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TD de Génétique Année 2019

1er partie : Génétique Mendéléenne

Exercice n° 1 : Le croisement de deux mouches, Drosophila melanogaster, l’une à yeux rouges, l’autre à yeux
blancs, conduit à l’obtention d’une descendance F1 homogène à yeux rouges. Le croisement entre différentes
mouches F1 donne en F2 369 mouches à yeux rouges et 130 mouches à yeux blancs.
Analyser la descendance F1 et F2 (donner le phénotype et le génotype des parents, de la F1 et de la F2).

Exercice n° 2 : Le croisement d'un plant de courge donnant des fruits blancs avec un plant donnant des fruits jaunes,
a donné en nombres égaux, des plants à fruits blancs et des plants à fruits jaunes. Quelle est la formule génotypique
des parents utilisés pour ce croisement sachant que la coloration blanche est dominante sur la coloration jaune ? 1)
Un croisement de deux plants produisant des courges blanches a donné 36 plants à courges blanches et 12 plants à
courges jaunes. a) Quel est le rapport phénotypique ? b) Quel est la composition génotypique des parents ? 2) Le
croisement d'une plante produisant des courges blanches et d'une plante produisant des courges jaunes ne produit que
des plants produisant des plants à fruits blancs. a) Quel est le génotype des parents ? b) Quel est le génotype de la
F1 ? c) Si deux plantes de cette première génération sont autofécondées, quel sera le phénotype et le génotype de
leurs descendants ?

Exercice n° 3 : Chez la tomate, Lycopersicum esculentum, on connaît un gène déterminant la forme du fruit, soit
rond soit de forme allongée. Suite au croisement d’une plante à fruits ronds avec une plante à fruits allongés, toutes
deux homozygotes, on obtient en F1 100% d’individus à fruits ronds.
a) Donnez le phénotype et le génotype des parents puis des individus F1.
b) Le croisement entre tomates F1 conduit à la production de 882 plants de tomate à fruits ronds et 299 plants à fruits
allongés. Cette proportion est elle conforme aux lois de Mendel ?
c) Si dans l'expérience précedente les résultats obtenus avaient été de 166 plants à fruits ronds et 74 à fruits allongés
quelle hypothèse aurait du être envisagée ?

Exercice 4 : Chez la drosophile, un individu au corps sombre est de génotype (e/e), l'allèle sauvage dominant E
conduisant à un individu à corps clair. En ce qui concerne les ailes, v conduit à des ailes vestigiales, l'allèle dominant
V conduisant à des ailes normales. Ces deux caractères ne sont pas situés sur le même chromosome. Des doubles
hétérozygotes sont croisés et on obtient 256 descendants. Combien de phénotypes différents observe-t-on et combien
d'individus compte-t-on dans chaque classe phénotypique ?

Exercice 5 : Chez le Pois, on connaît des gènes déterminant la couleur et la forme des grains, en particulier les
alternatives pourpre et jaune pour la couleur, arrondie et déprimée pour la forme.
Des croisements entre des plants issus de grains de phénotypes divers ont été effectués. Les comptages ont été faits
sur un grand nombre de ces croisements et rapportés à un total de 1000 grains.

1
Nature du croisement Caractéristiques des grains issus du croisement
Pourpre arrondi pourpre déprimé jaune arrondi jaune déprimé
1 - pourpre arrondi x 1000 0 0 0
jaune déprimé
2 - pourpre arrondi x 563 187 187 63
pourpre arrondi
3 - pourpre arrondi x 375 375 125 125
pourpre déprimé
4 - pourpre arrondi x 375 125 375 125
jaune arrondi
5 - pourpre arrondi x 750 250 0 0
jaune arrondi
6 - pourpre arrondi x 500 0 500 0
jaune déprimé
7 - pourpre déprimé x 250 250 250 250
jaune arrondi

En considérant séparément chacun des caractères


1. Quelles conclusions pouvez-vous tirer des résultats du croisement n°1 ? Quels étaient les génotypes des
parents ?
2. Quelles conclusions pouvez-vous tirer du croisement n°2 ? Quels étaient les génotypes des parents ?
3. Déterminer les génotypes des parents dans les autres croisements.

Exercice 6 : Chez la Tomate, D conduit à des plants géants, d à des plants nains, H à des tiges rugueuses, h à des
tiges lisses. Un double hétérozygote est analysé par test-cross. A la F1, on observe 118 plants géants et rugueux, 121
nains et lisses, 112 géants et lisses, 109 nains et rugueux. (a) Représenter ce croisement. (b) Quelles sont les
proportions entre géant et nain, entre lisse et rugueux ? (c) Les deux loci déterminés sont-ils génétiquement
indépendants ?

