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LICENCE 3 – GESTION
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SEMINAIRE DE MARKETING
Augustin ANASSE
Professeur Titulaire +
one, etc.
-
3
Première séance
Le contenu de cette combinaison a été proposé dans les années 1960 par
Jérôme McCarthy, un auteur américain : Product, Price, Place, Promotion.
1 - La variable produit
2 - La variable prix
5
3 - La variable promotion
4 - La variable distribution
Un produit est défini par des attributs physiques destinés à fournir le (ou
les) bénéfice(s) de base recherché(s) : sécurité, économie, performance, etc.
C’est le produit basique. Le produit apparaît au point de vente avec d’autres
attributs : marque, design, packaging. C’est le produit physique.
Le service aussi est caractérisé par trois niveaux. Le service basique est
codifié par une formule ou des ingrédients précis. Par exemple, pour
McDonald’s il comprend la mise à disposition de produits (Big Mac, Mac Fish,
etc.) et, le cas échéant, un emplacement pour la consommation. Le service
standard incorpore les prestations du personnel en contact (durée d’attente,
efficacité, etc.), et la qualité du support physique (décor, ambiance, propreté). Le
service global inclut des prestations annexes (pour McDonald’s, c’est la garantie
fraîcheur : on jette les produits s’ils ne sont vendus), l’animation pour les
goûters d’anniversaire, les jeux et cadeaux pour les enfants, etc.
2 – Politique de gamme
1 – La matrice du BCG
NB :
- Elle est qualitative et ne tente pas de déboucher sur des mesures objectifs ;
- Elle définit de manière différente les concepts d’attractivité et de
compétitivité.
NB :
Deuxième séance
Troisième séance
II – APPLICATION
A 1,0 7 1,4/1,4/1,0 15 5
B 3,2 18 3,2/3,2/2,0 20 17
24
C 3,8 12 3,8/3,0/2,5 7 15
D 6,5 5 6,5/1,6/1,4 4 12
E 0,7 9 3,0/2,5/2 ?0 4 15
Travail à faire :
Quatrième séance
I – Le rôle de l’innovation
1 – La nécessité d’innover
Quel que soit son secteur d’activité, une entreprise est contrainte de
renouveler régulièrement ses gammes de produits et services, pour plusieurs
raisons :
Tout nouveau produit ou service offert sur le marché n’est donc pas une
innovation. Cependant, la définition du degré d’innovation est difficile car elle
est subjective.
- Les produits nouveaux pour l’entreprise, qui sont perçus par le marché
comme des innovations incrémentales mais constituent une nouvelle
activité pour l’entreprise, ce qui réduit les risques de cannibalisation mais
implique le développement de nouvelles compétences internes et de
nouveaux partenariats ;
- Les extensions de gammes, qui s’inscrivent dans la continuité de
l’existant pour l’entreprise et pour le marché.
1 – Le processus d’innovation
Pour cela, l’entreprise doit s’organiser pour collecter des idées provenant
de différentes sources : les collaborateurs, des partenaires externes (« open
innovation »), des clients.
Le but du filtrage est d’éliminer, par un tri rapide, les idées manifestement
mauvaises. Le risque est double : abandonner une bonne idée ou conserver une
mauvaise idée. Pour se prémunir contre ces erreurs, l’entreprise dispose de trois
méthodes de filtrage : l’étude documentaire, la grille d’évaluation et le test de
concept.
4 – Le test de concept
Cinquième séance
APPLICATION
La société MAI fabrique et vend avec succès sur le marché burkinabè, des
plats cuisinés en barquettes individuelles. Une certaine homogénéisation des
modes de vie en Afrique de l’Ouest la conduit à envisager de commercialiser ses
produits en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger.
Nombre de foyers 43 34 32
ayant racheté le
produit
Travail à faire :
Sixième séance
Une entreprise qui ne se pense pas d’emblée comme une marque, ou qui
ne se soucie pas de ses marques, est mal gérée. En effet, la marque est un des
leviers concurrentiels les plus puissants, une source de création de valeur, de
barrières à l’entrée et la sortie, au-delà des techniques de fidélisation.
1 - L’importance de la marque
).
