'innovation organisé
combiner volonté, organisa-
et solide permet à tion, méthodes et outils. Sur ce
celle-ci de s'épanouir. point, nous reprendrons volon-
tiers à notre compte la formule
du designer américain Peter Engel : « La créativité, loin
d'être un don accordé à quelques-uns, est un processus appris,
une manière de cultiver une bonne idée et de l'amener à porter
ses fruits. » Mettre en place les éléments d'un processus
d'innovation organisé et solide ne bride pas celle-ci, m ais
lui permet, au contraire, de s'épanouir.
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(.'.)
@ 1. Tim Brown, "D esign Thinking", H arvard Business R eview, juin 2008.
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Chapitre 10
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Chapitre 1
mais, à mes yeux, elle est très importante. En général, dans les
entreprises, on travaille beaucoup et, si l'on veut être efficace, il
faut avoir du plaisir à travailler ensemble. Quatrième valeur :
entrepreneuriat et esprit d'équipe. Enfin, la profitabilité. On m'a
beaucoup critiqué sur ce point (pour certains, la profitabilité ne
peut être une valeur), mais j'ai toujours tenu bon car le jour où
vous ne gagnez plus d'argent, il n'y a plus d'entreprise!
Vl
La plupart du temps, les dirigeants que je conseille se réferent peu
~
e> ou pas du tout à l'ADN de l'entreprise, alors qu'il s'agit d'un
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élément structurant de consensus.
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TENIR COMPTE DES CULTURES LOCALES
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D ans les entreprises internationales, il est essentiel de res-
pecter les différentes cultures. Les valeurs retenues doivent
revêtir un caractère universel et parler à tous, quel que soit
le pays concerné.
Un groupe comme Atos, par exemple, n'a cessé de se développer
et de grandir, notamment par acquisitions en France et aussi à
l'étranger, et nous avons dû en permanence adapter nos valeurs
114 Les ressources humaines: le goût des autres
Nous avons fait au départ le choix d'opter pour un logo qui ferait
riférence à quelque chose de concret, comme la pomme d'Apple.
Et puis, un jour, lors d'une réunion client, un professeur autri-
chien spécialiste des poissons nous a fait un cours sur le poisson
chirurgien, un poisson qui ne se mange pas (autrement dit, per-
sonne ne croquerait jamais Atos !), nageur hors pair, y compris
dans les courants contraires (emblème de la capacité de résistance
du groupe face à la concurrence), et en même temps très pacifique
qui ne déploie ses épines aussi aiguisées que des scalpels que s'il
est attaqué ... Avec ces éléments, on pouvait construire un récit
autour de notre aventure collective.
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INCARNER LES VALEURS AU QUOTIDIEN
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La fonction d'exemplarité est majeure. Si l'on veut que
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les valeurs soient appropriées par l'ensemble du corps
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social de l'entreprise, les diri-
geants doivent évidemment ' ' Les dirigeants
les incarner au quotidien. Le
doivent incarner les
« big boss » plus que tout autre.
Cela bannit les comporte-
valeurs au quotidien.
ments personnels qui tradui-
raient aux yeux de tous un double langage entre les valeurs
affichées et la réalité quotidienne, au point de ruiner la
116 Les ressources humaines: le goût des autres
Vl
La confiance est absolument indispensable au bon fonc-
~
e> tionnement de l'entreprise. Pour une raison qui tient de
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l'évidence : dans une entreprise, et quelle que soit sa taille,
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N chaque manager, chaque responsable doit déléguer un
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certain nombre de tâches, et donc, par définition, faire
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confiance. C'est une nécessité opérationnelle (a contrario,
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l'hypercentralisation débouche souvent sur l'inefficacité,
et n1.ême, dans certains cas, sur la paralysie). C'est aussi
un puissant facteur de motivation individuelle et collec-
tive. Les entreprises qui fonctionnent bien sont en général
celles qui permettent à chaque collaborateur - quel que
soit son niveau de responsabilités - de se sentir pleine-
ment impliqué et associé à la vie et à l'avenir de l'en-
treprise. Donner de la confiance est encore le meilleur
120 Les ressources humaines: le goût des autres
Vl
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Chapitre 3
Pour toutes ces raisons, les talents n' éinergent pas forcé-
1nent de la cérén1onie des évaluations annuelles. Et 1nê1ne
dans une entreprise où le processus d'évaluation est de
qualité, celui-ci ne permet pas toujours de faire émer-
ger et évoluer les talents. Notamment parce que certains
managers peuvent céder à la tentation de garder les meil-
leurs éléments pour eux ! Il faut donc aussi se donner les
moyens de détecter les potentiels autrement.
