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CHAP 8 : QUELLE EST L’ACTION DE L’ÉCOLUE SUR LES DESTINS

INDIVIDUELS ET SUR L’ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ ?

Question 3 – Quel rôle joue la famille dans la production des inégalités


scolaires ?

ÉTAPE 1 : Bilan du questionnaire

Vidéo : Famille et inégalités scolaires

Q1 : Les stratégies familiales pour favoriser la réussite des enfants repose sur les décisions
intentionnelles, choix d’orientation : choix établissement, choix options, spécialités et filières
= incidence sur type de diplôme obtenu (baccalauréat ou diplôme dans le supérieur court,
long) DONC sur réussite des enfants

Q2/Q3 : Calcul coût/avantage = arbitrage familial différent selon milieu social (Raymond
Boudon)
En fonction anticipations et ambitions pour enfants en termes de réussite
Ce calcul n’est pas approché de la mm manière à résultats scolaire équivalent en fct milieux
sociaux
Ce calcul est rationnel

Si poursuite études longues :


Coûts : renoncer à un salaire immédiats / financer études (couts importants)
Avantage : diplôme valorisé / possibilité salaire élevé

Pour milieu populaire : risque échec surestimé, ambitions + modestes = couts + élevés que
avantages = poursuite études plus courtes
Enfants milieux aisés : risque échec sous-estimé, davantage chance réussir dans filières
sélectives, ambitions familiales élevées pour maintenir la position sociale, cout études ne
pose pas un problème majeur = cout + faibles que avantages = poursuite études longues

Q5/Q6/Q7/Q8 : Capital culturel : eb connaissances et goûts acquis lors socialisation (Pierre


Bourdieu)
Capital institutionnalisé : validé, certifié par état (diplômes)
Capital objectivé : posséder biens culturels : œuvres arts, livres
Capital incorporé : eb manières de se comporter, parler, se tenir
= différent selon milieu social d’origine  différences en terme réussite scolaire
Pas le même héritage culturel transmis par la famille
Milieu aisé : K culturel langage soutenu, champ lexical dense et varié, implication forte des
parents dans l’école = évoluent ds environnement ou biens culturels possédés (valorisés par
l’école) ont un rôle important / baccalauréats généraux, filières sélectives, grandes écoles
(CPGE)
Milieux populaires : langage plus courant, champ lexical restreint, moindre implication
parents dans écoles / peu livres, intérêt pour musique et films « grand public » /
baccalauréats professionnels et technologiques, BTS, universités

Transmission K culturel différente selon milieu origine / met en difficulté en échec les enfants
de milieux populaires car école valorise K culturel des milieux aisés (capacité à argumenter,
construire une réflexion, compétences à l’écrit ou oral)

Q9/Q10/Q11 : Investissements familiaux : eb ressources mobilisées par famille pour soutenir


et favoriser la réussite des enfants (dépenses financières, suivi résultats scolaires, aide aux
devoirs, activités extra-scolaires, nombre de pièces dans lql évolue l’enfant pr pouvoir étudier
et se concentrer, taille de la fratrie, soutien affectif avec les encouragements)
Renforcent les inégalités déjà existantes : familles milieux aisés avec K éco dense peuvent
permettre au enfant d’avoir accès aux activités variés et valorisé à l’école, se dégager du
temps pour accompagner les enfants dans l’aide au devoir ≠ enfants milieu populaire emploi
précaire moins de temps disponibles, pas de ressources financières pour favoriser activités
extra-scolaire
OU aussi permettre trajectoires individuelles improbables

ÉTAPE 2 : Activités sur documents

Exercice 1 : Le capital culturel

Inégalités de réussite scolaire ne sont pas expliquées entièrement par les inégalités
économiques = héritage familial pas seulement matériel mais aussi instruments de
connaissance, expression, savoir-faire, technique, manières de travailler  transmis
inconsciemment par la famille et contribuent à la réussite scolaire = système éducatif les
exige

Technique de travail : avantages majeur enfants catégories intellectuelles = langage proche


de celui qui se parle a l’école, et que l’école exige / attitude et intérêts proches de ce que
l’école demande / incitations et conseils sur la manière de travailler (gestion temps, aide
devoirs) = facteurs différenciation = l’art de travailler
DONC l’école exige du non scolaire / elle valorise ce qu’elle n’enseigne pas = part du
principe que c’est un acquis
 le scolaire valorise le non scolaire

