Fiche Prof SA 1 Tle 17-18

Fiche pédagogique Année Scolaire : 2017-2018
CEG : Classe : Tle D

Discipline : PCT Effectif : Apprenants
Salle : Nombre de groupes :
Chargé du cours : Erik Finasso Eric Grade : Elève professeur certifié à l’IMSP-FaST
Domaine :Mécanique classique et électromagnétisme
Heures de cours :
SA 1 :
Durée : 48 heures
Compétence disciplinaires visées :
CD 1 : Elaborer une explication d'un fait ou d'un phénomène de son environnement naturel ou construit en mettant en œuvre les modes de raisonnement propres aux
physique, chimique et à la technologie.
CD 3 : Apprécier l'apport des sciences physique, chimique et de la technologie par rapport à la vie de l'homme.
Compétence transversales:
CTV1; CTV2; CTV3; CTV5;CTV6; CTV7; CTV8
Compétence transdisciplinaire visée:
CTD2; CTD4; CTD5; CTD6.
Connaissances et techniques:
 Cinématique
 Champ électrostatique
 Champ magnétique
 Lois de Newton
 Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur terrestre
 Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 1

 Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme
 Phénomène d’induction électromagnétique et d’auto-induction
Stratégie objet d’apprentissage : Démarche expérimentale et la démarche de résolution par problème
Stratégie d’enseignement/Apprentissage :TI, TG, TC, Recherche documentaire
Matériels
 Manuels : Document guide et programme Tle D, Collection Eveil, Gado, Tomasino.
 Matériel d’expérimentation
Texte de la Situation de départ

Informant Kouyoukou, nouvel élève de la classe de terminale D, sur les différentes notions que comporte la première situation d’apprentissage en PCT, Kouadio un élève
redoublant de cette classe déclare « La SA1 prend en compte la grande partie de la physique. On y étudie : la cinématique ; les champs électrique, magnétique, de pesanteur; les
lois de Newton ; les mouvements des particules dans les différents champs ; le phénomène d’induction et d’auto-induction. Ces notions génèrent de nombreuses applications
intéressantes telles que : les transformateurs ; les alternateurs ; les moteurs électriques ; l’accélérateur de particules chargées ; la séparation des isotopes ; le fonctionnement des
oscilloscopes et des postes téléviseurs… »
Après avoir écouté attentivement ce bref exposé, Kouyoukou est resté sur sa faim. Il décide alors d’approfondir ses connaissances sur ces différents concepts en faisant
des recherches documentaires et en se rapprochant d’autres personnes ressources.
Tache : Elabore des explications aux différents concepts évoqués dans le texte de la situation de départ et apprécie l’apport des champs et interactions à la vie de l’homme.
Activité1: Représentations initiales des notions évoquées dans la situation de départ ?
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Travail individuel : 10 min Travail en groupe : 10 min Travail collectif : 10 min 30 min
Matériel Consignes Résultats attendus

1-1- Relève les notions ou concepts qui seront abordés à Mouvement rectiligne ; mouvement circulaire ; mouvement accéléré ; décéléré ; induction
travers cette SA. électromagnétique.
Texte de la
situation 1-2- Dis ce que tu sais de chacun de ces notions ou concepts. Les apprenants ont exprimé leurs représentations
de départ. 1-3- Propose les stratégies à mettre en œuvre pour mieux Circonscrire les préoccupations
comprendre ces notions. Formuler des questions
Fournir des propositions d’explications

Mettre à l’épreuve la proposition d’explication retenue en faisant des recherches
documentaires, des expériences et en consultant des personnes ressources
Activité 2 : Circonscription des préoccupations évoquées par la situation de départ.


2 -1 Relève du texte de la situation de départ quelques
Texte de la notions à aborder à travers cette SA (tu pourras la
situation de liste par des notions que tu connais).
départ et 2-2 Relève dans le texte de la situation de départ les
connaissances données relatives aux notions suivantes : cinématique
personnelles du point ; lois de la dynamique ; champ magnétique ;
induction et auto induction électromagnétique (tu
pourras compléter la liste par certains mots que tu
connais) .
Activité 3 : Propositions d’explication aux différentes préoccupations.


Texte de la situation de départ, connaissances 3-1-Enonce les interrogations par rapport aux données Comment déterminer la vitesse et l’accélération d’un
personnelles et les connaissances et techniques relevées. mobile ?
Comment établir les équations horaires et cartésiennes
des mouvements ?
Quelle démarche suivre pour appliquer les lois de la
dynamique ?
Comment étudier les mouvements d’un solide ou des
particules chargées dans les différents champs ?

3-2-Proposer réponses provisoires à ces interrogations. Explications fournies
Activité 4 : Mettre à l’épreuve la proposition d’explication choisie.
Sous – activité 4 – 1 : Vecteur position d’un point dans un repère donné.

Support Consignes Résultats attendus

4-1-1- Définis les termes  La cinématique est la branche de la mécanique qui étudie les mouvements
suivants : cinématique ; d’un corps en rapport avec l’espace et le temps sans tenir compte des causes
trajectoire ; mobile et capables de les provoquer ou de les modifier
référentiel.  Le mobile est tous corps en mouvement..
 Le référentiel est système fictif de repérage permettant de situer un
phénomène dans l'espace et le temps.
NB : Pour étudier le mouvement d’un objet, il faut pouvoir le repérer dans le
temps et dans l’espace, puis connaître sa trajectoire, c’est-à-dire la courbe que
décrit le mobile au cours de son mouvement. L’unité de temps est la seconde (s),
tandis que l’unité de distance est le mètre (m).
4-1-2- Donne les outils

permettant de décrire le
mouvement d’un point
mobile.
4-1-3-
4-1-4- Dire comment repérer un
mobile ponctuel en : Repérage d’un mobile ponctuel en coordonnées cartésiennes
 coordonnées  Le mobile ponctuel se déplace dans l’espace : Dans l’espace, un mobile
cartésiennes ; ponctuel est repéré par son abscisse x ; son ordonnée y et sa cote z. Soit un
 abscisse curviligne. mobile M(x ; y ; z), on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝑒𝑡 𝑶𝑴 = √𝒙² + 𝒚² + 𝒛²
𝑶𝑴 = 𝒙𝒊 + 𝒚𝒋 + 𝒛𝒌
 Le mobile ponctuel se déplace dans un plan : Dans un plan, un mobile

ponctuel est repéré par son abscisse x ; son ordonnée y. Soit un mobile M(x ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒙𝒊 + 𝒚𝒋 𝑒𝑡 𝑶𝑴 = √𝒙² + 𝒚²
y), on a : 𝑶𝑴
 Le mobile ponctuel se déplace sur une droite : Sur une droite, un mobile
ponctuel est repéré par son abscisse x. Soit un mobile M(x), on a : 𝑶𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒙𝒊
et OM =|𝒙|.
Repérage d’un mobile ponctuel en abscisse curviligne
 Le mobile ponctuel se déplace sur une courbe : Sur une courbe quelconque, un
mobile est repéré par son abscisse curviligne s. s = 𝑨𝑴 ̂
 Le mobile ponctuel se déplace sur un cercle : Sur un cercle, un mobile est
repéré, soit par son abscisse curviligne s, soit par son abscisse angulaire θ.
s = Rθ
4-1-5- Proposer un nom à la Nom de la courbe décrite par un mobile dans un repère donné :
courbe décrite par un Trajectoire
mobile dans un repère Citons les différents types de trajectoires et écrivons pour chacune d’elle la
donné. forme de son équation cartésienne :
• La trajectoire rectiligne : La forme de son équation cartésienne est : y =
ax + b avec a ≠ 0
• La trajectoire circulaire : La forme de son équation cartésienne est : (x -
a)𝟐 + (y – b)𝟐 = 𝑅 2 ; R est le rayon du cercle.
• La trajectoire curviligne : La forme de son équation cartésienne est : y=
a𝒙𝟐 + bx + c avec a et b ≠ 0

Sous-activité 4 2 –: Vecteur vitesse d’un point dans un repère donné.

⃗⃗⃗ 𝟏
𝒗
𝑴𝟐 (𝒕𝟐 )
⃗⃗⃗⃗
𝑻
𝑴𝟏 (𝒕𝟏 )
⃗ 𝒎𝒐𝒚
𝒗
⃗⃗⃗𝒋 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑵
⃗⃗⃗𝒊
O SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 5
Fig.1-3 : vecteur vitesse d’un mobile
4-2-1- Exprimer le vecteur Vecteur vitesse moyenne d’un mobile ponctuel : ⃗ 𝒎𝒐𝒚 =
𝒗
vitesse moyenne ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑚𝑜𝑦 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴 𝟏 𝑴𝟐
=
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 𝟐 −𝑶𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝟏
=
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜟𝑶𝑴
d’un point mobile en 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 𝜟𝒕
mouvement ente deux
points 𝑀1 et 𝑀2 aux Caractéristiques
dates t1 et t2 Point d’application : La position du mobile M à chaque instant
respectivement . Préciser Direction : Celle de la droite de (M1M2 )
ses caractéristiques. Sens: Celui du mouvement
𝑀1𝑀2
Valeur : vmoy= ∆𝑡
4-2-2- Montrer que le vecteur Montrons que le vecteur-vitesse instantanée mobile ponctuel est
vitesse instantanée peut ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ =
𝒗
𝒅𝑶𝑴 𝒅𝒕
s’écrire 𝒗
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝟐 − 𝑶𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La base de Frenet est une base liée au mobile. Elle 𝒅𝒕 𝑴𝟏 𝑴𝟐 𝑶𝑴 𝜟𝑶𝑴
Exprimer le vecteur vitesse ⃗ 𝒎𝒐𝒚 =
𝒗 = =
est constituée de deux vecteurs unitaires : ⃗𝑻 (tangent à la 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 𝒕 𝟐 − 𝒕𝟏 𝜟𝒕
instantanée d’un mobile
ponctuel en mouvement : Lorsque 𝒕𝟐 → 𝒕𝟏 ; 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 = 𝜹𝒕 →
trajectoire) et ⃗𝑵
⃗ (normal à la trajectoire et orienté vers l’intérieur de
 en coordonnées 𝟎 𝒆𝒕 𝒗𝒎𝒐𝒚 → 𝒗 ⃗𝟏
la concavité de celle-ci).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜹𝑶𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴
cartésiennes ; ⃗ 𝟏 = 𝒍𝒊𝒎
𝒗 ) =
𝜹𝒕 𝒅𝒕
 dans la base de 𝜹𝒕→𝟎
Frenet.
Le vecteur vitesse instantanée d’un mobile ponctuel est la
dérivée par rapport au temps de son vecteur position.
Caractéristiques
Point d’application : Point M
Direction : tangente à la trajectoire
Sens: Celui du mouvement
Valeur : v s’exprime en m/s
Expression du vecteur vitesse instantanée d’un mobile ponctuel

en coordonnées cartésiennes
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛
⃗ = 𝒊 +
𝒗 𝒋 + ⃗ = 𝒙̇ 𝒊 + 𝒚̇ 𝒋 + 𝒛̇ 𝒌
𝒌 ⃗ avec
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒗 = √𝒙²̇ + 𝒚²̇ + 𝒛²̇ (m/s)

𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛
NB : 𝒅𝒕 = 𝒙̇ = 𝒗𝒙 ; 𝒅𝒕 = 𝒚̇ = 𝒗𝒚 𝑒𝑡 𝒅𝒕 = 𝒛̇ = 𝒗𝒛
 Expression du vecteur vitesse instantanée d’un mobile
ponctuel dans la base de Frenet
𝒅𝒔 𝒅𝒔
⃗ = ⃗𝑻
𝒗 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝒗𝑻 = et 𝒗𝑵 = 𝟎
𝒅𝒕 𝒅𝒕
Sous – activité 4 – 3 : Vecteur accélération d’un mobile ponctuel.


