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Approche cognitiviste :
GUTHRIE (1957 ) “ Selon cette approche théorique on apprend des habiletés motrices =
capacité acquise par apprentissage à atteindre des résultats fixés à l’avance avec un
maximum de réussite et souvent un minimum de temps, d’énergie ou des deux.
Tir au pistolet, kata, patinage, natation Basketball, boxe, voile, combat, escalade
Identification du stimulus
→Sélection de la réponse
→Programmation de la réponse
→Réalisation de la réponse
1. Moelle épinière
2. Muscles
3. Mouvements
Schmidt (1993) “Le programme moteur est une structure programmée centralement qui
définit les traits essentiels d’une action motrice”
a) Étapes d’identification
1 - Détection de l’information
- Percevoir les contraintes de son espace
- Sternberg, 1969 - Analyse de l’information en provenance de différentes sources
d'information
- Stenberg, 1969 - Traitement affecté par caractéristiques physiques au signal
Schmidt (1993) : “ Programme moteur dont la sortie peut varier le long de certaines
dimensions pour engendrer de la nouveauté “
2 modèles de programmation
Programme moteur en boucle fermée : Pendant que je suis en train de le réaliser, je peux
réguler, changer certains éléments, possible de le faire dans des habiletés qui sont longues
(ex : saut à la perche)
Identification du stimulus -> sélection de la réponse pas PGM -> moelle épinière → Muscle →
Mouvement .
Conclusion :
Stade d’apprentissage : Théorie des traitement de l’information et contrôle du mouvement
(Fitts 1964, Fitts et Posner 1967, Schmidt 1993)
2/Stade moteur :
- Problème cognitifs résolus (on connait les différentes actions à réaliser pour faire une
passe)
- Amélioration de l’anticipation du mouvement
- Traitement des feedbacks
- Amélioration de la régularité des réponses
- Baisse du coût énergétique
3/Stade autonome :
- Automatisation des processus
- Libération du contrôle attentionnel (possibilité de focaliser son attention sur plusieurs
choses à la fois)
- Accroissement de l’efficience énergétique de l’habileté
Hypothèse 2 : une relation naturelle entre l’être humain par rapport à son environnement
2 ) Objet d’apprentissage
Zone d’ombre
3) Processus d’apprentissage
“La façon dont un athlète devient un expert, ou comment un apprenant est capable
d’acquérir de nouvelles compétences, a été expliquée par trois étapes interconnectés :
l’éducation de l’attention, le calibrage et l’éducation de l’intention (Jacobs et Michaels, 2007)
Education à l’intention
calibrage Education à
l’attention
ÉDUCATION DE L’ATTENTION
CALIBRAGE
Produire une action pertinente en fonction de l’environnement et de ce que notre flux
optique perçoit.
Affordance : possibilité d’action
Rapport entre les propriétés de l’apprenant (capacités d’action maximales) et les propriétés
de l’environnement (contraintes spatio-temporelles)
- Dégagement de points optimaux : modalités d’action efficientes
- Dégagement de points critiques : changement de mode d’action
EDUCATION à L’INTENTION
“L'éducation de l’intention est définie comme la sélection des affordances qui guident les
comportements”
Le choix de l’action est lié à la perception d’une affordance, qui à son tour dépend du
calibrage des actions
Situation 1 :
- Une affordance possible (e.g., Mouvement latéraux ; pénalty, retour de service) le
contrôle de l’action est lié au contrôle des affordance (Van der Kamp et al., 2010)
- Prendre son temps ou agir rapidement ? Attendre permet de récupérer les
informations plus fiables et de contrôler leur actions en fonction de variables plus
précises (Navia et al., 2018 ; Triolet et al., 2013 ;Lopes et al.,2014)
Situation 2 :
- Plusieurs affordances possibles (e.g. réception du ballon au milieu du terrain : passe,
dribble)
- Cadre théorique de la dynamique écologique (Araujo et al, 2018) : le
comportement émerge l'interaction entre les capacités de l’apprenant et les
contraintes spatio temporelles de l’environnement : maintien d’un mode d’action
particulier jusqu’à ce que l’instabilité des contraintes émergentes agent-
environnement les oblige à passer à un autre mode d’action.
