Vous êtes sur la page 1sur 55

Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.

com

Le Guide des
Partenariats
50
pages

Organiser et Réussir ses partenariats


Page 1

Conseils Marketing.com
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Sommaire

REUSSIR SES PARTENARIATS… SI SIMPLE, MAIS SI COMPLEXE ! .............................................................. 3


TROUVER DES CLIENTS VIA DES PARTENARIATS ET L’ECHANGE DE VISIBILITE ............................... 5
NE NEGLIGEZ SURTOUT PAS LE POUVOIR MARKETING D’UN BON PARTENARIAT ........................... 11
COMMENT REUSSIR A COUP SUR UN PARTENARIAT GAGNANT – GAGNANT ? .................................... 18
COMMENT BIEN NEGOCIER UN PARTENARIAT QUI RAPPORTE ? ............................................................ 25
DECOUVREZ COMMENT BIEN NEGOCIER UN PARTENARIAT .................................................................... 29
IDENTIFIEZ LES PARTENARIATS STRATEGIQUES POUR VOTRE BUSINESS .......................................... 34
LES BONS REFLEXES POUR NE PAS SE PLANTER DANS SES PARTENARIATS ........................................ 37
DONNEZ UN COUP DE FOUET A VOS PARTENARIATS .................................................................................... 42
EN CONCLUSION ......................................................................................................................................................... 46
GUIDE « 1 MOIS POUR ECRIRE DU CONTENU QUI FAIT REVER » .............................................................. 47
FORMATION VIDEO PROSPECTION BOOSTER ................................................................................................. 49
VOUS VOULEZ ALLER PLUS LOIN ? ..................................................................................................................... 50
ENTREZ A LA STAR MARKETING ACADEMY ! ................................................................................................. 53
À PROPOS DE L’AUTEUR .......................................................................................................................................... 54
MENTIONS LEGALES ................................................................................................................................................. 55

Page 2
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

R EUSSIR SES PARTENARI ATS … SI SIMPLE , M AIS SI COMPLEXE !

Mettre en place des partenariats est l’une des techniques marketing les plus rentables pour
développer son activité, en particulier lorsque l’on est une petite entreprise, une startup, une
association…

En effet, au lieu de payer pour obtenir du trafic, de la visibilité… deux partenaires échangent quelque chose
de précieux pour l’autre (ex : de la visibilité contre des produits gratuits…).

Cependant, réussir un partenariat n’est pas si simple que cela pourrait apparaître au premier abord,
et de nombreux partenariats échouent car ils ont mal été définis et pensés au départ.

C’est pourquoi vous allez découvrir dans ce guide toutes les étapes pour réussir un partenariat Gagnant –
Gagnant.

Avant de commencer, voici en introduction les 5 étapes pour organiser et réussir un partenariat.

Etape 1 : Définir le but du partenariat

Avant de se lancer, il faut d’abord se poser quelques questions incontournables :

– quel est l’objectif de ce partenariat, est-ce avoir de la visibilité, trouver un nouveau réseau de
distribution, faire offrir gratuitement des cadeaux à ses clients, générer des revenus
supplémentaires…

– quelle est la situation actuelle, qu’est-ce que vous pouvez offrir en échange ?.

Vous pouvez alors faire un inventaire de tout ce que vous pouvez proposer à un partenaire, avec différents
niveaux de coopération, du plus simple à mettre en place au plus complet/impliquant.

Ces bénéfices sont l’élément le plus important pour un partenariat: si le partenaire ne voit pas tout de suite
l’intérêt qu’il a à s’associer à votre projet, alors c’est perdu.

Etape 2 : La recherche des partenaires potentiels.

Avant de vous lancer, il faut tout d’abord identifier QUI contacter en priorité…

Pour cela vous devez identifier les influenceurs (= les prescripteurs), et leur niveau d’influence sur vos
clients, ou dans votre projet (ex : des blogs ou des sites d’actualités si vous organisez un salon).

Rappelez-vous aussi qu’envoyer un email ne sert pas à grand-chose, il faut surtout rencontrer ou échanger
au téléphone avec les décideurs pour obtenir des résultats concrets.

Etape 3 : Proposer un partenariat Gagnant – Gagnant

Pour que partenariat fonctionne, il faut identifier ce que souhaite / voudrait votre partenaire, et ce que vous
pouvez lui apporter.

Cela peut paraître évident, mais pour bien préparer la phase d’approche, il faut se mettre à la place du
partenaire potentiel et se dire “Pourquoi je m’associerais avec vous ?”. C’est essentiel d’avoir déjà la
réponse toute prête et prévoir un argumentaire pour répondre aux principales objections.

Page 3
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Etape 4 : Mettre en place et faire vivre le partenariat

N’oubliez pas la règle d’or du partenariat: pour 1 € investi dans le partenariat, il faut mettre 1 € dans sa mise
en valeur via la communication / visibilité, les outils marketing, la formation de vos commerciaux…

En effet , dans le cas d’un partenariat où personne ne fait d’effort ou de dépense, il y a généralement peu ou
pas de résultat et donc cela ne génèrera que de la frustration de la part des 2 partenaires.

Etape 5 : Faire un bilan annuel.

Lors de cette mise au point annuelle, vous devez décider si oui ou non le partenariat mérite d’être reconduit,
et si oui quelles seraient les actions nécessaires pour le rendre plus efficace.

Et si c’est non, il convient de se poser la question de savoir s’il faut trouver un autre partenaire plus motivé
ou définir de nouveaux moyens pour retenter l’affaire.

Maintenant que vous avez vu les 5 principales étapes, nous allons rentrer dans les détails…

Frédéric CANEVET

Page 4
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Trouver des clients via des Partenariats et l ’Echange de


visibilité

Dans ce chapitre, nous allons tout d’abord faire un zoom sur les échanges de visibilité.
Le principe est simple : deux entreprises ont des moyens financiers ou une visibilité, et l’une va
accorder à l’autre de la visibilité sur son parc clients / ses prospects / lors d’un événement / dans une
newsletter / sur le produit / … et en échange l’autre entreprise va offrir une contrepartie financière / des
produits / ….
Le principe de la mise en place est simple :
– Identifier ce que l’on veut obtenir (plus de prospects, de la notoriété sur une nouvelle cible…)
– Lister ce que l’on peut proposer en échange du partenariat.
– Identifier quels sont les partenaires potentiels.
– Lister le type de partenariat que l’on pourrait mettre en place avec le partenaire dans le cadre d’une
démarche gagnante / gagnante.
– Contacter les partenaires potentiels, et faire une première réunion téléphonique pour analyser la
possibilité de faire un partenariat. Puis faire une seconde réunion physique pour faire des propositions.
– Négocier le partenariat, et le cadrer.
– Mettre en place le partenariat,
– Faire le suivi et aller plus loin

Un but peut être de faire connaître un produit complémentaire et utile aux clients d’une des
deux marques, ou de capitaliser sur une notoriété.
Par exemple, voici un partenariat entre deux marques Samsung et Swarovski sur l’utilisation d’une
marque dans un autre univers :

Un partenariat peut aussi se matérialiser de manière très simple via des cadeaux offerts.
Par exemple, la marque A, a une notoriété importante (un club VIP, un programme de fidélité…), et la
marque B a un produit complémentaire. La marque B peut proposer d’offrir des produits ou une
réduction aux clients de la marque A en échange de visibilité sur le programme de fidélité.

Page 5
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Un partenariat est généralement gagnant-gagnant, mais peut être disproportionné : les deux
entreprises ne gagnent pas forcément autant.

Quand on a une petite marque et une grande qui mettent en place un partenariat, généralement le
partenariat n’est pas équitable.
Par exemple, vous avez une grande marque et vous sortez un produit dans une nouvelle thématique,
vous proposez à une marque dans ce domaine d’être visible sur vos espaces publicitaires contre des
produits gratuits.

Ce principe est utilisé de la plupart des films, spectacles… qui ont des partenariats média avec
les TV, journaux… en échange d’un logo sur les campagnes d’affichage.
Voici quelques exemples de spectacles qui mettent en place des partenariats medias :

Quand je travaillais dans le jeu vidéo, nous avions sorti un jeu de skateboard, et donc on avait contacté
des marques de skate, de sportswear, etc, en proposant de mettre leurs produits et logos sur nos
publicités dans les magazines en échange de produits gratuits offerts dans le cadre d’un concours.

C’est un échange de visibilité qui fonctionne généralement bien: pour la marque qui a peu de notoriété,
cela ne coûte que le prix des produits, pour la marque qui a de la visibilité cela permet de donner un
plus aux prospects et clients.

Voici un exemple de partenariat cadeaux entre l’organisateur de soirée “We Are


VIP”(https://www.facebook.com/groups/Afterworkwearevip/) et Estée Lauder :

Page 6
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Un partenariat peut aussi être un moyen de faire des tests avant d’avancer plus dans une
distribution de produits, une association, la création d’un produit Co brande…
Par exemple, pendant un certain temps, j’ai travaillé dans le secteur du bâtiment pour vendre des
produits aux artisans et nous avions fait des tests avec un partenariat de visibilité dans les magasins.
On était présent dans quelques magasins d’une chaine dans le bâtiment via des tests gratuits de
présentation de nos produits, afin de tester l’appétence. Au bout d’un moment, nous nous sommes
rendu compte qu’il y avait un vrai partenariat à faire, et donc nous avons mis en place un accord de
distribution.

Un partenariat peut aussi y avoir plusieurs entreprises.


Par exemple, quand j’ai travaillé dans l’eCommerce, nous mettions en place une opération de visibilité
croisée via les chéquiers “Les Marchands du Web”. Ce sont des chéquiers où plusieurs marques qui se
rassemblent pour offrir des coupons de réduction, et chaque marque en parle sur son public, puis une
dizaine ou une vingtaine de marque ayant participé envoient ce coupon à leurs différents clients.

Page 7
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

C’est un petit peu le principe des “Bus Mailing” où plusieurs marques se rassemblent pour
rationaliser les frais et mutualiser les audiences.

Dans mon cas, lorsque j’ai travaillé dans l’e-commerce, on mettait ce fameux chéquier dans tous les
colis qu’on expédiait.
Les gens récupéraient donc des bons de réduction sur un ensemble de marques, c’était un partenariat
gagnant-gagnant puisque des milliers de chèques étaient envoyés et les marchands bénéficiaient ainsi
d’une visibilité supplémentaire.