Exercice 7 : Chez la Tomate, la présence d'un pigment anthocyanique qui colore les tiges en pourpre est due au gène
dominant A, la coloration verte est due à l'homozygotie de l'allèle récessif a. De même la présence de poils sur les
tiges est due à l'allèle dominant H. L'absence de poils est due à l'homozygotie de l'allèle récessif h. Un double
hétérozygote ayant des tiges pourpres et velues a fait l'objet d'un testcross dont la descendance est constituée de 73 à
tiges pourpres velues, 12 à tiges pourpres sans poils, 75 à tiges vertes sans poils et 9 à tiges vertes velues. Ces
résultats sont-ils compatibles avec la ségrégation 1 : 1 à laquelle on peut s'attendre pour chaque couple d'allèles :
(a) couple pourpre/vert,
(b) couple velu/sans poil ?
(c) Ces résultats sont-ils compatibles avec une indépendance entre les deux couples d'allèles ?

Exercice 8 : Chez les lapins, L conduit à des animaux à poils courts, l'allèle récessif l conduisant à des animaux à
poils longs, et les individus bruns sont (b/b), les individus noirs portant au moins un allèle B.
1. Faites l'analyse des croisements suivants : (a) (L/l,B/b) x (L/L,b/b) - (b) (L/l,B/b) x( L/l,b/b).

2
2. Parmi les descendants du croisement (L/l,B/b) x (L/l,B/b), quels phénomènes observerait-on et selon quels
proportions ?
3. Dans cette descendance quelle est la proportion d'homozygotes ?
4. Quelle proportion n'est hétérozygote que pour un seul gène ?
5. Quelle proportion est doublement hétérozygote ?
6. Quelle proportion de cette descendance pourrait être utilisée pour analyser le génotype d'un individu
quelconque ?
7. Quelle proportion pourrait être utilisée pour analyser le génotype d"un individu noir ?
8. Parmi les individus à poils courts, quelle est la proportion de bruns ?
9. Parmi les individus noirs, quelle est la proportion d'homozygotes pour les deux gènes considérés ?

Exercice 9 : Des plants de Pois de génotype (D/D,W/W,G/G) sont grands et portent des grains lisses et jaunes (les
trois loci sont indépendants). Les plants (d/d,w/w,g/g) sont petits et portent des grains ridés et verts. Soit le
croisement (D/D,W/W,G/G) x (d/d,w/w,g/g). Les individus obtenus en F1 sont croisés entre eux.
(a) Phénotypes et proportion obtenus en F1 et en F2 ?
(b) Quel pourcentage de plants de la F2 a pour génotype (D/D,W/W,g/g) ?
(c) De la F2 on isole tous les individus petits à grains lisses et verts et on les croise entre eux. Phénotypes et
proportions dans la descendance.

Exercice 10 : Une souche de Pois est pure en chacun des 7 loci indépendants considérés. Seuls les allèles dominants
sont présents. Cette souche est analysée par testcross.
1. Combien chacun des parents peut-il produire de gamètes différents ?
2. Même question pour les individus de la F1.
3. Si on analyse les individus de la F1 par testcross, combien de phénotypes s'attend-on à trouver dans la
descendance et en quelles proportions ?
4. Combien de phénotypes et de génotypes différents observerait-on en F2 (F1 x F1) ?
5. Combien compterait-on alors de combinaisons gamétiques ?

Exercice n°11 : Dans la souche de chiens chauves mexicains, l’absence de poils (hairless) correspond au génotype
(H/h). Les chiens normaux sont homozygotes récessifs (h/h). Les chiots (H/H) sont mort-nés et présentent des
anomalies de la gueule et une absence totale d’oreilles externes. La portée moyenne d’un croisement entre chiens
chauves est de 6 chiots vivants. Dans un croisement entre individu chauve et individu normal, quel sera le nombre de
chiots chauves et de chiots normaux pour une même portée ?

Exercice n°12 : L'absence de membres chez le bétail (caractère « amputé ») est due à l'action d'un allèle létal
entièrement récessif. Un croisement a produit en F1 un veau mort-né « amputé » (les veaux « amputés » sont
généralement mort-nés). Les mêmes parents sont croisés à nouveau.
(a) Quelle est la probabilité que le prochain veau soit également « amputé » ?
(b) Quelle est la probabilité d'obtenir successivement deux veaux « amputés » ?

3
(c) Un taureau portant l'allèle « amputé » à l'état hétérozygote est croisé avec des vaches normales homozygotes.
Les individus de la F1 sont croisés entre eux. Quelles sont les proportions des génotypes obtenus à la F2 ?
(d) Supposons que chacune des femelles F1 de la question précédente, qui met bas un veau mort-né « amputé »,
soit rétrocroisée avec un mâle hétérozygote jusqu'à ce qu'elle produise un veau viable. Que devient alors la
distribution des génotypes parmi les adultes de la F2 ?