4-3-1- Donner la définition du vecteur  Vecteur accélération moyenne : Le vecteur accélération est la
accélération moyenne d’un variation du vecteur vitesse par rapport au temps. 𝒂
⃗ 𝒎𝒐𝒚 =
mobile ponctuel puis donner son ⃗⃗⃗ 𝟐 − 𝒗
𝒗 ⃗⃗⃗ 𝟏
expression. 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏
4-3-2- Donner la définition du vecteur  Vecteur-accélération instantanée : Le vecteur accélération

accélération instantanée d’un instantanée d’un mobile ponctuel est égal à la dérivée, par rapport
mobile ponctuel puis donner son au temps, de son vecteur vitesse.
expression : ⃗⃗⃗
𝒅𝒗 ⃗⃗⃗
𝒅𝒗 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅²𝑶𝑴
⃗ =
𝒂 De plus : ⃗ = , donc 𝒂
𝒂 ⃗ =
 en coordonnées 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕²
cartésiennes; D’où : Le vecteur accélération instantanée d’un mobile ponctuel est
 dans la base Frenet. égal à la dérivée seconde, par rapport au temps, de son vecteur position.
 Expression du vecteur accélération instantanée en coordonnées
cartésiennes.
𝒅²𝒙 𝒅²𝒚 𝒅²𝒛
⃗ =
𝒗 𝒊 + 𝒋 + ⃗ = 𝒙̈ 𝒊 + 𝒚̈ 𝒋 + 𝒛̈ 𝒌
𝒌 ⃗ avec
𝒅𝒕² 𝒅𝒕² 𝒅𝒕²
a = √𝒙²̈ + 𝒚²̈ + 𝒛²̈ (m/s²)

⃗⃗⃗ 𝟐 − 𝒗
𝒗 ⃗⃗⃗ 𝟏 ⃗⃗⃗
𝜟𝒗
⃗𝒂𝒎𝒐𝒚 = = (𝟑)
𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 𝜟𝒕
 Vecteur-accélération instantanée dans la base de Frenet
⃗ = 𝒂𝑻 𝑻
𝒂 ⃗ + 𝒂𝑵 𝑵⃗⃗ avec

⃗⃗⃗
𝜹𝒗 ⃗⃗⃗
𝒅𝒗 𝒅𝒗
⃗ = 𝒍𝒊𝒎(
𝒂 )= (𝟒) 𝒂𝑻 = (accélération tangentielle)
∆𝒕→𝟎 𝜹𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒗²
𝒂𝑵 = (accélération normale)
𝝆
Où ρ est le rayon de courbure de la trajectoire.
NB : Le vecteur accélération est toujours dirigé vers l’intérieur de la
concavité de la trajectoire.
Evaluation formative 1 – 1
Contexte
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ d’un mobile ponctuel.
Maxime élève en classe de terminale scientifique découvre dans un livre de physique l’expression du vecteur-position 𝑶𝑴
Curieux, il se propose de déterminer la nature du mouvement de ce mobile ponctuel d’une part et de déterminer les composantes des vecteurs-vitesse et vecteur-accélération
du mobile ponctuel à un instant t quelconque d’autre part.

Support Tâche Consignes Résultats attendus

Élaborer une 1-1-1- Déterminer les  Composantes du vecteur-position
explication sur la composantes du vecteur x =t–2
détermination de la position puis déduire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴
nature du l’équation cartésienne et y = - t² + 2t
mouvement du la nature de la  Equation cartésienne de la trajectoire
mobile M et sur la trajectoire du mobile t = x + 2 donc : y = - x² - 2x
détermination des ponctuel M.  Nature de la trajectoire : La trajectoire est une parabole de concavité
composantes des
tournée vers le bas (y < 0).

vecteurs-vitesse et 1-1-2- Déterminer les  Composantes du vecteur vitesse
vecteur-accélération. composantes des 𝒅𝒙
𝒗𝒙 = 𝒅𝒕 = 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = (𝒕 − 𝟐)𝒊⃗ vecteurs vitesse et
+ (−𝒕𝟐 vecteur accélération du 𝒗⃗⃗⃗ ⇒ 𝒗 = √𝒗𝟐𝒙 + 𝒗𝟐𝒚 =
+ 𝟐𝒕)𝒋⃗ mobile M à un instant
quelconque ainsi que √𝟒𝒕² − 𝟖𝒕 + 𝟓 (m/s)
𝒐ù (𝒕 𝒆𝒏 𝒔)
leurs modules. 𝒅𝒚
𝒗𝒚 = 𝒅𝒕 = - 2t + 2
 Composantes du vecteur accélération
𝒅𝒗𝒙
𝒂𝒙 = =0
𝒅𝒕
⃗⃗⃗
𝒂 ⇒ √𝒂𝟐𝒙 + 𝒂𝟐𝒚 = 2m/s²
𝒅𝒗𝒚
𝒂𝒚 = 𝒅𝒕 = -2
1-1-3- Exprimer en fonction  Composante tangentielle de l’accélération
de t les composantes 𝒅𝒗
𝒂𝑻 = 𝒅𝒕 =
𝟒(𝒕−𝟏)
(m/s²)
tangentielle et normale √𝟒𝒕²−𝟖𝒕+𝟓
de l’accélération d’une  Composante normale de l’accélération
part et le rayon de 𝟒(𝒕−𝟏) 𝟐
𝒂𝑵 = √𝒂² − 𝒂𝟐𝑻 = √𝟐² − ( )² = (m/s²)
courbure 𝝆 d’autre √𝟒𝒕𝟐 −𝟖𝒕+𝟓 √𝟒𝒕²−𝟖𝒕+𝟓
part.  Rayon de courbure de la trajectoire
𝒗² (√𝟒𝒕𝟐 −𝟖𝒕+𝟓)² √(𝟒𝒕𝟐 −𝟖𝒕 + 𝟓)𝟑
𝝆=𝒂 = 𝟐 = (m)
𝒏 𝟐
√𝟒𝒕𝟐 −𝟖𝒕+𝟓
Sous – activité 4 – 4 : Étude de quelques mouvements particuliers.

Sous – activité 4 – 5 : Le champ électrostatique.


4-6-1- Rappeler l’énoncé la loi de coulomb Enoncé la loi de coulomb
Documents et définis le champ électrostatique. DeUX charges électriques 𝑞𝐴 et 𝑞𝐵 , sont soumises à deux forces directement opposées ; la force 𝐹𝐴→𝐵
de 1ère et ⃗ 𝑨→𝑩 = −𝑭 ⃗ 𝑩→𝑨 =
exercée par la particule A sur la particule B est donnée par la relation : 𝑭
autres 𝒒𝑨 .𝒒𝑩
documents 𝒌 . 𝒓𝟐 𝒖 ⃗ 𝑨𝑩 (𝒓 = 𝑨𝑩)
adéquats. 𝐹𝐴→𝐵 𝑞𝐵
𝑞𝐴 𝐹𝐵→𝐴
B
𝑢
⃗ 𝐴𝐵 A
NB : Charges de signes contraires
P
O ⃗⃗⃗ 𝑂𝑃
𝑢
q>0
Q>0 ⃗⃗⃗
𝐹 ⃗⃗⃗ (P)
𝐸
4-6-2- Donner l’expression du champ Expression du champ électrique crée par une charge test ponctuelle
électrique crée par une charge test
ponctuelle puis dire comment
déterminer le champ crée par
plusieurs charges ponctuelles en un 𝑄. 𝑞 𝑸
point de l’espace. 𝐹=𝑘. 2 𝑢 ⃗ 𝑂𝑃 = 𝑞. 𝐸⃗ (𝑃) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: ⃗⃗⃗𝑬(𝑷) = 𝒌 . 𝟐 𝒖 ⃗
𝑟 𝒓 𝑶𝑷
Détermination du champ crée par plusieurs charges ponctuelles en un point de l’espace : Le champ
électrique résultant, créé par plusieurs charges en un point de l’espace, est égal à la somme vectorielle des
champs créés par chaque charge en ce point.
4-6-3- Dire quand est – ce qu’on parle de  Champ électrique uniforme
champ électrostatique uniforme Le champ électrique est uniforme dans une région de l’espace, si, en tout point de cette région, il conserve
puis donner son expression dans le même direction, même sens et même norme.
cas d’un condensateur plan.  Expression du champ électrique uniforme dans le cas d’un condensateur plan.

A
𝑼𝑨𝑩 𝑽𝑨 −𝑽𝑩
𝑬= = (𝑽/𝒎)
E 𝒅 𝒅
Contexte
𝒍𝒆
Kouagou, élève en classe de 𝑻 scientifique se propose d’étudier le mouvement d’une boule d’un pendule électrostatique, de masse m, de charge q et placée dans un électrique
uniforme horizontal.


O Elaborer une 1-4-1- Déterminer la valeur du champ Détermination de la valeur du champ électrique horizontal pour
⃗⃗⃗
𝑬
explication sur électrique horizontal pour que le fil que le fil s’incline de 30 ° par rapport à la verticale.
O
𝜶 l’étude du s’incline de 30 ° par rapport à la ⃗⃗⃗
𝑬
mouvement de la verticale. 𝜶
𝒎𝒈
𝑬= 𝐭𝐚𝐧 𝜶
boule d’un pendule 𝒒
électrostatique. ⃗𝑻
A
𝟐,𝟓.𝟏𝟎−𝟑 ×𝟏𝟎 𝐭𝐚𝐧 𝟑𝟎 A
= ⃗𝑭 𝐭𝐚𝐧 𝜶 =
m 𝟓.𝟏𝟎−𝟕
𝑭 𝒒𝑬 m
= 𝒎𝒈
𝑷 𝜶
Fig.1-8 ⃗𝑷
⃗
m = 2,5g; q = 0,5 𝝁c et g 𝑬 ≈ 𝟐, 𝟗. 𝟏𝟎𝟒 𝑽/𝒎
=10m/s2
1-4-2- Déterminer l’angle 𝜃 d’inclinaison du Détermination de l’angle 𝜃 d’inclinaison du fil par rapport à la
fil par rapport à la verticale si E = verticale si E = 104 V/m.
104 V/m. 𝐹 𝑞𝐸 5. 10−7 × 104
tan 𝛼 = = = = 0,2 ⇒ 𝜶 = 𝟏𝟏, 𝟑°
𝑃 𝑚𝑔 2,5. 10−3 × 10

Sous – activité 4 – 6: Le champ magnétique.


4-6-1Dire comment se manifeste les  Les interactions électromagnétiques : Les interactions
 Champ magnétique d’un aimant et de la terre. interactions électromagnétiques puis dire électromagnétiques se manifestent entre des fils ou des
comment se comporte une bobine parcourue bobines parcourus par des courants électriques, et entre
par un courant électrique. des aimants.
 Nature d’une bobine parcourue par un courant
électrique : Une bobine parcourue par un courant
électrique se comporte comme un aimant droit.
4-6-2 Enoncer une règle permettant de Règle de la main droite pour la détermination des faces
déterminer les faces d’une bobine d’une bobine selon le sens du courant électrique
selon le sens du courant électrique. La main droite empoigne la bobine dans le sens du courant
électrique et le pouce bien écarté indique la face nord de la
bobine.
NB : La face nord de la bobine est attirée par le pôle sud de
 Règles pour déterminer les faces d’une bobine l’aimant.
4-7-1- Définir spectres magnétique  Définition du spectre magnétique : C’est l’ensemble des
puis représenter le spectre lignes de champ d’une source magnétique.
magnétique :  Définition de ligne de champ : C’est une ligne qui en
 d’un aimant droit ; chacun de ses points est tangente au vecteur champ
 d’un aimant en U ; magnétique.
 d’une bobine plate parcourue  Spectre magnétique d’un aimant droit
par un courant électrique ;
 d’un solénoïde parcouru par un S N
courant électrique.
 Spectre magnétique d’un aimant en U

N

 Spectre magnétique d’une bobine plate parcourue par
un courant électrique
 Spectre magnétique d’un solénoïde parcouru par un

courant électrique.
Règle de la main droite pour la détermination de la

direction et le sens du vecteur champ magnétique à
l’intérieur d’un solénoïde
La main droite empoigne le solénoïde dans le sens du
courant électrique et le pouce bien écarté indique le sens et
la direction du vecteur champ magnétique⃗⃗⃗𝑩.