Ce sont des actions simples qui peuvent aussi se faire entre deux marques sans mettre en
place une mécanique compliquée.
À vous de voir si dans votre secteur d’activité vous pouvez mettre en place ce type d’actions de
mutualisation des opérations marketing.
Par exemple via le Co-Registration, c’est-à-dire que vous proposez à vos nouveaux clients de s’inscrire
à la newsletter d’une autre marque complémentaire.

Page 8
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Un autre exemple : dans les produits du web, les produits numériques, il y a souvent des offres
groupées comme l’offre « 72 heures seulement ».
Ce sont des opérations faites avec un seul site internet qui centralisent une opération exceptionnelle
avec une OP incroyable, des promotions jusqu’a -90 % sur un ensemble de produits de plusieurs
marques.
Avec l’offre only 72h” ce sont des blogueurs et marketeurs qui qui se rassemblent et mettent en place
une vente exceptionnelle sur leurs produits, et chaque blogueur capitalise sur l’audience de chacune
pour faire la promotion de cette offre.

Page 9
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Il y a bien entendu quelques erreurs à éviter :

La première : dans le terme de la requalification fiscale, oublier que dans le cadre où votre
prestation peut être soumise à la TVA…
Pour en savoir plus, consultez cet article (http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1196-PGP) sur le site des
impôts.

La seconde, et qui est vraiment très importante, ce sont les engagements des parties prenantes
du partenariat.
Parfois, après avoir mis en place un partenariat, on se rend compte que la personne qui était motivée
n’a pas demandé l’avis de son patron ou qu’il y a un problème de planning.
C’est donc très important de se mettre d’accord sur ce qu’on va faire et ce qu’on ne va pas faire, et de
faire un suivi sur ce qui a été fait, ce qui permet d’engager les personnes.
Il faut que tout soit le plus détaillé possible dès le départ.

Dès qu’il y a des montants ou des marques connues, il est très important de contractualiser
votre partenariat pour éviter les litiges.
La troisième est de plus générale : méfiez-vous aussi à chaque fois quand c’est trop beau.
Comme on dit souvent en finance “There is no Free lunch” :

Il faut que la personne qui signe le partenariat ait toujours un intérêt particulier.
Si elle n’a pas d’intérêt, pourquoi elle le ferait ?
Si vous n’avez pas ce rapport de forces, la personne ne sera pas impliquée… il peut très bien dire “oui
je vais mettre votre affiche dans mon magasin”, mais dès qu’une autre personne passe votre affiche
sera enlevée… et de même le commerçant ne va pas parler de votre actualité… C’est donc un impact
limité.
Il est donc très important de donner de la valeur en échange de la valeur.

Vous pouvez donner de la valeur en « forçant » la valeur que vous allez donner.
Vous pouvez par exemple offrir des cadeaux symboliques ou votre temps, mais il faut toujours donner
quelque chose qui puisse être matérialisé en contrepartie.

Il est également important de pouvoir mesurer l’influence et l’impact du partenariat.


Si vous êtes dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, il est important de matérialiser le nombre
de clients, de pages vues, etc. qui vont être obtenues.
Autrement la personne qui signe le partenariat pourrait être déçue.

De même s’il n’y a pas de résultats rapides lors d’un partenariat, cela peut tuer dans l’œuf votre
partenariat.

Page 10
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Ne négligez surtout pas le pouvoir marketing d ’un bon


partenariat

Nous allons voir maintenant les différents types d’échanges de visibilité qu’on peut mettre en place
dans le cadre de partenariats.

L’intérêt d’un partenariat est d’avoir une visibilité importante sans trop dépenser.
La chose le plus simple est l’échange de visibilité sur la newsletter ou l’e-mailing.
Par exemple, vous avez une newsletter à 10 000 personnes, un partenaire en a une à 5 000 ou 10 000,
vous le mettez en sponsor ou en success story, et le partenaire fera de même en mettant un
emplacement publicitaire sur sa newsletter.
Il peut y avoir un échange avec un système de repasse, c’est-à-dire que si la newsletter d’un des deux
partenaires est deux fois plus importante, l’un fera deux passes, alors il y aura plus de visibilité par
exemple via un emailing dédié.

Il est important de vérifier le nombre d’abonnés à la newsletter, mais également le taux


d’ouverture, car parfois le taux d’ouverture est souvent relativement faible.
On arrive à des taux d’ouverture de 7 à 9 % sur certaines vieilles newsletters, alors que si vous avez
une grosse newsletter avec 15 à 20 % de taux d’ouverture, ça peut être différent.
De plus il faut savoir que plus la liste est importante, plus le taux d’ouverture est faible.
Dans cette analyse d’Aweber (http://www.aweber.com/?328273), le taux d’ouverture d’une petite liste
(moins de 1000 contacts), est d’environ 80%, alors que pour une newsletter de plus de 50 000 abonnés
c’est environ 25%.

Page 11
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

De même, vous pouvez à ce moment demander en contrepartie de shooter un mail exclusif.


Au lieu d’avoir une newsletter dédiée, vous demandez à avoir un mail exclusif où vous serez la seule
personne. L’échange devient ainsi plus équitable.

Après il y a l’échange de visible via les produits physiques, par exemple dans les boîtes des
produits ou dans les colis dans l’e-Commerce.
Si vous êtes dans l’e-commerce, vous pouvez proposer d’ajouter dans la boîte des flyers ou des bons
de réduction, qui permettront à votre partenaire de toucher des clients.
Cela a bien sûr un prix puisqu’il y a un coût d’impression du flyer puis l’intégration dans les packagings.
Ce sera forcément plus valorisé et ça doit être un échange gagnant-gagnant.
Si vous avez beaucoup de colis, beaucoup de boîtes et que le partenaire n’est pas dans l’e-commerce,
un fournisseur par exemple, vous pouvez demander des réductions de prix ou des produits offerts.

Généralement les fournisseurs préfèrent les produits offerts ou les upsells, c’est-à-dire que
votre fournisseur vous donnera des nouveaux produits, vous fera un upsell gratuit… pour ne
pas dégrader sa marge.
Il est également possible de travailler ses partenariats en utilisant les médias sociaux.
Ce sont des vecteurs importants pour faire de la communication, cela ne coûte pas cher et c’est un
engagement faible, même si cela a un impact relativement faible.

Il est vraiment important de savoir qu’un tweet ou un statut Facebook sur une marque a
généralement peu d’effet (cela ne concerne qu’une faible part de la base clients…), c’est l’e-mail qui
vous donnera un impact maximum.
Néanmoins, si vous voulez faire quelque chose de simple, l’échange de visibilité via un échange de
tweets est quelque chose de très simple et efficace pour débuter un partenariat.

Une des solutions consiste à tweeter ou de retweeter une actualité, cela peut se faire
immédiatement ou via une sélection de tweets.
Vous pouvez demander à ce qu’on retweet une de vos actualités, et en échange, retweetez une
actualité du partenaire plusieurs fois durant un mois. Cela peut donner de la visibilité directement.
Vous pouvez aussi programmer la publication automatique du flux RSS d’un blog (en choisissant de
publier x articles / jour), via une association avec https://dlvr.it/ (https://dlvr.it/) et votre compte Twitter.
Voici par exemple la republication automatique d’iPhone entreprise vers le compte Twitter de
ConseilsMarketing :

Page 12
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Ainsi vous allez prévoir de tweeter au moins une fois par jour l’actualité du partenaire pendant une
semaine.
Attention : c’est un peu dangereux d’automatiser la publication de flux RSS que vous ne maitrisez
pas… car vous ne savez pas ce que vous allez tweeter, mais ça peut être une solution pour
programmer un partenariat beaucoup plus fort (ex : un compte spécifique sur un salon, pour une
opération marketing…).

Vous pouvez aller plus loin et proposer des échanges de liens dans des blogs Rolls. Vous
mettrez votre partenaire dans une liste de liens ou de solutions préférées.

Encore une fois, il faut vraiment analyser le trafic et le volume du site, car il ne faut pas
“donner” des liens à tort et à travers (cela peut nuire à votre référencement, surtout si ce sont des
sites de qualité moyenne).
Pour vérifier que votre échange de visibilité est égal (c’est-à-dire que votre trafic est similaire), vous
avez plusieurs possibilités.

Vous pouvez aller dans Google AdWords, puis dans Ad Planner


(https://adwords.google.com/da/DisplayPlanner), et là vous avez une idée du trafic via les
statistiques tirées d’AdSense.

Page 13
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Ainsi si le site a des emplacements AdSense, vous pouvez voir quel est le trafic mensuel et
ainsi estimer le trafic et arriver à un accord.
Vous pouvez aussi aller sur Alexa
(http://www.alexa.com/siteinfo/http%3A%2F%2Fwww.conseilsmarketing.com) et voir le classement de
la personne au niveau monde/France pour vous faire une idée globale en comparant vos deux
classements, sachant que tous les sites de France sont listés donc l’écart peut être important.

Page 14
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Vous pouvez également utiliser un outil comme SEM Rush (http://bit.ly/osPFsv) qui permet d’analyser
la concurrence, et vous avez une estimation permettant d’avoir une idée du trafic.

Ce qui est intéressant c’est que SEM Rush se base sur du trafic un peu plus large qu’Alexa ou Google
AdWords, donc c’est utile en complément pour l’analyse.

À noter : L’échange de liens n’est pas très qualitatif non plus car encore une fois il y aura peu
de clics dans un blog roll, et ensuite Google n’aime pas qu’on fasse des échanges de liens.
L’efficacité est donc relativement limitée.

Page 15
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

C’est plutôt quelque chose que vous devez mettre dans un article : vous publiez un article sur
votre site, votre partenaire fait de même, vous le publiez sur les médias sociaux, c’est un lien qui
restera sur votre site, et là on est dans quelque chose de plus durable.
Là encore, faites attention car Google pénalise de plus en plus tout ce qui est guest posting et
manipulation du référencement via des liens.
Ne demandez pas des échanges de visibilité sans qu’il y ait un rapport entre votre site et le site en
question. Si la thématique est vraiment trop éloignée, ça peut être considéré comme de la
manipulation du lien.
S’il y a des sites qui ont vraiment du trafic très disproportionné, c’est-à-dire qu’il y a un site vraiment
énorme et l’autre qui est tout petit, vous pouvez demander une compensation financière.
Cela peut se faire sous forme de produit gratuit, d’aide, d’assistance, etc.