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Chapitre 4
Communication interne,
rien ne remplace le contact direct
Avez-vous un plan de con1munication interne ? La ques-
tion pourrait paraître étrange, mais l'expérience prouve
qu'elle n'est pas si incongrue. L'absence de ce qui peut
ressembler, de près ou de loin, à un tel plan, à la fois pensé
et structuré, se révèle, sur le terrain, plus fréquente qu'on
le croit.
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Chapitre 5
Bien-être au travail,
l'humain est de retour
Chacun d'entre nous a pu en faire récemment l' expé-
rience. Il suffit aujourd'hui d'arpenter les couloirs d'une
entreprise pour constater que les salariés ne nagent pas
tous dans le bonheur, loin s'en faut . On le ressent à mille
petites choses de la vie quotidienne, depuis l'ambiance
nlorose souvent perceptible dès la réception jusqu'au
1nalaise qui déborde tout à coup au détour d'une conver-
sation en tête à tête, comme avec ce directeur comn1ercial
expérin1enté qui fond subiten1ent en larmes au cours d'un
entretien d'évaluation ... Autant d'indices, de « signaux
faibles »,corroborés par une récente enquête sur le moral
des salariés : un sur trois seulement se rend chaque matin
à son travail avec plaisir et ils sont près d'un sur deux à
Vl
~ considérer que leur entreprise ne se préoccupe pas (ou
e> pas suffisan1ment) du bien-être au travail.
UJ
l.O
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0
N Il existe pourtant, dans chaque entreprise, d'importantes
@
......
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réserves d'énergie qui ne de1nandent qu'à être mobilisées
c:n
·c
>
pour dispenser leurs bienfaits, tant sur le plan individuel
o..
u
0
(épanouissement personnel, qualité du lien social, estin1e
de soi) que collectif (productivité, performance). Car, pour
être efficace collectivement, il faut se sentir bien indivi-
duellement. De plus en plus de dirigeants commencent à
le comprendre et le bien-être au travail, loin d'être seu-
lement le dernier sujet dont on cause dans les médias et
chez les consultants, prend doucement nlais sûrement la
place qui lui revient dans l'entreprise. Et, plus in1portant
148 Les ressources humaines: le goût des autres
Vl
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Partie Ill
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Chapitre 1
SAVOIR ÉCOUTER
SE REMETTRE EN CAUSE
~
Vl
En tout cas, il faut savoirs' entourer de quelques personnes
e> en qui on a toute confiance, qui vont vous dire la vérité
UJ
l.O
r-i car, dans l'entreprise, le courage est une qualité rare parmi
0
N
@ les salariés, notanm'lent parmi les cadres dirigeants.
......
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0
u AVOIR LE COURAGE DE DIRE ET DE DÉCIDER
DISPENSER DE L'ÉNERGIE
Vl
~
e> Un leader a besoin d'avoir lui-mê1ne beaucoup d'énergie,
UJ
l.O
r-i
à la fois mentale et physique, pour faire le job et pour la
0
N transn1.ettre aux autres. En général, le collaborateur qui
@
......
