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1- Définitions du Marketing :
2- Logique :
3- Historique du marketing
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➔ Phase de vente : La vente domine
- Montée de la concurrence
- Offre supérieure à la demande
- Problème de vente : il faut ecouler la production.
- Il faut vendre le maximum de produits
4- Le rôle du marketing
Selon les flux de produits et d'information, le rôle du marketing peut être décomposé en
plusieurs actions :
● Le marketing est responsable de la collecte d'informations sur les besoins et les
désirs des clients, ainsi que sur les tendances du marché. Cela permet d'adapter les
offres de l'entreprise aux attentes des clients et de rester compétitif sur le marché.
2
● Le marketing doit s'assurer que les produits sont disponibles dans les points de vente
les plus adaptés pour atteindre les consommateurs ciblés.
Enfin, le marketing peut jouer un rôle important dans l'optimisation des processus de
production et de distribution en anticipant la demande des clients et en coordonnant
les flux d'information et de produits au sein de l'entreprise et avec ses partenaires.
3. L’évolution du marketing
(Se référer aux développements présentés lors des séances du cours.)
3
A. Biens et Services :
Les biens comportent généralement une part de service. Exemple: contrat d’entretien lors de
l’achat d’une nouvelle voiture.
Les services sont également souvent liés à des biens. Exemple: location d’une voiture.
- Caractère périssable (non stockable) : S’il n’y a pas de rencontre entre l’offre et la
demande, la prestation du service sera perdue.
Le marketing doit alors tenter de synchroniser l’offre et la demande en proposant, par
exemple, des offres promotionnelles ou des prix variables selon les fluctuations de la
demande.
- Qualité variable : L’interaction entre les clients peut affecter la qualité du service.
Les services sont donc de qualité variable.
Instaurer le contrôle de qualité et la fixation de normes.
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➔ Marketing non marchand : Les organisations ou associations sans but lucratif,
telles que les organisations non gouvernementales, des associations caritatives,
culturelles ou sportives.
➔ Marketing social : Influencer une audience cible pour qu’elle accepte, rejette,
modifie, voire abandonne volontairement un comportement pour le bénéfice
d’individus, de groupes ou bien de la société en général: la sécurité routière, la lutte
contre la consommation de tabac ou d’alcool.
7- La notion du besoin
- Un besoin est un sentiment de manque ressenti par un individu. Le besoin pousse
l'individu à agir.
Pyramide de Maslow :
- Les motivations sont des pulsions poussant à l’achat et qui sont censés satisfaire un
ou plusieurs besoins.
- Lors d’un achat, notre choix guidé uniquement par des positifs (les motivations). Elle
est guidée aussi par des négatifs (freins).
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Synthèse :
•Ce que le client achète, ce n’est pas le produit, mais le résultat.
•Il est donc indispensable de définir son marché en termes de besoins et non en
termes de solutions (l’appareil).
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A chaque étape du processus, il faut donc se poser des questions sur les décisions à prendre:
- Au niveau du produit
Avant de décider de produire : il ne faut pas se demander quels sont les produits que l’on
aimerait fabriquer mais quels sont les produits que les consommateurs sont prêts à acheter.
- Au niveau du prix
Avant de fixer le prix d’un produit, il faut se demander, au préalable, quel prix les
consommateurs sont prêts à payer pour ce produit.
- Au niveau de la distribution
Il ne faut pas se demander quel système sera le plus économique ou le plus pratique pour
l’entreprise mais quel est le mode de distribution qui correspond le mieux aux habitudes et
aux exigences de la clientèle.
- Au niveau de la communication
Il ne faut pas voir ce que l’entreprise pense du produit à promouvoir mais ce qu’en pensent
les consommateurs et ce qui pourrait les inciter à l’acheter.
Avoir l’esprit marketing: prendre des décisions non pas seulement en fonction du produit
mais en fonction de celui auquel est destiné c-à-d le consommateur.
Comment cerner les besoins, attentes et freins du consommateur?
Il ne suffit pas de le vouloir mais de le pouvoir.
