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L'introduction dans tous les types de textes

L'introduction sert à présenter le sujet, à plonger le lecteur "dans le bain" du texte, pour qu'il
ait dès le départ toutes les informations nécessaires à la compréhension de ce qui suit. Elle se
compose généralement d'un paragraphe de trois, quatre ou cinq phrases, mais peut être plus
longue ou plus courte selon la longueur du texte. On dit souvent que l'introduction représente
environ le dixième du texte entier.

Si on veut informer le lecteur, on peut


- annoncer son sujet;
- situer son sujet dans un contexte plus général;
- présenter la façon dont le sujet sera traité, en donnant le plan de son développement.

Par exemple,

"René Lévesque fut premier ministre du Québec de 1976 à 1985. C'est sûrement un
des hommes qui ont le plus marqué la politique québécoise au cours des vingt
dernières années. Voilà pourquoi on s'intéressera à sa carrière en décrivant d'abord son
cheminement jusqu'à la fondation du Parti Québécois, puis sa prise du pouvoir et les
politiques de son gouvernement, et enfin le référendum de 1980 qui a mené à sa
démission en 1985."
Si on veut exprimer son opinion, on peut
- annoncer son sujet;
- mentionner son importance, les questions et les enjeux qu'il soulève;
- exprimer sa position générale face au sujet.

Par exemple,

"On a récemment entendu parler, dans les médias, de la possibilité d'accorder aux
jeunes le droit de vote à 16 ans. C'est une question qui nous touche de près, nous les
adolescents qui ne votons pas encore, et qui affectera également la société entière
lorsque nous aurons des décisions importantes à prendre pour notre avenir collectif. Je
suis personnellement contre ce projet et je vous en expliquerai maintenant les raisons."
Si on veut convaincre le lecteur, on peut
- préciser à quel sujet on s'adresse à ce lecteur;
- mentionner pourquoi on lui écrit.

Par exemple,

"Nous sommes un groupe de huit élèves de 6e année et nous serions très intéressés à
visiter votre usine d'imprimerie. Nous avons vu un reportage à votre sujet et nous nous
sommes posé plusieurs questions, dont nous allons maintenant vous faire part."
Si on veut raconter une histoire, on peut
- situer l'action dans le temps et le lieu;
- présenter le ou les personnages principaux et leur situation de départ.

Par exemple,
"En Écosse, au XVe siècle, vivait une jeune fille nommée Élisabeth. Sa vie était calme
et sans histoires jusqu'au jour où elle reçut la visite d'un mystérieux personnage."

On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.

On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité

Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité et

Le développement dans tous les types de textes

Le développement constitue le coeur du texte, dans lequel les idées sont exposées
logiquement, pour mettre en valeur son argument ou son intrigue. Il se compose de plusieurs
paragraphes, qui permettent de bien séparer les blocs de faits, les arguments ou les
événements. Un paragraphe comporte toujours plus d'une phrase; sa longueur varie selon
l'ampleur de l'idée à exprimer. On essaie généralement de changer de paragraphe chaque fois
qu'on passe à un nouveau groupe d'idées; le nombre de paragraphes varie donc en fonction du
nombre d'idées. On considère que le développement représente en gros 80% du texte entier.
Si on veut informer le lecteur, on peut
- apporter des faits se rapportant au sujet;
- mettre en relation plusieurs de ces faits.

Par exemple,

"- Très tôt dans sa carrière, René Lévesque a été animé par des convictions
souverainistes; c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a démissionné du Parti libéral du
Québec, dont il faisait partie (...)
- Il était très populaire auprès du public; c'est pourquoi il est devenu chef du P.Q. en
1968 (...)"
Si on veut exprimer son opinion, on peut
- montrer les arguments pour et contre le sujet;
- justifier chacun en donnant des exemples.

Par exemple,

"- À 16 ans, les jeunes commencent à prendre de nouvelles responsabilités (conduire


une voiture, choisir leur programme d'études, etc.); le droit de vote n'en constituerait
qu'une de plus (...)
- Cependant, on ne devient majeur qu'à 18 ans aux yeux de la loi (...)"
Si on veut convaincre le lecteur, on peut
- démontrer la pertinence de sa demande ou de son opinion;
- faire appel au lecteur.

Par exemple,

"- Nous aimerions savoir comment on fait un livre, à partir du manuscrit jusqu'au
produit fini; comme nous utilisons des livres tous les jours, nous les apprécierions
sûrement davantage si nous voyions comment ils sont fabriqués (...)
- Nous nous intéressons à votre entreprise parce qu'elle est reconnue comme une des
plus avant-gardistes au Québec (...)"
Si on veut raconter une histoire, on peut
- exposer des événements, des émotions;
- approfondir le caractère des personnages.

Par exemple,

"- Le mystérieux personnage dit à Élisabeth qu'elle était menacée par un mauvais sort
et qu'elle devait quitter sa ville pour y échapper (...)
- Élisabeth n'était pas superstitieuse et ne crut pas le visiteur (...)"

On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.

On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité

Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité et votre
inspiration!
La conclusion dans tous les types de textes

La conclusion est en quelque sorte le "dessert" du lecteur, la dernière impression qu'il


conservera du texte. Il faut donc en profiter pour y résumer le texte, redire le message
essentiel ou révéler la clé de l'intrigue. Il se compose généralement d'un paragraphe de trois à
cinq phrases, mais comme l'introduction, sa longueur peut varier en fonction du texte. La
conclusion est ordinairement aussi longue que l'introduction.
Si on veut informer le lecteur, on peut
- faire une synthèse rapide des faits présentés;
- ouvrir des perspectives plus larges sur le sujet.

Par exemple,

"René Lévesque a donc marqué le Québec en éveillant l'idéologie souverainiste, par


les politiques de son gouvernement (par ex., la loi 101) et par son référendum qui a
invité les Québécois à décider de leur avenir. Il demeure une référence incontournable
dans l'histoire du Québec."
Si on veut exprimer son opinion, on peut
- répéter les arguments pour et contre sa position;
- montrer les conséquences possibles.

Par exemple,

"Même si on commence à prendre des responsabilités à 16 ans, je ne crois pas qu'on


soit à cet âge assez informé et mature pour voter. Si on accorde le droit de vote à 16
ans, quels autres droits les jeunes de cet âge revendiqueront-ils encore?"
Si on veut convaincre le lecteur, on peut
- répéter le sujet;
- faire voir les aspects positifs au lecteur.

Par exemple,

"Nous vous répétons notre intérêt le plus sincère pour une visite de votre imprimerie.
Vous pouvez être assurés qu'une rencontre avec vous nous permettra de parler en bien
de votre entreprise à nos enseignants ainsi qu'à nos parents et amis."
Si on veut raconter une histoire, on peut
- donner le dénouement de l'intrigue;
- faire réfléchir le lecteur.

Par exemple,

"Lorsque sa maison eut fini de brûler, Élisabeth comprit que c'était cela le mauvais
sort prédit par le visiteur. Et elle se demanda s'il fallait vraiment croire tout ce que
disaient les inconnus..."
On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.

On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité

Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité

Le texte informatif

L'introduction sert à présenter le sujet, à plonger le lecteur "dans le bain" du texte, pour qu'il
ait dès le départ toutes les informations nécessaires à la compréhension de ce qui suit. Elle se
compose généralement d'un paragraphe de trois, quatre ou cinq phrases, mais peut être plus
longue ou plus courte selon la longueur du texte. On dit souvent que l'introduction représente
environ le dixième du texte entier.