Faites également attention à bien faire un suivi du ROI de vos actions, en particulier via un
tracking si vous êtes sur internet.

Mettez par exemple un lien Bitly (http://bit.ly/osPFsv) qui permettra de voir le nombre de clics qui ont
été faits :

En complément utilisez le générateur de liens de Google pour avoir une URL unique (voir ce lien :
https://support.google.com/analytics/answer/1033867?hl=fr ).

Page 16
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Vous serez ainsi capable de lister le nombre de clics sur votre bannière publicitaire, la newsletter, etc.
et pourrez suivre la conversion.

Ce qui est intéressant c’est que si la conversion est nulle, par exemple si vous avez eu 10 clics
sur un envoi sur 10 000 abonnés, vous pouvez renégocier avec la personne avec qui vous avez
travaillé.
Vous pouvez ainsi avoir une compensation qui peut-être une repasse sur la newsletter, une info, un
tweet, etc. C’est un excellent moyen de renégocier les choses et de faire un suivi.

Attention, il faut savoir que les liens Bitly sont parfois considérés comme un spam dans les
newsletters, utilisez-les donc avec précaution dans vos emailings.
Si nécessaire, faites éventuellement une page d’atterrissage sur votre site web, c’est-à-dire que vous
créez une page unique avec cette promo et les gens pourront directement atterrir dessus et vous
pourrez faire un calcul exact.

Page 17
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Comment réussir à coup sûr un partenariat gagnant –


gagnant ?

On a vu ci-dessus l’importance de faire un tracking dans le cadre d’un e-mailing, d’un tweet… mais
vous pouvez faire la même chose quand vous avez des publicités ou des flyers dans les boîtes.

Vous le faites via des codes promo, des numéros de téléphones spécifiques, un QR code…
Bref des systèmes vous permettant de transformer quelque chose d’imprécis en quelque chose de
précis pour mesurer le retour sur investissement de cette opération.
En complément des partenariats avec échange de visibilité, vous pouvez faire un partenariat
via la recommandation et le pouvoir de la marque.

Par exemple, vous êtes une petite marque et vous voulez faire une promotion, vous pouvez vous
associer à une grande marque et leur proposer de les mettre en avant sur votre newsletter, votre site…
en échange d’un relais de communication.

Cela peut aussi être l’autorisation d’utiliser une marque / logo dans vos publicités.
Par exemple, il y a Google qui a des labels du type « official AdWords reseller ». Ces gens sont
certifiés par Google et ont le droit d’utiliser le logo.

L’objectif est d’utiliser le logo d’une marque comme support pour votre
communication (généralement via une certification, le paiement d’un agrément…).

Page 18
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

C’est un partenariat relativement simple, et gagnant – gagnant entre la marque et l’autre


entreprise.

Attention : parfois certaines entreprises vous interdisent d’utiliser leurs logos ou leur marque… Donc
demandez toujours l’autorisation.

L’utilisation d’un label ou d’un logo peut aussi être un partenariat avec un syndicat ou un
groupement.
Vous pourrez dire que le produit a été certifié par un ordre d’experts comptables ou un syndicat
professionnel, en ayant cette certification et le droit d’utiliser ce logo, vous gagnez en crédibilité et
devenez la référence pour tous les utilisateurs de cette solution.
Si nécessaire, vous pouvez aussi utiliser une étude faite avec un institut d’étude pour avoir une
certification officielle.
Par exemple, Ciel avec le logo “1er marque conseillée par les experts comptables”

Il y a par exemple Sage qui ainsi labellisé des solutions compatibles officielles dans un App Center :

Page 19
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

On se souvient aussi de Calgon qui est officiellement reconnu par tous les fabricants de machines à
laver le linge.

Pour ce genre de partenariats, il faut trouver une marque forte dans son secteur et qui est
complémentaire, ou un prescripteur fort qui est complémentaire et majeur, quelque chose qui est
connexe à votre activité.

Une autre manière de mettre en place un partenariat gagnant – gagnant, est de faire
des partenariats avec des concours.
Par exemple, vous avez une audience, de la visibilité, dans ce cas, vous pouvez alors travailler avec
une marque qui n’a pas de budget, mais qui peut offrir des choses gratuitement.
Vous prenez en charge tous les frais de création de contrats pour le concours car il faut obligatoirement
un règlement validé par un huissier, sinon vous pouvez être mis en cause par la DGCCRF.
Vous vous occupez de l’organisation du concours (mise en avant, visibilité, etc.) et votre partenaire ne
fait qu’offrir des lots.

C’est vraiment du gagnant-gagnant car il n’y a pas à dépenser beaucoup d’argent et vous
gagnez une certaine visibilité.

Il est aussi possible de faire du co-branding.


Vous allez proposer aux lecteurs de votre blog ou de votre site de s’inscrire à : un événement, une
promotion ou une newsletter, et en échange de cela votre partenaire fera de même sur sa liste à lui.
Le co-branding est un outil intéressant car, si vous le faites avec des sites de taille similaire, vous
arrivez extrêmement vite à des volumes extrêmement importants sans rien faire.
Vous n’avez qu’à proposer aux gens de recevoir les offres de vos partenaires.
Le co-branding c’est aussi utiliser le nom de deux marques pour faire un nouveau produit.
Par exemple avec les tablettes de chocolat Milka :

Page 20
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Page 21
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Le partenariat peut également se faire sur un point de vente physique.


Par exemple, vous pouvez faire des distributions de flyers qui sont laissés à la caisse, voire des
animations. Vous allez négocier avec une marque pour qu’ils soient présents sur votre point et, en
échange d’offrir des cadeaux ou de remises spéciales pour vos clients.

Le deal gagnant-gagnant peut également se retrouver sur les salons, journées portes ouvertes,
etc.
Vous pouvez être présent sur un salon et avoir à un partenaire ou quelqu’un dans un secteur similaire
ou complémentaire, et ainsi sous-louer une partie de votre salon.
L’idée est donc que vous vous partagez les frais et prenez un stand beaucoup plus grand, ce qui vous
permettra d’avoir plus de visibilité et chacun peut capitaliser sur le trafic et les marques dont vous
disposez.
Dans le cas où vous comptez participer à un grand salon alors que votre budget ne le permet pas, vous
pouvez vous mettre d’accord avec un partenaire et vous vous partagerez le salon.
Il est même possible de le faire à trois, mais ne soyez pas trop nombreux quand même car cela
pourrait bien être négatif également pour votre visibilité et aura beaucoup moins d’intérêt.
Le partenariat gagnant – gagnant peut être également une visibilité que vous pouvez offrir, à
l’exemple d’un livre blanc (écrit en commun ou pas).

Par exemple, vous demandez à un blogueur ou à un expert d’écrire un livre blanc, et vous le payez
pour qu’il mette votre logo ou cite votre marque à l’intérieur de ce dernier.
Ce livre blanc sera ensuite distribué sur chacun des réseaux des personnes.
En effet, tout le monde est gagnant car l’un est payé pour réaliser le livre, l’autre a œuvré pour une
page publicitaire. Ensuite, les deux parties procèderont à la publication du livre blanc sur leurs réseaux
respectifs.
Voici par exemple un livre blanc sur le CRM de Comparatif-CRM.com (http://www.comparatif-
crm.com/) avec une publicité pour Efficy CRM :

Page 22
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Ce partenariat sur les livres blancs peut être totalement différent et low-cost : deux entreprises
réalisent un livre blanc en commun, par exemple l’un sur le CRM et l’autre sur le SMS, et elles
expliquent comment le CRM et le SMS fonctionnent ensemble.

En outre, vous pouvez organiser une conférence en commun : vous allez inviter vos clients et ceux
de l’autre entreprise pour les indiquer que vous ferez une conférence sur le CRM et le SMS.

Il faut se demander à chaque fois comment cela peut mettre en place une relation gagnant-
gagnant et comment peut-on utiliser la visibilité des réseaux.
Il peut s’agir également d’une conférence web où vous invitez tous les deux vos clients par e-mail et en
présentant chacun de votre côté, la complémentarité de vos produits.
Par exemple, il y avait le Génie du Marketing des Indépendants de Cédric Copy ou le Defi 24h de
Cyrille Kriegel & Stéphane Colle, qui ont lancé ce système avec 12 à 13 experts qui interviennent tous
les heures. Ces derniers font des présentations en emmenant chacun d’eux, un petit peu de leur
réseau, soit quelques centaines de personnes par expert.

Au final, un grand nombre de personnes sont rassemblées, qui fera le succès de l’événement.
On se base sur le pouvoir de la masse et la multiplication des audiences pour avoir plus de trafic et
capitaliser sur le trafic existant.
Il est conseillé de faire la même chose lors d’un salon ou d’une conférence en commun par exemple.

L’échange de visibilité peut aussi se faire via l’affichage de publicité sur son site.
Il existe des outils d’affichage de bannière, vous allez donc utiliser un outil qui affichera une fois sur
deux votre bannière ou la bannière de votre partenaire ainsi, pour avoir une équité et de permettre à
chaque partie de bénéficier de la même visibilité. Il est aussi possible de mutualiser auprès de X
marque puisque vous n’aurez qu’à centraliser la diffusion des bannières et chaque partie mettra de son
côté un emplacement dédié à ces bannières sur leurs sites respectifs.

Pour finir, le partenariat Gagnant – Gagnant peut se faire aussi directement avec ses clients.
Par exemple vous pouvez demander à un de vos clients de témoigner pour vous en échange d’une
réduction.
Par conséquent, vous pourrez utiliser leur logo dans un spot télé ou une vidéo sur YouTube en tant que
témoignage client.

L’échange de visibilité peut se faire via un prêt de matériel : soit pour un événement, soit pour le
prêter à un influenceur.
C’est le cas des marques de sport qui prêtent des vêtements aux sportifs.
C’est aussi le cas des stars qui utilisent des produits.

Page 23
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Par exemple les rappeurs US et les marques de Cognac, avec le clip “Pass the Courvoisier” (même si
la marque n’a pas eu de démarche pro-active pour attirer les rappeurs US) :

https://www.youtube.com/embed/o4ZUaxyPoZ8?rel=0

Le principe est d’offrir un produit à des personnes connues, et en échange elles représenteront
votre marque.
Il peut s’agir de vêtements, d’utilisation de vos produits, etc.