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III. La démarche marketing
La démarche marketing est l’ensemble des actions qui consiste à constater, prévoir ou
stimuler les besoins des consommateurs et d’adapter le produit (ou le service) aux besoins
ainsi déterminés.
La démarche marketing se compose de plusieurs étapes au niveau du marketing stratégique
et du marketing opérationnel.
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SUPPORT DE COURS
Élément de module : Marketing
stratégique et opérationnel
Semestre 4
PARTIE 1 : LE MARCHE
I. Qu’est ce qu’un marché ?
1. Définition
- Le marché est défini comme étant un groupe de consommateurs qui manifestent des
besoins et des désirs spécifiques, et des entreprises en concurrence qui cherchent à
y répondre en offrant des produits ou des services moyennant une rémunération.
- Pour parler de marché, il faut au moins identifier la présence d'un produit (ou d'un
service), d'un prix, d'un vendeur et d'un acheteur.
1
II. Typologies de marché
L’offre se caractérise par des producteurs qui proposent aux consommateurs un ensemble de
produits sur un marché donné. Les marchés se classent selon différents paramètre : le type de
produit, le type de concurrence et le nombre de marque
2
2. Selon la fonction du produit
Il s’agit d’abord de définir le marché principal puis les autres marchés qui ont un lien avec le
marché principal pour des raisons de besoins et de produits. Prenant l’exemple d’une agence
de tourisme qui organise des voyages à l’étranger et une surface de restauration rapide (fast
food) :
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Les structures du marché sont déterminées en fonction du nombre d'offreurs et de
demandeurs qui y sont présents.
La concurrence :
On distingue deux situations concurrentielles : la situation de concurrence pure et parfaite
et la situation de concurrence imparfaite.
La concurrence pure et parfaite est une situation théorique de marché dans laquelle il y a un
grand nombre d'acheteurs et de vendeurs, chacun étant un "price taker" (c'est-à-dire qu'ils
n'ont pas le pouvoir d'influencer le prix de marché).
Dans cette situation, les entreprises sont supposées produire des biens et des services
homogènes et il n'y a pas de barrières à l'entrée ou à la sortie du marché. Les prix sont
déterminés par la loi de l'offre et de la demande et reflètent les coûts marginaux des
entreprises.
La concurrence pure et parfaite est considérée comme une situation idéale car elle conduit à
une allocation efficace des ressources et à des prix optimaux pour les consommateurs.
Cependant, cette situation est rarement observée dans la pratique, car les marchés sont
souvent caractérisés par des structures imparfaites et des asymétries d'information entre les
parties prenantes.
Les 5 conditions théoriquement requises pour qu’il y ait une concurrence pure et parfaite sont
les suivantes :
a) Atomicité du marché
b) Homogénéité des produits
c) La transparence du marché
d) Fluidité du marché
e) La mobilité du capital financier ou humain
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B. La concurrence imparfaite :
La concurrence imparfaite est une situation de marché dans laquelle il y a un nombre limité
de vendeurs, ce qui leur confère un certain pouvoir de marché. Dans ce contexte, les
entreprises ne sont pas des "price takers" (c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas simplement
accepter le prix de marché), mais peuvent influencer le prix et les conditions de vente.
f) Le monopole
g) L’oligopole
h) Concurrence monopolistique
Selon l'amplitude géographique, le marché peut être défini comme l'espace géographique où
les offres et les demandes s'interpénètrent pour déterminer les prix et les quantités échangées.
● Premier équipement ;
● Remplacement ;
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● Renouvellement.
Exemple : l’automobile et l’électroménager.
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SUPPORT DE COURS
Élément de module : Marketing
stratégique et opérationnel
Semestre 4
I- L'analyse de la demande
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● Le nombre
● Répartition selon, l'âge, le sexe, niveau d'instruction ou s'il s'agit de l'entreprise du
secteur d'activité, de la taille de l'entreprise.
Le comportement d'achat :
● Qui achète ou participe à l'achat ?
● Quand achète-t- on ?
● Ou achète-t-on ?
● Etc.
Notoriété du produit :
La notoriété se mesure par la présence à l'esprit spontanée ou assistée du nom de la marque.