Si on veut informer le lecteur, on peut


- annoncer son sujet;
- situer son sujet dans un contexte plus général;
- présenter la façon dont le sujet sera traité, en donnant le plan de son développement.

Par exemple,

"René Lévesque fut premier ministre du Québec de 1976 à 1985. C'est sûrement un
des hommes qui ont le plus marqué la politique québécoise au cours des vingt
dernières années. Voilà pourquoi on s'intéressera à sa carrière en décrivant d'abord son
cheminement jusqu'à la fondation du Parti Québécois, puis sa prise du pouvoir et les
politiques de son gouvernement, et enfin le référendum de 1980 qui a mené à sa
démission en 1985."

Le développement constitue le coeur du texte, dans lequel les idées sont exposées
logiquement, pour mettre en valeur son argument ou son intrigue. Il se compose de plusieurs
paragraphes, qui permettent de bien séparer les blocs de faits, les arguments ou les
événements. Un paragraphe comporte toujours plus d'une phrase; sa longueur varie selon
l'ampleur de l'idée à exprimer. On essaie généralement de changer de paragraphe chaque fois
qu'on passe à un nouveau groupe d'idées; le nombre de paragraphes varie donc en fonction du
nombre d'idées. On considère que le développement représente en gros 80% du texte entier.

Si on veut informer le lecteur, on peut


- apporter des faits se rapportant au sujet;
- mettre en relation plusieurs de ces faits.

Par exemple,

"- Très tôt dans sa carrière, René Lévesque a été animé par des convictions
souverainistes; c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a démissionné du Parti libéral du
Québec, dont il faisait partie (...)
- Il était très populaire auprès du public; c'est pourquoi il est devenu chef du P.Q. en
1968 (...)"

La conclusion est en quelque sorte le "dessert" du lecteur, la dernière impression qu'il


conservera du texte. Il faut donc en profiter pour y résumer le texte, redire le message
essentiel ou révéler la clé de l'intrigue. Il se compose généralement d'un paragraphe de trois à
cinq phrases, mais comme l'introduction, sa longueur peut varier en fonction du texte. La
conclusion est ordinairement aussi longue que l'introduction.

Si on veut informer le lecteur, on peut


- faire une synthèse rapide des faits présentés;
- ouvrir des perspectives plus larges sur le sujet.

Par exemple,

"René Lévesque a donc marqué le Québec en éveillant l'idéologie souverainiste, par


les politiques de son gouvernement (par ex., la loi 101) et par son référendum qui a
invité les Québécois à décider de leur avenir. Il demeure une référence incontournable
dans l'histoire du Québec."

On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.

On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité
Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité et votre
inspiration!

Le texte expressif

L'introduction sert à présenter le sujet, à plonger le lecteur "dans le bain" du texte, pour qu'il
ait dès le départ toutes les informations nécessaires à la compréhension de ce qui suit. Elle se
compose généralement d'un paragraphe de trois, quatre ou cinq phrases, mais peut être plus
longue ou plus courte selon la longueur du texte. On dit souvent que l'introduction représente
environ le dixième du texte entier.

Si on veut exprimer son opinion, on peut


- annoncer son sujet;
- mentionner son importance, les questions et les enjeux qu'il soulève;
- exprimer sa position générale face au sujet.

Par exemple,

"On a récemment entendu parler, dans les médias, de la possibilité d'accorder aux
jeunes le droit de vote à 16 ans. C'est une question qui nous touche de près, nous les
adolescents qui ne votons pas encore, et qui affectera également la société entière
lorsque nous aurons des décisions importantes à prendre pour notre avenir collectif. Je
suis personnellement contre ce projet et je vous en expliquerai maintenant les raisons."

Le développement constitue le coeur du texte, dans lequel les idées sont exposées
logiquement, pour mettre en valeur son argument ou son intrigue. Il se compose de plusieurs
paragraphes, qui permettent de bien séparer les blocs de faits, les arguments ou les
événements. Un paragraphe comporte toujours plus d'une phrase; sa longueur varie selon
l'ampleur de l'idée à exprimer. On essaie généralement de changer de paragraphe chaque fois
qu'on passe à un nouveau groupe d'idées; le nombre de paragraphes varie donc en fonction du
nombre d'idées. On considère que le développement représente en gros 80% du texte entier.

Si on veut exprimer son opinion, on peut


- montrer les arguments pour et contre le sujet;
- justifier chacun en donnant des exemples.

Par exemple,
"- À 16 ans, les jeunes commencent à prendre de nouvelles responsabilités (conduire
une voiture, choisir leur programme d'études, etc.); le droit de vote n'en constituerait
qu'une de plus (...)
- Cependant, on ne devient majeur qu'à 18 ans aux yeux de la loi (...)"

La conclusion est en quelque sorte le "dessert" du lecteur, la dernière impression qu'il


conservera du texte. Il faut donc en profiter pour y résumer le texte, redire le message
essentiel ou révéler la clé de l'intrigue. Il se compose généralement d'un paragraphe de trois à
cinq phrases, mais comme l'introduction, sa longueur peut varier en fonction du texte. La
conclusion est ordinairement aussi longue que l'introduction.

Si on veut exprimer son opinion, on peut


- répéter les arguments pour et contre sa position;
- montrer les conséquences possibles.

Par exemple,

"Même si on commence à prendre des responsabilités à 16 ans, je ne crois pas qu'on


soit à cet âge assez informé et mature pour voter. Si on accorde le droit de vote à 16
ans, quels autres droits les jeunes de cet âge revendiqueront-ils encore?"

On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.

On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité

Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité et votre
inspiration!
Le texte incitatif

L'introduction sert à présenter le sujet, à plonger le lecteur "dans le bain" du texte, pour qu'il
ait dès le départ toutes les informations nécessaires à la compréhension de ce qui suit. Elle se
compose généralement d'un paragraphe de trois, quatre ou cinq phrases, mais peut être plus
longue ou plus courte selon la longueur du texte. On dit souvent que l'introduction représente
environ le dixième du texte entier.

Si on veut convaincre le lecteur, on peut


- préciser à quel sujet on s'adresse à ce lecteur;
- mentionner pourquoi on lui écrit.

Par exemple,

"Nous sommes un groupe de huit élèves de 6e année et nous serions très intéressés à
visiter votre usine d'imprimerie. Nous avons vu un reportage à votre sujet et nous nous
sommes posé plusieurs questions, dont nous allons maintenant vous faire part."

Le développement constitue le coeur du texte, dans lequel les idées sont exposées
logiquement, pour mettre en valeur son argument ou son intrigue. Il se compose de plusieurs
paragraphes, qui permettent de bien séparer les blocs de faits, les arguments ou les
événements. Un paragraphe comporte toujours plus d'une phrase; sa longueur varie selon
l'ampleur de l'idée à exprimer. On essaie généralement de changer de paragraphe chaque fois
qu'on passe à un nouveau groupe d'idées; le nombre de paragraphes varie donc en fonction du
nombre d'idées. On considère que le développement représente en gros 80% du texte entier.

Si on veut convaincre le lecteur, on peut


- démontrer la pertinence de sa demande ou de son opinion;
- faire appel au lecteur.

Par exemple,

"- Nous aimerions savoir comment on fait un livre, à partir du manuscrit jusqu'au
produit fini; comme nous utilisons des livres tous les jours, nous les apprécierions
sûrement davantage si nous voyions comment ils sont fabriqués (...)
- Nous nous intéressons à votre entreprise parce qu'elle est reconnue comme une des
plus avant-gardistes au Québec (...)"

