INTRODUCTION

La notion de réussite scolaire renvoie à l’origine et au sens sociologique du terme à la

question de l’égalité des chances, notamment les années 50, 60. La problématique est
alors « réorganisée » dans les années 60,70 pour viser surtout les performances
scolaires de l’élève.
Elle est synonyme d’achèvement avec succès d’un parcours scolaire (atteinte
d’objectifs d’apprentissage et maîtrise des savoirs).

1. DEFINITION DE LA REUSSITE SCOLAIRE

La réussite scolaire est synonyme d'achèvement avec succès d'une tâche scolaire, d'un
cours, d'un examen, d'une classe. C'est aussi l'obtention d'un diplôme à chaque étape
du parcours scolaire.

2. L’INFLUENCE DE LA FAMILLE SUR LA REUSSITE

SCOLAIRE

Les parents ont nécessairement un rôle à jouer dans l'apprentissage des sciences chez
les élèves. Ce sont les familles qui parviennent à renforcer l'importance de l'école, des
devoirs à la maison et des activités parascolaires qui permettent l'établissement des
capacités scolaires et du sentiment de succès des élèves.
L'effet du contexte familial diminue au fur et à mesure que le niveau scolaire de l'élève
augmente dans les cycles, montrant ainsi le rôle important de l'accompagnement
familial dès le bas âge. Apprentissages, performances, qualité, réussite scolaire, effet
établissement, effet classe, facteurs familiaux.

a. CHEZ LES ELEVES DE FAMILLES AISES

Les familles de milieux favorisés transmettent des normes et valeurs proches de celles
de l'école, ce qui augmente les chances de réussite scolaire de leurs enfants.

b. CHEZ LES ELEVES EN DEVAFORISES

La question est sociale, quand on vit dans une famille pauvre, avec des difficultés de
logement, de nourriture, de santé, d’accès à la culture…, sans fonds sociaux pour les
élèves pauvres, avec un système scolaire peu inclusif, qui ne permet pas la réussite de
tous, concentré sur la sélection des meilleurs. Les rapports insistent sur
l’accroissement des inégalités par le système éducatif.
 3. L’IMPORTANCE DE LA REUSSITE SCOLAIRE

En nous intéressant au rendement scolaire, nous tenons compte du fait que, même s'il
ne s'agit pas là du seul « produit » de l'école, la réussite scolaire constitue toutefois un
bon indicateur de la façon dont l'école réalise sa fonction de développement
intellectuel des jeunes.

4. QUELQUES RAISONS D’ECHECS EN MILIEU SCOLAIRE

L’échec scolaire peut se traduire par un redoublement, un retard scolaire, un abandon

scolaire sans achever le cycle ou encore de mauvaises notes (Gimeno, 1984). Il existe
plusieurs indices de l’échec scolaire : taux de redoublement, entrée précoce au lycée
professionnel, orientation vers l’éducation spécialisée, abandon scolaire…

5. QUELQUES SOLUTIONS POUR LA REUSSITE SCOLAIRE

Les échecs scolaires représentent des gaspillages de ressources pour l’Etat. Il est ainsi
essentiel que le budget de l’Etat soit utilisé afin d’optimiser les dépenses publiques
sans pénaliser les ménages, en particulier les plus vulnérables. Comme les décideurs
veulent lutter contre l’échec scolaire et la pauvreté, à court terme, on peut envisager la
subvention à l’inscription et la distribution de kits scolaires. A terme, afin de soutenir
les parents dans la scolarisation des enfants, la solution consiste en la création
d’infrastructures scolaires de proximité, la création d’emplois « décents » et le
désenclavement des régions excentriques. Si les enfants fréquentent l’école
aujourd’hui et poussent leurs études assez loin, ils transmettront la réussite scolaire à la
prochaine génération.

CONCLUSION

La réussite et la persévérance scolaires des élèves sont au cœur de la mission d’une

école. Afin de mener à bien cette mission, tous doivent travailler de concert, en
mettant à profit les différentes stratégies d’intervention ou d’enseignement qu’ils ont
acquis au fil des ans.