On dit que le produit X a une notoriété chez un consommateur, si ce dernier est capable de
relier le nom de ladite marque à un produit. Il existe 3 types de notoriété :
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Dell, IBM-COMPAQ, le consommateur cite le nom d'IBM spontanément. IBM
bénéficie donc d'une notoriété spontanée.
b. Notoriété top of mind : elle se mesure par le pourcentage des personnes qui à la
question précédente cite spontanément la marque en premier par exemple Dell.
c. Notoriété assistée : on présente aux personnes interrogées une liste des marques et on
leur demande d'indiquer les marques qu'ils connaissent. Les marques reconnues ont
une notoriété assistée.
Les échelles d'attitudes : demander un individu d'exprimer son jugement global sur un objet
en utilisant une échelle de jugement possible
Avez-vous une opinion d'ensemble sur la marque X ?
● Très favorable
● Favorable
● Ni favorable ni défavorable
● Défavorable
● Très défavorable
Les notes numériques : on demande au consommateur de noter des marques d'une manière
chiffrée. Par exemple, quelle note donneriez-vous à la marque X ?
Les rankings de préférence : les attitudes globales d'un individu à l'égard de plusieurs
produits peuvent être mesurées par des questions de préférence. Par exemple, parmi les
marques suivantes, laquelle préférez-vous le plus ensuite ?
Intention déclarée : on utilise parfois des questions sur les intentions déclarées de
comportement. Par exemple, si le produit que vous venez de goûter était en vente,
penseriez-vous l'acheter ?
● certainement
● probablement
● peut-être
● certainement pas
● probablement pas
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A =Σ bi xi
Ou :
A : Attitude vis-à -vis du produit ou de la marque (mesurée en score).
bi : importance de l’attribut i (sur une échelle de proportion)
xi : Evaluation de la performance de la marque sur l’attribut i.
avec n : nombre d’attributs retenus.
a. Les motivations
Motivation en faveur d'un produit : sont les raisons subjective qui incite les gens à
consommer, alors que les freins constituent les raisons subjectives qui poussent le
consommateur à rejeté le produit. Il y a 4 catégories de motivation :
L'implication désigne l'importance que donne un individu à la décision d'achat qu’il doit
faire. Une décision est impliquante lorsque l'individu juge qu'elle peut avoir pour lui des
conséquences importantes.
Le degré d'implication est généralement élevé pour les achats qui exigent une dépense
importante.
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Toutefois l'implication peut concerner des produits peu coûteux c'est le cas où la
consommation du produit à l'influence sur sa santé, son statut social…
Il concerne la durée et l'intensité de la réflexion qui précède l'achat. Ainsi on peut distinguer
selon le degré de préméditation trois types d'achat :
- Achats réfléchis : ce sont des achats qui sont précédés par des périodes longues
d'exploration du marché, d'information également de comparaison. Cette période peut
être longue selon la nature de l'achat, mais généralement, les achats réfléchis
concernent principalement les achats impliquants.
- Achats impulsifs : ce sont des achats non prémédités décidés d'une manière très
rapide, pour ces achats la durée de réflexion, de recherche est très courte, c'est l'achat
non intentionné.
- Achats automatiques : ce sont également des achats prémédités, mais ils n'ont pas de
phase de réflexion à l'acte d'achat.
Ils correspondent à une habitude acquise ce qui fait des achats préprogrammés.
d. L'influence publicitaire :
Le cadrage de l'étude
● Définition de la question managériale
● Définition de la question de recherche
● Définition du besoin en information
● Identification des sources d'information
Question managériale
● Symptômes vécus par l'entreprise.
- Question flou :
Comment augmenter les ventes ?
- Question précise :
Le lancement d'un nouveau modèle de voiture (voiture électrique) permettra-t-il d'augmenter
le CA ?
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Question de recherche
● Les éléments de base sur lesquels une connaissance doit être apportée.
● Prends en considération les contraintes temps et budget.
Exemple :
● Comprendre les motivations derrière l'achat d'une voiture électrique.
● Décrire les segments favorables à la voiture électrique.
● Prévoir les ventes.
Le besoin en information
● En fonction de la question de recherche. Par exemple : Caractéristiques de la cible,
comportements, attitude, processus d'achat.