Exercice n°13 : Un taureau hétérozygote porteur d'un allèle létal récessif est croisé avec 32 vaches 3 fois
successivement; 12 vaches ont eu au moins un veau mort-né et sont donc aussi porteuses de l'allèle létal. Dans ce
troupeau, combien peut-il y avoir d'autres vaches hétérozygotes qui n'ont pas été décelées ?

Table de distribution des valeurs de X2

probabilité
d.d.l 0,9 0,5 0,3 0,2 0,1 0,05 0,02 0,01 0,001
1 0,0158 0,455 1,074 1,642 2,706 3,841 5,412 6,635 10,827
2 0,211 1,386 2,408 3,219 4,605 5,991 7,824 9,21 13,815
3 0,584 2,366 3,665 4,642 6,251 7,815 9,837 11,345 16,266
4 1,064 3,357 4,878 5,989 7,779 9,488 11,668 13,277 18,467
5 1,61 4,351 6,064 7,289 9,236 11,07 13,388 15,086 20,515
6 2,204 5,348 7,231 8,558 10,645 12,592 15,033 16,812 22,457

Non significatif significatif

2ème partie : Liaison au sexe et Série pluriallélique

Exercice n°1 : Le gène j, responsable de la coloration jaune du corps de la drosophile, est récessif et lié au sexe. La
coloration du corps des mouches sauvages est sous le contrôle de son allèle dominant J. Quels phénotypes obtiendra-
t-on et dans quelles proportions si on croise : a) mâle jaune x femelle jaune ; b) mâle sauvage x femelle jaune ; c)
mâle jaune x femelle sauvage (homozygote) ; d) mâle sauvage x femelle sauvage (hétérozygote) ; e) mâle jaune x
femelle sauvage (hétérozygote) ?

Exercice n°2 : Chez la plante Melandrium, la détermination du sexe se fait par un mécanisme similaire à celui
présent chez l’homme. On connaît un gène l lié au sexe qui, chez la femelle, est létal à l’état homozygote. A l’état
hémizygote chez les mâles (lY), il est responsable de taches vert-jaune. L’allèle sauvage contrôle la coloration
normale vert foncé, qu’il soit à l’état homozygote ou hétérozygote chez les femelles (LL ou Ll), ou à l’état
hémizygote chez les mâles (LY). Quels phénotypes obtiendra-t-on en croisant des femelles hétérozygotes avec des
mâles tachetés vert-jaune, et quelles seront les proportions de ces phénotypes ?

Exercice n°3 : Chez la drosophile, une mutation appelée « notch » (N) est liée au chromosome sexuel. Elle est létale
à l’état hémizygote chez le mâle et à l’état homozygote chez la femelle. Les femelles hétérozygotes (N/n) ont des
petites entailles à la pointe des ailes. Les femelles homozygotes récessives (n/n) ou les mâles hémizygotes (n/Y) ont
4
des ailes normales de type sauvage. a) Calculer pour chaque sexe les proportions phénotypiques attendues parmi les
descendants viables de la F1 et F2 quand on croise des mâles sauvages avec des femelles mutantes. b) Parmi les
individus viables F1 et F2 quelle est la proportion de mâles et de femelles ? c) Quelle est la proportion mutant /
sauvage en F1 et en F2 ?

Exercice n°4 : Des coléoptères d’une certaine espèce peuvent posséder des élytres vertes, bleues ou turquoises. Des
coléoptères issus d’une population hétérogène ont été croisés afin de déterminer les bases génétiques de la
transmission de ce caractère. Les résultats des croisements sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Croisement Parents Descendance


1 Bleu X Vert Tous Bleu
2 Bleu X Bleu 3/4 Bleu : 1/4 Turquoise
3 Vert X Vert 3/4 Vert : 1/4 Turquoise
4 Bleu X Turquoise 1/2 Bleu : 1/2 Turquoise
5 Bleu X Bleu 3/4 Bleu : 1/4 Vert
6 Bleu X Vert 1/2 Bleu : 1/2 Vert
7 Bleu X Vert 1/2 Bleu : 1/4 Vert : 1/4 Turquoise
8 Turquoise X Turquoise Tous Turquoise

a. Déduire les bases génétiques de la transmission du caractère « couleur des élytres » chez cette
espèce. (nombre de gènes, liaison au chromosome sexuel, dominance / récessivité ….)
b. Décrire le génotype des parents de tous les croisements décrits.