..c: vient vous voir est à la recherche d'une solution à un
c:n
·c
>
o..
problème qu'il ne parvient pas à résoudre. Il doit avoir le
0
u sentiment que la force est avec vous !
Quand vous vous promenez dans les couloirs, vous rencontrez
des collaborateurs, vous leur parlez. Si vous sentez qu'ils ne sont
pas en forme, c'est le moment d'avoir un échange avec eux, de
leur transmettre votre énergie, une énetgie positive.
D'une n1.anière générale, un leader doit savoir diffuser
beaucoup d'énergie à ses collaborateurs.
164 Le leader : vision et courage
L'exercice du pouvoir,
la reconnaissance plutôt
que l'obéissance
la diffraction du savoir et du
' ' L'entreprise a besoin
pouvoir. Impossible, désor-
d 'équipes qui adhèrent.
mais, de tout imposer d'en
C'est aujourd'hui tout haut. Et, pour un manager,
l'enjeu de l'exercice c'est moins la position hié-
du pouvoir. rarchique qui compte que
la capacité individuelle à
faire valoir ses compétences, à aider les autres à s' enri-
chir (au sens développem ent du terme), à susciter l'adhé-
sion autour de soi. Or, l'entreprise a besoin d'équipes qui
adhèrent. C'est aujourd'hui tout l'enjeu de l'exercice du
pouvoir.
MÉRITER LE POUVOIR
SAVOIR DÉCIDER
PARTAGER LE POUVOIR
Vl
~
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Chapitre 3
~
Vl Pour n1ener une carrière professionnelle, il ne suffit pas
e> de côtoyer ses collègues de bureau. Il faut sortir, rencon-
UJ
l.O
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trer, échanger, baigner dans un écosystème. Et pour que
0
N
@
l'investissement soit utile, il est iinportant de le faire de
......
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manière organisée. Premier conseil qui tombe sous le
·c
>
o.. sens : il ne faut pas oublier de se manifester à l'occasion
0
u de dates rituelles. À commencer par les vœux.
Il ne faut pas hésiter à marquer certaines dates-clés. Pour les vœux,
je déteste la formule du mailing standard. J'écris chaque année
plusieurs centaines de cartes à la main ajln d'adresser à chacun
des vœux personnalisés pour lui souhaiter une bonne année.
Il est également conseillé de se donner les moyens de
repérer chaque jour les petites nouvelles, les événements
Réseau, l'atout des bonnes fréquentations 175
tester des idées ... Il }' a ainsi, dans une année, de nombreuses
occasions qu'il faut sélectionner avec soin en fonction de ses affi-
nités et des personnes que l'on a envie de rencontrer.
Vl
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Chapitre 4
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Vl RÉSISTER À LA PRESSION o'où QU'ELLE VIENNE
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D'une m anière générale, il faut toujours veiller à ne pas
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0
N subir la pression extérieure, qu'elle vienne d'un collègue
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ou d'un collaborateur un p eu trop « présent », des e-mails
c:n
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>
que l'on s'évertue trop souvent à gérer au fil de leur arri-
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u
0
vée, de la sonnerie du téléphone ou de la dernière alerte
reçu e sur les réseaux sociaux . Si le zapping pern1.anent
peut parfois donner l'illusion de travailler beaucoup tout
en étant très disponible, il se traduit souvent, en réalité,
par une perte de temps, interdit le recul et stérilise la
réflexion. À l'heure des nouvelles technologies, le mana-
ger doit faire preuve d 'une rigueur à toute épreuve pour
ne pas être submergé par les innombrables sollicitations
Le temps, ou comment l'utiliser de manière efficace 183
ÉCRIRE SA « TO DO LIST »
Vl
~
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Partie IV
Jeunes diplômés,
sept conseils pour entreprendre
Vl
~ L'entrepreneuriat séduit de plus en plus les jeunes. En
e>
UJ France, un créateur d'entreprise sur quatre n'est pas
l.O
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0
N
encore trentenaire et leur nombre a triplé en dix ans,
@
......