Page 24
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Comment bien négocier un partenariat qui rapporte ?

Au niveau des partenariats, il n’y a pas vraiment de limites dans leurs natures ou leurs
contenus.

C’est vous qui choisissez ce que vous allez mettre comme valeur ajoutée en
contrepartie du partenariat, cela peut être :
– Du temps (ex: du consulting, du coaching….)
– De l’argent (ex: un financement…)
– Des produits (ex: du gratuit, de la montée en gamme…)
–…

Le tout est que cela soit gagnant pour tout le monde.

Néanmoins, souvent le plus efficace c’est quand le partenariat se passe entre une petite marque
et une grande.
Si vous êtes de taille similaire, c’est souvent moins intéressant car les partenaires ne veulent pas faire
autant d’effort, alors que s’il y a une grande marque qui apporte une notoriété, une visibilité, du traffic,
etc et une petite marque prête à faire de gros efforts, le partenariat est beaucoup plus efficace car il y a
certes une relation d’échange, mais un vrai bénéfice qui peut être intéressant pour les deux marques.
Le tout est d’avoir un bénéfice mutuel…

Page 25
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Par exemple il peut être intéressant pour une marque ancienne de s’associer à une nouvelle
marque dans un cadre de rajeunissement ou de partenariat pour faire un complément sur une
offre.
Par contre, assurez-vous que votre partenariat réponde à un minimum de qualité, car c’est votre image
qui est en jeu.
Si vous faites un partenariat avec un produit de mauvaise qualité ou qui ne convient pas à votre image,
ça peut vous nuire fortement.

Votre crédibilité est engagée car en mettant en avant des produits, vous mettez en jeu votre
crédibilité et votre e-Réputation.
Faites donc attention, surtout si vous donnez votre logo car vous allez vraiment entacher votre image
de marque si quelque chose se passe mal.
Il est toujours bien de tester et de s’assurer que le produit est adapté à votre cible.
N’hésitez pas à travailler à un niveau stratégique.
Si vous restez au niveau opérationnel avec un deal, avec un commercial ou entre deux personnes qui
se connaissent, vous réussirez à faire des choses mais au bout d’un moment il faudra industrialiser les
choses pour aller plus loin.
Il faut donc passer au niveau stratégique et mettre en place quelque chose qui est structuré.
En revanche, évitez d’impliquer trop la direction au départ.
Si les patrons sont impliqués dès le départ ça va être plus compliqué et il y aura beaucoup de choses à
gérer.

Faites quelque chose de simple au départ : mettez en place quelque chose, vérifiez que cela
fonctionne et que vous pourrez avoir des résultats, et une fois les premiers résultats obtenus
vous pouvez passer à quelque chose de plus fort et plus évolué en matière de partenariat.

Il est important de chiffrer les résultats et d’avoir une gouvernance : quelqu’un que vous rencontrerez
tous les trimestres par exemple, car si vous n’avez pas de rendez-vous réguliers, le partenariat va
s’éteindre.
Il est important de chiffrer pour mesurer les résultats, et justement prouver qu’il est intéressant d’aller
plus loin, par exemple envoyer un PowerPoint avec le taux d’ouverture d’un emailing, le nombre de
prospects générés…
Il faut avoir une personne qui gère le partenariat, qui fera un suivi, un retour…

Si votre partenariat est important, n’hésitez pas à mettre l’aspect juridique, c’est important s’il y a un
chiffre d’affaires ou des coûts de mise en œuvre.

Tant que vous n’avez pas quelque chose de compliqué, n’impliquez pas les juristes car ça devient tout
de suite compliqué d’organiser un contrat, etc.

Avant de faire le partenariat, il est important de faire une réunion avec les présentations de vos
différents business modèles, ce que vous attendez de la personne et ce qu’elle attend de vous.
Parfois on met en place des partenariats mais les gens n’ont pas la même idée de ce qu’ils veulent et
ne veulent pas faire.

Page 26
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

On perd du temps, on arrive à des situations où on fait plusieurs heures de réunion pour rien.

Il est important de commencer par une réunion téléphonique pour voir ce qu’on peut faire, quels
sont les business modèles, les notoriétés, le trafic, etc.
Il est aussi important de définir qui fait quoi, car parfois il y a de grandes différences entre ce que vous
pensez et ce que la personne pense.
Par exemple qui va animer un réseau de partenaires, qui héberge ceci, etc.
C’est là qu’on rentre dans le dur et qu’on se rend compte que les gens ne sont pas prêts à aller
jusqu’au bout ou que certains sont prêts à faire des concessions ou à mutualiser les choses.

Il faut le définir par écrit, et bien le préciser auparavant. Cela vous assure que votre partenariat
sera sur de bonnes roues.
Dans le cas où certaines choses ne sont pas la priorité du partenaire, vous pouvez proposer des
solutions low-cost.
Ne vous engagez pas trop, surtout si vous êtes dans une soirée networking ou dans une réunion avec
une partie des acteurs.

Gardez toujours une « poire pour la soif », c’est-à-dire que vous allez sortir au cas où quelque
chose est en bonus en échange d’une action par exemple.
Vous pouvez par exemple offrir de la visibilité si le partenaire propose de faire le site. Prévoyez toujours
de faire un peu plus que prévu.

Il faut aussi prévoir une “BATNA” (better alternative to negociate an agreement), c’est-à-dire un
“Joker” qu’il est possible de sortir de sa manche si le partenaire n’est pas OK au partenariat
initial.

Par exemple : proposer du gratuit, proposer de ne pas prendre de marge…

Ce Joker peut faire démarrer le partenariat plus et le partenaire plus conciliant.


Si vous le pouvez, essayez de concilier votre passion avec le partenariat. Si vous êtes dans la
restauration et passionné d’art, n’hésitez pas de faire un partenariat avec une galerie ou des
artistes.
Mais il faut que la personne en charge de cela soit également intéressée par ce secteur d’activité. Pour
elle, ça ne sera pas un travail mais un moyen d’allier plaisir et travail.
Cela va donner d’excellents résultats car la personne ira au-delà de son job habituel et ce sera plus
intéressant.
De même, si vous voulez faire des partenariats au niveau du web, faire du web marketing, du blog ou
des choses de ce genre, essayez de prendre chez vous des gens passionnés par ce domaine.
Faites tout de même attention à rester dans les limites de la rentabilité pour l’entreprise….
C’est-à-dire que vous accordez certes du temps à la personne, mais il faut le faire à une date et à un
moment donnés, autrement ça peut déborder. C’est pourquoi il faut une personne qui pourra y
passer du temps en dehors du travail puisque cette dernière sera intéressée par ce qu’elle
exerce.

Page 27
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Concernant la préparation de l’interview, avant de contacter une personne pour mettre en place
un partenariat, mettez en avant dans un fichier Excel les bénéfices que va en tirer cette
personne.
Puis essayez de mettre des éléments chiffrés en face actions.
Vous aurez ainsi une grille qui servira de base de négociation et de technique d’argumentation.

Vous pouvez par exemple faire une marque, et d’expliquer pourquoi ils feraient ça, quels
seraient les bénéfices (visibilité dans la newsletter, utilisation du logo, etc.) et qu’est-ce que
vous attendez d’eux.
En listant tout ceci, c’est une vision très claire.
Ensuite, il y a tout ce qui est aspect problématique et contre-argument que vous pouvez également
lister là-dessus, et vous aurez tous les arguments et toutes les informations pour mener à bien votre
discussion.

Bien entendu, il ne faut pas sortir toutes vos armes et propositions au départ, gardez toujours
quelques choses sous le coude, pour avoir une marge de négociation plus tard.
Ne soyez pas non plus complètement à genoux à réclamer un partenariat, et laissez venir la personne
en lui laissant le temps de réfléchir… Parfois le silence est une des meilleures armes.

Page 28
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Découvrez comment bien négocier un partenariat

Il y a quelques clés pour réussir les partenariats et en faire des outils pour développer son business.

Tout d’abord, méfiez-vous toujours des gens qui proposent un partenariat sans rien en
échange.
S’ils font cela, s’ils n’imposent aucune contrainte, c’est-à-dire qu’ils feront le service minimum.
Dans ce cas, le partenariat ne sert pas à grand-chose puisqu’il ne donnera pas de grands résultats.

Il faut toujours avoir une contrepartie car, comme on dit, « there is no free lunch », « il n’y a pas
de déjeuner gratuit ».

Par exemple, si vous organisez un événement, vous pouvez demander à mettre une affiche dans une
boulangerie ou des flyers dans un bar, mais ce ne sera pas la folie au niveau des ventes.
Si vous voulez avoir des résultats, toujours dans cet exemple, vous offrez une place au commerçant ou
à certains de ses clients et, à ce moment, la personne va peut-être le mettre en avant
Encore, vous pouvez demander au commerçant d’organiser un concours pour ses clients, une
animation spéciale ou un événement particulier pour faire venir du monde.

De même il faut concentrer ses efforts sur ce qui est le plus important, plutôt que de se
disperser.
Essayer de faire quelque chose de plus important à un endroit de passage où il y a beaucoup de
monde, que faire quelque chose de vraiment light où ces cartes de visite ou prospectus seront laissés
pendant quelque temps ou avec peu de visibilité.
Par exemple, l’effort sur le partenariat peut être beaucoup plus pointu et évolué si vous créez des flyers
spécialement pour ce bar avec un bon de réduction spécifique.

Page 29
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Pour cela, avant d’aller voir un futur partenaire stratégique, préparez vos arguments, et faites un
SWOT, les forces, faiblesses, menaces et opportunités de votre offre concernant le partenaire.

Voici une vidéo qui vous explique les principes du SWOT :https://vimeo.com/49507159

Vous pourrez expliquer, pourquoi travailler avec vous et, vous aurez tous les arguments en
place avec tous les bénéfices.
Il faut toujours faire transparaître les bénéfices pour la personne, le faible coût pour la mise en place du
partenariat, et ensuite le fait qu’il y a également un bénéfice pour vous.
Ce bénéfice n’est pas trop à majorer, ou on vous dira qu’on vous apporte beaucoup par conséquent,
vous devez payer.
Il faut mettre en avant les bénéfices que va obtenir le partenaire ainsi que les vôtres, sans les exagérer.