3ème partie : Interactions de gènes

Exercice n° 1 : Considérons les F1 (de différentes espèces) suivantes et la F2 obtenue par leur autofécondation :

F1 Phénotypes des F2 (Autofécondation)


1- crème 12/16 crème : 3/16 noir : 1/16 gris
2- orange 9/16 orange : 7/16 jaune
3- noir 13/16 noir : 3/16 blanc
4- rouge 9/16 rouge : 3/16 points blancs : 4/16 points rouges

Si chaque F1 est soumise à un testcross, quels rapports phénotypiques seraient obtenus à l’issue de celui-ci ?

Exercice n°2 : Chez une espèce d’Anthirrinum (Gueule de loup), la coloration de la fleur est déterminée par deux
gènes. Les allèles dominants de l’un ou l’autre (A- bb ou aa B-) donnent des fleurs pourpres alors que le génotype
A- B- donne des fleurs bleues et que le génotype aa bb donne des fleurs écarlates. Déduire le génotype des parents
et de la descendance des croisements suivants :

Croisement Parents Descendance


1 Bleu X Ecarlate 1/4 Bleu : 1/2 Pourpre : 1/4 Ecarlate
2 Pourpre X Pourpre 1/4 Bleu : 1/2 Pourpre : 1/4 Ecarlate
3 Bleu X Bleu 3/4 Bleu : 1/4 Pourpre
4 Bleu X Pourpre 3/8 Bleu : 4/8 Pourpre : 1/8 Ecarlate
5 Pourpre X Ecarlate 1/2 Pourpre : 1/2 Ecarlate

Exercice n°3 : Les feuilles de l'ananas peuvent être classées en trois types : épineuses (E), épine terminale (ET)
et sans épines (SE). Des lignées pures pour chacune de ces catégories ont été croisées entre elles et les F1
obtenues furent autofécondées afin d'obtenir une F2. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :

5
PHENOTYPES
Croisement Parents F1 F2
1 ET X E ET 99 ET : 34 E
2 ET X SE SE 120 SE : 39 ET
3 E X SE SE 95 SE : 25 ET : 8 E

a. Expliquer ces résultats en terme génétique (établir le nombre de gènes impliqués; les définir par un
symbole et, à l'aide de ceux-ci; expliquer chacun des croisements présentés dans le tableau).
b. En utilisant le modèle établi en a), donner la répartition phénotypique obtenue si on croise la F1 du
croisement 3 avec la souche parentale épineuse (E).

Exercice n°4 : Les pétales de la fleur de Collinsia parviflora sont normalement bleus. Deux lignées pures ont été
obtenues à partir de variants de la couleur des pétales trouvés dans la nature. La première se caractérise par des
pétales roses et la seconde par des pétales blancs. Des croisements ont été réalisés entre lignées pures. Les
résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Parents F1 F2
Bleu X Blanc Bleu 101 bleu ; 33 blanc
Bleu X Rose Bleu 192 bleu ; 63 rose
Rose X Blanc Bleu 272 bleu ; 121 blanc ; 89 rose

a) Fournissez la base génétique de ces résultats. Définissez les symboles que vous utilisez pour désigner les
allèles et donnez le génotype des parents, des F1 et des F2.
b) Un croisement entre un des individus F2 et un individu F2 blanc (se trouvant tout deux dans le tableau) a
donné une descendance dont 3/8 des plantes étaient bleues, 1/8 roses et 1/2 blanches. Quels devraient être les
génotypes de ces deux plantes F2 ?

Exercice n°5 : La production du pigment rouge responsable de la coloration des yeux chez la drosophile est
conférée par l’allèle dominant A. L’allèle dominant P d’un second gène indépendant est responsable de la
transformation de ce pigment rouge en un pigment pourpre alors que son allèle récessif p n’a aucun effet. Une
mouche qui ne produit aucun pigment aura des yeux blancs. Deux lignées pures parentales ont été croisées en
donnant les résultats suivants :
Parents Femelle yeux rouges X Mâle yeux blancs
F1 Toutes les femelles yeux pourpres
Tous les mâles yeux rouges
Femelle F1 X mâle F1
F2 3/8 yeux pourpres (idem pour mâles
3/8 yeux rouges et femelles)
2/8 yeux blancs

a) Expliquer ces résultats et indiquer le genotype des parents, des F1 et des F2.
b) En croisant une femelle aux yeux rouges avec un mâle aux yeux blancs, on obtient la descendance
suivante : 1/4 de femelles aux yeux pourpres, 1/4 de femelles aux yeux blancs, 1/4 de mâles aux yeux rouges et
1/4 de mâles aux yeux blancs. Quel est le génotype des parents ?

Exercice n°6 : Les élytres des charançons (petits coléoptères) présentent trois phénotypes liés à la forme d’une
tache de couleur claire se trouvant à leur surface : cette tache peut avoir la forme d’un losange (« diamond »),
d’un cercle (« spot ») ou d’une bande (« stripe »).