Avec la pratique, les pratiquants apprennent à s’adapter au paysage d’un affordance afin de
maximiser la sélection d’actions.
CM 4 Psychologie
Approche socio-cognitive
“J’apprends grâce à la présence d’une personne externe”
Rappel : Une relation est une influence d’une personne vers une autre
3.1. Démonstration explicitée (Pas de guidage → Aide de l'entraîneur par rapport à l’enfant)
1) Définition du concept
→ La représentation imagée d’une technique corporelle. On explicite le but des actions que
l’on réalise et les différentes actions que l’on doit réaliser.
Définition : Modèle interactif → Entraîneur et influencé par la réalisation du sportif. Ses difficultés
sont prises en compte par les échanges verbaux, les feedbacks.
→ Je prends en compte ce que fait l’élève et je le guide en vue de son amélioration. Guidage.
→ Je donne des aides qui vont permettre à l’élève de répondre seul au problème.
→ Etayage : idée que je vais aider à un moment donné mais ensuite, il devra être capable de réussir
seul.
2 types d'étayage :
- Copie de modèle : Étayage relatif à la gestion affective (émotionnel) : La peur
d’échouer
- L'imitation modélisation interactive : Étayage technique : Consiste à s’appuyer sur la
technique du mouvement à réaliser. La manière de réaliser, la succession des
actions.
Catégories de comportements d’étayage (Lafont, 2003 ; cité par Martin & Lafont, 2014)
- La saillance des points clés de la tâche → Je souligne les actions fondamentales (lancer de
jambes en ATR)
- La stylisation de l’habileté → Je zoom sur un point ((placements des mains en ATR)
- Le mime des comportements-types
Progression ajustée et état affectifs proches de ceux des novices, anxieux lorsqu’ils
abordent un nouvel apprentissage (Schunk, 1987)
→ Notion de peur, phobie représente un guidage affectif qui ralenti la progression de
l'apprenant.
→ Nécessite un guidage affectif dans la zone proximale de développement
Début d’apprentissage
Efficacité des coping modèles pour les élèves phobiques en milieu aquatique (Weis, Mc
Cullagh, Smith & Berlant, 1998)
Performance plus importante pour le coping modèle que pour les modèles de maîtrise en
gymnastique sportive (Martin & Lafont, 2014)
4.1 Dyade
1) Définition du concept
C’est un duo d'apprenants ayant le même statut (deux sportifs, élèves …) qui collaborent en
fonction d’un problème technique.
Pourquoi une dissymétrie ? S’il y a trop d’écart de compétences, va t’on modéliser les
mêmes solutions ?
4.2 Tutorat
1) Définition du concept
Deux partenaires qui ont le même statut mais qui ont un rôle vis-à-vis de l’autre.
Processus de tutelle (Burner, 1983) → Tuteur doit étayer l’activité du tutoré en apportant l’aide
juste nécessaire
→ Pas une aide trop complexe ni trop simple.
- Tutorat fixe en Boxe française (Legrain et al., 2002), en danse (Viala & Lafont, 2005),
en gymnastique ( Cicero & Lafont , 2007)
→ Le pratiquants est associé à un tuteur → Le pratiquant est + efficace que s’il
travaillait seul
- Formation tuteur fixe : tuteurs plus efficaces, plus intéressés, plus motivants (Lafont,
2005)
→ Oui, il faut former les tuteurs pour qu’ils soient + efficaces (démonstration +
intéressantes, retours pertinents), amène davantage une dynamique motivationnelle pour
l'apprenant.
Ici, ce n’est pas une dyade car pas le même statut, ici ils se donnent des rôles
automatiquement.
Mécanismes :
- Démonstration explicitée : Approche Sociocognitive par OBSERVATION
- Commenter, expliquer, corriger :
Démonstration et imitation adaptée
Zone proximale de Développement : Manière dont je vais interagir avec
l’apprenant.
ETAPE 3 : COOPERATION
Le tutorat n’est pas de la coopération car l’un a la tâche de faire apprendre et l’autre
d’apprendre
Coopération : partage des taches, à la fin il y avait donc coopération car sans les 16 temps
de l’autre je ne pouvais faire l’enchainement