La conclusion est en quelque sorte le "dessert" du lecteur, la dernière impression qu'il


conservera du texte. Il faut donc en profiter pour y résumer le texte, redire le message
essentiel ou révéler la clé de l'intrigue. Il se compose généralement d'un paragraphe de trois à
cinq phrases, mais comme l'introduction, sa longueur peut varier en fonction du texte. La
conclusion est ordinairement aussi longue que l'introduction.

Si on veut convaincre le lecteur, on peut


- répéter le sujet;
- faire voir les aspects positifs au lecteur.

Par exemple,

"Nous vous répétons notre intérêt le plus sincère pour une visite de votre imprimerie.
Vous pouvez être assurés qu'une rencontre avec vous nous permettra de parler en bien
de votre entreprise à nos enseignants ainsi qu'à nos parents et amis."

On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.

On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité

Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité et votre
inspiration!

Le texte ludique

L'introduction sert à présenter le sujet, à plonger le lecteur "dans le bain" du texte, pour qu'il
ait dès le départ toutes les informations nécessaires à la compréhension de ce qui suit. Elle se
compose généralement d'un paragraphe de trois, quatre ou cinq phrases, mais peut être plus
longue ou plus courte selon la longueur du texte. On dit souvent que l'introduction représente
environ le dixième du texte entier.

Si on veut raconter une histoire, on peut


- situer l'action dans le temps et le lieu;
- présenter le ou les personnages principaux et leur situation de départ.
Par exemple,

"En Écosse, au XVe siècle, vivait une jeune fille nommée Élisabeth. Sa vie était calme
et sans histoires jusqu'au jour où elle reçut la visite d'un mystérieux personnage."

Le développement constitue le coeur du texte, dans lequel les idées sont exposées
logiquement, pour mettre en valeur son argument ou son intrigue. Il se compose de plusieurs
paragraphes, qui permettent de bien séparer les blocs de faits, les arguments ou les
événements. Un paragraphe comporte toujours plus d'une phrase; sa longueur varie selon
l'ampleur de l'idée à exprimer. On essaie généralement de changer de paragraphe chaque fois
qu'on passe à un nouveau groupe d'idées; le nombre de paragraphes varie donc en fonction du
nombre d'idées. On considère que le développement représente en gros 80% du texte entier.

Si on veut raconter une histoire, on peut


- exposer des événements, des émotions;
- approfondir le caractère des personnages.

Par exemple,

"- Le mystérieux personnage dit à Élisabeth qu'elle était menacée par un mauvais sort
et qu'elle devait quitter sa ville pour y échapper (...)
- Élisabeth n'était pas superstitieuse et ne crut pas le visiteur (...)"

La conclusion est en quelque sorte le "dessert" du lecteur, la dernière impression qu'il


conservera du texte. Il faut donc en profiter pour y résumer le texte, redire le message
essentiel ou révéler la clé de l'intrigue. Il se compose généralement d'un paragraphe de trois à
cinq phrases, mais comme l'introduction, sa longueur peut varier en fonction du texte. La
conclusion est ordinairement aussi longue que l'introduction.

Si on veut raconter une histoire, on peut


- donner le dénouement de l'intrigue;
- faire réfléchir le lecteur.

Par exemple,

"Lorsque sa maison eut fini de brûler, Élisabeth comprit que c'était cela le mauvais
sort prédit par le visiteur. Et elle se demanda s'il fallait vraiment croire tout ce que
disaient les inconnus..."

On décide d'écrire un texte informatif quand on veut présenter des faits au lecteur, lui faire
apprendre du nouveau en restant neutre, sans lui donner son opinion personnelle sur le sujet.

On choisit de rédiger un texte expressif quand on souhaite manifester son opinion sur un
sujet, en discuter, l'analyser sous un angle personnel.
On opte pour un texte incitatif quand on désire convaincre le lecteur d'adopter un point de
vue, l'inciter à agir d'une certaine façon ou justifier sa propre manière de penser ou d'agir.

On entreprend la rédaction d'un texte ludique quand on a l'intention d'amuser son lecteur, de
l'émouvoir, de le distraire, de stimuler son imagination - et de laisser travailler sa propre
créativité

Ne paniquez pas! Toutes ces informations ne sont là que pour vous donner un canevas de
travail de base, pour vous aider à structurer votre texte si vous n'aviez aucune structure en
tête au départ. Vous pourrez le modifier à votre gré, selon votre sujet, votre créativité et votre
inspiration!

Le texte argumentatif
Document proposé par Stéphane FONTAINE <sd.fontaine@wanadoo.fr>
NB: les définitions des mots soulignés proviennent du Lexique des études littéraires.

Ses fonctions :
Tout texte argumentatif défend une prise de position en s'opposant implicitement ou
explicitement à ceux qui pensent le contraire. Si le texte n'est pas adressé à l'adversaire lui-
même, il vise à empêcher le lecteur de prendre cet adversaire au sérieux. Si le texte est
directement adressé à l'adversaire, il vise à réduire l'autre au silence, sans chercher à le
convaincre. Il a donc 2 fonctions dominantes :

- Fonction persuasive : lorsque l'émetteur cherche à convaincre le lecteur, à lui faire partager
son point de vue en faisant appel à ses sentiments (persuader) ou à sa raison (convaincre).
- Fonction polémique : lorsque l'objectif premier de l'émetteur est de ridiculiser celui ou ceux
avec lesquels il n'est pas d'accord.

I. "Comment ça marche ?"


1. S'impliquer dans son discours
Le principe de l'argumentation réside dans la conviction de son auteur qui revendique la
paternité des idées exprimées, notamment à travers :

• le système d'énonciation
On recourt fréquemment à la 1ère personne, indice de la présence du locuteur dans la phrase
et des propos tenus. Du fait de cette présence forte de l'auteur, le texte argumentatif relève du
discours (qui est à l'initiative du locuteur) et non du récit (qui est à l'initiative du narrateur).

Le locuteur peut se manifester (utilisation de la 1ère et 2ème personne et présences de


marques de jugement) ou pas (objectivité apparente du texte informatif/explicatif ; utilisation
de la 3ème personne et des phrases déclaratives) pour masquer l'intention de convaincre Le
présent intemporel est le temps habituel du texte argumentatif, puisque l'argument est valable
de façon générale.

• le choix du lexique comme indicateur du degré de certitude :

- l'affirmation catégorique, certifiant qu'il n'y a pas de doute possible. Sont alors employés des
termes comme "assurément", "sans aucun doute", "il est certain que", "toujours", "jamais"...
- l'hésitation qui cherche ou semble chercher à ne pas contraindre le lecteur. Sont alors
employés des termes comme "peut-être", "il est possible que",..

En argumentant, le locuteur affirme sa certitude d'être dans le vrai ; il use d'expression qui
traduisent son assurance, sa confiance dans ses idées comme "sans doute", "évidemment", "il
est indubitable que", etc.… La conviction d'avoir raison s'affiche également dans les verbes
d'obligation. Toutes ces marques d'un jugement personnel sont appelées modalisations.

- l'utilisation d'un lexique affectif par lequel le locuteur cherche à capter la sympathie ou
l'estime de son public et essaie de communiquer de lui l'image morale la plus positive ou de
présenter son dessein comme particulièrement louable. Il utilise pour cela un réseau de termes
propres à manifester son émotion, sa sincérité et son attachement à la thèse exposée.
- les connotations qui indiquent un jugement de valeur : connotations positives pour le point
de vue défendu ; négatives pour le point de vue refusé.