4-7-2- Déterminer les composantes Détermination les composantes du champ magnétique
du champ magnétique terrestre.
terrestre. ⃗𝑩
⃗ 𝑻 = ⃗𝑩
⃗ 𝒗 + ⃗𝑩
⃗ 𝒉 ; 𝑩𝒉 = 𝑩𝑻 𝐜𝐨𝐬 𝒊; 𝑩𝒗 = 𝑩𝑻 𝐬𝐢𝐧 𝒊 et
𝑩𝒗
𝐭𝐚𝐧 𝒊 =
𝑩𝒉
4-7-3- Donner les caractéristiques Caractéristiques du champ magnétique à l’intérieur d’un
du champ magnétique à solénoïde parcouru par un courant électrique.
l’intérieur d’un solénoïde  Direction : Parallèle à l’axe du solénoïde.
parcouru par un courant  Sens : De la face sud vers la face nord
électrique. 𝑵
 Norme : 𝑩𝑺 = µ𝟎 𝓵 𝑰 = µ𝟎 𝒏𝑰
 µ𝟎 = 𝟒𝝅. 𝟏𝟎−𝟕 𝑼𝑺𝑰 est la perméabilité magnétique
du vide ;
 N est le nombre total de spires du solénoïde ;
 𝓵 est la longueur du solénoïde en m ;
𝑵
 𝒏 = 𝓵 est le nombre de spires par mètre ;
 𝑰 est l’intensité du courant électrique en A ;
 𝑩𝑺 est la norme du vecteur champ magnétique en tesla
T.
4-7-4- Définir bobines d’Helmholtz  Définition des bobines d’Helmholtz
puis l’expression du champ Ce sont l’ensemble de deux bobines plates identiques,
magnétique à l’intérieur des coaxiales, séparées par une distance égale à leur rayon et
bobines d’Helmholtz. parcourues par des courants de même intensité et de même
sens.
 Expression du champ magnétique à l’intérieur des
bobines d’Helmholtz
𝑵
𝑩 ≈ 𝟎, 𝟕µ𝟎 𝑰
𝓵
4-7-5- Décrire un électro-aimant  Description d’un électro-aimant
puis donne son rôle. C’est un ensemble formé d’une bobine et d’un fer doux
introduit comme noyau de la bobine
 Rôle d’un électro-aimant
Il permet de produit des champs magnétiques intenses.
2-1- Préciser la valeur de 𝛼 pour Valeur de 𝛼 pour obtenir un champ nul 𝐵𝑡 =
obtenir un champ nul en O. 0 ⇒ 1 + cos 𝛼 = 0 ⇒ cos 𝛼 = −1 ⇒
𝜶 = 𝟏𝟖𝟎°
3-1- Construire les composantes  Construction des composantes verticale et
verticale et horizontale en un horizontale en un point O de l’espace, du
point O de l’espace, du vecteur vecteur champ magnétique terrestre
champ magnétique terrestre et 
calculer leurs normes.
⃗⃗ 𝒉
𝑩
𝜷
O ⃗𝑩
⃗𝑻
⃗𝑩
⃗𝒗
 Calcul de leurs normes.

𝑩𝒉 = 𝑩𝑻 𝐜𝐨𝐬 𝜷 = 2,5. 10−5 cos 20
= 𝟐, 𝟑𝟓. 𝟏𝟎−𝟓 𝑻
𝑩𝒗 = 𝑩𝑻 𝐬𝐢𝐧 𝜷 = 2,5. 10−5 sin 20 =
𝟖, 𝟓𝟓. 𝟏𝟎−𝟔 𝑻
3-2- Représenter sur la  Représenter de l’aiguille aimantée avant et
figure 1-12, l’aiguille aimantée pendant le passage du courant électrique
avant et pendant le passage dans le solénoïde
du courant électrique dans le  Avant le passage du courant électrique
solénoïde et identifier ses faces Vers le nord
puis déterminer l’intensité du magnétique
courant électrique traversant
le solénoïde. N
O
S Solénoïde
 Pendant le passage du courant électrique

⃗𝑩
⃗𝒉
⃗𝑩
⃗ Vers le nord
𝜽 magnétique
Face nord Face sud
I
⃗⃗ 𝑺
𝑩 O Solénoïde
 Identification des ses faces du solénoïde

(Voir figure ci – dessus)
 Détermination de l’intensité du courant
électrique traversant le solénoïde.
𝑁
𝐵𝑆 µ0 ℓ 𝐼 µ0 𝑁𝐼
tan 𝜃 = = = ⇒𝑰
𝐵ℎ 𝐵ℎ ℓ𝐵ℎ
𝓵𝑩𝒉 𝐭𝐚𝐧 𝜽
=
µ𝟎 𝑵
0,3 × 2,35. 10−5 × tan 32
𝑰=
4 × 3,14 × 10−7 × 1500
= 2,34. 10−3 𝐴
−𝟑
𝑰 = 𝟐, 𝟑𝟒. 𝟏𝟎 𝑨 = 𝟐, 𝟑𝟒 𝒎𝑨
3-3- Construire le champ résultant  Construction du champ magnétique résultant
en O pour l’association des en O pour l’association des deux solénoïdes
deux solénoïdes de la
figure 1-13 puis donner ses ⃗⃗ 𝑺
𝑩 𝟐
⃗𝑩
⃗
caractéristiques
𝑆1
𝑆2
𝐼1
⃗⃗ 𝑺
𝑩
O
𝟏
𝐼2

 Caractéristiques du champ magnétique
résultant en O pour l’association des deux
solénoïdes
 Direction : Fait un angle 𝜑avec la verticale
tel que :
𝐵𝑆1 µ0 𝑛1 𝐼1 𝑙2 𝒏𝟏 𝑰𝟏 𝒍𝟐
tan 𝜑 = 𝐵 = =
𝑆2 µ0 𝑁2 𝐼2 𝑵𝟐 𝑰𝟐
1000 × 2 × 0,05
tan 𝜑 = = 0,5 ⇒ 𝝋
200 × 1
= 𝟐𝟔, 𝟔°
 Sens : Du bas vers le haut et de la droite vers
la gauche.
 Norme : 𝐵 = √𝐵𝑆21 + 𝐵𝑆22
𝑵𝟐 𝑰𝟐
𝐵 = µ0 √(𝒏𝟏 𝑰𝟏 )² + ( )²
𝒍𝟐
𝐵
= 4 × 3,14
200 × 1
× 10−7 √(1000 × 2)² + ( )²
0,05
𝑩 = 𝟓, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝑇
Sous – activité 4 – 7 : Les lois de Newton, théorème de l’énergie cinétique.


4-8-1- Définir chacun de termes suivants : Quelques définitions
dynamique ; système dynamique ; force  Dynamique : C’est la branche de la mécanique qui étudie les mouvements en
intérieure ; force extérieure ; solide isolé ; rapport avec les causes qui les produisent.
solide pseudo – isolé et référentiel  Système dynamique : C’est un ensemble de points matériels dont on se
galiléen. propose d’étudier le mouvement.

 Force intérieure : C’est une force exercée par une partie d’un système sur
une autre partie de ce même système.
Axiomes ou lois du mouvement  Force extérieure : C’est une force exercée par l’extérieure sur un système.
 Solide isolé : C’est un solide qui n’est soumis à aucune force.
 Tout corps persévère dans l’état  Solide pseudo – isolé : C’est un solide soumis à des forces qui se compensent
de repos ou de mouvement exactement.
uniforme en ligne droite dans  Référentiel galiléen : C’est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie
lequel il se trouve, à moins que est vérifié.
quelque force n’agisse sur lui, et 4-8-2- Donner à partir d’un exemple, une  Détermination du centre d’inertie d’un système matériel
ne le contraigne à changer méthode permettant de déterminer le Le centre d’inertie G d’un système matériel est le barycentre des points
d’état. centre d’inertie G d’un système puis matériels qui le constituent affectés des coefficients qui sont les masses de
énoncer alors la première loi de Newton ces points.
(Principe de l’inertie). 𝑖=𝑛 𝑖=𝑛 𝑖=𝑛
 Les changements qui arrivent
dans le mouvement sont ∑ 𝑚𝑖 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0 𝑜𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 . ∑ 𝑚𝑖 = ∑ 𝑚𝑖 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝑴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑮
proportionnels à la force 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝒊=𝒏
motrice, et se font dans la ligne
droite dans laquelle cette force = ∑ 𝒎𝒊 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨𝒊
a été imprimée. 𝒊=𝟏
Exemple : Déterminer la position du centre d’inertie G du système

constitué :
 L’action est toujours égale et
opposée à la réaction ; c’est-à-  d’une tige homogène AB de section constante, de longueur L =
dire, que les actions de deux 72cm et de masse m ;
corps l’un sur l’autre sont  d’une masselotte de masse 2m placée en A ;
toujours égales, et dans des  d’une masselotte de masse 3m placée en B.
directions contraires. ⃗𝒊
C (m)
A (2m) B (3m)
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑚. 𝑂𝐶
2𝑚. 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑚. 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = (2𝑚 + 𝑚 + 3𝑚). 𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗
Prenons comme point O, l’extrémité A de la tige :
2𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 + 𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 + 3𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = (2𝑚 + 𝑚 + 3𝑚). ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐺

𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 + 3𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 6𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺
𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑖⃗ + 3𝐿𝑖⃗ = 6𝐴𝐺
2
𝟕𝑳
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟕𝑳𝒊⃗ ⇒ 𝑨𝑮 =
𝟏𝟐𝑨𝑮 = 𝟒𝟐𝒄𝒎
𝟏𝟐
D’où G est entre A et B, à 42cm de A et à 30cm de B.
 Enoncé du principe de l’inertie (1ère loi de Newton)

Dans un référentiel galiléen, le centre d’inertie d’un système isolé ou pseudo
– isolé est animé d’un mouvement rectiligne et uniforme ou reste immobile.
4-8-3- Définir vecteur quantité de mouvement  Vecteur quantité de mouvement 𝒑 ⃗ d’un solide
𝑝 d’un solide puis donner ses ⃗⃗⃗ = 𝒎. 𝒗
𝒑 ⃗⃗⃗
caractéristiques.  Caractéristiques du vecteur quantité de mouvement 𝒑 ⃗ d’un solide : Le
vecteur quantité de mouvement d’un solide à même direction et même sens
que le vecteur vitesse du solide, donc tangente à la trajectoire du solide.
4-8-4- Énoncer le théorème du centre d’inertie  Théorème du centre d’inertie
puis dire ce que devient ce théorème dans « Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures
le cas d’un solide ponctuel. appliquées à un solide est égale au produit de la masse du solide par
l’accélération de son centre d’inertie G : ∑ ⃗𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝒎. 𝒂 ⃗ 𝑮»
 Dans le cas d’un solide ponctuel, G se confond avec ce corps et le résultat
précédent constitue la relation fondamentale de la dynamique, ou deuxième
loi de Newton.
« Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures
appliquées à un point matériel est égale au produit de la masse du point
matériel par son accélération : ∑ 𝑭 ⃗ 𝒆𝒙𝒕 = 𝒎. 𝒂 ⃗ »
4-8-5- Donner la condition d’équilibre relatif Equilibre relatif dans un référentiel non galiléen
dans un référentiel non galiléen. Dans un référentiel non galiléen, l’état d’équilibre se traduit par l’existence
d’une force ⃗𝑭𝒊 appelée force d’inertie telle que :
∑ ⃗𝑭𝒆𝒙𝒕 + ⃗𝑭𝒊 = ⃗𝟎 ⇒ ⃗𝑭𝒊 = − 𝒎. 𝒂 ⃗𝑮
4-8-6- Enoncer le théorème de l’énergie Théorème de l’énergie cinétique
cinétique. « Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide
entre deux instants 𝑡1 et 𝑡2 , est égale à la somme algébrique des travaux de

toutes les forces qui lui sont appliquées dans l’intervalle [𝑡1 ; 𝑡2 ] . »
4-8-7- Proposer une explication sur la notion de Notions de chocs

choc. Il y a choc lorsque deux solides entrent en collision.
 Choc mou : Un choc est mou lorsqu’après collision, il y a accrochage entre
les deux solides.
Au cours d’un choc mou, il y a conservation du vecteur quantité de
mouvement : 𝒑 ⃗ 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 = 𝒑⃗ 𝒂𝒑𝒓è𝒔 ⇒ 𝒎𝟏 𝒗 ⃗ 𝟐 = (𝒎𝟏 + 𝒎𝟐 )𝒗
⃗ 𝟏 + 𝒎𝟐 𝒗 ⃗
 Choc élastique : Un choc est élastique lorsqu’après collision, il y a
séparation des solides.
Au cours d’un choc mou, il y a conservation du vecteur quantité de mouvement
et de l’énergie cinétique :
⃗ 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 = 𝒑
𝒑 ⃗ 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒎𝟏 𝒗⃗ 𝟏 + 𝒎𝟐 𝒗 ⃗ 𝟐 = 𝒎𝟏 ⃗⃗⃗
𝒗′𝟏 + 𝒎𝟐 ⃗⃗⃗
𝒗′𝟐
𝑬𝑪𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 = 𝑬𝑪𝒂𝒑𝒓è𝒔 ⇒ 𝒎𝟏 𝒗𝟐𝟏 + 𝒎𝟐 𝒗𝟐𝟐 = 𝒎𝟏 𝒗′𝟐𝟏 + 𝒎𝟐 𝒗′𝟐 𝟐
4-8-8- Enoncer la troisième loi de Newton Principe d’interaction (3 loi de Newton)
ème
(principe d’interaction). « Lorsqu’un corps A exerce sur un corps B une action mécanique représentée par
une force 𝐹𝐴→𝐵 localisée en B, le corps B exerce sur le corps A une action
mécanique représentée par une force 𝐹𝐵→𝐴 localisée en A. Ces deux forces sont
opposées.
Situation d’évaluation n°4

Contexte
Idohou, apprenant en classe de terminale scientifique décide de faire le point de ses connaissances en dynamique, en particulier les théorème de l’énergie cinétique et du
centre d’inertie. Se rendant compte de ses difficultés à appliquer ces théorèmes, elle se confie à son ami Amour afin que ce dernier l’aide. Amour s’appuie sur l’étude :
 d'une bille lancée du point A d’une piste de jeu ABCD (figure 1-14) ;
 d’un pendule simple de masse 𝒎𝟏 écarté d’un angle 𝜷 de la verticale et lâché sans vitesse initiale (figure 1-15). Il passe par la verticale avec une vitesse V et heurte un
solide de masse 𝒎𝟐 initialement au repos. Le choc qui se produit est parfaitement élastique;
 d’un pendule simple tournant autour d’un axe (figure 1-16).