6
Les trois croisements suivants ont été réalisés entre différentes souches dont le phénotype est décrit. Il est à noter
que ces lignées ne sont pas obligatoirement pures ! Les descendances issues de ces croisements sont également
décrites
¾ Diamond
Diamond x Diamond
¼ Stripe
6/8 Spot
Spot x Spot 1/8 Diamond
1/8 Stripe
½ Spot
Spot x Stripe ¼ Diamond
¼ Stripe

Etablir, en utilisant vos propres symboles pour décrire les différents gènes et allèles impliqués, quels sont les
génotypes des parents et de la descendance de tous les croisements décrits. Si ces croisements impliquent
plusieurs gènes, décrivez précisément l’action de ces gènes (et de leurs allèles) sur le phénotype « forme de la
tache des élytres » ainsi que les interactions de gènes éventuelles.

Exercice n°7 : Chez le pois, les plantes sauvages produisent de la pisatine qui les protège des pathogènes. Deux
lignées pures de pois ne produisant pas de pisatine ont été obtenues. Une série d'expériences furent menées avec
ces lignées.

Croisement Phénotype F1 Phénotypes F2


Lignée1xsauvage Avec pisatine 3/4 avec; 1/4 sans
Lignée2xsauvage Sans pisatine 3/4 sans; 1/4 avec
Lignée1xlignée2 Sans pisatine 13/16 sans; 3/16 avec

Elaborer un modèle expliquant ces résultats et les génotypes correspondant aux phénotypes.

Exercice n°8 : Quand on croise des souris jaunes entre elles, on obtient 2/3 de souris jaunes et 1/3 de souris
brunes. On connaît un autre locus qui gouverne la production de pigment. Si des souris hétérozygotes à ce locus
sont croisées entre elles, on obtient 3/4 de souris colorées et 1/4 de souris albinos. Chez ces souris albinos, aucun
gène situé au locus jaune/brun ne peut donc s’exprimer. En croisant des souris jaunes avec des souris albinos, on
obtient une F1 constituée de 1/2 souris albinos, 1/3 de souris jaunes et 1/6 de souris brunes.
a) Quels sont les génotypes probables des parents ainsi que les génotypes de tous les descendants (utilisez vos
propres symboles) ?
b) Quelles proportions phénotypiques obtiendra-t-on si on croise entre elles des souris jaunes de la F1 ?
c) Parmi les descendants jaunes obtenus dans la question b), quelle sera la proportion de souris génétiquement
pures homozygotes pour les gènes impliqués ?

Exercice n°9 : Chez la drosophile, les yeux sont normalement de couleur rouge. On a isolé 4 mutants dont la
couleur des yeux est modifiée : 2 de ces mutants (Y1 et Y2) ont des yeux jaunes; le troisième (Br) a des yeux
bruns; le quatrième (O) des yeux oranges. Une lignée pure est établie pour chacun de ces mutants. Toutes les
possibilités de croisements différents entre ces lignées pures ont été réalisées. Les F1 ainsi obtenues ont été
croisées avec elles mêmes afin d'obtenir les F2. Les résultats obtenus sont présentés ci-dessous :

F1 : Tous rouges F1 : Tous rouges F1 : Tous rouges


Y1 x Y2 F2 : 9/16 rouge Y1 x Br F2 : 9/16 rouge Y1 x O F2 : 9/16 rouge
7/16 jaune 4/16 jaune 4/16 orange
3/16 brun 3/16 jaune

F1 : Tous rouges F1 : Tous rouges F1 : Tous rouges


Y2 x Br F2 : 9/16 rouge Y2 x O F2 : 9/16 rouge Br x O F2 : 9/16 rouge
4/16 jaune 4/16 jaune 4/16 orange
3/16 brun 3/16 orange 3/16 brun

7
a) En utilisant vos propres symboles, définir le génotype des quatre lignées pures.
b) Deux types différents d'interactions de gènes sont présents dans le tableau. Montrer comment les
proportions F1 et F2 pour les croisements Y1 x Y2 et Y1 x Br peuvent être obtenues. Définir le type
d'interaction.
c) Définir un modèle de voie biochimique pouvant expliquer les résultats présentés dans l'ensemble du
tableau.