Si vous voulez que vos relations avec les partenaires fonctionnent correctement et marchent
dans le temps, il faut absolument mettre de l’émotion et de la personnalité, et avoir des relations
qui n’est pas uniquement professionnelles.

C’est très simple : si vous n’avez que des relations professionnelles en discutant lors de vos réunions,
vos relations resteront professionnelles, et du jour au lendemain quelqu’un peut venir et proposer un
autre partenariat et vous pouvez être mis dehors.

Tandis que si vous mettez en place des relations personnelles, vous avez plus de chances que
le partenariat dure plus longtemps et que les gens fassent le minimum pour vous faire plaisir ou
vous remercier.
Cela passe de manière simple avec une simple invitation au restaurant, avec des discussions
personnelles, jusqu’à des petits cadeaux qui entretiennent l’amitié.

Page 30
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Cela peut être également du champagne pour fêter le partenariat ou du chocolat pour les 1 an du
partenariat.

Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez par exemple inviter la personne au restaurant ou
chez vous. C’est quelque chose d’encore plus fort.
Dans le contrat, prévoyez toujours une stratégie de sortie. Qu’est-ce qui se passe quand le
partenariat s’arrête ?
Il peut y avoir des reprises de stock, des reprises matérielles, etc. mais il peut y avoir aussi la méthode
d’arrêt de partenariat.
L’arrêt peut être une lettre recommandée ou une tacite reconduction jusqu’à ce qu’on décide d’arrêter
le partenariat.

À vous de voir comment vous allez faire vivre et mourir le partenariat : c’est important car si
vous ne le prévoyez pas, on peut arriver à des désillusions ou à des problèmes.
Pour le bon déroulement du partenariat, il faut bien entendu prévoir pourquoi ça va marcher et pourquoi
ça va échouer.

Je recommande toujours lorsqu’on fait un partenariat, de mettre dans le dossier projet, où vous
présenterez votre partenariat (voir notre article sur les business modèles), des « et si ».
Prévoyez en amont des solutions, des problématiques qui pourraient survenir.

Ensuite, notez quels seront les facteurs clés : qu’est-ce qui fera que le partenariat sera un
succès et qu’est-ce qui fera que le partenariat sera un échec.
Avec ces quelques questions, vous connaîtrez les points sur lesquels il faudra travailler et pourrez
anticiper en amont avec le partenaire.

Vérifiez également que tout le monde a du temps libre pour gérer le partenariat, en précisant les
obligations de chacun et les points d’avancement par écrit. C’est une erreur qui arrive souvent.
On se met d’accord sur le partenariat, après il y a des changements de stratégie, des imprévus ou de
l’indisponibilité et le projet ne peut plus avancer.
Ne soyez surtout pas trop optimiste au départ et travaillez des process et des routines, des choses
automatiques que vous pourrez faire régulièrement avec ces personnes sans que cela ne vous prenne
trop de temps.

Je vous conseille d’utiliser un outil de gestion de projets comme Trello ou BaseCamp.

Page 31
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Mais vous pouvez également utiliser un outil plus simple comme Google
Docs (https://docs.google.com/?hl=fr ) avec un fichier partagé contenant différentes
informations (to do list, étapes, budget…).

Par exemple je partage un fichier Google Docs quand je fais un partenariat, et j’indique les différents
revenus, les différentes tâches, où on en est, etc... pour avoir quelque chose de très simple,
synthétique, que tout le monde peut partager.
Toutefois, on peut suivre un partenariat avec une check-list, des remarques, des suggestions, etc…

Autre chose très importante qui réussira parfois à vous faire négocier et réussir un partenariat :
quantifier les gains apportés par le partenariat.
Souvent on parle de manière intéressante, se donner de la visibilité, etc., mais ce qui est intéressant
c’est de pouvoir aller de cette simple impression et de pouvoir chiffrer.
Si vous pouvez dire « on a 10 000 visiteurs » sur notre site web, il y a 5 % des gens qui cliquent sur la
bannière, en mettant une bannière sur notre site vous aurez 5 clics par jour et pourrez toucher ainsi X
ventes de vos produits.
Votre produit moyen est à tant d’euros, donc vous pourrez gagner tant d’euros… En échange, on vous
demande d’avoir ceci et cela, ça représente X clics… »

Page 32
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

En ayant quelque chose comme cela, en mesurant et en quantifiant, la personne sera intéressée
car elle voit tout de suite son intérêt.
C’est quelque chose qu’il faut présenter au décideur car il verra ce chiffre d’affaires et surtout que ça ne
lui coûte pas cher et ça lui permettra de décider de se lancer et d’investir du temps dessus.

Dernière chose à ne pas oublier lors d’une négociation : il faut très bien écouter la personne en
face de vous.

Dans la plupart des négociations ou partenariats, on n’écoute pas la personne et on est centré sur son
besoin à soi…

Page 33
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Identifiez les partenariats stratégiques pour votre


Business

Les partenariats sont un excellent moyen pour développer son business, car c’est souvent une
manière rapide et peu onéreuse de développer son audience.

Ce qui est important c’est de prouver l’intérêt et la rentabilité de votre partenariat car si vous n’arrivez
pas à le prouver à votre direction et à vos partenaires, ça va être remis en cause au bout d’un moment.
Il est donc essentiel de faire un suivi, en particulier via un tracking si votre partenariat est lié au
Web.

Vous pouvez le faire avec Bitly (https://bitly.com/) et Google URL


Generator (https://support.google.com/analytics/answer/1033867?hl=fr) avec une URL trackée :

Mais il s’agit peut-être aussi d’un QR Code avec une page dédiée, un suivi avec un numéro de
téléphone, un coupon de réduction… si vous n’êtes pas sur le Web.

Il est essentiel de faire des stats (sans y passer des heures !), de vérifier la rentabilité de ce
partenariat puis de faire un récapitulatif (ex: via un fichier Google Docs ou un fichier Excel qu’on
envoie par mail) afin de montrer que le partenariat est un succès et pour le faire évoluer.

Généralement, quand je fais un partenariat on a d’abord un partenariat simple, c’est-à-dire un échange


de visibilité, ensuite on arrive à un partenariat plus évolué où on intègre le produit de manière
beaucoup plus forte dans les offres, puis il y a la 3e catégorie où on travaille en marque blanche où on
met quelque chose de totalement invisible.

Ce principe est un excellent moyen de tester et valider les offres pertinentes. Travaillez donc en
phase avec vos partenaires, et annoncez les phases au partenaire, en donnant ainsi de la
perspective.

En amont, si vous voulez convaincre, réalisez toujours un PowerPoint avec votre entreprise qui
sera fait spécifiquement pour le partenaire.

Page 34
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Vous mettez votre logo et le sien sur la page de garde.


Cela montre dès le départ que vous avez fait un effort en faisant quelque chose de dédié, bien que
vous ayez votre présentation type et que vous ne faites qu’adapter quelques slides.
Vous pourrez présenter des exemples de ce que vous avez déjà réalisé dans d’autres partenariats.
N’hésitez pas à rajouter vos contraintes, par exemple si vous n’autorisez pas l’utilisation de votre
marque sur AdWords, et pourquoi certains partenariats n’ont pas marché.
Concernant le choix des partenaires, on en distingue 3 niveaux… En effet tous les partenariats ne
sont pas efficaces et n’ont pas la même valeur.

Le premier niveau, qui est le plus important et vous apportera le plus de business, ce sont les
partenaires de niveau 1, ceux qui sont en contact direct avec le client, qui le voient tous les jours, qui
l’ont par e-mail, etc, et vos produits ont un impact direct sur leur business, c’est-à-dire que le choix de
votre produit va influer sur leur activité et leur manière de travailler.

Par exemple si vous êtes dans le SEO, vous pouvez préconiser une technologie qui peut être un
logiciel de SEO ou une solution d’e-commerce ou une technologie de blog.
Votre but sera d’aller séduire ces partenaires de niveau 1 qui sont les prescripteurs les plus
importants car il faut les convaincre que votre technologie va les aider et leur faire gagner du
temps.

Ensuite il y a le partenaire de niveau 2.

C’est quelqu’un qui est en contact direct avec le client, qui peut influencer sa décision, mais pour lequel
votre produit a peu ou pas d’impact.
À ce moment, c’est un partenaire qu’il faut séduire mais qui n’aura pas un intérêt immense à proposer
vos produits. Si vous êtes dans la médecine, c’est le médecin et le pharmacien.
Ce sont des gens qui peuvent prescrire facilement un médicament, mais comme cela a peu d’impact
sur leur business.

Page 35
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Les pharmaciens sont d’ailleurs plutôt de niveau 1 car vous pouvez influer sur leur marge, ou des
cadeaux par exemple grâce aux produits qu’ils prescrivent.
Les médecins en revanche sont bien des prescripteurs de niveau 2 car, ils peuvent choisir les
médicaments à prescrire, mais moralement ils ne sont pas censés faire du business.
Ces prescripteurs sont plus difficiles à convaincre car ils n’ont pas un impact business important et il
faut trouver de bonnes idées et arguments pour les convaincre.
.
Après il y a le partenaire potentiel de niveau 3.
C’est quelqu’un qui a un contact direct ou indirect avec le client.
Par exemple un blogueur dans un domaine d’activité et une audience proche de la vôtre, mais ce n’est
pas lui qui est en contact avec les clients, il ne fait que passer un message.

Il est donc indirectement lié à votre produit avec peu ou pas d’impact sur son business. Dans le
cas du blogueur, il peut préconiser une marque, mais il ne va rien y gagner.
Il faut donc apporter à cette personne de la valeur pour lui ou pour son lecteur, ou mettre en place par
exemple un programme d’apporteur d’affaires.
Votre objectif est de convaincre ces personnes que votre produit est supérieur, qu’il va aider le client, et
s’il peut gagner en même temps quelque chose, ce n’est pas plus mal.
Là, encore une fois, on est dans des partenariats de niveau 3, c’est-à-dire qu’ils ne vont pas apporter
un énorme business pour l’entreprise.

Il faut vous concentrer sur les partenaires de niveau 1, éventuellement de niveau 2, car ce sont
qui feront tout de suite des ventes dans votre entreprise.
Comment faire ? Vous cherchez sur internet ces partenaires qui sont dans ce niveau de prescription,
qui sont en contact direct avec vos clients, et vous cherchez à les contacter.