Expliquer 1-1- Déterminer les Détermination des caractéristiques de la réaction de la piste sur
des faits et caractéristiques de la la bille au point M.
prendre réaction de la piste Système : Bille de masse m.
position. sur la bille au point Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
M. Repère : (𝑀; 𝜏⃗⃗ ; 𝑛⃗⃗⃗ )
Bilan des forces :
Le poids ⃗𝑷
⃗ de la bille ;
La réaction ⃗𝑹⃗ de la piste sur la bille.
Schéma : O
A 𝜽𝟎
⃗𝑹
⃗
𝜽
M
⃗
𝒏
⃗𝑷
⃗𝒏
𝜽
⃗𝑷
⃗ B
 Informations et données sur le glissement d’une bille sur
une piste ABCD
O r = 3m ; BC = L = 4m ; D’après le théorème du centre d’inertie (T.C.I), on a :
m = 200g ;
A 𝜽𝟎 ⃗𝑷
⃗ + ⃗𝑹
⃗ = 𝒎𝒂 ⃗
g = 9,8N/kg; 𝜽𝟎 = 60°; 𝜽 = 30°;
𝜽 La projection suivant la normale donne :
𝜶 = 32°; 𝑽𝑨 = 2m/s; 𝑽𝑪 = 4m/s
M C 𝑣𝑀2
B 𝑃𝑛 + 𝑅𝑛 = 𝑚𝑎𝑛 ⇒ −𝑃 cos 𝜃 + 𝑅 = 𝑚
N 𝑟
2
𝑣𝑀
𝜶 ⇒ −𝑚𝑔 cos 𝜃 + 𝑅 = 𝑚 𝑟
Fig. 1-14 2
𝑣𝑀
Les forces de frottements sont O’ D ⇒ 𝑅 = 𝑚 𝑟 + 𝑚𝑔 cos 𝜃 (1)
négligeables sur les portions AB et D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre A et M,
CD. Sur la partie BC,les frottements 1
on a : 2 𝑚𝑣𝑀 2 1
− 2 𝑚𝑣𝐴2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )

2
⃗⃗⃗ .
existent et équivalent à une force unique𝑓 Soit : 𝑣𝑀 = 2𝑔𝑟(cos 𝜃 − cos 𝜃0 ) + 𝑣𝐴2 (2)
(2) dans (1) donne :
2𝑔𝑟(cos 𝜃 − cos 𝜃0 ) + 𝑣𝐴2
𝑅 = 𝑚. + 𝑚𝑔 cos 𝜃
𝑟
𝒗𝟐
Soit : 𝑹 = 𝒎 [𝒈(𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝜽 − 𝟐𝐜𝐨𝐬 𝜽𝟎 ) + 𝒓𝑨]
22
𝑅 = 0,2 [9,8(3 cos 30 − 2cos 60) + ]
3
𝑹 = 𝟑, 𝟒 𝑵
1-2- Déterminer Détermination de l’intensité de la force de frottement ⃗⃗⃗

𝑓 sur la
l’intensité de la force partie BC.
de frottement ⃗⃗⃗
𝑓 sur Système : Bille de masse m.
la partie BC. Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces :
Le poids ⃗𝑷
⃗ de la bille ;
La réaction ⃗𝑹
⃗ de la piste sur la bille ;
Les forces de frottements⃗⃗⃗𝒇 .
Schéma :
⃗⃗
𝑹
B ⃗𝒇 C
⃗𝑷
⃗
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre B et

C, on a :
1 1
𝑚𝑣𝐶2 − 2 𝑚𝑣𝐵2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑓)
2
𝒎(𝒗𝟐𝑩 − 𝒗𝟐𝑪 )
⇒ 𝑚𝑣𝐶2 − 𝑚𝑣𝐵2
= −2𝑓. 𝐿 ⇒ 𝒇 =
𝟐𝑳
Or : 𝑣𝐵2 = 2𝑔𝑟(1 − cos 𝜃0 ) + 𝑣𝐴2
𝑣𝐵2 = 2 × 9,8 × 3(1 − cos 60) + 22 = 33,4
0,2(33,4−42 )
𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝑓 = = 0,435𝑁 , donc : 𝒇 = 𝟎, 𝟒𝟑𝟓𝑵
2×4
1-3- Exprimer  Expression de l’intensité de la réaction de la piste sur la
l’intensité de la bille au point N en fonction de m, g, r’, 𝑽𝑪 et 𝜶
réaction de la piste Système : Bille de masse m.
sur la bille au point Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
N en fonction de m, Repère : (𝑁; 𝜏⃗⃗ ; 𝑛
⃗⃗⃗ )
g, r’, 𝑽𝑪 et 𝜶 puis Bilan des forces :
déterminer la valeur ⃗⃗ de la bille ;
Le poids 𝑷
minimale de r’ pour
que la bille décolle de La réaction ⃗⃗⃗𝑹′ de la piste sur la bille.
la piste en N. Schéma :
⃗⃗⃗
𝑹′
C
⃗
𝒏 N
𝜶
⃗𝑷
⃗𝒏
O’ D
⃗𝑷
⃗
D’après le théorème du centre d’inertie (T.C.I), on a :

⃗ + ⃗⃗⃗
⃗𝑷 𝑹′ = 𝒎𝒂 ⃗
La projection suivant la normale donne :
O 𝑣𝑁2
𝑺𝟏 𝑃𝑛 + 𝑅′𝑛 = 𝑚𝑎𝑛 ⇒ 𝑃 cos 𝛼 − 𝑅′ = 𝑚
𝜷 𝑟′
2
𝑣𝑁
I ⇒ 𝑚𝑔 cos 𝛼 − 𝑅′ = 𝑚 𝑟′
𝜸
𝑣2
𝑺𝟐 ⇒ 𝑅 ′ = 𝑚𝑔 cos 𝛼 − 𝑚 𝑟′𝑁 (1)
J
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre C et N,
K L 1 1
on a : 2 𝑚𝑣𝑁2 − 2 𝑚𝑣𝐶2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
Soit : 𝑣𝑁2 = 2𝑔𝑟′(1 − cos 𝛼) + 𝑣𝐶2 (2)
2𝑔𝑟′(1 − cos 𝛼) + 𝑣𝐶2
𝑅 = 𝑚𝑔 cos 𝛼 − 𝑚.
𝑟′
𝒗𝟐𝑪
Soit : 𝑹′ = 𝒎 [𝒈(𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝜶 − 𝟐) − 𝒓′ ]
 Valeur minimale de r’ pour que la bille décolle de la piste en
 Informations et données sur un pendule et un solide 𝑺𝟐 N.
𝒎𝟏 = 200g; 𝒎𝟐 = 50g; 𝜸 = 30°; 𝑣𝐶2
V = 2,5m/s; g = 10m/s²; 𝑹′ = 𝟎 ⇒ 𝑔(3 cos 𝛼 − 2) −
𝑟′
l = 80cm ′ 𝒗𝟐𝑪
⇒ 𝒓 = 𝒈(𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝜶−𝟐)
42
⇒ 𝑟 ′ = 9,8(3 cos 32−2)
Fig.1-15
⇒ 𝒓′ = 𝟑𝒎
2-1- Calculer la Calcul de la valeur de 𝜷.
Les vitesses avant et après le choc sont colinéaires valeur de 𝜷. Système : Solide de masse 𝑚1 .
Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces :
Le poids 𝑷⃗⃗ du solide ;
La réaction 𝑇 ⃗ du fil.
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre I et K, on
1 1
a : 2 𝑚1 𝑣𝐾2 − 2 𝑚1 𝑣𝐼2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇 ⃗)
𝑣𝐾2
𝑣𝐾2 = 2𝑔𝑙(1 − cos 𝛽) ⇒ cos 𝛽 = 1 −
2𝑔𝑙
𝒗𝟐
⇒ 𝜷 = 𝐜𝐨𝐬 −𝟏 (𝟏 − 𝟐𝒈𝒍
𝑲
)
2,52
⇒ 𝛽 = cos −1 (1 − 2×10×0,8)
⇒ 𝜷 = 𝟓𝟐, 𝟒𝟓°
2-2- Calculer Calcul de l’intensité de la tension du fil au point J.
l’intensité de la Système : Solide de masse 𝑚1 .
tension du fil au Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
point J. Repère : (𝐽; 𝜏⃗⃗ ; 𝑛
⃗⃗⃗ )

Bilan des forces :
Le poids 𝑷⃗⃗ du solide ;
La réaction 𝑇 ⃗ du fil.
Schéma O
I 𝜷
⃗
𝑻 𝜸
J
⃗
𝒏
⃗⃗ 𝒏
𝑷
𝜸
⃗⃗
𝑷 K

⃗𝑷
⃗ + ⃗𝑻 = 𝒎𝟏 𝒂 ⃗
𝑣𝐽2
𝑃𝑛 + 𝑇𝑛 = 𝑚1 𝑎𝑛 ⇒ −𝑃 cos 𝛾 + 𝑇 = 𝑚1
𝑙
𝑣𝐽2
⇒ −𝑚1 𝑔 cos 𝛾 + 𝑇 = 𝑚1 𝑙
𝑣𝐽2
⇒ 𝑇 = 𝑚1 𝑙 + 𝑚1 𝑔 cos 𝛾 (1)
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre I et J, on
1 1
a : 2 𝑚1 𝑣𝐾2 − 2 𝑚1 𝑣𝐼2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇 ⃗)
Soit : 𝑣𝐽2 = 2𝑔𝑙(cos 𝛾 − cos 𝛽) (2)
2𝑔𝑙(cos 𝛾 − cos 𝛽)
𝑇 = 𝑚1 . + 𝑚1 𝑔 cos 𝛾
𝑙
Soit : 𝑻 = 𝒎𝟏 𝒈(𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝜸 − 𝟐𝐜𝐨𝐬 𝜷)
𝑇 = 0,2 × 10(3 cos 30 − 2cos 52,45) = 1,4𝑁
𝑻 = 𝟏, 𝟒𝑵
 Informations et données sur un pendule 2-3- Calculer les  Calcul des vitesses 𝑽𝟏 et 𝑽𝟐 des solides 𝑺𝟏 et 𝑺𝟐 juste
𝓵 = 50cm ; g = 9,8N/kg ; m’ = 20g vitesses 𝑽𝟏 et 𝑽𝟐 après le choc
𝝎𝟏 = 3rad/s ; 𝝎𝟐 = 10,42rad/s des solides 𝑺𝟏 et Le choc étant parfaitement élastique, donc il y a conservation
𝑺𝟐 juste après le du vecteur quantité de mouvement et de l’énergie cinétique.
O Fig.1-16
choc puis préciser 𝑝𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 = 𝑝𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑚1⃗⃗⃗
𝑉 = 𝑚1 𝑉 ⃗ 1 + 𝑚2 𝑉
⃗2
SA1 : Champs de forces 𝝋