selon l' Association pour la création d'entreprise. Chaque
..c:
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·c année, quelque 125 000 jeunes Français se lancent ainsi
>
o..
u
0 dans l'aventure pour être libres de leurs décisions, expri-
mer leur potentiel, mettre en œuvre une idée en laquelle
ils croient et être leur propre patron. Avec, dans la tête
et dans le cœur, les exploits de leurs illustres « anciens » :
Bill Gates (Microsoft), Mark Zuckerberg (Facebook),
Larry Page et Sergey Brin (Google) et autres Steve Jobs
(Apple) ... Tous figures de la réussite contemporaine, tous
créateurs stars à moins de vingt-cinq ans.
190 Les idées les plus simples sont souvent les meilleures
A - mode! 93
- opérationnel 57
Accenture 4 7
- unit 36, 80
actionnaire 22, 27, 33, 45, 79
adaptabilité 37
ADN del' entreprise 112, c
113,160 CGI 18
AEG 114 Chrysler 63
Alcatel 67, 144 clauses de sortie 43
à l'international 24, 46, 59, c01nité
65, 193 - de direction 38, 69,
Alstom 42, 114, 144, 150 105
Am.azon 95 - de nomination 17
Apple 95, 115, 189 con1ffiunication 22, 142, 165
Atos 35,40,42,43,47,51, - digitale 146
55,57,62,64, 73,74,93, - interne 31, 58, 139,
112, 113, 115, 132, 134, 140, 143
Vl
170, 185, 191 compétitivité 80, 91, 120,
Cl)
D F
N
IBM 23, 170
incertitude 37,124,161 négociation 53, 54, 57, 170
indépendance 19 networking 7 5
innovation 24, 76, 91, 93, 99
- friendly 95
0
- juridique 94
- produit 100 Omnicom 63
- technologique 99 open innovation 99, 101
1ntu1tion 55, 161 Oracle 69
Origin 52, 62, 132, 141
J out ef the box 67, 96
j oint-venture 40, 44, 93 outsourcing 42
de transition 42
- virtuelle 41 p
vi
~ Page Larry 189
e> L
Paribas 63, 7 4
UJ
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0
Lafarge 63 pédagogie 104
N
@ La R edoute 42 Philips 52,62,64,99, 191
......
..c:
c:n liberté 148, 182 plan
·c
>
o.. - de jugement 19
u
0 - de transformation 29,
logo 115 31 , 33, 36,103, 139
Luhmann Niklas 119 - d'exécution 61, 64
- d'intégration 60
M PME 45, 50, 52
Microsoft 189 private equity 15, 33
1nodestie 67, 103 profitabilité 113
Moreno Roland 97 Publicis 63
198 Les idées les plus simples sont souvent les meilleures
R - de rémunération 70, 93
- de valeurs 176
R&D 39,56,91,97
- d'évaluation classique
recrutement 129, 130, 133,
133
136
- de variables 70
Redcats 42
- d'information 36, 48
rémunération 74, 148
- éducatif élitiste 165
repeat business 76
reporting 68, 80, 184
réseautage 1 7, 174 T
résistance au changement Taylor Frederick Winslow
31,38,61 121
réunionite 22, 84, 87 Théodore Jean-François 43
Roosevelt Franklin D. 121 3M 95, 99
turnover 89
s
savoir-faire 39, 42, 4 7, 66, V
94,144, 175 valeurs 111,112, 148,176,
Schlumberger 104, 106, 131 191
sdentifi.c management 121 vision 24, 33, 56, 112, 148,
sélectivité 65 159
Sema 58
Sligos 51
X
Société Générale 63
souplesse 3 7 Xerox 68
Standard Chartered 58
start-up 46 z
système
- de déresponsabilisation zone de confort 29, 30
collective 89 Zuckerberg Mark 189
- de management 36,
120
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