La première chose si vous avez les contacts, c’est de les rencontrer sur un salon ou dans une
soirée, les inviter à déjeuner, et pour avoir les bons interlocuteurs, faites un tour sur LinkedIn et
Viadeo et regardez qui sont les influenceurs.
Ça peut être des directeurs marketing, des directeurs commerciaux, des DG, et vous demandez à les
rencontrer pour parler d’une solution ou de les interviewer.

Page 36
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Les bons réflexes pour ne pas se planter dans ses


partenariats

Pour un maximum d’efficacité, il faut partir à la recherche de partenaires de manière plus


proactive.

1er réflexe : Exploiter la puissance de son réseau

La première chose est d’aller explorer son propre réseau.

Vous allez regarder sur LinkedIn, Viadeo… et allez voir s’il n’y a pas des gens qui ne sont pas dans les
trois cercles d’influences via vos salariés, vos collaborateurs vos amis…

On néglige un peu trop souvent le pouvoir du réseau… par exemple quand vous avez un salarié
qui arrive dans l’entreprise, demandez-vous si vous pouvez l’ajouter en contact sur Viadeo ou LinkedIn,
et ensuite vous regardez si dans ses contacts il n’y aurait pas d’influenceurs ou de personnes
susceptibles d’avoir un partenariat avec vous.

Bien entendu, vous allez vous concentrer sur les contacts de niveau 1, les personnes que votre
collaborateur connaît très bien d’abord, mais ensuite vous pouvez très bien aller chercher dans les
contacts de niveau 2.
Après, vous allez « flagger » ces personnes pour savoir si ce sont de potentiels partenaires ou pas.

Page 37
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Vous le faites dans LinkedIn avec un système de flags, de classements, de tags, soit vous les
enregistrez dans votre CRM en tant qu’influenceurs et vous allez régulièrement leur envoyer des
communications.

En tenant à jour une liste d’influenceurs, vous allez pouvoir envoyer des communications spécifiques.
Par exemple une newsletter différente de votre newsletter normale avec vos promos pour vos clients,
mais une newsletter spécifique pour les influenceurs avec des annonces comme des sorties de
produits, des livres blancs, etc.

Elle sera moins « pushy », moins commerciale, mais mettra en avant vos partenariats, les
success stories, ce que vous avez proposé de faire, etc…
Ceci est vraiment spécifique aux partenaires que vous avez identifiés dans votre réseau ou dans
le réseau de vos contacts, soit en tapant dans Google les noms des entreprises, soit en allant à
la recherche de contacts sur les salons professionnels...

Par exemple, vous avez un ancien camarade de fac en contact avec une personne influente dans votre
domaine, vous pouvez lui demander d’envoyer un message à l’influenceur à propos d’un partenariat.

Souvent, quand on rencontre des personnes, on se dit que ce serait pas mal qu’on fasse quelque
chose, on échange un mail, et c’est fini…

Si vous ajoutez les influenceurs dans votre réseau de contacts et que vous leur envoyez
régulièrement des informations ou des outils / techniques simples à mettre en place, ils
pourront régulièrement et directement penser à vous ou appliquer les outils que vous mettez à
leur libre disposition (ex: programme d’affiliation, programme d’apporteur d’affaires, programme de
prescription…).
Ces communications peuvent aussi servir à améliorer votre image.
Il peut s’agir de retombées de presse car si vous faites un partenariat, même s’il n’est pas important,
faites toujours un communiqué de presse pour que donner un peu de visibilité à votre opération même
s’il n’y pas encore eu de clients ou de ventes.

2ème réflexe : Mettre en place un programme de partenariat simple et concret.

Il faut toujours proposer un kit de partenariat simple et prêt à l’emploi.


L’objectif de ce kit, c’est que lorsque vous rencontrez quelqu’un et que vous discutez avec elle, vous
pouvez dès le départ proposer un premier niveau de partenariat sans faire aucun effort spécifique.
Le travail est fait 1 seule fois via un document et un process, et ensuite il suffit de le proposer en
volume via par exemple son propre programme d’affiliation, via un logiciel de CRM…
Il est donc important de proposer sur votre site, dans votre arsenal marketing… ce kit qui contiendra les
opérations de base.
Voici par exemple un Kit d’Affiliation pour notre formation “Bloguez comme un pro”
(http://infos.formation-blogueur.com/) :

Kit affiliation Bloguez Comme un Pro (http://fr.slideshare.net/conseilsmarketing/kit-affiliation-bloguez-


comme-un-pro) from ConseilsMarketing.fr (http://www.slideshare.net/conseilsmarketing )

Page 38
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Réflexe N° 3 – Les actions de partenariats clés en main.

En complément de ces Kit de Partenariats plus “commerciaux”, vous pouvez proposer aussi
des “partenariats marketing” prêts à l’emploi.

Par exemple, vous pouvez proposer un partenariat sous la forme d’une visibilité dans la newsletter, ou
faire un échange de tweets…
C’est un peu comme les packages publicitaires (http://www.conseilsmarketing.com/nos-
prestations ) clés en main qu’on retrouve sur ConseilsMarketing.fr. C’est un packaging de
partenariat que vous allez proposer avec différents niveaux d’engagement.
Ainsi après une rencontre, vous pouvez envoyer un email avec des idées d’actions possibles.

Bien entendu, si le partenariat est prometteur, vous pouvez faire aussi du sur mesure.
En ayant ces deux niveaux de partenariats, vous êtes sûrs que vos partenariats avancent plus vite et
que vous n’êtes pas en train de réinventer la roue à chaque fois.

Réflexe N° 4 – S’adapter aux partenaires pour proposer un partenariat gagnant – gagnant

Quand vous rencontrez un partenaire potentiel, présentez votre programme et vos idées, mais
n’oubliez pas de laisser parler les gens et d’écouter ce qu’ils recherchent.
Souvent on a trop tendance à ne parler que de son entreprise et de ce qu’on veut faire, mais on n’est
pas à l’écoute de l’autre et ce sont parfois de petits détails qui font échouer les partenariats.
Par exemple identifier les vrais freins à la décision, qui est le décideur, quels sont les challenges
actuels de l’entreprise (et comment vous pouvez vous y raccrocher…).

Il faut écouter les signaux qui seront pour vous des opportunités de proposer des partenariats.

Page 39
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Par exemple la personne émet des signaux comme « je ne peux à cause de ma DSI », alors vous
pouvez proposer une solution « la DSI ce n’est pas grave, j’ai mon service informatique qui peut le
faire ».

Si on ne fait pas cette écoute active, on n’identifie pas que le nœud du problème (ex:
l’informatique, la disponibilité de la personne…), c’est pourquoi vous devez vous concentrer sur cette
écoute active.
Vous pouvez utiliser aussi des outils pour négocier un partenariat, par exemple des cadeaux, de
visibilité supplémentaire… selon votre niveau d’implication ou le coût de votre partenariat.

Les écueils dans la mise en place de partenariats.

Il y a quelques écueils qu’on voit souvent dans les partenariats : c’est la personne qui vous dit « je veux
faire un partenariat avec vous et échanger de la visibilité, mais j’ai peur pour ma base clients parce que
nous ne donnons pas nos clients. »

Dans ces cas-là, vous dites que la base clients ne risque rien car elle sera envoyée à un tiers de
confiance.
Vous passerez par un tiers routeur qui enverra des e-mails à votre nom ou au nom du partenaire et
c’est lui récupérera les fichiers pour ensuite les détruire.
Si nécessaire, vous pouvez demander à ce que le fichier soit tout de suite détruit, il n’est donc utilisé
qu’une seule fois.

Un autre écueil c’est qu’il y a des gens qui vous disent qu’ils aimeraient bien faire ça, mais
lorsqu’on s’inscrit à leur newsletter, on n’a pas la case à cocher « j’accepte les e-mails de
partenaires de l’entreprise ».
La première chose à faire c’est de leur dire qu’il suffit qu’ils envoient un email à leur nom en
recommandant vos produit, et la deuxième chose est de leur proposer d’offrir un cadeau / une remise /
un cas pratique / un témoignage / … lié au produit.
L’autre partenaire fait de même, et ce n’est plus une vente d’adresse e-mail à des tiers, c’est vous qui
proposez de visualiser une offre exceptionnelle ou une promotion, et il faut que ce soit gagnant-
gagnant.

Les accords et contrats de partenariats.

Les accords peuvent être inclus dans votre kit de base, mais vous n’avez pas forcément besoin
d’un cadre formel si le partenariat est basique et non engageant.
Par exemple vous proposez de faire un simple tweet, ou une visibilité via vos newsletters clients sur
vos deux bases, ou encore une publicité sur vos deux sites.

A contrario pour les partenariats engageants (ex: recommander formellement, utilisation de logo,
préconisation de produits…), il est recommandé d’avoir plus de formalisme.

Quand vous voulez vraiment signer un partenariat stratégique, n’hésitez pas à faire des efforts en
signant quelques concessions supplémentaires afin d’être sûr d’avoir ce partenariat, quitte à faire un
bilan quelques mois plus tard et soit changer les termes, soit arrêter le partenariat.

Page 40
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Il vaut mieux parfois tester une chose à faible échelle avec parfois un faible coût, que devoir
s’engager ou renoncer à un partenariat.
En revanche, faites attention à avoir des réunions physiques et dédiées.

Beaucoup de gens se contentent de réunions téléphoniques ou d’un WebEx, or le diable se


cache dans les détails…
Et autant les gens peuvent se « rétracter » quand il n’y a qu’un Web Séminaire ou une réunion
téléphonique, autant quand on est en face à face, qu’on discute, qu’on écrit et qu’on avance sur le
projet, ça peut réellement avancer.

Généralement il faut avoir deux à trois réunions pour avancer sur un partenariat et le mettre en
place, et là vous avez toutes les chances de voir quelque chose aboutir.
Une bonne astuce consiste à dire pourquoi vous avez choisi cette personne ou cette entreprise plutôt
qu’une autre.
Cela va attiser l’intérêt pour votre partenariat plutôt qu’un autre.
N’oubliez pas également quelque chose d’important au niveau du partenariat : essayez de justifier votre
partenariat et dire pourquoi il est intéressant pour vous et pour la marque de faire des opérations
ensemble.