4ème partie : Cartographie génétique


Exercice 1 : Chez le petit pois on a, entre autres, repéré trois gènes portant sur : les fleurs : colorées (allèle C)
blanches (allèle c) ; les feuilles : glabres (allèle P) poilues (allèle p) ; le feuillage : touffu (allèle T) peu dense
(allèle t).
On réalise deux croisements entre des homozygotes et des hétérozygotes :

a) Pois à feuillage peu dense poilu x Pois à feuillage touffu glabre :


F1 :Peu dense glabre = 245, Peu dense poilue = 237, Touffu glabre = 256, Touffu poilu = 262

b) Pois à feuillage peu dense et fleur blanche x Pois à feuillage touffu et fleur coloré :
F1 : Peu dense blanche= 368, Peu dense colorée = 114, Touffu colorée = 388, Touffu blanche = 130

Analyser ces résultats pour cartographier les 3 gènes

Exercice 2 : Chez la drosophile, le gène récessif kidney (k) responsable de la forme en haricot de l'oeil est situé
sur le 3eme chromosome. La couleur orange de l'oeil appelée cardinal est due à un allèle récessif (cd) situé sur ce
même chromosome. Entre deux loci se situe un troisième locus dont un allèle récessif ebony (e) est responsable
de la couleur noire du corps. Des femelles homozygotes kidney cardinal sont croisées par des mâles homozygotes
ebony. Les femelles F1 issues de ce croisement ont fait l'objet d'un testcross dont 4000 descendants ont été
analysés. Il a été trouvé : 1761 kidney, cardinal, 97 kidney, 1773 ebony, 89 ebony cardinal, 128 kidney, ebony, 6
kidney, ebony, cardinal, 138 cardinal, 8 sauvages
(a) Déterminer les liaisons chez les parents et dans la F1. (b) Estimer les distances génétiques séparant les
différents loci.

Exercice 3 : Les distances génétiques séparant 6 gènes du second groupe de liaison du ver à soie Bombyx mori
sont indiquées sur le tableau ci-dessous. Construire la carte génétique.
Gr Rc S Y P oa
Gr - 25 1 19 7- 20
Rc 25 - 26 6 32 5
S 1 26 - 20 6 21
Y 19 6 20 - 26 1
P 7 32 6 26 - 27
oa 20 5 21 1 27 -

Exercice 4 : Chez la Tomate, on connaît sur le groupe de liaison V trois gènes dont les allèles récessifs a, hl et j
sont respectivement responsables de l'absence d'anthocyanine, de l'absence de poils et de l'absence de noeuds sur
les pédicelles des fruits. 3000 descendants du testcross d'un triple hétérozygote ont été analysés et ont donné les
résultats suivants :
259 sans poils 941 sans anthocyanine, ni poils
40 sans poils, ni noeud 32 sans anthocyanine
931 sans noeud 269 sans anthocyanine, ni noeud
260 normaux 268 sans anthocyanine, ni poils, ni noeud
(a) Comment les gènes sont-ils associés chez les parents du triple hétérozygote ? (b) Estimer les distances entre
les gènes. (c) Calculer éventuellement la valeur de l'interférence.

Exercice 5 : Chez la drosophile, les yeux blancs peuvent être dus à la présence du gène récessif white (w) lié au
sexe. Les yeux blancs peuvent être aussi dus à l'interaction de deux autres gènes : d'une part le gène récessif
vermillon (v) lié au sexe responsable de la couleur vermillon des yeux et d'autre part le gène récessif brown (bw),
porté par un autosome, responsable de la couleur brune des yeux. Considérons le croisement bw/bw, w+v+/wv ♀♀
8
(femelles aux yeux bruns) x bw/bw, wv/Y ♂♂ (mâles aux yeux blancs), dont la descendance F1 est constituée de
70 individus aux yeux bruns et de 130 individus aux yeux blancs. Estimer la distance entre les gènes w et v.

Exercice 6 : Sur le chromosome 10 de la souris se trouvent deux gènes, waltzer (valseuse) (v) et jittery (peureuse)
(ji), situés à 18 unités l'un de l'autre. Chacun de ces gènes est responsable d'un type de désordre nerveux. Des
individus F1, phénotypiquement normaux et portant ces deux mutations en position cis, sont maintenus de façon
permanente par une entreprise commerciale. Une commande lui est passée de six douzaines de jeunes souris : 1/3
waltzer, 1/3 jittery. En supposant que les portées moyennes sont de 7 individus et en introduisant une sécurité de
10% pour être sûr d'avoir le nombre demandé de descendants, calculer le nombre minimum de femelles qu'il faut
croiser pour faire face à la commande.
Exercice 7 : Chez le lapin, le gène dominant A permet la présence d’une bande aux extrémités. Son allèle récessif
en empêche l’apparition et les poils sont noirs. A approximativement 28 cM de ce locus, se trouve un gène qui
régule la largeur de cette bande. L’allèle récessif w est responsable de l’élargissement de la bande. Quand l’allèle
dominant W est présent, la bande est de taille normale (étroite). A mi chemin entre ces deux loci, se situe un
troisième locus qui contrôle la taille du corps. L’allèle dominant D permet un développement normal alors que
l’allèle récessif d entraîne un nanisme et la mort peu de temps après la naissance. Des femelles triple
hétérozygotes ayant A et D en cis et A et W en trans sont croisées avec des mâles de génotype : Adw/aDw. Quels
sont les pourcentages des différentes classes phénotypiques auxquelles on peut s’attendre à la naissance de la
descendance ? Quel sera le pourcentage de létalité ? Quels seront, chez les adultes, les pourcentages des
différentes classes phénotypiques ?

