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Q1 : Les stratégies familiales pour favoriser la réussite des enfants repose sur les décisions
intentionnelles, choix d’orientation : choix établissement, choix options, spécialités et filières
= incidence sur type de diplôme obtenu (baccalauréat ou diplôme dans le supérieur court,
long) DONC sur réussite des enfants
Q2/Q3 : Calcul coût/avantage = arbitrage familial différent selon milieu social (Raymond
Boudon)
En fonction anticipations et ambitions pour enfants en termes de réussite
Ce calcul n’est pas approché de la mm manière à résultats scolaire équivalent en fct milieux
sociaux
Ce calcul est rationnel
Pour milieu populaire : risque échec surestimé, ambitions + modestes = couts + élevés que
avantages = poursuite études plus courtes
Enfants milieux aisés : risque échec sous-estimé, davantage chance réussir dans filières
sélectives, ambitions familiales élevées pour maintenir la position sociale, cout études ne
pose pas un problème majeur = cout + faibles que avantages = poursuite études longues
Transmission K culturel différente selon milieu origine / met en difficulté en échec les enfants
de milieux populaires car école valorise K culturel des milieux aisés (capacité à argumenter,
construire une réflexion, compétences à l’écrit ou oral)
Inégalités de réussite scolaire ne sont pas expliquées entièrement par les inégalités
économiques = héritage familial pas seulement matériel mais aussi instruments de
connaissance, expression, savoir-faire, technique, manières de travailler transmis
inconsciemment par la famille et contribuent à la réussite scolaire = système éducatif les
exige
Exercice 2 :
Q1 : Les pratiques culturelles transmises dans les milieux les + favorisés qui sont valorisées
par le système éducatif : références culturelles (lecture, écriture, musique) / gamme de
vocabulaire et de façons de construire des phrases / habitudes d’argumenter longuement et
démontrer en passant par l’abstraction / manières de se tenir, ou de poser leurs voix
ajustées aux formes imposées de l’excellence scolaire
Q2 : La culture (ou capital culturel) légitime des milieux favorisés participe à la reproduction
sociale : cultures bourgeoises des classes supérieures se transmettent de génération en
génération = permettre aux enfants de mieux réussir à l’école = meilleurs études supérieures
et diplômes = débouchés professionnels plus élitistes avec des revenus + importants =
maintenir une position sociale élevée au sein de l’espace social
Concordance entre valeurs valorisés par le système éducatif et le capital culturel transmis
dans les milieux favorisés
La pédagogie invisible pratiquée à la maison est responsable des inégalités entre les élèves
de maternelle = atouts ou handicaps d’un point de vue scolaire
Q1 : L’ironie correspond au capital culturel incorporé : il s’agit d’une manière d’être, d’agir ou
de parler propre à un humain qu’il a intériorisé lors de sa socialisation du fait de son milieu
social, de sa famille
Q2 : Faire de l’ironie consiste à apprendre aux enfants à faire la différence entre le vrai et le
faux dans le discours = détecter subtilités langagières
L’ironie et le 2nd degré sont + fréquents et encouragés dans les familles à fort capital culturel
= rentables scolairement : compétences langagières / jeux de langage valorisées par le
système éducatif (produire discours poétiques, etc) / capacité à analyser l’information,
gagner en précision et en subtilité
Q3 : Ces stratégies d’évitement renforcent la ségrégation sociale des établissements via une
polarisation des classes sociales, et donc accentuent les inégalités, réelles ou supposées,
de contexte, d’ambiance, de réputation de scolarisation entre collèges.
Q2 : On observe une corrélation positive entre les notes au brevet et le souhait d’accéder à
une seconde GT : plus les résultats scolaires sont élevés, plus l’élève et sa famille
souhaitent accéder à une seconde GT, et inversement.
Q3 : On observe qu’à résultats donnés (bons comme médiocres), les parents des classes
supérieures (cadres, chefs d’entreprise, professions libérales...) souhaitent davantage que
leur enfant accède à une seconde GT que les parents des classes populaires (ouvriers). Par
exemple, avec des notes entre 12 et 15, 98 % des familles de classes supérieures
souhaitent une seconde GT, contre 84 % des parents ouvriers non qualifiés. Ce constat est
le même lorsque l’enfant a des résultats scolaires compris en 8 et 10, respectivement 66 et
30 % de souhait pour une seconde GT.