Assurez-vous aussi lors de ces réunions que la personne est capable de gérer l’afflux car il y
aura peut-être beaucoup de visiteurs ou beaucoup de commandes à traiter et qu’elle a les reins
solides pour traiter un tel niveau de commandes.
Un dernier point : la gestion de l’exclusivité.
Essayez de faire en sorte qu’ils n’adressent pas la même offre à des concurrents.
Certaines entreprises sont spécialistes là-dessus, et en verrouillant le partenariat pour une durée d’un
an, vous aurez une exclusivité sur laquelle vous pourrez travailler, ce qui vous permettra de vous
différencier de vos concurrents.

Page 41
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Donnez un coup de fouet à vos partenariats

1 – Réalisez une carte de visite “partenariat”.

La première astuce c’est que si vous êtes sur un salon ou une soirée networking, avec pour
objectif de faire des partenariats, ayez toujours deux cartes de visite.
La première est votre carte de visite pro, classique, où vous mettez votre entreprise, votre poste, etc.

Il vous faut ensuite une seconde carte de visite où vous montrez en place un profil orienté
partenariat.
Vous y mettrez votre visage sur la carte pour que la personne se souvienne de vous, vous indiquez ce
que vous faites dans la vie, le nombre de clients, etc.

Le but est d’avoir une carte de visite axée sur le relationnel et non sur la vente de vos produits.
Cela vous permettra d’avoir une carte de visite moins vendeuse, moins pushy et qui expliquera ce que
vous faites, avec par exemple le nombre d’abonnés à votre newsletter, le nombre de visiteurs par mois,
etc.
Vous avez ainsi un outil qui vous permettra de commencer à discuter.

2 – Faites un inventaire de la valeur que vous pouvez apporter en échange du partenariat

Faites un inventaire de tous les éléments que vous pouvez utiliser dans le cadre d’un partenariat.
Cet inventaire vous servira à deux choses :

D’abord, vous pourrez voir plus de choses que vous pouvez échanger en termes de visibilité et
de partenariat que vous ne le pensez.

Page 42
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Ensuite vous pourrez mettre 2 niveaux de partenariat.

Vous aurez le niveau 1 des partenariats : cela peut être de la visibilité sur la newsletter, des
articles de blog, un tweet…
Et dans le monde physique ce sont les choses peu impliquantes comme être présent sur un salon et
laisser de la visibilité au partenaire ou lui proposer de distribuer des flyers sur votre point de vente.

Ensuite, dans cet inventaire, vous ferez un tri et mettrez tout ce qui est vraiment top et ce que
vous pouvez offrir aux partenaires “normaux”. Ainsi, vous saurez quoi pousser auprès de vos futurs
partenaires.

Après vous verrez le niveau 2 des échanges pour les partenariats.


Ce sont des partenariats très impliquants : vendre des produits en OEM, faire des bundles entre des
produits de plusieurs marques, utiliser votre logo….

Après vous pourrez préparer une 3e catégorie de propositions pour vos partenariats… ce sont
les armes secrètes or vos JOKER comme le fameux BATNA (“Best Alternative To Negociation”
en négociation).
Ici, vous allez mettre de petits jokers que vous pourrez ressortir parfois pour de gros partenaires.

Ils seront très utiles quand vous aurez un gros partenaire en face de vous et quand vous
voudrez décrocher un partenariat spécifique, et pour lequel vous allez proposer quelque chose
d’inédit.
Par exemple créer une édition spéciale de vos produits, faire du dépôt vente, offrir vos produits…
Vous ne les montrerez pas au départ, vous devez les réserver au cas où vous êtes vraiment dans une
impasse totale…
Vous partez sur vos échanges de visibilité de niveau 1 et 2, et uniquement ensuite vous pourrez
proposer des alternatives. Ce sera toujours une marge de négociation.

3 – Utilisez les leviers de la persuasion

N’oubliez pas également d’utiliser tous les leviers de persuasion, en particulier ceux notés avec
Robert Cialdini.

Voici une vidéo qui explique les principes des leviers de l’influence (cf nos articles sur le livre de Robert
Cialdini) : https://youtu.be/cFdCzN7RYbw

Vous pouvez par exemple faire un tweet à une personne en disant que vous avez parlé d’elle dans
votre article ou dans votre newsletter et en l’invitant à vous retweeter.
On procède parfois de manière plus directe en proposant à l’autre par exemple un tweet en échange
d’un tweet de votre part.

Page 43
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

C’est un échange direct de visibilité, et on propose un premier niveau de visibilité, qui est
souvent faible au niveau de l’implication du partenaire (il ne doit quasiment rien faire), ce qui vous
permettra ensuite d’aller plus loin une fois que vous avez fait ce “premier pas”..
Par exemple, sur un salon, vous venez sur le stand des personnes ayant des produits complémentaires
et leur proposez de mettre un lot de vos flyers sur leur stand pour que vous en fassiez de même avec
les leurs.
Vous avez ainsi mis en place des partenariats très simples très rapidement.

Après vous pouvez aller beaucoup plus loin en mettant en place une vraie stratégie d’influence
pour inciter la personne à faire un partenariat avec vous.
Par exemple, vous allez rencontrer une personne ou faites une interview vidéo en disant que vous
aimez bien ce qu’elle fait.
Ensuite, vous la mettez sur votre blog et votre newsletter, et la technique qui est souvent utilisée par
ces personnes est de mettre gratuitement quelqu’un dans leurs communications, et quelques semaines
plus tard elles reviennent vers la personne en disant qu’elles ont sorti quelque chose et en demandant
d’en faire la promo, en rappelant qu’elle lui a fait de la communication gratuite sur son blog.
Il faut vraiment faire attention car, ce sont de petites techniques de manipulation qui vous forcent à faire
des échanges de visibilité alors que vous n’en avez pas forcément envie, parce que la personne a
utilisé un levier qui est la réciprocité.

A contrario, il est important d’aller identifier les processus de décision de l’entreprise.


Parfois, vous rencontrez des personnes du marketing, de la vente… mais qui ont un pouvoir limité de
décision.

Vous devez donc savoir qui décide vraiment dans l’entreprise au niveau stratégique.
Pour cela, il suffit de demander quand sera prise la décision finale, qui prendra la décision (et qui
participera au choix) et quand ils se verront.
Après votre intérêt sera de mettre en place un suivi avec une relance. Vous mettez soit une alerte dans
Outlook, soit dans votre CRM, et vous demandez des nouvelles.

Bien entendu, c’est parfois long, compliqué ou impliquant, donc en l’absence de décideur vous
devrez vous limiter à un partenariat plus simple et ne pas aller au niveau stratégique.
Pour cela, la solution est de voir quelle est la marge de manœuvre de la personne et de vous arrêter
uniquement à ce qu’elle peut faire.

4 – Se mettre à la place de son interlocuteur, et analyser ce qui a fonctionné ou pas


Il est important aussi de se mettre dans la tête de son partenaire lorsqu’on veut réussir à le
convaincre : voir quelles sont ses peurs, qu’est-ce qui le fait rêver, qu’est-ce qui l’intéresse, etc.
C’est comme ça que vous pourrez utiliser les leviers qui le convaincront de faire un partenariat avec
vous.
Par exemple, une marque a parfois besoin de se rajeunir, et ce n’est pas forcément votre volume ou
votre nombre de clients, mais l’image que vous renvoyez qui sera importante.
De même, tenez toujours un journal de tout ce qui s’est passé lors de vos premières rencontres
avec les partenaires : qu’est-ce qui a marché et qu’est-ce qui n’a pas marché…

Page 44
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Cela vous permettra de progresser, et lorsque vous ferez des prochains partenariats vous verrez quels
ont été les bons et les mauvais arguments, ce qu’il faudrait mettre dans la présentation, ce qui a fait
peur, s’il y a une bombe à désamorcer, c’est-à-dire qu’il faut toujours en parler à l’avance (le problème
c’est ceci mais on le contourne par cela).
C’est toujours plus efficace et ça permet d’avoir une relation plus transparente.
Les objectifs sont véritablement de se mettre dans un esprit de trouver les bonnes solutions pour le
partenaire.
Vous avez donc votre kit de partenariat avec les opérations proposées, et vous les adapter à chaque
fois en fonction de la cible, donc personnalisez le discours.

5 – Un partenariat s’entretient dans le temps.


Après n’hésitez pas à entretenir régulièrement la relation.
Par exemple, vous avez quelque chose qui intéresse votre contact, ça peut être un article de presse
sur lui, vous le félicitez.
Ça vous permet de maintenir les relations et de ne pas être simplement là pour vendre votre soupe.

6 Les partenariats tripartites ou à plusieurs.


Parfois, vous n’arrivez pas à convaincre la seule personne car vous n’apportez pas assez de valeur
ajoutée.

Une des astuces dans ces cas est de se mettre à plusieurs et de s’associer pour avoir plus de
poids et surtout apporter plus de valeur.
Par exemple, vous voulez organiser un afterwork spécial boulot, vous rencontrez un partenaire qui est
aussi dans votre secteur d’activité, mais il faut aussi trouver un lieu. Dans ces cas-là, vous montez un
partenariat avec un hôtel ou un salon. Ils vous laissent une salle libre d’accès, et vous allez financer
l’apéro.

Ce genre de partenariats en tripartite est vraiment intéressant car chacun apporte une chose.
Vous apportez votre notoriété, l’autre apporte des produits et la dernière apporte un lieu où quelque
chose qui manque aux autres.

Mais le partenariat peut également être beaucoup plus light et tripartite, par exemple si vous
apportez un certain nombre de petits bonus.
Vous organisez une soirée et vous demandez à des partenaires de financer un lot à gagner ou un
bonus. Ça peut être de la boisson ou des goodies.
Le but est de gagner un peu de visibilité est de donner plus d’effet à un événement.

Page 45
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

En Conclusion

Vous avez pu le lire, réaliser réussir ses partenariats, ce n’est pas juste envoyer des emails
en masse et attendre que les gens vous appellent.

Il faut établir une proposition de valeur forte, avec de l’intérêt pour et pour le partenaire,
mettre du temps et de l’argent pour en faire un succès.

Vous verrez alors qu’il existe de nombreuses manières pour réussir un partenariat, sans y
passer des heures, mais en étant simplement créatif !

A vous de jouer maintenant !