2. S'adapter au destinataire
Le souci de l'effet à produire est très fort dans le discours argumentatif, puisque l'auteur
cherche à convaincre, il doit connaître son destinataire et disposer son argumentation en
fonction de ce qu'il sait de son caractère. L'adaptation calculée du langage à l'auditeur relève
parfois de la manipulation. C'est le cas lorsque les propos ne sont adaptés aux attentes du
destinataire que pour tromper celui-ci.

• en préparant l'auditoire

Dans certains discours argumentatifs, l'auteur commence par une entrée en matière brève et
percu tante, l'exorde, propre à capter l'attention du destinataire et à lui inspirer de la
bienveillance. Souvent, ce type de texte se conclut par une péroraison, résumé des principaux
arguments et appel aux sentiments.

• en choisissant des arguments adaptés

Le choix de la méthode d'approche et celui des arguments dépendra de l'esprit et des


sentiments du destinataire à convaincre. Pour plaire et raisonner en suscitant l'intérêt du
lecteur par l'exposition de la pensée en cherchant des appuis incontestables en utilisant :
- la métaphore. Plus qu'un ornement, elle est un véritable outil de persuasion qui transfère
l'énoncé abstrait dans un registre imagé et accepté du lecteur, en rapprochant des faits qui ne
résistent pas toujours à l'analyse ;
- l'exemple qui introduit un fragment de récit dans un discours abstrait et aide à la
compréhension en fournissant une mise en scène de l'idée et peut avoir valeur de preuve. Ils
ont pour fonction de soutenir une opinion, une vérité d'ordre intellectuel de manière concrète
plus facile à saisir ; il appuie l'argument logique comme une illustration.
- le récit qui concourt à l'agrément des propos en prêtant à l'argument une crédibilité
supplémentaire en le montrant à l'œuvre dans une histoire vivante dotée d'un statut de réalité.

• en faisant découvrir la vérité

La meilleure façon de toucher le destinataire de l'argumentation est de le faire participer à la


découverte de la vérité dont on veut le convaincre. Cette méthode prend en compte l'amour-
propre de l'interlocuteur, amené à durcir ses positions dès lors qu'on les récuse. Elle permet
d'obtenir un changement d'opinion de l'interlocuteur, mais en faisant mine de lui en laisser
l'initiative.

Il privilégiera une énonciation qui évite la neutralité de l'expression ordinaire et qui utilise un
style oratoire :

- l'anaphore (répétition à intervalles réguliers d'un terme ou d'une construction) qui provoque
un leitmotiv sémantique ou sonore pour attirer l'attention sur une notion essentielle ;
- la période (phrase longue et rythmée par des pauses secondaires) qui donne au discours un
rythme et une ampleur qui traduisent le force de conviction du locuteur ;
- l'antithèse (rapprochement de termes de sens opposés) qui indique la tonalité polémique au
travers, souvent, de 2 champs lexicaux opposés pour valoriser sa thèse et celle qui discrédite
pour renforcer l'opinion du locuteur par effet de contraste
- le temps des verbes typiques du discours, dépourvu de valeurs temporelle.

3. Réfuter l'adversaire
Vouloir persuader de la vérité de son discours, c'est souvent du même coup contester le
discours d'un autre : le texte argumentatif revêt alors la forme d'un affrontement de thèses.
Dans un texte argumentatif à caractère littéraire, cet affrontement est rarement une réfutation
au sens strict : l'auteur ne cherche pas à prouver la fausseté de la thèse adverse (comme le
ferait une réfutation philosophique), il se contente de la présenter sous le jour le plus
défavorable, voire de la ridiculiser (l'argumentation est polémique, du grec polemos, la
guerre). Plusieurs moyens sont à sa disposition :

• l'énonciation à plusieurs

Deux voix se font entendre dans le texte à caractère polémique, celle de l'auteur et celle de
l'adversaire. Vous devez observer chaque fois comment la parole est concédée à ce dernier,
comment son discours est rapporté afin de ne pas attribuer à l'un la pensée de l'autre.

• une présentation partiale des thèses en présence

La thèse de l'auteur est exposée avec faveur à travers un réseau lexical valorisant : épithètes
louangeuses, superlatifs, substantifs et verbes à connotations positives. Le champ lexical de
l'approbation est d'un usage constant pour servir l'idée. Au contraire, la thèse adverse est
traitée avec sévérité. En relevant les champs lexicaux antagonistes du bon et du mauvais et en
étudiant leur mise en relation, vous disposerez d'un bon moyen d'approche de ce type
d'argumentation.

• l'ironie

Elle constitue l'un des moyens de la polémique ; elle est le procédé favori des philosophes du
XVIIIe siècle pour dénoncer les abus de leur temps. Elle est une arme et à ce titre elle vise
une cible, elle déprécie l'adversaire sous couvert de son éloge, elle amuse le lecteur par la
raillerie, et elle sollicite sa connivence.

• l'emploi d'arguments d'autorité

L'argument d'autorité est une affirmation présentée comme incontestable non pas
nécessairement parce qu'elle est vraie, mais parce qu'elle émane d'une personnalité digne de
foi. La citation d'une personnalité qui fait autorité dans le domaine en question ou proverbe,
lieu commun de la sagesse populaire, ont pour but de renforcer un argument voire même
d'entenir lieu. C'est également une façon pour l'auteur de faire pression sur un contradicteur.

II. Comment l'analyser ?


La parole la plus insistante ne convaincra personne si elle ne se présente pas clairement. La
clarté de l'exposition, la progression logique des énoncés, de l'ouverture à la conclusion, sont
les qualités premières de l'argumentation. Cet aspect est particulièrement sensible dans les
textes à dominante littéraire et philosophique. Il s'agit donc de repérer :

1. Les indices de la logique


Dans sa présentation, le texte argumentatif manifeste une certaine organisation, premier indice
de sa construction logique :

• les signes typographiques constituent la marque apparente d'une pensée claire. La division
en paragraphes souligne souvent les étapes du raisonnement.

• les connecteurs logiques ou chronologiques permettent de souligner les articulations de la


pensée en rendant apparentes les étapes du raisonnement: ce sont les conjonctions indiquant la
cause (en effet, parce que...) ou la conséquence (alors, aussi, ainsi...), ou encore, les adverbes
de temps (d'abord... ensuite... enfin).

• la phrase d'ouverture, lorsque la construction est rigoureuse, présente brièvement le thème


du texte et cet effet d'annonce fournit au lecteur une orientation préalable des plus utiles. Une
brève conclusion reprend parfois, en fin de texte, la formule initiale et signale que, phrase
après phrase, le rédacteur vous a bien conduit sur le lieu annoncé.

2. La progression du raisonnement
La construction de l'argumentation obéit à certaines règles, les unes relevant de la logique, les
autres de la rhétorique, ou "art de persuader". Elle peut prendre diverses formes.

• le raisonnement inductif (on part des faits particuliers pour conclure sur une vérité générale)
qui induit des vérités abstraites sur la base d'expériences et d'observation. Ce raisonnement
par induction est celui qui conclut à une vérité générale induite en partant d'un fait particulier
cité en exemple. Ce type de raisonnement est considéré comme abusif car généraliser une
observation à partir d'un cas unique ne prouve rien, mais il est souvent très persuasif puisqu'en
s'appuyant sur des exemples concrets, il donne à l'argumentation son poids de réalité.