Les sources d'information
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● Étude ad hoc :
- qualitative ou quantitative,
- sur mesure, un seul client.
● Omnibus :
- Quantitatif
- Échantillon identique ou variable d'une étude à l'autre.
- En souscription et à date régulière.
- Les données sont livrées analysées.
- Pas possible d'obtenir les résultats des questions des autres souscripteurs.
● Baromètre :
- Quantitative et à date fixe.
- Questionnaire identique.
- Pour un ou plusieurs clients.
Concerne : satisfaction, notoriété, popularité.
● Panel
- Échantillon identique d'une enquête à l'autre
- Possible d'obtenir les résultats des autres concurrents.
- Échantillon important de 2000 à 10000 personnes.
● Marché test :
- Quantitatif
- Pour le compte d'un seul client .
- Pour prévoir les ventes d'un nouveau produit.
● L'entretien.
- Par degré de directivité.
- Entretien libre.
- Entretien semi-directif.
- Entretien directif.
- Par effectif des interviewés.
- Individuel
- En groupe
- Par dyade
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Les techniques quantitatives
(étapes de réalisation d'un sondage).
● Recensement.
● Sondage
● Échantillon.
● Population mère ou base de sondage.
● Unité de sondage.
● Taux de sondage.
● Procédures d'échantillonnage.
Le sondage stratifié
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Précision des résultats :
● Erreur acceptée (e) : fourchette de précision avec laquelle sont présentés les résultats,
jugée suffisante pour les généraliser à la population de référence. Exemple : si le %
d'un phénomène constaté au niveau de l'échantillon est de 30% et que l'erreur
acceptée est de 2% donc l'estimation pour la population de référence sera de P : [p - e,
p + e] et donc de : [30 % - 2 % ; 30 % +2%]
● IC = 68%
e = +/- 𝑝𝑞/𝑛
● IC = 99,7%
e = +/- 3 𝑝𝑞/𝑛
NB (La racine carre couvre le rapport pq/n)
Avec p : pourcentage des oui observé dans l'échantillon
q : pourcentage des non observé dans l’échantillon
n : Taille de l’échantillon
● Taille de l’échantillon :
z²pq
n = ———
e²
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● Méthodes descriptives :
- Méthodes classiques :
Tris à plat
Tris croisés
Calcul de moyennes et de dispersion.
- Méthodes explicatives
Covariance
Indice de Person
● Deuxième partie :
Les annexes (pour approfondir les points de la première partie)
Description détaillée des méthodes, population, échantillon, résultats, tris à plats, tris
croisés etc.
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SUPPORT DE COURS
Élément de module : Marketing
stratégique et opérationnel
Semestre 4
Les marchés sont complexes et regroupent une diversité d'acheteurs avec des motivations, des
parcours et des besoins variés. De plus, les marchés sont influencés par différents facteurs
macro-environnementaux, tels que des niveaux et des types de concurrence différents, ce qui
rend les marchés rarement homogènes.
Ce processus permet de décomposer le marché global d'un produit ou d'un service en clusters
individuels de clients, appelés segments, regroupant des clients partageant des préférences de
demande similaires. L'approche STP (segmentation, ciblage, positionnement) est utilisée pour
créer des offres ciblées et positionnées de manière efficace, en adaptant le mix marketing à
chaque segment spécifique, afin de répondre aux besoins uniques de chaque groupe de
clients:
1. Segmenter : analyser et identifier les différents profils de clients existants, en
comprenant leurs besoins et caractéristiques spécifiques, puis
2. Cibler : sélectionner avec soin les segments de clients avec lesquels nous sommes les
mieux placés pour offrir une valeur ajoutée,
3. Positionner : adapter les produits/services de manière optimale pour répondre aux
attentes de chaque segment choisi, tout en communiquant clairement notre décision de
nous démarquer de cette façon.
1
1. Segmentation
Ces découpages sont mis en oeuvre à partir des informations recueillies par les enquêtes
quantitatives. Il suffit de croiser les réponses des individus interrogés portant sur leur
comportement de consommation (variables à expliquer) avec les réponses que ces individus
ont données sur leurs caractéristiques propres (variables explicatives du types âge, sexe…).