et interactions 2017-2018 25
les sens de 𝐸𝐶𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 = 𝐸𝐶𝑎𝑝𝑟è𝑠 ⇒ 𝑚1 𝑉 2 = 𝑚1 𝑉12 + 𝑚2 𝑉22
déplacement Les vitesses avant et après le choc étant colinéaires alors :
ultérieur de chaque 𝑚1 𝑉𝑥 = 𝑚1 𝑉1𝑥 + 𝑚2 𝑉2𝑥 𝑚1 (𝑉𝑥 − 𝑉1𝑥 ) =
solide.
𝑚2 𝑉2𝑥 (1)
2 2 2)
𝑚1 𝑉𝑥2 = 𝑚1 𝑉1𝑥 + 𝑚2 𝑉2𝑥 ⇒ 𝑚1 (𝑉𝑥2 − 𝑉1𝑥 =
2
𝑚2 𝑉2𝑥 (2)
2
(2) 𝑚1 (𝑉𝑥 − 𝑉1𝑥 )(𝑉𝑥 + 𝑉1𝑥 ) 𝑚2 𝑉2𝑥
𝝎 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: =
(1) 𝑚1 (𝑉𝑥 − 𝑉1𝑥 ) 𝑚2 𝑉2𝑥
Soit : 𝑉𝑥 + 𝑉1𝑥 = 𝑉2𝑥 (3)
(3)𝑑𝑎𝑛𝑠 (1)𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: 𝑚1 (𝑉𝑥 − 𝑉1𝑥 ) = 𝑚2 (𝑉𝑥 + 𝑉1𝑥 ) ⇒
(𝑚1 − 𝑚2 )𝑉𝑥 (𝑚1 − 𝑚2 )𝑉
𝑉1𝑥 = =
𝑚1 + 𝑚2 𝑚1 + 𝑚2
(200 − 50) × 2,5
𝑉1𝑥 = = 1,5𝑚/𝑠
200 + 50
𝑽𝟏 = 𝑽𝟏𝒙 = 𝟏, 𝟓𝒎/𝒔 (𝟒)
(4)𝑑𝑎𝑛𝑠(3)𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: 𝑉2𝑥 = 𝑉𝑥 + 𝑉1𝑥 = 2,5 + 1,5
= 4𝑚/𝑠
𝑽𝟐 = 𝑽𝟐𝒙 = 𝟒𝒎/𝒔
 Sens de déplacement ultérieur de chaque solide.
𝑉1𝑥 et 𝑉2𝑥 étant supérieures à zéro, alors les deux solides se
déplacent de la gauche vers la droite.
3-1- Etablir une  Relation entre 𝝋, 𝝎, g et 𝓵
relation entre 𝝋, Système : Pendule de masse m’.
𝝎, g et 𝓵 puis Référentiel : Terrestre supposé O
trouver la galiléen.
condition que doit Repère : (𝐴; 𝑛 ⃗⃗⃗ ; 𝑗)
𝝋
vérifier la vitesse Bilan des forces :
⃗𝑻𝒚
angulaire pour que Le poids ⃗𝑷⃗ du solide ; ⃗
𝑻
le pendule simple ⃗ du fil. 𝒋
La réaction 𝑇
décolle de l’axe et A
Schéma
calculer sa valeur
D’après le théorème
minimale. 𝝎 ⃗𝒏 𝒏
𝑻 ⃗
du centre d’inertie
⃗⃗
𝑷
(T.C.I), on a :
⃗⃗ + 𝑻
𝑷 ⃗ = 𝒎′𝒂 ⃗
Les projections suivant les vecteurs 𝑛
⃗⃗⃗ 𝑒𝑡𝑗 donne :
𝑉2
𝑃𝑛 + 𝑇𝑛 = 𝑚′ 𝑎𝑛 ⇒ 𝑇 sin 𝜑 = 𝑚′ 𝑙 sin 𝜑 ⇒ 𝑇 =
𝑚′ 𝑙𝜔2 (1)
𝑃𝑦 + 𝑇𝑦 = 0 − 𝑚′ 𝑔 + 𝑇 cos 𝜑 =
0 𝑇 cos 𝜑 = 𝑚′ 𝑔(2)
(1)𝑑𝑎𝑛𝑠 (2)𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: 𝑚′ 𝑙𝜔2 cos 𝜑 = 𝑚′ 𝑔 ⇒ 𝝎𝟐
𝒈
=
𝒍 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝒈
𝝎=√
𝒍 𝐜𝐨𝐬 𝝋
 Condition que doit vérifier la vitesse angulaire pour que le
pendule simple décolle de l’axe
1 1
cos 𝜑 ≤ 1 ⇒ 𝑙 cos 𝜑 ≤ 𝑙 ⇒ ≥
𝑙 cos 𝜑 𝑙
𝑔 𝑔 𝒈
⇒ ≥ 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝝎 ≥ √
𝑙 cos 𝜑 𝑙 𝒍
 Calcul de la valeur minimale de la vitesse angulaire
𝑔 9,8 4,43𝑟𝑎𝑑
𝜔𝑚𝑖𝑛 = √ 𝑙 = √0,5 = 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝝎𝒎𝒊𝒏 =
𝑠
𝟒, 𝟒𝟑𝒓𝒂𝒅/𝒔
3-2- Déterminer 𝝋 Détermination de 𝝋 pour chacune des valeurs ω1 et ω2 de la
pour chacune des vitesse angulaire.
valeurs ω1 et ω2  𝜔1 < 𝜔𝑚𝑖𝑛 , alors le pendule ne pourra pas décoller.
de la vitesse  𝜔2 > 𝜔𝑚𝑖𝑛 , alors le pendule pourra décoller.
angulaire. 𝑔 𝒈
cos 𝜑 = 2 ⇒ 𝝋 = 𝐜𝐨𝐬 −𝟏 ( 𝟐 )
𝑙𝜔2 𝒍𝝎𝟐
9,8
⇒ 𝜑 = cos −1(0,5×(10,42)²)
⇒ 𝝋 = 𝟎, 𝟏𝟖𝒓𝒂𝒅

3-3- Calculer la valeur Calcul de la valeur de l’intensité de la tension du fil pour ω2.
de l’intensité de 𝑻 = 𝒎′ 𝒍𝝎𝟐𝟐 = 0,02 × 0,5 × (10,42)² = 𝟏, 𝟏𝑵
la tension du fil
pour ω2.

Contexte
Pour se récréer, un élève en classe de Tle scientifique, s’est rendu un centre de jeu. Il découvre très tôt un jeu passionnant. Le jeu consiste à laisser glisser un solide S1
sur une piste ABCD (figure 1-17). Le jeu est gagné si on précise le point de décollage du solide S2 sur la partie circulaire.
Confiant, il lâche le solide S1du point A sans vitesse initiale et dit que le solide S2 quittera la piste en D. Mais à sa grande surprise, le solide S2 quitte la piste avant D.
voulant comprendre cet état de chose, il se propose de faire l’étude théorique de ce jeu.
A
𝑺Travail
𝟏
individuel : 20 min Travail en groupe : 20 min Travail collectif : 80 min 120 min

𝑺𝟐
𝜶
1-1- Ecrire la loi horaire de S1 sur  Loi horaire de S1 sur la partie AB
C Expliquer la partie AB en prenant pour 𝟏
B E x = 𝒂𝒙 t² + 𝒗𝑨𝒙 t + 𝒙𝑨 avec : 𝒗𝑨𝒙 =
des faits et origine des espaces le point A 𝟐
Schéma de la piste de jeu M prendre et pour origine des dates, 𝟎𝒎/𝒔
position. l’instant où le solide quitte 𝒙𝑨 = 𝟎𝒎
A. Donner la nature du Recherche de 𝒂 𝒙
𝜽
O D mouvement du solide. Système : Solide de masse 𝑚1 .
Repère : (𝑀; 𝑖; 𝑗)
Bilan des forces :
Le poids ⃗𝑷
⃗ du solide ;
La réaction ⃗𝑹⃗ du plan incliné ;
Laforce de frottement ⃗⃗⃗𝑓1 .
Schéma : X’ Y
⃗𝒇𝟏
⃗⃗
𝑹
𝜶 X
SA1 : Champs de forces et interactions 𝜶 2017-2018 28
⃗𝑷
⃗
Y’
AB = 4m; BC =15m; r = 4m; g = 10m/s²; D’après le théorème
𝒎𝟏 = 1,5; kg; 𝒎𝟐 =2kg; 𝒇𝟏 =0,75N; du centre d’inertie
𝒇𝟐 =1,5N; 𝜶 =30°; BE = 8m. (T.C.I), on a :
Fig. 1-17
Sur les parties AB, BE et EC les ⃗𝑷 ⃗ + ⃗𝒇𝟏 = 𝒎𝟏 ⃗𝒂
⃗ + ⃗𝑹
forces de frottements existent et équivalent respectivement aux La projection suivant la normale donne :
forces uniques ⃗𝒇𝟏 , ⃗𝒇𝟐 , et ⃗𝒇𝟑 . 𝑃𝑋 + 𝑅𝑋 + 𝑓1𝑋 = 𝑚1 𝑎𝑥
Le solide 𝑺𝟏 abordant la partie BC, heurte au point E le solide 𝑺𝟐 ⇒ 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑓1 = 𝑚1 𝑎𝑥
initialement au repos. Le choc est parfaitement élastique et les 𝒇𝟏
𝒂𝒙 = 𝒈 𝐬𝐢𝐧 𝜶 −
vitesses avant et après choc ont la même direction. 𝒎𝟏
0,75
𝒂𝒙 = 10 sin 30 − = 𝟒, 𝟓𝒎/𝒔²
1,5
D’où : 𝒙 = 𝟐, 𝟐𝟓𝒕² (𝑚)
 Nature du mouvement du solide.
Mouvement rectiligne uniformément accéléré.
1-2- Déterminer la valeur de la Détermination de la valeur de la vitesse du solide
vitesse du solide S1 en B. S1 en B.
𝑣𝐵2 – 𝑣𝐴2 = 2𝑎𝑥 𝐴𝐵
⇒ 𝑣𝐵2 = 2𝑎𝑥 𝐴𝐵 = 2 × 4,5 × 4 = 36
Donc : 𝒗𝑩 = 𝟔𝒎/𝒔
1-3- Calculer la durée du trajet Calcul de la durée du trajet AB.
AB.
𝐴𝐵 4
𝐴𝐵 = 2,25𝑡² ⇒ 𝑡 = √ =√
2,25 2,25
= 1,3𝑠
𝒕 = 𝟏, 𝟑𝒔
2-1- Exposer la démarche de  Détermination de l’expression de la vitesse de
détermination de la vitesse S1 au point E juste avant le choc
de S1 au point E juste avant Système : Solide de masse 𝑚1 .
le choc puis calculer sa Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
valeur. Bilan des forces :
Le poids ⃗𝑷
⃗ du solide ;
⃗⃗ du plan incliné ;
La réaction 𝑹
Laforce de frottement ⃗⃗⃗𝒇𝟐
⃗𝑹
⃗
Schéma : B ⃗𝒇 𝟐 E
⃗𝑷
⃗
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC)

entre B et E, on a :
1 1
𝑚𝑣𝐸2 − 2 𝑚𝑣𝐵2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) +
2
𝑊(𝑓2 )
⇒ 𝑚𝑣𝐸2 − 𝑚𝑣𝐵2 = −2𝑓2 . 𝐵𝐸
𝟐𝒇𝟐 .𝑩𝑬
⇒ 𝒗𝑬 = √𝒗𝟐𝑩 − 𝒎𝟏
 Calcul de sa valeur
2×1,5×8
𝑣𝐸 = √62 − ≈ 4,5𝑚/𝑠 ⇒ 𝒗𝑬 =
1,5
𝟒, 𝟓𝒎/𝒔
2-2- Exposer la démarche de  Détermination des expressions des vitesses
détermination des vitesses v1 et v2 des solides S1 et S2 juste après le choc
v1 et v2 des solides S1 et S2 Le choc étant parfaitement élastique, donc il y a
juste après le choc puis conservation du vecteur quantité de mouvement
calculer leurs valeurs. et de l’énergie cinétique.
Préciser le sens du 𝑝𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 = 𝑝𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑚1 𝑣𝐸 = 𝑚1 𝑣1 +
mouvement ultérieur de S1. 𝑚2 𝑣2
𝐸𝐶𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 = 𝐸𝐶𝑎𝑝𝑟è𝑠 ⇒ 𝑚1 𝑣𝐸2 = 𝑚1 𝑣12 +
𝑚2 𝑣22
Les vitesses avant et après le choc étant