• le raisonnement déductif (on part d'idées générales pour justifier une conclusion
particulière) : c'est la démarche qui s'appuie sur des postulats qui ne sont pas ou plus à
démontrer pour déduire des conséquences.

Le raisonnement déductif est un type de construction dans lequel chaque affirmation doit
amener nécessairement la suivante.

Ce type de raisonnement n'est utilisé que dans les textes scientifiques et dans certains textes
philosophiques ; il a été baptisé par Aristote "syllogisme nécessaire": il part d'une vérité
générale appelée majeure (tous les hommes sont mortels) pour en déduire une vérité
particulière: la conclusion (Socrate est mortel) grâce à une vérité intermédiaire appelée
mineure (Socrate est un homme). L'enthymème (ou "syllogisme probable") est le mode de
déduction que l'on trouve dans les textes argumentatifs littéraires : il part non de vérités
prouvées mais d'affirmations probables pour obtenir l'adhésion car elle suggère au lecteur que
la thèse défendue est objective.

• le raisonnement concessif : on commence par accorder quelque crédit aux arguments ad


verses, pour défendre ensuite plus librement ses propres arguments

• le raisonnement par analogie : on met la réalité dont on parle en parallèle avec une autre
réalité plus concrète ou plus connue.

• la logique du thème et du propos est le mode de progression le plus souple. Il est bien
approprié au texte argumentatif littéraire, car il permet à l'auteur d'agencer l'ordre de ses
arguments comme il l'en tend. Le thème désigne ce dont on parle et ainsi se construit
progressivement la cohérence du texte. Un texte argumentatif peut être structuré selon un
aller-retour judicieux entre les idées abstraites et les exemples concrets.

III. Comment définir la stratégie


argumentative ?
• soit tous les arguments et les raisonnements présentées sont en faveur de la thèse soutenue
par le locuteur (ex : plaidoyer, apologie). Dans ce cas, la thèse est placée en tête du
raisonnement et re prise en conclusion ;

• soit la thèse est prise dans une controverse dialoguée (discussion, débat). Dans ce cas,
l'exposé de la thèse prend en compte la thèse opposée. On peut alors :
- réfuter les arguments de la thèse opposée en montrant qu'ils ne sont pas pertinents ou trop
faibles ;
- objecter/opposer à l'adversaire un contre-argument qui l'invalide ou retourner l'argument
contre lui ;
- jouer la concession (donner raison puis rejeter la thèse adverse avec plus de vigueur) ;
- laisser sous-entendus ou implicites certains éléments du raisonnement ;

• soit on vise à disqualifier l'adversaire, à polémiquer. On peut alors :

- raisonner par l'absurde en envisageant les absurdités qui s'ensuivraient si on admettait la


thèse adverse ;
- enfermer la thèse dans un choix impossible (dilemme) ;
- utiliser l'ironie pour feindre d'adopter l'opinion de l'autre pour mieux la détruire en la
ridiculisant;

• soit on utilise une argumentation de mauvaise foi comme :

- la tautologie (raisonnement en cercle vicieux) ;


- les prétextes ou fausses raisons pour se tirer d'un mauvais pas ;
- l'argument ad hominem qui s'appuie sur la personnalité de l'adversaire pour réfuter ses idées.

Document proposé par Stéphane FONTAINE <sd.fontaine@wanadoo.fr>,


documenté par <Jeg> à l'aide du Lexique des études littéraires
De la note administrative
Les présents éléments de méthodologie (© MTD) sont ceux que j’emploie pour les
formations du CNFPT

(concours de rédacteur territorial - - formations d’Angoulême et de Poitiers) ; ils sont


librement inspirés et modifiés (enrichis ?) à partir de l’ouvrage (CNFPT) de M. D.
TANT © CNFPT - Préparation à la note administrative) ; Ils doivent être distingués des
éléments universitaires destinés aux étudiants des Facultés de droit pour l’exercice
académique de la note de synthèse.

1. Qu’est-ce qu’une note administrative ?

c’est avant tout un document interne à l’administration (et destiné à le rester)


c’est l’outil de travail le plus couramment utilisé pour faire circuler une information, des
propositions ou régler un problème
et ce, que l’information soit destinée à informer des supérieurs ou des subordonnés

2. A quoi sert une note administrative à court terme ?

à remporter le concours de rédacteur territorial par exemple !


c’est une épreuve phare à fort coefficient : 4
et qui ne supporte pas l’amateurisme et l’absence d’entraînement

le dossier peut varier de 5 à 15 documents


la longueur et les difficultés des documents sont très variables
la seule chose qui soit connue par avance c’est la thématique en l’occurence : « droit public
en relation avec les missions des collectivités territoriales »
et la méthodologie (qui esr toujours la même).

3. A quoi sert une note administrative à moyen et à long terme ?

ce sera (une fois devenu rédacteur par exemple) le mode de communication principal de
l’administration

il est en ce sens important de se rappeler de l’existence des circulaires et des directives :

les CIRCULAIRES (instructions, notes de service) : elles sont adressées aux agents pour
leur permettre d’appliquer le droit – Elles doivent se borner à commenter le droit, expliciter
une norme supérieure (ex ; circulaire du 14 Mai 1993 (sur le nouveau code pénal)

Le recours est irrecevable contre la circulaire interprétative mais devient permis à l’appui
d’une circulaire « réglementaire » : C.E., Ass., 29 Janvier 1954, Institution Notre Dame du
Kreisker – (NB mais le JA contrôle l’existence d’un tel pouvoir réglementaire or souvent le
ministre en est dépourvu) – NB bis : désormais on ne dit plus d’une circulaire qu’elle est ou
non interprétative ou réglementaire, on glose sur son caractère (ou non) impératif (cf. C.E., 18
décembre 2002, Duvignères).

les DIRECTIVES : La directive est « une conduite que l’administration se fixe à elle-
même » (René CHAPUS) ; c’est donc une règle à usage strictement interne sans effet direct
sur les administrés - Elle est moins « obligatoire » qu’une circulaire en vertu du principe que
l’administration ne doit jamais renoncer à l’exercice de son pouvoir discrétionnaire et
individuel. Elle n’est qu’une ORIENTATION –

Aucun administré ne peut subséquemment requérir une annulation erga omnes : C.E., 11
Décembre 1970, Crédit Foncier de France (CFF)
On ne peut que l’invoquer si elle nous concerne …

4. Quelles sont les facilités / difficultés principales de la note administrative ?

Points positifs : quel que soit le dossier, on est sur de ne pas « sécher » car à la différence de
la dissertation de culture générale, ici on est sur de ne pas connaître à 100 % voire quelquefois
on ne connaît pas du tout le secteur concerné ; c’est une chance il n’y a rien a apprendre par
cœur ; il faut être curieux et s’intéresser à l’actualité du droit public.

AVANTAGES : ce n’est pas la mémoire que l’on va récompenser

Points négatifs ou difficultés : c’est la méthodologie qui fait tout et permettra d’aborder tout
type de dossier ; sans elle, inutile de se présenter au concours

INCONVENIENTS : la méthodologie implique une rigueur matérielle et un entraînement


massif

C’est donc une épreuve très sélective (note de 5 à 15 souvent) à fort coefficient impliquant
synthèse et traitement de l’information.
5. Quelles sont les attentes d’un correcteur de note administrative ? Quelles
sont les qualités recherchées par l’administrateur qui recrute ?

le fait de pouvoir assimiler rapidement un dossier parfois lourd


un esprit de synthèse
le fait de savoir élaborer un document explicatif / clair / informatif
parfois le fait d’en tirer des propositions concrètes / pratiques
formellement : une présentation impeccable
également ; une expression & une orthographe parfaites

DONC essentiellement des qualités d’analyse (compréhension), de synthèse puis de


présentation claire de l’information.