A partir de calculs relativement complexes, on met ainsi en évidence plusieurs types de
segmentation possibles.
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Les mérites de la SSD :
- Simplicité de la méthode
- Mesurabilité des variables
● Les critères géographiques recouvrent des différences relatives aux modes de vie,
aux climats, aux traditions.
● Les critères psychographiques sont de plus en plus pris en compte, car l’utilisation
de critères démographiques ne révèle pas toujours de segments exploitables : en effet,
les individus au sein d’un même groupe démographique peuvent présenter des profils
psychographiques très différents. La personnalité, les attitudes sont des critères
psychographiques ; on peut les découvrir en interrogeant les individus sur leurs
activités de loisirs, sur leurs opinions, sur leurs centres d’intérêts.
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N.B. : en ce qui concerne l’étude de marché des entreprises, il est nécessaire d’adapter la
technique de segmentation et d’utiliser des critères industriels. Cette segmentation s’opère en
deux étapes :
1ère étape : identification des macro-segments avec des critères de segmentation tels que
taille de l’entreprise (chiffre d’affaires, effectifs), secteur d’activité (industrie, bâtiment,
distribution, services…), zone géographique (régions, pays)…
Pour aboutir à une segmentation efficace et opérationnelle, il faut choisir les critères en
fonction des caractéristiques suivantes :
● La pertinence
Pour un produit sonné, plus le critère retenu est étroitement lié aux attitudes et
comportements des consommateurs, plus il est pertinent. Ainsi, si le critère du sexe dans le
cas du marché de la presse périodique, il ne l’est pas pour le marché de l’informatique.
● La possibilité de mesure (mesurabilité)
Un bon critère doit permettre d’évaluer la taille de chaque segment. Tel est le cas des critères
sociodémographiques à partir desquels il est aisé de dénombrer, par exemple la répartition
hommes/femmes, par tranches d’âge dans une ville, un département ou une région.
● La valeur opératoire (accessibilité)
La valeur opératoire d’un critère sera d’autant plus importante qu’il permettra d’atteindre des
segments accessibles en direction desquels des actions commerciales spécifiques pourront
être menées.
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2. Le ciblage : “Everyone is not your customer” Seth Godin.
Cibler un marché consiste pour l’entreprise à évaluer les différents segments de ce marché et
à choisir ceux sur lesquels elle fera porter son effort.
Il est primordial de choisir avec soin les segments cibles (marchés cibles). Opter pour un
segment cible trop restreint risque de compromettre l'atteinte du volume de ventes et de
profits nécessaire pour soutenir l'entreprise. D'un autre côté, sélectionner un public trop large
peut diluer les efforts marketing et entraîner des dépenses plus élevées, pouvant annuler les
ventes et les profits accrus.
Ainsi, les entreprises utilisent plusieurs critères pour sélectionner leurs segments cibles
(marchés cibles) :
- Taille du segment : La taille estimée d'un segment est importante pour déterminer s'il
vaut la peine de le poursuivre.
- Croissance prévue : Bien que la taille d'un segment puisse être petite actuellement, il
se peut qu'il croisse de manière significative ou qu'on s'attende à une croissance
future.
- Position concurrentielle : Y a-t-il beaucoup de concurrence dans le segment
actuellement, ou y en aura-t-il probablement dans le futur ? Moins il y a de
concurrence, plus le segment est attractif.
- Coût pour atteindre un segment : Si un segment ne peut pas être atteint de manière
rentable, il ne devrait probablement pas être poursuivi.
- Compatibilité avec les objectifs et les ressources de l’entreprise : Le segment est-il
compatible avec les objectifs et les ressources de votre entreprise ? Souhaitez-vous
servir ce segment spécifique ? Si oui, pouvez-vous atteindre les objectifs de votre
entreprise en le faisant ?
● Le marketing indifférencié
L’entreprise ne distingue pas de segment de clientèle et propose son produit sur l’ensemble
du marché. (exemples : la Ford T, Coca Cola).
Avantages : économies d’échelle, politique de prix bas.