33
Une marque est forte quand elle est devenue le critère de choix n°1 du
consommateur.
- Un label est un signe décerné par une autorité officielle qui atteste du
respect d’un cahier des charges objectif sur la qualité du produit, son
mode de production, etc. ;
- Une AOC (appellation d’origine contrôlée) est un signe qui atteste du
respect d’un cahier des charges préservant la typicité des méthodes de
production (depuis le lieu exclusif, les matières premières de ce lieu, les
rites de production, de conservation, etc.). L’AOC ne dit rien sur la qualité
objective du produit ;
- Une enseigne est une entreprise qui redistribue via ses magasins des
produits qu’elle achète ailleurs et qu’elle ne conçoit pas, le tout au service
d’un concept unificateur. Darty, Amazon, Conforama sont des enseignes.
En revanche, Celio est une marque qui a ses propres magasins. Certaines
enseignes ont néanmoins voulu aussi offrir dans leurs rayons des produits
qu’elles conçoivent elles-mêmes : c’est le cas de Carrefour et de
Décathlon. Ces produits sont nommés « marque-enseigne » s’ils sont
34
Les marques ont-elles un cycle de vie ? Oui, si l’on s’en tient aux
marques-produits car à la marque ne correspond qu’un seul produit : le cas Vélo
Solex est typique ; en revanche, bien que la 2 CV ne puisse plus exister, la
marque Citroën est encore là.
Peut-on revitaliser une marque défunte, qui aurait cessé toute activité
depuis longtemps ? En tout cas il existe un vrai marché de repreneurs de ces
marques qui ont une histoire, un mythe, et parfois encore une notoriété assistée.
5 - La politique de marque
NB : Le Cobranding ou « comarquage »
1 – Le cobranding stratégique
2 – Le cobranding tactique
Septième séance
Dans la mesure où les frais fixes sont dominants dans la structure des
coûts de distribution, toute variation du volume d’activité doit entraîner une
nouvelle évaluation des coûts proposés par les différents partenaires potentiels.
- Les coûts de réalisation des fonctions de distribution, tels que les coûts de
stockage, de transport ou encore de différenciation finale du produit ;
- Les coûts de transaction, qui correspondent à l’ensemble des coûts
résultant de la réalisation d’une transaction économique : coût de la
recherche d’information, coût de la négociation et coût de la surveillance
de l’exécution du contrat.
II – Applications
Huitième séance
Dans cette approche, le lien importe plus que le bien pour les
consommateurs actuels, c’est-à-dire qu’un bien peut être acheté plus pour
l’appartenance à une communauté qu’il permet que pour ses fonctionnalités
propres.
Initialement, une chaîne permet de faire les liens entre trois niveaux : les
attributs, les conséquences et les valeurs.
Olson et Reynolds (1983) ont fait une distinction plus fine en subdivisant
chacun des éléments précédents en deux niveaux intermédiaires. On abouti alors
à une hiérarchie qui correspond aux chaînages : attributs concrets →attributs
abstraits →conséquences fonctionnelles →conséquences psychosociologiques
→valeurs instrumentales →valeurs terminales. Il est important de souligner
d’ores et déjà que l’ensemble de ces six éléments n’est pas forcément présent
dans les chaînes qui sont évoquées par les consommateurs. Cette distinction en
six niveaux d’abstraction est théorique. Les frontières au sein d’une même
catégorie (les attributs abstraits et concrets) ou entre catégories (les
47
2 – La collecte d’information
l’achat du produit concerné par l’étude. Par ailleurs, cet échantillon doit, autant
que possible, être représentatif de la population étudiée. En règle générale, la
taille des échantillons est d’environ une centaine de personnes. Ce nombre
relativement peu important est conditionné par la durée des entretiens, qui dans
leur forme classique durent en moyenne entre 30 et 60 minutes, et par le fait
qu’on arrive rapidement (dès une cinquantaine d’entretiens) à avoir la quasi-
totalité des chaînages existant dans la population totale, d’autant plus que
plusieurs chaînes peuvent être mentionnées par un même individu.
- ACM
- Analyse typologique
50
Neuvième séance
Dixième séance
II – L’intérêt du géomarketing
- Géographique
- Economique
- Démographique
- Sociologique