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Dracon (-621/620)
Solon, archonte en 594
- Réforme de la seisachtheia = « rejet du fardeau »
- Rédaction d’une nouvelle constitution, instituant une
timarchie par la création de 4 classes censitaires
1) les pentacosiomédimnes : les plus riches, ceux qui produisaient au moins "500
médimnes" (= mesure de quantité qui montre, qu'au VI° siècle, la fortune était
essentiellement liée à la production agricole.
2) les hippeis càd "chevaliers" ou "cavaliers", autrement dit des citoyens capables de
combattre dans la cavalerie. D'après ce que nous dit Aristote, il est probable que
l'hippeus était celui qui avait les moyens de posséder et d'entretenir un cheval.
3) les zeugites : ceux qui possédaient un attelage de boeufs.
4) les thètes = ceux qui travaillaient pour un salaire, c'est-à-dire les paysans libres, mais
sans terre ou que leur terre ne suffisait pas à nourrir.
Clisthène, - 508
- Réorganisation de l’espace civique
- Création de l’ecclesia
- Nom de chaque citoyen : nom personnel
(= prénom) + patronymique (= nom de
famille) + du dème (= nom du village)
Les trois grands
secteurs de l'Attique
Thucydide (V, 116) : « Notre cité est accessible à tous les hommes; aucune loi n'en écarte
les étrangers, ni ne les prive de l'enseignement ou des spectacles qui se donnent chez
nous. »
Aristote, Politique, livre I, chap. 1-2 : Parlant de gens qui prétendent que « la loi seule
établit la différence entre l'homme libre et l'esclave, et que la nature n'y est pour rien », le
philosophe déclare que « cette différence est injuste, puisque c'est la violence [en fait,
surtout la violence de la guerre] qui l'a produite », mais il est loin de partager cette opinion,
qui se faisait jour déjà à son époque: « Il y a dans l'espèce humaine des individus aussi
inférieurs aux autres que le corps l'est à l'âme ou que la bête l'est à l'homme; ce sont les
hommes chez qui l'emploi des forces corporelles est le meilleur parti qu'on en puisse tirer.
Ces individus sont destinés par la nature elle-même à l'esclavage, parce qu'il n'y a rien de
meilleur pour eux que d'obéir. » II écrit même : « La guerre est en quelque sorte un moyen
légitime d'acquérir des esclaves, puisqu'elle comporte cette chasse que l'on doit donner
aux bêtes fauves et aux hommes qui, nés pour obéir, refusent de s'y soumettre. » La vraie
justification est néanmoins économique : « Si chaque instrument pouvait, sur un ordre
donné, travailler de lui-même, si les navettes tissaient toutes seules, si l'archet jouait tout
seul de la cithare, les entrepreneurs se passeraient d'ouvriers et les maîtres d'esclaves. »
Xénophon, Economique (9,5):
Ischomaque dit : « Je montrai à ma jeune femme l'appartement des femmes, séparé de
celui des hommes par une porte fermant à clef pour éviter que l'on n'emporte rien
indûment et que les esclaves n'aient des enfants sans notre permission. Les bons esclaves,
en effet, s'ils ont des enfants, se montrent généralement plus dévoués, tandis que les
mauvais, une fois en ménage, ont plus de facilité à mal faire ».
Les hilotes :
Les Athéniens ne sont pas tous citoyens…
3) Les grandes heures de la Grèce
Salamine est une petite île à quelques kilomètres au large du Pirée, le port d'Athènes. En
480 avant J.C., les Perses, voulant se venger de la cuisante défaite qu'ils avaient subit dix
ans plus tôt, envoyèrent une importante flotte de 500 bateaux lourdement armés, avec à
leurs bord plus de 300.000 soldats prêts à débarquer sur les rivages grecs de Phalère, à l'est
du Pirée.
Mais au large de Phalère, les Perses furent arrêtés par une flotte athénienne de 200 trières.
Les trières étaient des bateaux de combat légers et maniables, d'environ 40 mètres de long.
La vitesse de croisière d'une trière était d'environ 8 nœuds (15 km/heure). À son bord se
trouvait une vingtaine de soldats spécialement entrainés, les épibates, et 170 rameurs.
La bataille de Salamine a lieu dans le détroit se trouvant entre l'île de Salamine et la cité
portuaire athénienne du Pirée. En septembre 480 avant J.-C., le roi perse Xerxès Ier et son
armée ont déjà pénétré en Grèce par voie terrestre jusqu'en Attique, et sa flotte d'environ
800 galères est parvenue à enfermer les 370 trières de la flotte grecque dans le golfe
Saronique. Thémistocle, commandant de la flotte grecque, attire alors la flotte ennemie dans
les eaux étroites du détroit de Salamine, où les vaisseaux perses, trop concentrés, se
trouvent incapables de manœuvrer. Les trières grecques attaquent alors avec acharnement,
éperonnant et coulant de nombreux vaisseaux perses et en prenant d'autres à l'abordage.
Près de 300 vaisseaux perses sont détruits, tandis que les Grecs n'en perdent qu'une
quarantaine. Le reste de la flotte perse est mis en fuite. Xerxès, qui a assisté au désastre
depuis un promontoire sur la côte, est contraint de différer d'un an les attaques par terre
qu'il avait prévues, délai qui laisse le temps aux cités grecques de s'unir contre lui. La bataille
de Salamine est la première grande bataille navale dont l'histoire a enregistré le
déroulement.
Guerre du Péloponnèse (431-404)
Court documentaire à visionner sur la guerre du Péloponnèse :
https://www.youtube.com/watch?v=ouyOYMXeONY&list=PLNJTwjxCfWH7LscZzTayI5p9x_B9sQALz&index=6
Périclès
Alcibiade