● Le marketing différencié
L’entreprise distingue des segments de marché et propose pour chacun un produit adapté ou
cible un segment spécifique (ex. : Général Motors ou Pepsi-Cola)
Avantages : meilleure réponse aux attentes des consommateurs, différenciation des
concurrents
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3. Le positionnement
Le positionnement est défini comme « la conception d’un produit et de son marketing dans le
but de lui donner une place déterminé dans l’esprit du consommateur » (Kotler & Dubois).
Le choix d’un positionnement est crucial pour assurer le succès d’un nouveau produit. Dans
un marché encombré par des offres multiples, un positionnement efficace permet à une
marque d’être perçus comme différente de ses concurrents et d’occuper une place unique
dans l’esprit des consommateurs.
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- Le positionnement symbolique : est relié au sentiment d’appartenance pour dédier le
produit à un groupe de consommateurs, dans le but de se différencier socialement. La
cible est alors clairement identifiée dans les communications. Le positionnement
symbolique permet de rassembler et de créer une communauté autour d’un produit ou
d’une marque et de fidéliser ses clients.
Par exemple : « Lux », le savon des stars.
Le mapping de positionnement
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SUPPORT DE COURS
Élément de module : Marketing
stratégique et opérationnel
Semestre 4
Introduction
Le marketing opérationnel est la concrétisation sur le terrain des décisions d'orientation prises
au niveau de la stratégie marketing et aboutit à l'élaboration d'un plan marketing.
Le marketing mix est l'ensemble des actions ou politiques, dosées et cohérentes, portant sur:
1. Classification du produit
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A. Produit de consommation :
La classification des produits de consommation se fait selon la façon dont les consommateurs
achètent le produit, c’est-à-dire le temps et l’effort dépensés pour le choix du produit ou la
marque.
c. Produit de spécialité
Ce sont des produits dont les caractéristiques sont uniques et/ou la marque si bien identifiée
qu'un groupe d'acheteurs est habituellement prêt à faire un effort d'achat spécial. Exemple :
produit de luxe.
2
Le consommateur ne connaît pas l’existence de ce produit alors il ne s’y intéresse pas comme
par exemple : le détecteur de fumée. Cela nécessite alors un effort marketing pour convaincre
l'acheteur.
b. Biens d’équipement
Ce sont les produits industriels qui entrent en partie dans les produits finis, la vente requiert
une longue période de négociation et une force de vente de haut calibre .
c. Fournitures, services
Cela concerne les produits d’achat courant, où les services sont assurés par des fournisseurs
avec lesquels l'entreprise entretient des relations personnelles ou qui ont une bonne réputation
sur le marché.
3. Ligne et gamme
La ligne est un ensemble cohérent de produits situés dans le même univers de consommation.
-Bénéficiant d’une consommation homogène
-Portant la même marque avec ou sans prénom
Exemple : La ligne Corolla chez Toyota qui comprend plusieurs modèles : Toyota verso,
millenium etc.
4. Le design
Le design consiste à utiliser diverses techniques pour ajuster la forme et les couleurs d'un
produit afin de le rendre attrayant et conforme aux goûts et attentes des consommateurs. Il
intervient dès la conception du produit, en veillant à ce que sa forme et son volume soient en
accord avec le style de vie, l'environnement et les besoins des utilisateurs. Il s'étend
également à l'emballage et au conditionnement. Enfin, le design contribue à la construction
de l'identité visuelle de l'entreprise, notamment dans la logistique et la conception graphique
des documents externes.
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Les rôles du design
-Outil de mise en forme du produit et de son emballage.
-Outil de de positionnement du produit
-Outil de communication visuelle
-Outil de lutte contre la concurrence
-Outil de vente
-Outil d’amélioration de la cohérence entre les variables du marketing mix
-Outil de reconnaissance de l’entreprise
5. Qualité
C’est l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins exprimés ou potentiels
des utilisateurs.
6. Le concept
C’est l’idée que l’en souhaite concrétiser. Il convient avant d’en énumérer les qualités,
d’évoquer certaines techniques de créativité permettant de générer de nouvelles idées pouvant
faire l’objet de projet de produire à potentiel important.