colinéaires alors :
𝑚1 𝑣𝐸𝑥 = 𝑚1 𝑣1𝑥 + 𝑚2 𝑣2𝑥
2 2 2
𝑚1 𝑣𝐸𝑥 = 𝑚1 𝑣1𝑥 + 𝑚2 𝑣2𝑥 ⇒
𝑚1 (𝑣𝐸𝑥 − 𝑣1𝑥 ) = 𝑚2 𝑣2𝑥 (1)
2 2 ) 2
𝑚1 (𝑣𝐸𝑥 − 𝑣1𝑥 = 𝑚2 𝑣2𝑥 (2)
(2)
𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒:
(1)
2
𝑚1 (𝑣𝐸𝑥 − 𝑣1𝑥 )(𝑣𝐸𝑥 + 𝑣1𝑥 ) 𝑚2 𝑣2𝑥
=
𝑚1 (𝑣𝐸𝑥 − 𝑣1𝑥 ) 𝑚2 𝑣2𝑥
Soit : 𝑣𝐸𝑥 + 𝑣1𝑥 = 𝑣2𝑥 (3)
(3)𝑑𝑎𝑛𝑠 (1)𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒:
𝑚1 (𝑣𝐸𝑥 − 𝑣1𝑥 ) = 𝑚2 (𝑣𝐸𝑥 + 𝑣1𝑥 ) ⇒
(𝑚1 − 𝑚2 )𝑣𝐸𝑥 (𝑚1 − 𝑚2 )𝑣𝐸
𝑣1𝑥 = =
𝑚1 + 𝑚2 𝑚1 + 𝑚2
(𝒎𝟏 −𝒎𝟐 )𝒗𝑬 𝟐𝒎𝟏 𝒗𝑬
𝒗𝟏𝒙 = 𝒎 +𝒎 et 𝒗𝟐𝒙 = 𝒎 +𝒎
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
 Calcul de leurs valeurs
(1,5 − 2) × 4,5
𝒗𝟏𝒙 = = −𝟎, 𝟔𝟒𝒎/𝒔
1,5 + 2
2 × 1,5 × 4,5
𝒗𝟐𝒙 = = 𝟑, 𝟖𝟔𝒎/𝒔
3,5
D’où : 𝒗𝟏 = 𝟎, 𝟔𝟒𝒎/𝒔 𝒆𝒕 𝒗𝟐𝒙 =
𝟑, 𝟖𝟔𝒎/𝒔
 Sens du mouvement ultérieur de S1.
𝒗𝟏𝒙 < 0 , alors le solide 𝑆1 rebrousse chemin
après le choc.
2-3- Déterminer l’intensité f3 Détermination de l’intensité f3 sachant que le
sachant que le solide S2 solide S2 arrive en C avec une vitesse nulle.
arrive en C avec une vitesse Système : Solide de masse 𝑚2 .
nulle. Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces :
Le poids ⃗⃗⃗
𝑷′ du solide ;
⃗ du plan incliné ;
Laforce de frottement ⃗⃗⃗𝒇𝟑
Schéma : ⃗𝑹
⃗
E ⃗𝒇𝟑 C
SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018
⃗⃗⃗ 31
𝑷′
D’après le
théorème de
l’énergie cinétique
(TEC) entre E et C, on a :
1 1
𝑚 𝑣 2 − 2 𝑚2 𝑣𝐸2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) +
2 2 𝐶
𝑊(𝑓3 )
⇒ −𝑚2 𝑣𝐵2 = −2𝑓3 . (𝐵𝐶 − 𝐵𝐸)
𝒎 𝑣2
𝟐 𝐸
⇒ 𝒇𝟑 = 𝟐(𝑩𝑪−𝑩𝑬)
𝟐×𝟒,𝟓𝟐
⇒ 𝒇𝟑 = 𝟐(𝟏𝟓−𝟖) = 𝟐, 𝟖𝟗𝑵
3-1- Déterminer les Caractéristiques de la réaction 𝑹⃗⃗ 𝑴 de la piste sur
caractéristiques de la le solide S2 au point M.
réaction ⃗𝑹⃗ 𝑴 de la piste sur Système : Solide de masse 𝑚 .
2
le solide S2 au point M. Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
Repère : (𝑁; 𝜏⃗⃗ ; 𝑛⃗⃗⃗ )
Bilan des forces :
⃗⃗⃗ du solide ;
Le poids 𝑷′
La réaction ⃗⃗⃗
𝑹′ de la piste sur la bille.
Schéma : ⃗⃗⃗
𝑹′
C
D’après le théorème du
centre d’inertie (T.C.I), ⃗ N
𝒏
⃗ + ⃗⃗⃗ ⃗𝑷
⃗𝒏
on a : ⃗𝑷 𝑹′ = 𝒎𝟐 𝒂 ⃗ 𝜽
La projection suivant la O’ D
normale donne : ⃗⃗
𝑷
𝑃𝑛 + 𝑅 ′ 𝑛 = 𝑚𝑎𝑛
2
𝑣𝑁
⇒ 𝑃 sin 𝜃 − 𝑅′ = 𝑚2 𝑟
2
𝑣𝑁
⇒ 𝑚2 𝑔 sin 𝜃 − 𝑅′ = 𝑚2 𝑟
2
′ 𝑣𝑁
⇒ 𝑅 = 𝑚2 𝑔 sin 𝜃 − 𝑚2 𝑟 (1)
entre C et N, on a :

1 1
𝑚2 𝑣𝑁2 − 2 𝑚2 𝑣𝐶2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
2
Soit : 𝑣𝑁2 = 2𝑔𝑟(1 − sin 𝜃) (2)
2𝑔𝑟(1 − sin 𝜃)
𝑅 = 𝑚2 𝑔 sin 𝜃 − 𝑚2 .
𝑟
Soit : 𝑹′ = 𝒎𝟐 𝒈(𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝜽 − 𝟐)
 Direction : Radiale
 Sens : Centrifuge
 Norme : 𝑅 ′ = 𝑚2 𝑔(3 sin 𝜃 − 2)
3-2- Préciser la position angulaire  Position angulaire où le solide 𝑆2 quitte la
où le solide 𝑆2 quitte la piste piste :
puis calculer sa vitesse en ce 𝑅 = 0 ⇒ 3 sin 𝜃 − 2 = 0 ⇒ sin 𝜃 = 3
2
point.
2
⇒ 𝜽 = sin−1 (3) = 𝟒𝟐° ⇒ 𝜽 = 𝟒𝟐°
 Calcul de sa vitesse en ce point.
𝒗𝑵 = √𝟐𝒈𝒓(𝟏 − 𝐬𝐢𝐧 𝜽)
𝒗𝑵 = √2 × 10 × 4(1 − sin 42)
= 𝟓, 𝟏𝟒𝒎/𝒔
3-3- Déterminer l’accélération  Détermination de l’accélération tangentielle
tangentielle en ce point puis en ce point
calculer sa vitesse juste au 𝑣𝑁2
moment où il touche le sol. 𝑎𝑛 = = 2𝑔(1 − sin 𝜃)
𝑟
𝑎𝑛 = 2 × 10 × (1 − sin 42)
= 6,6𝑚/𝑠²
 Calcul de sa vitesse juste au moment où il
touche le sol.
entre N et le sol, on a :
1 1
𝑚 𝑣 2 − 2 𝑚2 𝑣𝑁2 = 𝑊(𝑃⃗)
2 2 𝑆
⇒ 𝑣𝑆2 − 𝑣𝑁2 = 𝑔𝑟 sin 𝜃
𝒗𝑺 = √𝒗𝟐𝑵 + 𝟐𝒈𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽

𝒗𝑺 = √𝟓, 𝟏𝟒𝟐 + (𝟐 × 𝟏𝟎 × 𝟒 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟐)
= 𝟖, 𝟗𝒎/𝒔
Sous – activité 4 8 : Étude du mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur terrestre uniforme.


4-10-1- Dire quand est ce qu’un  Chute libre : Un solide est en chute libre, lorsqu’il est soumis
Fig. 1-19 solide est en chute libre uniquement à l’action de son poids 𝒋
j puis trouver l’expression  Expression générale de l’accélération
générale de l’accélération. Système : Solide de masse m. O
O S 𝒊
V Référentiel : Terrestre supposé galiléen. ⃗⃗
𝒈
⃗⃗
𝒈 i
o Repère : (𝑂; 𝑖; 𝑗)
⃗⃗ du solide
Bilan des forces : Le poids 𝑷
h
Fig. 1-18 D’après le théorème du centre d’inertie (T.C.I),
j ⃗
𝒂
⃗𝒂 𝜶 on a :
P
O 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎
i
d
d’où : ⃗ =𝒈
𝒂 ⃗⃗
4-10-2- Etablir la loi horaire du Loi horaire du mouvement d’un projectile en chute libre sans
mouvement d’un vitesse initiale.
projectile en chute libre Système : Solide de masse m.
𝒋 vitesse initiale.
sans Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
⃗)
Repère : (𝑂; 𝑖; 𝑗; 𝑘
𝒊 ⃗⃗ du solide
⃗⃗
𝒈
D’après le théorème du centre d’inertie
(T.C.I), on a :

⃗
𝒂
⃗𝑷
⃗ = 𝒎𝒂⃗ ⇒ 𝒎𝒈
⃗⃗ = 𝒎𝒂
⃗ ⇒𝒂
⃗ =𝒈
⃗⃗
𝒂𝒙 = 𝟎
⃗ { 𝒂𝒚 = −𝒈
d’où : 𝒂
𝒂𝒛 = 𝟎
𝒗𝟎𝒙 = 𝟎 𝒙𝟎 = 𝟎
⃗ 𝟎 { 𝒗𝟎𝒚 = 𝟎
𝒗 et 𝑶 { 𝒚𝟎 = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔:
𝒗𝟎𝒛 = 𝟎 𝒛𝟎 = 𝟎
𝒙=𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝒚 = − 𝟏 𝒈𝒕²
𝑶𝑴 𝟐
𝒛=𝟎
Un solide en chute libre sans vitesse initiale, est
animé d’un mouvement rectiligne vertical
uniformément accéléré.
4-10-3- Montrer que le  Preuve que le mouvement d’un projectile en chute libre avec
mouvement d’un une vitesse quelconque est plan
projectile en chute libre Système : Solide de masse m.
avec une vitesse Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
quelconque est plan puis ⃗)
Repère : (𝑂; 𝑖; 𝑗; 𝑘
déduire les lois horaires et
l’équation cartésienne du Bilan des forces : Le poids 𝑷 ⃗⃗ du solide
mouvement. D’après le théorème du centre d’inertie (T.C.I),
on a : ⃗𝑷⃗ = 𝒎𝒂 ⃗ ⇒ 𝒎𝒈 ⃗⃗ = 𝒎𝒂 ⃗ ⇒𝒂 ⃗ =𝒈 ⃗⃗
𝒂𝒙 = 𝟎
d’où : 𝒂 ⃗ { 𝒂𝒚 = −𝒈
𝒂𝒛 = 𝟎
𝒗𝟎𝒙 = 𝒗𝟎𝒙 𝐜𝐨𝐬 𝜶

⃗ 𝟎 { 𝒗𝟎𝒚 = 𝒗𝟎𝒚 𝐬𝐢𝐧 𝜶
𝒗
𝒗𝟎𝒛 = 𝟎
S
V
o
h
𝒙𝟎 = 𝟎
et 𝑶 { 𝟎 = 𝟎
𝒚
𝒛𝟎 = 𝟎
𝒂𝒛 = 𝟎; 𝒗𝟎𝒛 = 𝟎 𝒆𝒕𝒛𝟎 = 𝟎
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒆 𝒔′ 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒖𝒆𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒌. ⃗⃗⃗
′ ′
𝑫 𝒐ù 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒔 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒖𝒆𝒅𝒂𝒏𝒔𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏
𝒑𝒆𝒓𝒑𝒆𝒏𝒅𝒊𝒄𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 à ⃗𝒌
 Les lois horaires du mouvement
1
𝑥 = 𝑎𝑥 𝑡 2 + 𝑣0𝑥 𝑡 + 𝑥0
2 𝒙 = 𝒗𝟎 𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝜶 (𝟏)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝒚 = − 𝟏 𝒈𝒕𝟐 + 𝒗 𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝜶 (𝟐
𝑶𝑴 𝑦 = 𝑎𝑦 𝑡 2 + 𝑣0𝑦 𝑡 + 𝑦0 ⇒ 𝑶𝑴 𝟎
2 𝟐
1 2 𝒛=𝟎
{ 𝑧 = 𝑥 = 2 𝑎𝑥 𝑡 + 𝑣0𝑥 𝑡 + 𝑥0
 Equation cartésienne du mouvement.
𝑥
𝐷𝑒 (1), 𝑜𝑛 𝑎: 𝑡 = (3)
𝑣0 cos 𝛼
1 𝑥 𝑥
𝑦 = − 𝑔( )² + 𝑣0 ( )sin 𝛼
2 𝑣0 cos 𝛼 𝑣0 cos 𝛼
𝟏 𝒙²
𝒚=− 𝒈 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶
𝟐 𝒗²𝟎 𝐜𝐨𝐬² 𝜶
La trajectoire est une parabole, donc le mouvement est
parabolique.
4-10-4- Définir la portée de tir  La portée de tir : C’est la distance qui sépare le point de
et la flèche de tir puis lancement et le point de chute sur le même plan horizontal.
proposer une méthode de Au point de chute, on a : 𝑦 = 𝑦0 = 0 soit :
détermination de ces deux 1 𝑥² 𝑔𝑥
grandeurs. − 𝑔 + 𝑥 tan 𝛼 = 0 ⇒ − + tan 𝛼
2 𝑣²0 cos² 𝛼 2𝑣²0 cos² 𝛼
=0

sin 𝛼
⇒ 𝑔𝑥 = 2𝑣²0 cos² 𝛼 tan 𝛼 = 2𝑣²0 cos² 𝛼
cos 𝛼
= 𝑣²0 (2 cos 𝛼 sin 𝛼)
⇒ 𝑔𝑥 = 𝑣²0 (2 cos 𝛼 sin 𝛼) = 𝑣²0 sin(2𝛼)
𝒗²𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝜶)
Alors : 𝒙 = est l’expression de la portée de tir
𝒈
NB :
𝜋
La portée de tir est maximale si sin(2𝛼) = 1 soit 2𝛼 = 2
𝝅
𝜶 = 𝒓𝒂𝒅 = 𝟒𝟓°
𝟒
 La flèche de tir : C’est la hauteur maximale atteinte par le
projectile au dessus du plan de lancement.
1
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 sin 𝛼 (1)
2
Au sommet de la trajectoire, 𝒗𝒚 = 𝟎
𝑣0 sin 𝛼
𝑣𝑦 = 0 ⇒ −𝑔𝑡 + 𝑣0 sin 𝛼 = 0 ⇒ 𝑡 = (2)
𝑔
1 𝑣0 sin 𝛼 2 𝑣0 sin 𝛼
𝑦 = − 𝑔( ) + 𝑣0 ( ) sin 𝛼 ⇒
2 𝑔 𝑔
𝑣²0 sin² 𝛼 1 𝑣²0 sin² 𝛼
𝑦=( ) [− + 1] =
𝑔 2 2𝑔
𝒗²𝟎 𝐬𝐢𝐧² 𝜶
D’où: 𝒚= 𝟐𝒈
NB : La flèche de tir est maximale si :
𝝅
sin² 𝛼 = 1 ⇒ 𝜶 = 𝒓𝒂𝒅 = 𝟗𝟎°
𝟐