Exercice n°8 : Chez la crucifère Arabidopsis thaliana, un nouveau phénotype « glabrous » a été découvert. Le
phénotype « glabrous » se transmet sous la forme récessive gg. Certains résultats semblent indiquer que le locus
G se trouve sur le chromosome 4. Afin de vérifier cette hypothèse, une plante gg a été croisée avec un mutant
jaune yy, déficient en chlorophylle. Le locus Y se trouve sur le chromosome 4. La F1 issue du croisement
présente un phénotype sauvage. Cette F1 est autofécondée et les répartitions de phénotypes en F2 sont les
suivantes :
514 sauvages
237 jaunes
234 glabrous »
15 aunes et « glabrous »
a) Le locus G est-il sur le chromosome 4? b) Si c’est le cas, déterminer la distance génétique en centimorgans qui
le sépare du locus Y.

Exercice n°9 : Une lapine hémophile (h) et rachitique (r) est croisée avec un lapin au pelage agouti (a). Dans la
F1 obtenue, les femelles sont toutes de type sauvage et les males sont tous à la fois hémophiles et rachitiques. Ces
individus croisés entre eux produisent la F2 suivante :

Phénotype Mâles femelles

Normal 48 485
Agouti 437 0
Rachitique 4 16
Hémophile 12 14
Hémophile et rachitique 439 485
Hémophile et agouti 2 0
Rachitique et agouti 12 0
Hémophile, rachitique et agouti 46 0

Analyser ces résultats pour cartographier les 3 gènes.

Exercice n°10 : Chez une espèce animale, nous connaissons notamment trois gènes A, B et C, dont les
allèles récessifs sont respectivement responsables de la présence de moustaches courtes, de poils gris et
courts. Des expérimentations antérieures ont permis de montrer que le locus A était distant de 20
centimorgan du locus B, le troisième gène étant porté par un autre chromosome.
Des femelles ainsi que des mâles triple hétérozygotes à moustaches longues et à pelage noir et long,
présentant les mutations récessives pour A et B en position cis sont maintenus de façon permanente par
une entreprise commerciale.

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Une commande de sept douzaines d’animaux est passée à cette entreprise dont 50% devront présenter
un phénotype normal (moustaches longues et à pelage noir et long), 25% avoir un phénotype gris à poils
et moustaches longs, et 25% avoir un phénotype présentant des moustaches longues et des poils noirs
courts.
En supposant que les portées moyennes par femelle sont de 6 individus et en introduisant une sécurité de
8% pour être sûr d’avoir le nombre de descendants demandés, calculez le nombre de femelles
nécessaires pour pourvoir à cette commande.

Exercice n°11 : Le dahu des Andes (Attrapus estudiantus AB.) a été découvert par une expédition en
2012. Différentes études sont menées depuis lors afin de caractériser cette espèce. Une première étude a
permis de montrer la transmission héréditaire de la couleur des yeux. D’autres études s’attachent
actuellement à l’étude du pelage de cet animal. Un premier gène concernant la nature du poil (raide,
frisé ou crépu) a été découvert et a permis de mettre en évidence un phénomène de semi-dominance de
l’allèle R (responsable à l’état homozygote du phénotype raide) sur l’allèle r (responsable à l’état
homozygote du phénotype crépu) chez les femelles. Parallèlement, les chercheurs ont montré que la
présence du gène L à l’état dominant conduit à des dahus à poils longs. Les homozygotes récessifs sont
alors des dahus à poils courts.
Un croisement entre des femelles homozygotes à poils raides et longs et des mâles homozygotes à poils
crépus courts a été réalisé. La première génération (F1) est composée de femelles à poils frisés longs et
de mâles à poils raides longs. Les femelles F1 ont ensuite été rétro-croisées avec le mâle parental. La
deuxième génération est constituée de :
402 dahus femelles à poils frisés longs, 103 dahus femelles à poils frisés courts, 117 dahus femelles à
poils crépus longs, 378 dahus femelles à poils crépus courts, 367 dahus mâles à poils raides longs, 106
dahus mâles à poils raides courts, 114 dahus mâles à poils crépus longs, 413 dahus mâles à poils crépus
courts.

a) Analyser ces différents croisements afin de déterminer le génotype des parents et de la F1. Puis, si
nécessaire, cartographier les gènes.