Techniques de créativité :
- Technique du brainstorming : réunion permettant une avalanche d’idées. Technique
très utilisée et à forte productivité d’idées.
- Technique de la provocation de ce qui est acquis et conventionnel en quête d’idées
nouvelles et surtout originales.
- Technique du changement de l’environnement du travail : technique susceptible de
booster le potentiel créatif du cerveau en éliminant les paramètres de routine
susceptibles de geler à terme toute créativité.
- Technique du défi : défier le cerveau en hissant plus haut la barre de la créativité.
Caractéristiques souhaitées pour un nouveau concept :
1- La pertinence du concept
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2- La faisabilité du concept
3- L’originalité
4- La rentabilité
5- L’exensibilité
7. La marque
La marque est un signe matériel servant à distinguer le produit, objet ou service d’une
entreprise. Le produit est donc tout d’abord identifier par sa marque qui peut prendre l’une
des formes suivantes : « noms patronymiques, pseudonymes, noms géographiques,
dénominations arbitraires ou de fantaisie, formes caractéristiques du produit ou du
conditionnement : caché, dessin, lettre, signe, combinaison ou disposition de couleurs,
chiffres… »
La fonction de la marque :
A l’égard des clients, la marque qui figure sur un produit remplit trois fonctions principales :
l’identification, la sécurisation, et la valorisation.
8. Le conditionnement et l’emballage
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Pour avoir une chance d’être acheté par un consommateur, un produit doit être vu et repéré au
milieu des centaines de produits qui occupent les linéaires, c’est pourquoi, par sa forme, son
graphisme, etc. Un packaging doit être capable d’attirer le regard des clients.
● Les fonctions d’attributs (ou de reconnaissance) :
Elles ont pour fonction de permettre au client de rattacher immédiatement produit à la
catégorie à laquelle il appartient ou dans laquelle on souhaite le positionner.
● Les fonctions d’informations :
Le packaging peut être aussi un vecteur d’informations pour les consommateurs. C’est à ces
fonctions qui correspondent les modes d’emploi, les conseilles d’utilisation, indications sur
les dates limites de consommation et les composants du produit.
Le prix est élément important d’action sur le marché, il doit être en cohérence avec les autres
variables marketing. Il a une forte incidence pour l’entreprise : il procure des revenus, il
influe aussi sur la demande et sur la concurrence. De nombreuses méthodes de fixation de
prix existent : les coûts, la demande et la concurrence.
Cette méthode est appelée des coûts directs (ou direct casting). La marge couvre une partie
des coûts fixes de l’entreprise et le bénéfice.
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c. Fixation du prix en fonction du seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise ne réalise ni bénéfice ni
perte.
Un prix de vente ne peut être fixer sans référence au coût mais la seule utilisation de ses
calculs se révèlent insuffisante, c’est pour cela il faut tenir compte du prix pratiqué au marché
et de la perception des consommateurs.
B. P ar rapport au marché :
a. Fixation du prix en fonction de la demande :
Cette méthode est issue de l’application de la théorie économique classique de la loi de
l’offre et de la demande : on observe que sur un marché, lorsque le prix augmente, les
quantités demandées diminuent et inversement.
Si l’entreprise connaît la courbe de demande de son produit, elle peut déterminer pour chaque
prix de vente possible, les quantités demandées par la clientèle. Cependant, cette courbe n’est
que théorique, son aspect dépend fortement du coefficient d’élasticité.
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L’alignement : sur le prix du marché, si les produits peu différencié (lessives), ou lorsque
l’entreprise ne souhaite pas entrer dans une guerre de prix, la concurrence se joue alors sur
d’autre terrain : qualité, service, communication….
La fixation d’un prix en dessous du prix du marché : afin de conquérir des parts de
marché importantes et rapidement.