SURTOUT on attend a priori aucune information personnelle ici mais au contraire une
impartialité et une objectivité ; vous devez effacer votre personnalité derrière la fonction
administrative

Par la note on sollicite l’avis d’un service administratif impartial ; neutre et non d’un
individu : c’est la grande différence avec la dissertation ou l’apport personnel est considérable

6. importance des conférences & séances de méthodologies

puisque l’outil le plus important est la méthodologie c’est évidemment celui que je fais
travailler le plus dans mes séances (CNFPT) avec autant de sujets différents que de séances.

mais même si le jour J il n’est a priori pas demandé d’apport personnel en droit public il est
INDISPENSABLE

1. de connaître les fondements juridiques du droit public ; 2. de maîtriser la nature et la


hiérarchie des différents documents qui sont souvent les mêmes : qu’est-ce qu’une Loi ? un
article de doctrine ? une proposition etc.. ? Quelles sont leurs valeurs entre elles ? 3. de se
tenir au courant de l’actualité juridique ;

NB : NE JAMAIS OUBLIER que l’épreuve s’intitule : EPREUVE JURIDIQUE

cela permet en effet d’éviter dans la note de gros contresens sur la valeur des textes par
exemple
cela permet en outre de gagner du temps si la thématique est connue car on sait déjà où
seront les points importants.

7. différences entre notes de synthèse, note administrative, note avec propositions,


etc.

(a pari, cf. D. TANT © précité)

• Note de synthèseou administrative ?

a priori il s’agit de la même chose sur le fond seule la FORME va changer


ainsi la note administrative à une finalité professionnelle pratique pour l’administration
alors que la note de synthèse n’est "qu’un" examen souvent académique
la note de synthèse ne requiert pas de conclusion, la note administrative si !
la note de synthèse implique une présentation des documents (les référents), la note
administrative non !
la note administrative implique un formalisme accru de présentation (timbre, objet,
destinataires par exemples), la note de synthèse rarement

MAIS le BUT est le même : assimiler à partir d’un dossier, clarifier puis synthétiser et
exposer une information claire

Il existe plusieurs sorte de notes administratives :

En fonction de l’objectif à remplir par le candidat, il est possible de distinguer deux grandes
catégories de notes : la note simple & la note assortie de proposition(s)

• La note simple vise à informer, transmettre des renseignements

Par exemple : présenter un ou plusieurs aspects d’une réglementation. A partir des


informations contenues dans un dossier, il s’agit de donner au destinataire une vue
d’ensemble du problème soulevé par le dossier. Ce sera donc un texte relativement court qui
fournira la « synthèse » de documents, d’informations, questions, problèmes réunis autour
d’un thème particulier, que la note « problématise », met en perspective, en leur donnant un
sens, une direction, une logique de raisonnement. Elle n’est pas censée refléter l’avis de son
rédacteur, ne permet aucune critique de sa part, aucune appréciation, aucun commentaire ; ce
qui ne veut pas dire pour autant que tout sens critique doive être exclu. Cette note ne sera
donc pas un résumé de texte ou une succession de résumés des textes proposés : il s’agit bien
d’en extraire la « substantifique moëlle » et de réorganiser sous forme synthétique ce qui a été
extrait de l’analyse préalable des documents.

c’est le cas le plus fréquent ; il faut savoir y HIERARCHISER l’information

• La note avec proposition(s)

Débouchant sur une aide à la décision, une proposition, cette note demande alors de la part du
rédacteur un engagement, des orientations qui n’existent pas dans la note simple. Il s’agit
toujours d’informer, de transmettre des renseignements de façon claire et concise mais il faut
parfois en plus, selon les cas :

appliquer une législation générale à une réalité régionale, départementale ou communale


précise,
suggérer une (ou des) solution(s).

En général, la première partie d’une note assortie de propositions relève de la note simple
d’informations. La seconde partie met en oeuvre l’argumentation destinée à convaincre le
destinataire. Le rédacteur doit alors faire une (ou des) proposition(s) sans se substituer à
l’autorité hiérarchique (il ne s’agit pas de décider à la place du décideur) mais en lui
permettant de prendre une décision en toute connaissance de cause. Il ne faut toutefois pas se
méprendre sur le terme « proposition » et ne pas inventer pour le plaisir, imaginer des
solutions gratuites et arbitraires. Soumises au principe de réalité, les solutions sont contenues
dans les documents du dossier.

Répétons-le, le candidat ne doit pas laisser libre cours à son imagination mais choisir et/ou
hiérarchiser les différentes propositions possibles ; il devra exposer clairement ses critères de
choix afin de convaincre le destinataire du bien-fondé de la solution présentée, c’est-à-dire
démontrer la meilleure ou la plus adaptée à la situation présente. La rédaction d’une note
assortie de proposition(s) est donc beaucoup plus ambitieuse que la rédaction d’une note
simple car elle exige du candidat une réflexion personnelle supplémentaire que l’on ne
retrouve pas dans la note d’information.

c’est moins fréquent et le travail est double : synthèse + mise en pratique

8. De quoi est composé le dossier de la note administrative ?

des textes juridiques et para-juridiques


importance donc de connaître la hiérarchie des normes
de la doctrine
distinguez les différentes doctrines (autorisées ou non)
bien sur, identifier les sources
importance de la DATE

éviter d’apporter trop de crédit à un article de doctrine dès qu’il est signé d’un grand nom !!!
ce n’est toujours qu’un avis personnel
éviter de tout miser sur une proposition de Loi ou un rapport qui vient avant une Loi votée
plus tard et qui a pu modifier l’intention première

L’étude du dossier est l’étape qui consiste à prendre connaissance des informations avant tout
travail de rédaction.

Les éléments de droit

Ils vont informer le destinataire des règles juridiques applicables. Ils sont extrêmement
importants et toute erreur d’interprétation peut conduire à des contresens lourds de
conséquences.

Il existe une hiérarchie des normes qu’il faut connaître : on distingue en effet,

les normes législatives (elles mêmes soumises à la Constitution) : loi référendaire, loi
organique, loi ordinaire et ordonnance.
les normes infralégislatives : décrets et arrêtés, décisions jurisprudentielles, circulaires…

Les éléments de doctrine

Ils vont expliquer le contenu des textes en vigueur. C’est ainsi que la portée d’une loi,
l’intention du législateur vont être « disséquées ». Il peut en aller de même pour un arrêt du
Conseil d’Etat qui sera analysé, commenté par des spécialistes du droit, juristes confirmés,
confronté à d’autres arrêts rendus précédemment dans des affaires similaires.

Les renseignements professionnels


Il s’agit traditionnellement d’articles de presse, de revues plus ou moins spécialisées. Très
souvent ils ne traitent que d’un aspect de la question (financier, juridique, technique,
administratif…).

Les éléments de fait

Il s’agit parfois de courriers joints ou de documents annexes complétant ou illustrant le sujet.