En outre de nouvelles études laissent apparaitre qu’un troisième gène (P) serait impliqué dans la texture
du poil (rêche ou soyeux), les homozygotes récessifs étant à poils soyeux. Afin de cartographier ce
dernier, un croisement test avec des femelles triples hétérozygotes a été effectué. La descendance
obtenue se répartit comme suit :
Femelles Mâles
384 Poils frisés courts rêches 409 Poils crépus longs soyeux
109 Poils crépus courts soyeux 404 Poils raides courts rêches
402 Poils crépus longs rêches 99 Poils raides longs rêches
399 Poils frisés courts soyeux 113 Poils crépus courts rêches
95 Poils frisés longs rêches 378 Poils raides courts soyeux
115 Poils frisés longs soyeux 369 Poils crépus longs rêches
121 Poils crépus court rêches 115 Poils crépus courts soyeux
375 Poils crépus longs soyeux 113 Poils raides longs soyeux

b) Après analyse de ce croisement, donnez le génotype des parents femelles. Si nécessaire, calculez les
distances entre les différents gènes.

Exercice n°12: Chez le maïs, homozygote pour le gène récessif stérilité variable s, on observe, au cours de la
méïose, des anomalies dans la répartition des chromosomes. Un autre gène récessif appelé virescent v donne aux
grains une couleur jaunâtre. Un troisième gène récessif appelé glossy rend les feuilles luisantes. Ces trois gènes
sont liés. Deux plantes homozygotes sont croisées entre elles et donnent naissance à une F1 entièrement sauvage.
Le croisement test de cette F1 a donné la descendance suivante :
60 virescent 4 stérilité variable virescent
48 virescent glossy 40 stérilité variable

10
7 glossy 62 stérilité variable glossy
270 stérilité variable virescent glossy 235 sauvages

(a) Quels sont les génotypes et phénotypes des parents et de la F1 ?


(b) Déterminer l'ordre des gènes
(c) Cartographier les gènes
(d) Calculer la valeur de l'interférence

Exercice n°13 : Chez le coton d'Asie, les allèles R et r contrôlent respectivement la présence ou l'absence de
pigment anthocyanique. Un autre gène situé à environ 10 cM de R contrôle la présence de chlorophylle. Une
plante homozygote pour l'allèle récessif de ce caractère (yy) est jaune et meurt à un stade précoce de son
développement. Les plantes hétérozygotes sont phénotypiquement vertes et ne se distinguent pas des plantes
homozygotes (YY). Quand on croise ensemble des doubles hétérozygotes, quelles sont les proportions entre les
différentes classes phénotypiques auxquelles on peut s'attendre dans la descendance (au stade plantule puis au
stade plante adulte) si les allèles récessifs sont :
(a) - en position cis chez les deux parents
(b) - en position trans chez les deux parents
(c) - en position cis chez l'un des parents et en position trans pour l'autre parent
(d) - Parmi les trois croisements, quel est celui qui provoque dans la descendance le plus fort taux de
létaux ?

Exercice n°14: Chez le rat sur le groupe de liaison III, on connaît deux loci : chez les homozygotes au niveau de
l'allèle récessif k, le poils est crépu et le nez porte des vibrisses, chez les homozygotes au niveau de l'allèle
récessif s la queue est tronquée. Les allèles dominants de ces deux loci provoquent respectivement la présence de
poils normaux et d'une queue de longueur normale. La distance entre ces deux loci est de 30 cM. Déterminer la
proportion des différents phénotypes des descendants issue de parents hétérozygotes dont les allèles récessifs sont
(a) - en position cis chez les deux parents, (b) - en position trans chez les deux parents (c) - en position cis chez
l'un des parents et en position trans pour l'autre parent

Exercice n°15: Chez la Drosophile, 5 traits récessifs (a, b, c, d, e) sont mis en jeu en croisant des femelles
trihybrides, toutes génétiquement identiques qui présentent des phénotypes [a, e], avec un mâle dihybride, de
phénotype [b, d]. Les phénotypes des descendants se répartissent comme indiqué ci-après. Analyser les résultats
aussi complètement que possible.
femelles mâles femelles mâles
++++e 140 100 +bc+e 0 355
+++de 360 356 +bcde 0 84
++c+e 0 42 a+c++ 0 42
++cde 0 7 a+cd+ 0 8
+b++e 359 8 ab+++ 377 9
+b+de 138 43 ab+d+ 127 41
a++++ 131 82 abc++ 0 361
a++d+ 368 360 abcd+ 0 102

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