Contexte
Afin d’étudier le mouvement d’une bille sur une piste de jeu Joel, élève en classe de Tle scientifique, représente la coupe suivant le plan vertical la piste de jeu. La coupe est
formée d’un quart de cercle AO de rayon r qui permet l’élan de la bille et prolongée par un plan (OT) incliné d’un angle α par rapport à la verticale qui sert de réception.


Elaborer une Supposer que les forces de frottements sont négligeables puis :
explication 1-1- Etablir en fonction de g ; r et Expression de la vitesse de la bille au point M en fonction de
A I sur l’étude θ l’expression de la vitesse de g ; r et θ.
𝜽 du la bille au point M. Système : Bille de masse m.
mouvement Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
de la bille. Bilan des forces :
M ⃗⃗ de la bille ;
Le poids 𝑷
O 𝒊 ⃗⃗ de la piste sur la bille.
x La réaction 𝑹
j 𝜶 Schéma : I
A 𝜽
⃗⃗
𝑹
y T
M ⃗
𝒏
⃗𝑷
⃗𝒏
𝜽 O
⃗𝑷
⃗
Fig. 1-21 : Coupe de jeu
La bille de masse m = 10 g, abandonnée en A vitesse
initiale, glisse à l’intérieur de la piste. D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre A et M,
1 1
𝜶 =70° ; d = 1,94m ; d’=1,54m. on a : 2 𝑚𝑣𝑀 2
− 2 𝑚𝑣𝐴2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
2
Soit : 𝑣𝑀 = 2𝑔𝑟 sin 𝜃 (1)
Donc : 𝒗𝑴 = √𝟐𝒈𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽
1-2- Déterminer les Caractéristiques de la réaction de la piste en M.
caractéristiques de la Repère : (𝑀; 𝜏⃗⃗ ; 𝑛
⃗⃗⃗ )
réaction de la piste en M. Schéma : Voir figure ci – dessus
⃗𝑷
⃗ + ⃗𝑹
⃗ = 𝒎𝒂 ⃗
2
𝑣𝑀
𝑃𝑛 + 𝑅𝑛 = 𝑚𝑎𝑛 ⇒ −𝑃 sin 𝜃 + 𝑅 = 𝑚
𝑟

2
𝑣𝑀
⇒ −𝑚𝑔 sin 𝜃 + 𝑅 = 𝑚 𝑟
2
𝑣𝑀
⇒𝑅=𝑚 + 𝑚𝑔 sin 𝜃 (2)
𝑟
2𝑔𝑟 sin 𝜃
𝑅 = 𝑚. 𝑟 + 𝑚𝑔 sin 𝜃
Soit : 𝑅 = 3 𝑚𝑔 sin 𝜃
 Direction : Radiale
 Sens : Centripète
 Norme : 𝑹 = 𝟑 𝒎𝒈 𝐬𝐢𝐧 𝜽
1-3- Exprimer la vitesse de la bille Expression de la vitesse de la bille en O en fonction de g et r.
en O en fonction de g et r. 𝝅
En O, 𝜽 = 𝟐 𝒓𝒂𝒅 ⇒ sin 𝜃 = 1, alors : 𝒗𝑶 = √𝟐𝒈𝒓
2-1- Etablir dans le repère (O ; 𝒊 ;  Equation cartésienne de la trajectoire de la bille en
𝒋 ) l’équation cartésienne de fonction de 𝑣𝑜 et g
la trajectoire de la bille en Système : Bille de masse m.
fonction de 𝑣𝑜 et g puis en Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
fonction de r uniquement. Repère : (𝑂; 𝑖; 𝑗)
⃗⃗ du solide
D’après le théorème du centre d’inertie (T.C.I),
on a : ⃗𝑷
⃗ = 𝒎𝒂 ⃗ ⇒ 𝒎𝒈 ⃗⃗ = 𝒎𝒂 ⃗ ⇒𝒂 ⃗ =𝒈 ⃗⃗
𝑎 =0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥 =0
𝑎 {𝑎 𝑥 = 𝑔 ; 𝑣0 { 𝑣 = 0 𝑒𝑡 𝑂 { 0
𝑦 0𝑦 𝑦0 =0
1
𝑥 = 2 𝑎𝑥 𝑡² + 𝑣0𝑥 𝑡 + 𝑥0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 (1)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 ⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1
1
𝑦 = 𝑎𝑦 𝑡² + 𝑣0𝑦 𝑡 + 𝑦0 𝑦 = 𝑔𝑡 2 (2)
2 2
𝑥
𝐷𝑒 (1), 𝑜𝑛 𝑎: 𝑡 = (3)
𝑣0
1 𝑥 𝟏 𝒙²
(3)𝑑𝑎𝑛𝑠 (2)𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: 𝑦 = 𝑔( )² ⇒ 𝒚 = 𝒈
2 𝑣0 𝟐 𝒗²𝟎
 Equation cartésienne de la trajectoire de la bille en
fonction de r uniquement.

1 𝑥² 𝑥2 𝒙𝟐
𝒚= 𝑔 = ⇒𝒚=
2 𝑣²0 4𝑟 𝟒𝒓
2-2- Déterminer r sachant que la Détermination r

bille reprend contact sur le 𝑥𝐶 = 𝑑 sin 𝛼 𝑥𝐶2
plan (OT) en C tel que OC = 𝐶{ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦𝐶 = ⇒ 4𝑟𝑦𝐶 = 𝑥𝐶2
𝑦𝐶 = 𝑑 cos 𝛼 4𝑟
d. 𝒅 𝐬𝐢𝐧² 𝜶
⇒ 4𝑟𝑑 cos 𝛼 = 𝑑² sin² 𝛼 ⇒ 𝒓 = 𝟒 𝐜𝐨𝐬 𝜶
1,94 sin² 70
⇒ 𝑟 = 4 cos 70 = 1,25𝑚 ⇒ 𝒓 = 𝟏, 𝟐𝟓𝒎
2-3- Calculer sa vitesse au point Calcul de la vitesse au point C.
C. 𝑣𝐶𝑥 = 𝑣0
𝑣𝐶𝑥 = 𝑣0
𝑣𝐶 {𝑣 = 𝑔𝑡 ⇒ 𝑣𝐶 {𝑣 = 𝑔𝑑 sin 𝛼
𝐶𝑦 𝐶 𝐶𝑦
√2𝑔𝑟
(𝑔𝑑 sin 𝛼)²
𝒗𝑪 = √(𝑣²0 + )
4𝑟
(𝒈𝒅 𝐬𝐢𝐧 𝜶)²

= √(𝟐𝒈𝒓 + )
𝟐𝒈𝒓
(10 × 1,94 sin 70)2

𝒗𝑪 = √((2 × 10 × 1,25) + )
(2 × 10 × 1,25)
= 𝟔, 𝟐𝒎/𝒔
𝒗𝑪 = 𝟔, 𝟐𝒎/𝒔
Supposer qu’en réalité sur la partie AO les forces de frottements existent et équivalent à une force
unique ⃗⃗⃗
𝒇 d’intensité constante puis :
3-1- Exprimer la nouvelle  Expression de la nouvelle vitesse de la bille en O en fonction
vitesse de la bille en O en de g ; f ; m et r
fonction de g ; f ; m et r Système : Bille de masse m.
puis en fonction de 𝜶 ; g Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
et Bilan des forces :
d’ = OC. Le poids ⃗𝑷
⃗ de la bille ;

⃗ de la piste sur la bille.
La force de frottement 𝑓
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC) entre A et O, on a
1 1
: 2 𝑚𝑣𝑀 2
− 2 𝑚𝑣𝐴2 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑓 )
𝑓𝑟𝜋
Soit : 𝑣𝑂′2 = 2𝑔𝑟 − (1)
𝑚
𝒇𝒓𝝅
Donc : 𝒗′𝑶 = √𝟐𝒈𝒓 − 𝒎
 Expression de la nouvelle vitesse de la bille en O en fonction
de 𝜶 ; g et d’ = OC.
𝑥 = 𝑑′ sin 𝛼
𝐶′ { 𝐶′
𝑦𝐶′ = 𝑑′ cos 𝛼
𝑔𝑥 2′ 2 𝑔𝑥 2′
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦𝐶 ′ = 𝐶′ 2 ⇒ 𝑣 ′ 0 = 𝐶
2𝑣 0 2𝑦𝐶 ′
2 𝑔(𝑑′ sin 𝛼)² 𝑔𝑑′ sin² 𝛼
⇒ 𝑣′0 = =
2𝑑′ cos 𝛼 2cos 𝛼
𝒈𝒅′ 𝐬𝐢𝐧² 𝜶
⇒ 𝒗′𝟎 = √
𝟐𝐜𝐨𝐬 𝜶
3-2- Calculer cette vitesse et  Calcul de cette vitesse
déduire l’intensité f.
15,4 sin² 70
𝒗′𝟎 = √ = 𝟒, 𝟒𝟔𝒎/𝒔
2cos 70
 Déduction de l’intensité f.
𝑓𝑟𝜋 𝒎(𝟐𝒈𝒓 − 𝒗′𝟐 𝑶)
𝑣𝑂′2 = 2𝑔𝑟 − ⇒𝒇=
𝑚 𝝅𝒓
0,01(25 − 4,46²)
𝒇= = 𝟏, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝑵
3,14 × 1,25

3-3- Déterminer la valeur de  Détermination de la valeur de la vitesse de la bille en C.
la vitesse de la bille en C (𝑔𝑑′ sin 𝛼)²
et la durée de l’envol. 𝒗′𝑪 = √(𝑣′²0 + 𝑣′² )=
0
10×1,54×sin 70
√((4,46)2 − ( )²)
4,46
𝒗′𝑪 = 𝟓, 𝟓𝒎/𝒔
 Détermination de la durée de l’envol.
𝑥𝐶′ 𝑑′ sin 𝛼 1,54 sin 70
𝑡= = = = 𝟎, 𝟑𝟐𝒔
𝑣′0 𝑣′0 4,46
Sous – activité 4 – 9 : Étude du mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme.