Pour le candidat inexpérimenté cette étape est probablement le moment le plus gênant, peut
être le plus difficile. Très souvent, les candidats lui consacrent trop de temps et ceci est très
pénalisant pour la suite du travail (élaboration d’un plan et rédaction définitive).

En fait, plutôt qu’une lecture du dossier il s’agit plus de localiser et de collecter des
informations nécessaires à la rédaction de la note. Compte tenu du temps très court de
l’épreuve et du volume du dossier qui peut comporter une vingtaine de pages, il faut agir
rationnellement.

Deux erreurs de lecture sont à éviter :

commencer la lecture de la première page sans avoir une vue d’ensemble du dossier,
partir à l’aveuglette, au hasard, pour recueillir les informations demandées.

Les contenus de ces documents pouvant être divers, la méthode proposée s’apparentera donc
aux techniques dite de « lecture efficace » ; cette technique suppose une lecture à deux
vitesses : - une lecture de « survol » qui permet d’avoir une idée d’ensemble du dossier et de
classer les pièces dans un ordre rationnel d’exploitation, - une lecture approfondie, plus lente
et plus réfléchie, qui vise à dégager la matière première de la note.

9. Concrètement, quel est le travail liminaire (pour une épreuve type de 3 heures) ?

1. s’entraîner sans tricher en respectant le temps imparti et sans aller chercher des corrigés s’il
en existe : me concernant j’aurai tout fait moi-même ne cherchez donc pas les corrigés !!!! 2.
avoir une montre : oui ça a l’air idiot mais la gestion du temps est capitale 3. choisir un
système d’au moins 2 ou 3 couleurs de soulignement des informations 4. se tenir au
découpage chronologique car la gestion du temps doit être ferme et disciplinée selon la
proposition suivante en 3 temps principaux ou 9 phases détaillées en fonction des 3 heures
données

1 - Lecture et découverte du sujet - 5 minutes 2 - Survol des documents - 5 minutes 3 -


Lecture analytique des documents ; Prise de notes - 75 minutes 4 - Relecture du sujet et
validation du fil conducteur - 5 minutes 5 - Construction du plan - 10 minutes 6 - Rédaction
de l’introduction - 5 minutes 7 - Rédaction de la note administrative - 60 minutes 8 -
Rédaction de conclusion - 5 minutes 9 - Relecture - 10 minutes

5. se tenir à la répartition, l’aménager éventuellement à sa convenance mais surtout 6. ne


jamais revenir en arrière : l’épreuve est contre la montre ….

La gestion du temps y est capitale

10. Le jour J, comment aborder la note administrative ?


Phase 1 : la découverte du dossier (5 minutes)

lire le sujet !
vérifier qu’on l’a compris en le reformulant par ses mots
de suite se placer dans la situation administrative et professionnelle requise : qui s’adresse à
nous ? qui sommes nous ? quelle est notre place dans la hiérarchie ? que nous demande-t-on
concrètement ? à quelle date ? quel est le service concerné ? le destinataire ?
de quoi est composé le document selon les références de la première page ?
dès cet instant on peut même choisir une stratégie de lecture différente de celle des
documents proposés : ainsi on peut décider de lire par hiérarchie de valeurs des textes (de la
Constitution, la Loi au simple article de presse) ou chronologique … etc.
Il va déjà s’opérer ici un premier tri des documents

PHASE importante pour éviter le hors sujet c’est de bien s’approprier le sujet en le
reformulant surtout s’il existe des mots polysémiques ou complexes

BIEN REALISER la visée professionnelle

CONSEIL : ne jamais se précipiter sur le dossier : prendre ces cinq minutes à lire la seule
première page à se demander ce qu’elle évoque dans nos souvenirs de droit public ; souffler ;
puis relire le sujet … est-ce toujours le même ?

Phase 2 : le survol des documents ou « la lecture d’orientation » (5 minutes)

2nd tri dans les documents


Repérer les alertes typographiques (chapeau, caractère gras, titres …)
Créer son ordre de lecture
Choisir déjà les axes éventuels de couleur des informations …

Phase 3 : lecture analytique des documents + prise de notes (1 heure et 15 minutes)

faut-il tout lire ? a priori non !!!! la typographie doit vous permettre de ne pas le faire ! et
vos deux premiers tris doivent vous permettre d’exclure dès le début des textes
faut-il souligner ? oui avec une couleur par idée (mais pas plus de quatre) et pas tout
souligner sinon cela ne sert à rien !!! Quant tout est surligné au fluo on ne sait plus où est
l’essentiel

faire une prise de note active et non une lecture passive :


la note administrative se prépare et se matérialise ici en fait : c’est votre prise de note a coté
du document ou sur un brouillon qui va mettre en lumière les idées principales

pour tester le candidat existent souvent des documents parasites : savoir les éliminer

Phase 4 : Relecture du sujet et validation du fil conducteur (5 minutes)

relire le sujet à ce stade n’est pas inutile : le comprend on de la même manière ?


ensuite valider le fil conducteur en retenant les idées principales (quatre ou cinq le plus
souvent)
C’est la dernière fois que vous pouvez rectifier le tir par rapport au sujet : après il est trop
tard !

Phase 5 : Construction du plan (10 minutes)

le plan est obligatoire car il permet la synthèse et la présentation claire de votre note
administrative
sa matérialisation est indispensable en deux voire trois parties mais dans 95 % des cas les
deux parties s’imposent
le plan doit être logique et s’enchaîner
le plan doit comprendre en général deux sous parties
souvent il est même suggéré dans le sujet : il faut alors le suivre et faire le plus simple
possible
ne cherchez pas l’originalité : essayez d’aider le destinataire à vous suivre : il doit être
convaincu

AUCUNE SUBTILITE dans la note administrative : tout doit être le plus limpide et clair ;
aucun suspense ; aucune question : tout doit être clair pour le lecteur qui lui n’est pas censé
avoir les documents que vous avez eus

le plan doit être annoncé en introduction et se déduire de ce que vous aurez présenté juste
avant
faire exister formellement le plan sur la copie : le numéroter (I AB puis II AB), changer
éventuellement de couleur
MAIS éviter matériellement de souligner les titres des parties du plan : certains correcteurs
estiment que si vous soulignez c’est pour indiquer que l’information a de la valeur or elle est
censée s’imposer naturellement sans cet artifice : le lecteur doit le comprendre si vous vous
êtes bien débrouillé !

Organiser son argumentation (après avoir soigneusement étudié la consigne) c’est :

• faire la synthèse de ses arguments, • les trier, les classer, les hiérarchiser, • les regrouper
dans un cheminement logique et cohérent reflétant la progression de l’argumentation dans un
plan plutôt :

descriptif s’il s’agit simplement de présenter l’état d’une question, d’une réglementation
« problématique » si vous devez en plus recommander une (ou plusieurs) solution

Dans l’absolu, un plan doit permettre au rédacteur :

de choisir les informations essentielles en éliminant tout ce qui est secondaire ou accessoire
par rapport à la consigne du sujet.
d’ordonner ses idées et de les relier logiquement entre elles,
de rester constamment dans le droit fil de la commande sans dévier vers le « hors sujet »,
de donner à la note une unité dans la fiabilité des informations, leur progression, en évitant
aussi les oublis, les répétitions ou les retours en arrière.

L’élaboration d’un plan ne fait pas perdre de temps, au contraire elle en fait gagner :
au rédacteur, car sa rédaction est ainsi « programmée »,
au destinataire qui pourra repérer rapidement les informations qui l’intéressent.
En fait, la nécessité d’élaborer un plan répond à un double souci :
mettre ses idées en valeur selon un cheminement logique faisant apparaître clairement un
enchaînement, une progression de ses idées,
faciliter la compréhension de la note par le destinataire, dans sa recherche des arguments
déployés.