Exercice 2 :

Q1 : Les pratiques culturelles transmises dans les milieux les + favorisés qui sont valorisées
par le système éducatif : références culturelles (lecture, écriture, musique) / gamme de
vocabulaire et de façons de construire des phrases / habitudes d’argumenter longuement et
démontrer en passant par l’abstraction / manières de se tenir, ou de poser leurs voix 
ajustées aux formes imposées de l’excellence scolaire

Q2 : La culture (ou capital culturel) légitime des milieux favorisés participe à la reproduction
sociale : cultures bourgeoises des classes supérieures se transmettent de génération en
génération = permettre aux enfants de mieux réussir à l’école = meilleurs études supérieures
et diplômes = débouchés professionnels plus élitistes avec des revenus + importants =
maintenir une position sociale élevée au sein de l’espace social
Concordance entre valeurs valorisés par le système éducatif et le capital culturel transmis
dans les milieux favorisés

Exercice 3 : L’ironie s’avère très rentable à l’école

La pédagogie invisible pratiquée à la maison est responsable des inégalités entre les élèves
de maternelle = atouts ou handicaps d’un point de vue scolaire

Ex : corrélation entre lecture d’une histoire chaque soir ET performances en lecture-


compréhension = enfants apprennent procédés narratifs avec un lexique fourni et une
syntaxe correcte

Q1 : L’ironie correspond au capital culturel incorporé : il s’agit d’une manière d’être, d’agir ou
de parler propre à un humain qu’il a intériorisé lors de sa socialisation du fait de son milieu
social, de sa famille
Q2 : Faire de l’ironie consiste à apprendre aux enfants à faire la différence entre le vrai et le
faux dans le discours = détecter subtilités langagières
L’ironie et le 2nd degré sont + fréquents et encouragés dans les familles à fort capital culturel
= rentables scolairement : compétences langagières / jeux de langage valorisées par le
système éducatif (produire discours poétiques, etc) / capacité à analyser l’information,
gagner en précision et en subtilité

Exercice 4 : Les stratégies d’évitement de la carte scolaire


 document 2 P192

Q1 : Motivations des stratégies d’évitement du collège de secteur :


- meilleure discipline en classe
- bonnes fréquentations (car les jeunes sont très influençables) = recherche de l’entre-soi ou
évitement des classes sociales populaires

Q2 : Les stratégies familiales qui permettent d’éviter le collège de secteur :


- inscrire ses enfants dans un établissement privé (ex : catholique)
- demander un parcours scolaire particulier non offert par le collège de secteur : inscriptions
dans classes à horaires aménagés
- se domicilier chez des proches ou louer des logements dans un secteur scolaire avec un
bon collège

Q3 : Ces stratégies d’évitement renforcent la ségrégation sociale des établissements via une
polarisation des classes sociales, et donc accentuent les inégalités, réelles ou supposées,
de contexte, d’ambiance, de réputation de scolarisation entre collèges.

Exercice 5 : L’influence de l’origine sociale sur les stratégies d’orientation


 document 4 P193

Q1 : En France, en 2012-2013 dans l’académie de Paris, 30 % des familles dont le parent


référent est ouvrier non qualifié et dont l’enfant élève en troisième a des notes comprises
entre 8 et 10 au contrôle continu du brevet, souhaitaient que leur enfant accède à une
seconde générale et technologique, contre 84 % des élèves de la même origine sociale
ayant des notes comprises entre 12 et 15.

Q2 : On observe une corrélation positive entre les notes au brevet et le souhait d’accéder à
une seconde GT : plus les résultats scolaires sont élevés, plus l’élève et sa famille
souhaitent accéder à une seconde GT, et inversement.

Q3 : On observe qu’à résultats donnés (bons comme médiocres), les parents des classes
supérieures (cadres, chefs d’entreprise, professions libérales...) souhaitent davantage que
leur enfant accède à une seconde GT que les parents des classes populaires (ouvriers). Par
exemple, avec des notes entre 12 et 15, 98 % des familles de classes supérieures
souhaitent une seconde GT, contre 84 % des parents ouvriers non qualifiés. Ce constat est
le même lorsque l’enfant a des résultats scolaires compris en 8 et 10, respectivement 66 et
30 % de souhait pour une seconde GT.

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