La pratique d’un supérieur à celui du marché : pour des produits innovants ou de prestige,
ou lorsque le niveau de qualité est particulièrement élevé.
b. Stratégie d’écrémage :
C’est la politique inverse de la précédente, l’entreprise fixe délibérément un prix élevé,
au-dessus de celui du marché. Cette stratégie peut être appliquée dans deux cas distincts :
● Lors du lancement d’un produit réellement innovateur et performant. Le
consommateur accepte alors de payer un prix élevé pour un produit original qu’il sera
dans les premiers à posséder. Lorsque ce segment de clientèle est atteint , l’entreprise
baisse graduellement ses prix afin de conquérir de nouveaux segments de produits
jusqu’à ce que le produit soit banalisé, (exemple : machines à laver de linge,
téléviseur, etc.…).
● Pour des produits de luxe : pour lesquels l’entreprise souhaite créer et développer
une image haut de gamme (exemple : LA COSTE, CHANEL, CARTIER, Y.S.L.,
MERCEDES, BMW…). Ces produits ciblent un segment de clientèle peu sensible au
prix, dont le comportement d’achat est souvent dicté par un certain snobisme. Cette
stratégie permet une rentabilité unitaire élevée, ne nécessite pas une importance
capacité de production mais exige de lourds investissements en communication afin
de maintenir une image de qualité des produits. Les autres éléments du marketing
doivent être en cohérence avec le caractère haut de gamme retenu (en particulier la
publicité et les canaux de distribution).
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prix, et permet d’entrer sur un marché concurrentiel (exemple : lessives, véhicules
automobiles, épicerie alimentaire). La concurrence se déplace alors sur un autre terrain :
produit, communication ou distribution.
Une diminution du prix modifie la perception que le consommateur du produit. Il faut donc
veiller à ne pas nuire à son image de marque.
Dans tout les cas, il est indispensable d’envisager les conséquences d’une guerre des prix qui
pourrait survenir, dégradant la situation du marché dans son ensemble (exemple : le marché
des ordinateurs).
● Une hausse de prix : elle peut être justifiée par une augmentation du coût de revient
du produit (hausse du coût d’achat des matières) ou d’un élément du coût de revient
(exemple : salaire), par un accroissement de la demande qui devient supérieur à l’offre
exemple : cas de pénurie fruit et légumes), ou par une volonté d’augmenter la
rentabilité de l’entreprise sur le produit. Elle est à manier avec précautions, car le
consommateur risque de se tourner vers des produits de substitutions ou de renoncer à
son achat, il faut dans ce cas, se référer aux études de détermination de prix
psychologique et tenir compte du coefficient d’élasticité de la demande par rapport au
prix.
Distribuer les produits c’est les amener au bon endroit, en quantité suffisants, avec le choix
requis, au bon moment, et avec les services nécessaires à leur vente, à leur consommation, et
le cas échéant, à leur entretien.
Décision stratégique
● Elle est irréversible
● Elle influence les autres variables du mix.
Utilité
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● Utilité lieu
● Utilité temps
Terminologie
● Point de vente lieu de vente.
● Canal : point de ventes même nature
● Circuit : Chemin constitué par l’ensemble des canaux
● Réseau : L’ensemble des intermédiaires (combinaison de canaux et de circuits)
Degré de couverture
● Intensive : Couverture totale ou quasi totale
● Sélective : couverture moyenne
● Exclusivité : couverture limitée ou très restreinte
Longueur des circuits
● Circuits ultra courts : vente directe, vente par correspondance
● Circuits courts : Producteur - Détaillant - Consommateur
● Circuits moyens : Producteur - Grossiste - Détaillant - consommateur
● Circuits long : plus de trois intermédiaires
Stratégies de distribution
● Stratégie PUSH : Pression
● Stratégie PULL : Aspiration
● Stratégie combinée
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(Voir le cours)
Le choix et la sélection des médias et supports
Critère de sélection
● La sélectivité géographique : Nationale (TV et presse périodique), régionale
(affichage et Cinéma).
● La puissance : capacité à toucher l’ensemble de la cible. (TV et affichage)
● La sélectivité socio-démographique : capacité à toucher l’ensemble de la cible choisie.
(presse périodique)
● Réaction souhaitée. Rapidité de l’impact (Radio locale); Mémorisation.
● Le temps passé devant le message. Temps court (TV, Radio, Cinéma); temps long
(presse, affichage).
● La législation
● Les délais réservation de l’espace publicitaire.
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