Faire un plan est le seul moyen d’atteindre pleinement l’objectif de la note, c’est-à-dire
répondre précisément à la consigne du sujet. S’il n’existe malheureusement pas de « plans
types » permettant de les « plaquer » purement et simplement sur le sujet proposé, il est
toutefois possible de faire quelques distinctions sachant qu’il s’agit :

tantôt d’informer seulement,


tantôt d’informer et d’aider à la décision.

Dans l’ouvrage de M. TANT il existe des exemples de plans type ….

Phase 6 : Rédaction de l’introduction (5 minutes)

La note comme la plupart des écrits ou des exposés doit comporter une introduction. Elle sera
le premier contact entre le rédacteur et le destinataire de la note. Elle a donc une importance
considérable et elle doit assurer sa véritable fonction, c’est-à-dire faire entrer le lecteur
immédiatement dans le sujet. Elle se caractérise par sa brièveté et la concision de ses phrases.

On distingue 2 volets.

1 - L’énoncé de la situation, du problème posé (i) en en soulignant l’intérêt, l’enjeu (ii) et la


réglementation à laquelle cette affaire se rapporte (iii), puis vient ensuite le rappel des raisons
qui ont motivé la rédaction de la note, généralement à la demande d’un élu ou d’un chef de
service (iv), puis vient ensuite.

2 - Le contexte étant décrit, il faut annoncer le plan que le reste doit justifier en indiquant les
titres des parties du développement (v).

C’est ainsi que l’introduction ne doit pas se diluer dans de vagues généralités ou dans un
historique détaillé qui est la plupart du temps inutile. Ce n’est pas non plus une anticipation de
la conclusion qui présenterait de façon abrupte l’argumentation du rédacteur (ou ses
propositions s’il devait en fournir).

En résumé, l’introduction a pour objectifs :

d’éveiller l’attention du lecteur en allant directement à l’essentiel par l’indication de la


situation et du problème posé (1er volet : rappel des faits, question posée)
d’indiquer clairement la démarche qui sera suivie, en précisant les grandes parties du plan :
(2ème volet : indication du plan : nature et titre des deux (ou trois) grandes parties traitées
dans le développement).

CONSEILS

• Il ne s’agit pas d’inventer, mais bien de préciser le sujet (qui ne doit pas être recopié sur la
copie). C’est donc déjà une démarche de synthèse n’autorisant aucun contresens qui serait
lourd de conséquences négatives. • Il faut annoncer le plan. • Il faut être bref : dix à quinze
lignes pour une copie de 4 à 5 (voire 6 pages) sont largement suffisantes. Une introduction
volumineuse montre que le candidat a déjà commencé sa note pour aborder le développement.

Phase 7 : Rédaction du corps de la note administrative (une heure)

= = = concernant les personnes que je forme, j’ai l’habitude d’obliger une note en 4 PAGES
pas plus.

quatre pages au total


pas de soulignement
une orthographe impeccable
un texte aéré et clair « visuellement »
des citations parcimonieuses (rares) : il ne faut pas donner une information et citer à chaque
fois sa source (perte de temps souvent sanctionnée)
ni paraphrase
ni recopie car ce n’est pas de la synthèse ça !

MATERIELLEMENT : timbres, destinataire, objet et référence

a) le timbre : pour identifier le service émetteur / qui parle ? quelle administration ? quel
service ? souvent on y met les initiales du rédacteur : ce n’est qu’un accessoire et comme la
copie doit être anonymée on préfère l’exclure

b) le destinataire (obligatoire) : c’est formellement indispensable de l’indiquer : à qui va-t-on


s’adresser précisément ?

c) l’objet (obligatoire) : il est aussi important que le destinataire et permet de savoir dès la
2nde ligne si vous avez compris l’enjeu et le sujet ! il doit être précis, court, exact et non une
simple recopie du sujet initial

d) les références des documents : souvent ils existent dans une vraie note administrative mais
en concourt on les oublie ….

Phase 8 : Rédaction de la conclusion (5 minutes)

elle est souvent obligatoire en note administrative (même si ce me semble personnellement


inutile)
pas d’éléments nouveaux ou pas traités par oubli
pas de relance du débat
pas d’apport personnel
une simple réaffirmation des idées principales
ce que l’on devra retenir de votre note administrative

Phase 9 : Relecture (10 minutes)

11. Comment réussir au mieux une note administrative ?


10 - l’entraînement, la méthode …. 20 - l’entraînement, la méthode …. 30 - l’entraînement, la
méthode …. 40 - l’entraînement, la méthode …. 50 - l’entraînement, la méthode …. 60 -
l’entraînement, la méthode ….

70 : then goto 10 !!!

12 – Les 18 règles d’Or MTD © de la note administrative

Ne jamais oublier le but de l’exercice : la transmission synthétique d’une information

Organiser méthodiquement son temps de travail

Toujours s’approprier le sujet en le réécrivant pour soi-même

Etre mis en situation pratique

***

Arrêter un premier « tri » par le survol des documents

Des notes doivent ensuite accompagner chaque document

Matérialiser la hiérarchie des documents et des informations

Ignorer l’envie de réaliser un brouillon

Négliger d’indiquer le timbre et les références

Insister en revanche sur le destinataire et l’objet de la note administrative

Savoir rédiger une introduction brève, claire et présentant le contexte et le plan

Toujours un plan apparent, simple et équilibré

Ravaler ses opinions : n’être qu’impartial et neutre

A proscrire : le questionnement intempestif

Trop de paraphrase ou de recopie est néfaste

Insérer des citations avec parcimonie

Verrouiller votre travail par une conclusion sobre et sans ouverture(s)

Eviter de perdre de vue la grille de correction

13 – Grille de correction MTD ©

Voici - personnellement comment je note les compositions en note administrative :


GRILLE de CORRECTION (indicative - pour une note sur 20)

Formalisme administratif : 2 points


Sélection des informations et des documents : 3 points
Plan retenu : 2 points
Introduction : 3 points
Corps du devoir : 5 points
Esprit de synthèse et de clarté : 5 points

PENALITES RETENUES

Déséquilibre de la copie 2 à 3 points


Présentation désastreuse 2 à 4 points
Expression défaillante 2 à 5 points
Absence d’esprit de synthèse 2 à 7 points
Longueur du devoir 2 à 7 points
Opinions trop personnelles 2 à 9 points
Absence d’introduction et / ou de conclusion 4 à 7 points
Plan absent, non justifié ou non respecté 4 à 9 points
Oubli d’informations primordiales 4 à 9 points
Devoir inachevé 12 à 15 points
Hors sujet 15 à 20 points

14 - Eléments de bibliographie :

DUEZ Jérôme, Note administrative, note de synthèse ; Paris, Demos ; 2006 GUEDON Jean-
François, La note administrative aux concours ; Paris, PUF ; 2002 LE GUERINEL Pierre, La
note administrative (…) ; Paris, la Documentation française (CNED) ; 2003 MEYER Bernard,
La note de synthèse (…) ; Paris, Armand Colin ; 1999 TANT Daniel, La note administrative ;
Paris, CNFPT ; 2003 TUCCINARDI Pascal, La note de synthèse, la note administrative, le
rapport Paris, Fernand Nathan ; 2006

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