Frédéric CANEVET

Page 46
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Guide « 1 mois pour écrire du contenu qui fait rêver »

Voici ce que vous allez découvrir dans les 100 pages & les 8 heures de vidéo de ma méthode à
seulement 7 € TTC ! :

SEMAINE 1 – Apprendre à ne pas faire fuir ses lecteurs

– J’écris français, tu écris français…


– Ma méthode pour écrire à coup sûr un « bon article »
– Comment éviter de faire des fautes de français, de ponctuation… ?
– La méthode de relecture
– J’ai écrit, J’écris, je vais écrire…
– Des mots, toujours des mots, rien que des mots…
– L’estimation de l’intensité concurrentielle sur internet
– J’écris pour mon business… pas pour me faire plaisir !
– La meilleure méthode pour ne pas faire de fautes ? C’est de ne pas écrire !
– Apprendre à taper vite et bien avec un clavier

SEMAINE 2 : Ecrire pour les internautes

– Les bases de l’écriture pour le Web


– La mise en forme des titres.
– La page idéale, du texte, des images et des vidéos…
– L’optimisation des images
– Les mots clés dans les articles (les Tags)

SEMAINE 3 : Ecrire pour plaire à Google

– Les jeux de mots…


– Le contenu interne et le contenu spécifique
– En référencement on peut faire des phauttes d’aurtografe !
– Comment repérer les mots-clés les plus attractifs ?
– Les logiciels pour vous aider dans le SEO
– Ce qui est important ce n’est pas la taille… quoi que…

Page 47
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

– Optimiser les titres des pages & articles

SEMAINE 4 : Créer du contenu qui sort du lot

– Copiez ce qui marche bien… mais en faisant mieux !


– Faites du recyclage !
– Simplifiez la création de contenu
– Utilisez les actualités saisonnières ou ponctuelles.

La synthèse : rédiger pour le web en 5 leçons

– LEÇON N°1 : La pertinence


– LEÇON N°2 : La Longueur
– LEÇON N°3 : Confort et lisibilité
– LEÇON N°4 : Consolidez vos idées
– LEÇON N°5 : Trouvez la bonne fréquence

Toutes les infos sur ce livre à 7 €


http://www.conseilsmarketing.com/livres-de-marketing-
gratuits/7e-pour-mon-dernier-guide-8h-de-formation-video

Page 48
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Formation vidéo Prospection Booster

Trouver des clients sur internet est devenu de plus en plus complexe.

Créer un site, créer des pages de contenus, acheter des annonces Google Adwords… ne suffit plus.

Il faut revoir ses méthodes de prospection, se différencier des concurrents et utiliser les nouveaux leviers de
génération de trafic.

La formation Prospection Booster est là vous vous accompagner pas à pas avec plus de 30h de
vidéo.

Ce programme en 1 mois est conçu pour vous donner une méthode complète pour booster votre génération
de trafic en B2B.

Au sommaire de ce programme en 4 semaines :

- Booster 1 : Les Fondamentaux indispensables pour attirer des prospects

- Booster 2 : Optimiser son site web pour dépasser ses concurrents

- Booster 3 : La génération de prospects à long terme

- Booster 4 : Les booster de génération de trafic

- Le Cas Pratique de A à Z

- Les Bonus

http://prospectionbooster.fr/

Page 49
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Vous voulez aller plus loin ?

Nous vous proposons notre formation Vidéo "Boostez votre Business, Bloguez comme un Pro" avec
plus de 50 heures de formation en vidéo et un support de cours de 300 pages.

Cette formation est la suite logique de ce guide : vous allez apprendre toutes les techniques pour trouver
des clients ou un emploi via un blog !

Voici le programme de la Formation :

Module 1 : Avant de lancer son blog...

- Objectifs et positionnement du Blog

- Les Alertes et la veille concurrentielle sur son secteur

- Analyser la concurrence

- Réussir sa Page à Propos

-…

Module 2a : Installation du Blog sous Wordpress

- Choisir la plateforme, son hébergement et son nom de domaine

- Installation du blog Wordpress sur serveur

- Paramétrages et réglages du Blog

-…

Module 2b : Design du blog et plugins

Page 50
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

- L’architecture d’un blog et les bases du design

- Créer et personnaliser la Favicon

- Installer un thème

- Modifier et personnaliser son thème

- Ajouter un logo et des éléments dans le thème

- Les plugins indispensables pour un Blog Wordpress

- Installer des Plugins automatiquement et manuellement

- Comment créer un article

- Référencement On Page

-…

Module 3 : Produire du contenu à succès !

- Trouver des idées d'articles pour son blog

- Nos méthodes pour rédiger facile des articles à succès

- Les différents types d'articles pour un Blog

- Ajouter du multimédia dans son blog : Les vidéos virales

- Ajouter du multimédia dans son blog : Podcast, Screencast et infographies

- Se créer une communauté

-…

Module 4 : Techniques de promotion basiques

- Promotion Basique : Blogs, Forums et Guest Posts

- La curation & la republication d’articles

-…

Module 5 : Techniques de promotion avancées

- Newsletter, eMailing et Autorépondeurs

- Facebook

- Twitter

- Les réseaux sociaux pro : LinkedIn

- Les publicités à l’affichage

Page 51
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

- Les communiqués de presse

- Jeux, concours, quizz et études

- Le référencement Off-page

-…

Module 6 : Monétiser et rentabiliser son Blog

- Méthodes de monétisation basique : Adsense, Affiliation…

- Méthodes de monétisation avancée : vente de produits, sponsoring…

- Générer des prospects ciblés

- Créer son produit produit et vendre ses services

-…

Module 7 : Devenir un blog référence dans son domaine

- Devenir un blog autorité

- Implications et Risques juridiques liés au blogging

- E-réputation

- Etendre son Influence au delà de son secteur d'activité

-…

Les Bonus -

- Les 30 règles d’Or du Blogueur

- Les 15 erreurs à ne pas commettre

- Le Don d'ubiquité du Blogueur Pro

- La Check List du Blogueur Pro

-…

Vous voulez en savoir plus ?

http://infos.formation-blogueur.com/

Page 52
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Entrez à la Star Marketing Academy !

Découvrez tous les mois des techniques inédites pour donner un coup d'accélérateur à
votre Business !

Vous avez un business qui tourne, mais vous n’atteignez pas vos objectifs malgré votre travail ?

Vous voulez plus de clients et plus de trafic sur votre site ?

Vous souhaitez gagner du temps et simplifier votre travail ?

Vous avez un projet, mais vous ne voulez pas faire des erreurs de débutant ?

La Star Marketing Academy est faite pour vous !

Vous allez bénéficier de conseils conseils avancés pour booster votre entreprise :

– Générer du trafic ciblé via les Media Sociaux (Blogs, Twitter, Facebook…)

– Utiliser les leviers de la génération de prospects via le contenu (livres blancs, vidéos…)
– Améliorer votre référencement naturel
– Monétiser et améliorer votre rentabilité (revenus, récurrence, fidélité…)

– Automatiser vos actions et gagner du temps

– ….

La Star Marketing Academy est différente de nos autres formations au Marketing, car dans
cette formation je vous présente uniquement des techniques avancées, afin d’aller
immédiatement au résultat le plus rapide.

Vous recevrez tous les mois des vidéos, des checklistes... avec mes meilleurs trucs et
astuces pour générer du trafic, développer son chiffre d'affaires...

Avec la Star Marketing Academy, même si vous connaissez déjà le Marketing, vous allez quand
même découvrir des conseils, outils et astuces inédits…

http://www.Star-Marketing-Academy.com

Page 53
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

À propos de l’auteur

Frédéric CANEVET travaille dans le Web depuis 1999, et il anime un réseau de Blog depuis 2006, dont
ConseilsMarketing.fr.

Le réseau ConseilsMarketing.Fr se compose principalement des sites :

- www.ConseilsMarketing.fr : le blog Marketing


- www.Entreprise-Marketing.fr : les meilleurs articles sur le Marketing
- www.Jobs-MKG.com : site d’offres d’emplois en Marketing

- www.DevenirPlusEfficace.com : développement personnel.

-…

Mentions légales

- Responsable de la publication et Webmaster : Frederic CANEVET


- Email : Fred@ConseilsMarketing.fr
- SIRET : 512 747 080 00012

Passionné par la promotion en ligne et les réseaux sociaux, il dissèque les habitudes comportementales des
internautes pour améliorer les taux de conversion et de transformation des sites Internet.

Spécialisé dans la valorisation d’image commerciale et la conversion d’audience sur Internet, aujourd’hui il
propose son expertise du marketing en ligne aux entreprises qui souhaitent optimiser leur présence sur le
web.

N’hésitez donc pas à faire appel à ses services et formations pour mettre en place une stratégie web
efficace dès aujourd’hui.

Les formations sont disponibles sur http://www.conseilsmarketing.com/19235-2

Page 54
Réussir ses partenariats v1.1 – ConseilsMarketing.com

Mentions légales

L’auteur s’est efforcé d’être aussi précis et complet que possible lors de la création de cet ouvrage, malgré
ceci, il ne peut en aucun cas garantir ou représenter l’exactitude du contenu de cet ouvrage en raison de
l’évolution et de la mutation rapide et constante d’Internet.

Bien que tout ait été fait afin de vérifier les informations contenues dans cet ouvrage, l’auteur n’assume
aucune responsabilité concernant des erreurs, des omissions, une interprétation ou une compréhension
contraire au sujet développé.

Dans les livres pratiques de conseils, comme dans toute autre chose, il n’est fait aucune garantie de revenu.
Les lecteurs sont avertis et doivent faire appel à leur propre jugement à propos de leurs propres capacités à
agir en conséquence.

Ce livre n’est pas destiné à une utilisation en tant que source légale en droits des affaires, de comptabilité ou
de conseils financiers.

Les lecteurs sont invités à faire appel à des services professionnels compétents en matière de législation,
droit des affaires, comptabilité ou dans le conseil financier.

Ce guide est protégé par un copyright, veuillez vous référer à la licence ci-dessous pour connaître vos droits
d’utilisation et d’exploitation.

Vous pouvez imprimer ce guide si cela vous en facilite la lecture, mais pensez aussi à la nature et à
notre environnement.

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tout pays. Le Code de la
propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le
consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par
les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Page 55

Vous aimerez peut-être aussi