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La fiche de lecture pour « On achève bien les chevaux » de Horace McCoy

Première Partie :

PRÉSENTATION DU SUJET
Le roman "On achève bien les chevaux" de Horace McCoy se déploie dans un contexte
historique crucial, la Grande Dépression aux États-Unis. Cette période de crise économique
et sociale, marquée par la misère et la désolation, sert de toile de fond à l'histoire et
influence profondément les événements et les destinées des personnages.
Le récit tourne principalement autour de deux protagonistes, Gloria Beatty et Robert Sydow.
Gloria, dans une quête désespérée de subsistance, se retrouve impliquée dans la danse-
marathon, un spectacle d'un genre bien particulier. La danse-marathon est une compétition
brutale où les participants doivent danser sans interruption pendant des heures, des jours,
voire des semaines, dans le but de gagner un maigre repas et un toit temporaire. Cette
forme d'”entertainment” sadique est un microcosme cruel de la Grande Dépression,
exposant la vulnérabilité extrême des individus dans un monde en déliquescence.
L'auteur dresse un tableau détaillé de l'environnement de la danse-marathon, un lieu
oppressant où la fatigue, la souffrance et la désespérance règnent en maîtres. Les
participants, réduits à des ombres d'eux-mêmes, se voient privés de leur dignité et sont
exploités sans merci pour le divertissement du public avide de sensations fortes. Les
conditions éprouvantes de la danse-marathon servent de métaphore à la condition humaine
en temps de crise, où la survie devient un combat de tous les instants.
Le roman explore une série de thèmes profonds, tels que la désespérance, la souffrance, la
cruauté, l'exploitation et la déshumanisation. Il pose des questions essentielles sur la nature
de l'humanité face à l'adversité et l'étendue de la compassion au sein d'une société en
déclin. Horace McCoy utilise la danse-marathon comme une allégorie puissante de la lutte
pour la survie et un reflet sombre des côtés les plus cruels de l'âme humaine. Au-delà de la
simple narration, le roman incite profondément à la réflexion sur la condition humaine dans
des temps de crise dévastatrice.

Deuxième Partie :

a. Introduction :
L'ouvrage "On achève bien les chevaux" de Horace McCoy est un roman publié pour la
première fois en 1935, qui se déroule dans le contexte de la Grande Dépression aux États-
Unis. Il plonge les lecteurs dans le monde impitoyable de la danse-marathon, où les
participants luttent désespérément pour survivre. L'œuvre explore la désespérance et la
déshumanisation des individus confrontés à des conditions extrêmes.

b. Synthèse du contenu :
Le roman suit la vie de deux personnages principaux, Gloria Beatty et Robert Sydow, qui se
joignent à une danse-marathon en tant que participants. Cette danse-marathon est un
spectacle cruel où les participants doivent danser sans fin pendant des heures et des jours
pour l'amusement du public. Le livre décrit l'évolution de leur état physique et mental,
montrant comment la désespérance les consume. McCoy met en évidence les conditions
inhumaines, l'exploitation, et la souffrance que subissent les danseurs, dépeignant un
portrait sombre de la société de l'époque.
Des citations clés, comme "On achève bien les chevaux" (d'où provient le titre), illustrent le
désespoir et la cruauté omniprésents dans le récit. L'auteur utilise ces éléments pour faire
réfléchir les lecteurs sur la déshumanisation de l'individu dans une société en crise.

c. Dégager l'intérêt de la lecture :


La lecture de "On achève bien les chevaux" est particulièrement intéressante en raison de sa
capacité à plonger les lecteurs dans un monde brutal et désespéré. Ce roman offre un
aperçu puissant de la Grande Dépression et des conséquences sur la condition humaine. Il
suscite la réflexion sur la capacité de l'homme à survivre face à des conditions extrêmes et à
la cruauté de la société. L'œuvre nous rappelle l'importance de l'empathie et de la
compréhension de la souffrance des autres.
En résumé, "On achève bien les chevaux" de Horace McCoy est un roman saisissant qui
dépeint de manière poignante la désespérance humaine, la cruauté, et la déshumanisation
dans un contexte de crise économique. Sa lecture offre une perspective sombre mais
nécessaire sur la nature de l'humanité confrontée à l'adversité.

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