4-11-1- Etablir la loi horaire du  Loi horaire du mouvement d’un électron entre la cathode et l’anode
mouvement d’un électron entre la d’un canon à électron
C A cathode et l’anode d’un canon à Système : Electron de masse 𝑚𝑒 et de charge q = - e.
électron puis donner le rôle de ce Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
𝑶𝟏 𝒗𝟎 𝑶𝟐 dispositif. Repère : (𝑂1 ; 𝑖; 𝑗)
Fig.1-22
E 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 ⃗𝑷⃗ 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒
Bilan des forces : { (𝑃 ≪ 𝐹𝑒 )
𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑒
Schéma :
D’après le théorème du
centre d’inertie (T.C.I),
on a : 𝑭⃗ 𝒆 = 𝒎𝒆 𝒂 ⃗ ⇒ C A
𝒒
⃗ = 𝒎𝒆 𝒂
𝒒𝑬 ⃗ ⇒𝒂 ⃗ = ⃗𝑬 𝒋 𝒗
𝒎𝒆 𝑶𝟏 𝟎 𝑶𝟐
𝑒
𝑎𝑥 = 𝑚 𝐸 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥 =0 𝒊
𝑎{ 𝑒 ; 𝑣0 { 𝑣 = 0 𝑒𝑡 𝑂 { 0 E
𝑎𝑦 = 0 0𝑦 𝑦0 = 0
y l P
P
S
Y
j d
𝜶
O
1 𝑒𝐸
𝑥 = 2 𝑎𝑥 𝑡² + 𝑣0𝑥 𝑡 + 𝑥0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {𝑥 = 2𝑚𝑒 𝑡² + 𝑣0 𝑡
⇒ 𝑂𝑀
1
𝑦 = 2 𝑎𝑦 𝑡² + 𝑣0𝑦 𝑡 + 𝑦0 𝑦=0
𝒆𝑬
D’où : 𝒙 = 𝟐𝒎 𝒕² + 𝒗𝟎 𝒕 est la loi horaire du mouvement d’un électron
𝒆
dans un canon.
Remarque : Le mouvement d’un électron dans un canon est rectiligne
uniformément accéléré.
 Rôle d’un canon : Il émet et accélère des particules chargées.
4-11-2- Montrer que le mouvement des  Preuve que le mouvement des électrons est plan dans le dispositif de
électrons est plan dans le dispositif déflexion ou de déviation
de déflexion ou de déviation puis Système : Electron de masse 𝑚𝑒 et de charge q = - e.
déduire l’équation cartésienne du Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
mouvement des électrons dans ce ⃗)
Fig.1-23 Repère : (𝑂1 ; 𝑖; 𝑗; 𝑘
dispositif.
𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑷 ⃗⃗ 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒
Bilan des forces : { (𝑃 ≪ 𝐹𝑒 )
Schéma : (Voir figure ci – dessous)
D’après le théorème du centre d’inertie (T.C.I), on a : 𝑭 ⃗ 𝒆 = 𝒎𝒆 𝒂
⃗ ⇒
𝒒
𝒒𝑬⃗ = 𝒎𝒆 𝒂 ⃗ ⇒𝒂 ⃗ = 𝑬 ⃗⃗
𝒎𝒆
𝑎𝑥 = 0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥0 = 0
𝑒
𝑎 = 𝐸 𝑣
⃗ { 𝑦 𝑚 ; 𝑣0 { 0𝑦
𝒂 = 0 et 𝑂 { 𝑦0 = 0
𝑒
𝑎 =0 𝑣 0𝑧 = 0 𝑧0 = 0
𝑧
𝒂𝒛 = 𝟎; 𝒗𝟎𝒛 = 𝟎 𝒆𝒕𝒛𝟎 = 𝟎
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒆 𝒔′ 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒖𝒆𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 ⃗⃗⃗
𝒌.
𝑫 𝒐ù 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒔′ 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒖𝒆𝒅𝒂𝒏𝒔𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏
′
⃗.
𝒑𝒆𝒓𝒑𝒆𝒏𝒅𝒊𝒄𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 à 𝒌
y l Q
SA1 : Champs de forces et interactions P 2017-2018 43
⃗𝒆
𝑭 S
Y
 Equation cartésienne du mouvement des électrons
1
𝑥 = 𝑎𝑥 𝑡² + 𝑣0𝑥 𝑡 + 𝑥0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 (1)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
⇒ 𝑂𝑀 𝑒𝐸
1 𝑦= 𝑡²(2)
𝑦 = 𝑎𝑦 𝑡² + 𝑣0𝑦 𝑡 + 𝑦0 2𝑚𝑒
2 𝑥
De (1), on a : 𝑡 = 𝑣 (3)
0
𝑒𝐸 𝑥
(3) dans (2) donne : 𝑦 = 2𝑚 (𝑣 )²
𝑒 0
𝒆𝑬 𝟐
D’où : 𝒚 = 𝟐𝒎 𝟐 𝒙 est l’équation cartésienne du mouvement.
𝒆 𝒗𝟎
4-11-3- Etablir l’expression de la déviation  Expression de la déviation angulaire
angulaire en utilisant trois  1ère méthode : 𝒕𝒂𝒏 𝜶 = 𝒚𝑺 = 𝒆𝑬𝒍
𝒙𝑺
méthodes différentes puis déduire 𝒎𝒆 𝒗𝟐𝟎
𝟐
celle de la déflexion électrique. 𝒗𝑺𝒚 𝒆𝑬𝒍
 2ème méthode : 𝒕𝒂𝒏 𝜶 = 𝒗 = 𝒎 𝒗𝟐
𝑺𝒙 𝒆 𝟎
𝒅𝒚 𝒆𝑬𝒍
 3ème méthode : 𝒕𝒂𝒏 𝜶 = (𝒅𝒙) =𝒎 𝟐
𝒙=𝒍 𝒆 𝒗𝟎
 Expression de la déflexion électrique Y.
𝑌 𝑙 𝑙 𝑒𝐸𝑙
tan 𝛼 = 𝑙 ⇒ 𝑌 = (𝐿 − 2) tan 𝛼 = (𝐿 − 2) 𝑚 2
𝐿− 𝑒 𝑣0
2
𝒍 𝒆𝑬𝒍 𝑈 𝒍 𝒆𝒍𝑼
𝒀 = (𝑳 − 𝟐) 𝒎 𝟐 sachant que 𝐸 = 𝑑 alors : 𝒀 = (𝑳 − 𝟐) 𝒅𝒎 𝟐
𝒆 𝒗𝟎 𝒆 𝒗𝟎

4-11-4- Donner la condition d’émergence Condition d’émergence des particules : |𝒚 | ≤ 𝒅
𝑺
des particules. 𝟐
4-11-5- Etablir les expressions :  sTravail de la force électrostatique soumis à une particule dans un
 du travail de la force champ électrostatique uniforme.
électrostatique soumis à une 𝑾𝑨𝑩 (𝑭 ⃗ 𝒆 ) = 𝒒𝑬
⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 = 𝒒(𝑽𝑨 − 𝑽𝑩 )
particule dans un champ  Energie potentielle électrostatique d’une particule dans un champ
électrostatique uniforme ;
électrostatique uniforme. 𝑬𝑷 = 𝒒𝑽𝑴
 de l’énergie potentielle
 Energie mécanique d’une particule dans un champ électrostatique
électrostatique d’une particule
uniforme.
dans un champ électrostatique
𝟏
uniforme; 𝑬𝒎 = 𝒎𝒗𝟐 + 𝒒𝑽𝑴
 de l’énergie mécanique d’une 𝟐
particule dans un champ
électrostatique uniforme.
Sous – activité 4 – 1O : Étude du mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme.


4-12-1- Donner les  Caractéristiques de la force magnétique
caractéristiques et la  Point d’application : Particule considéré comme
puissance de la force ponctuelle.
magnétique puis
 ⃗ 𝒎 est perpendiculaire au plan(𝑉
Direction : 𝑭 ⃗; 𝐵
⃗ ).
énoncer une règle qui
permet de représenter  Sens : ⃗𝑭𝒎 est orientée de telle sorte que le trièdre
cette force. (𝑞𝑉⃗; 𝐵⃗ ; 𝐹𝑚 ) soit direct.
 Norme : 𝑭𝒎 = |𝒒|. 𝑽. 𝑩 𝐬𝐢𝐧(𝑽 ⃗⃗ ; 𝑩
⃗⃗ ).
⃗ 𝒎 = q𝑽
Relation de Lorentz (force magnétique) : 𝑭 ⃗ ˄𝑩
⃗⃗  Puissance de la force magnétique
Fig. 1-25 Fig.1-26 Fm 𝓟(𝑭⃗ 𝒎) = 𝑭 ⃗ 𝒎. 𝑽
⃗⃗ = 𝟎𝑾.
B B  Règle de la main droite :
V
SA1 : Champs interactions Fm
de forces et V V B 2017-2018 45
Fig.1-27  Les quatre doigts indiquent le sens et la direction de 𝑞𝑉
⃗.
 La paume de main indique le sens et la direction du
vecteur champ magnétique𝐵 ⃗.
 Le pouce écarté indique le sens et la direction de la force
magnétique 𝑭⃗ 𝒎.
q˃0 q˂0 q˂0 q˃0 4-12-2- Applique cette règle Application de la règle de la main droite
Fig. 1-28 aux figures du Fig. 1-25 Fig.1-26 Fig.1-27
support pour ⃗𝑭𝒎 ⃗𝑩
⃗
représenter le vecteur B Fm
manquant. B
V Fm V ⃗𝟎
𝒗
⃗𝑭𝒎
V B
q˃0 q˂0 q˂0 q˃0
Fig. 1-28
4-12-3- Montrer à partir Preuve que le mouvement d’une particule chargée est plan ;
d’une étude théorique uniforme et circulaire dans un champ magnétique uniforme.
que le mouvement Système : Particule de masse 𝑚 et de charge q.
d’une particule Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
chargée est plan ; ⃗)
Repère : (𝑂; 𝜏; 𝑛⃗; 𝑘
uniforme et circulaire
dans un champ 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 ⃗𝑷 ⃗ 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒
Bilan des forces : { (𝑃 ≪
magnétique uniforme. 𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑚
𝐹𝑚 )
Schéma : ⃗𝑩
⃗
⃗
𝒌 ⃗
𝝉
O
D’après le théorème du centre d’inertie ⃗𝒐
𝒗
(T.C.I), on a : 𝐹𝑚 = 𝑚. 𝑎 ⃗
𝒏 ⃗𝑭𝒎
𝒒
⇒ 𝑞𝑣0 ⋀𝐵 ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⇒ 𝒂 ⃗ = 𝒗 ⃗⃗
⃗ ⋀𝑩
𝒎 𝟎
 Mouvement plan :
⃗ ⊥ ⃗𝑩
𝒂 ⃗ et 𝒗⃗ 𝟎 ⊥ ⃗𝑩
⃗ , alors :
𝒂𝒛 = 𝟎; 𝒗𝟎𝒛 = 𝟎 𝑒𝑡 𝒛𝟎 = 𝟎,
donc le mouvement ne s’effectue pas suivant ⃗𝒌. Par
conséquent, le mouvement est plan et s’effectue dans le plan
⃗⃗ .
perpendiculaire à 𝑩
 Mouvement uniforme :
𝒅𝒗
⃗𝟎⊥𝒂
𝒗 ⃗ ⇒ 𝒂𝝉 = 𝟎 ⇒ 𝟎 = 𝟎 ⇒ 𝒗𝟎 = 𝒄𝒔𝒕𝒆, donc le
𝒅𝒕
mouvement est uniforme.
 Mouvement circulaire :
|𝑞|
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑎𝜏 𝑜𝑟 𝑎𝜏 = ⃗0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 = 𝑎𝑛 ⇒ 𝑣 .𝐵
𝑚 0
𝑣02
= ⇒
𝜌
𝒎𝒗
𝝆 = |𝒒|.𝑩𝟎 or (𝑞, 𝑚, 𝐵, 𝑣0 ) = 𝑐𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝝆 = 𝒄𝒔𝒕𝒆.
Par conséquent le mouvement est circulaire.
𝒎𝒗𝟎
𝑹=
|𝒒|. 𝑩
De tout ce qui précède, on conclut que le mouvement d’une
particule chargée est plan ; uniforme et circulaire dans un
champ magnétique uniforme.
4-12-4- Déduire l’expression Expression de la période T de la particule.
de la période T de la
particule. 𝑣 = 𝑅𝜔 = 2𝜋𝑅𝑁 =
2𝜋𝑅 2𝜋 𝑚𝑣
= . 0 alors : 𝑻 =
𝟐𝝅𝒎
0 𝑇 𝑇 |𝑞|.𝐵 |𝒒|.𝑩

Contexte
Afin d’identifier un élément chimique X grâce au dispositif 1 d’une part et de mieux appréhender la notion de déflexion magnétique d’autre part, deux groupes d’apprenants
d’une classe de terminale scientifiques réalisent chacun les expériences schématisées par les montages des figures ci – dessous.
A la fin des expériences, les membres de ces deux groupes ne s’entendent pas sur l’exploitation correcte des résultats obtenus.


 Schéma du dispositif 1 utilisé par le premier groupe Elaborer une 1-1- Etablir l’expression de la Expression de la vitesse des ions 𝑿𝒏+ en 𝑶𝟐 en fonction de
pour l’identification de explication vitesse des ions 𝑿𝒏+ en U, e, n et m.
l’élément X. sur 𝑶𝟐 en fonction de U, e, Système : Ion de masse 𝑚 et de charge q.
l’identificatio n et m. Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
n de l’élément
𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑃⃗ 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑜𝑛;
X d’une part Bilan des forces : { (𝑃 ≪
Chambre 𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑒
d’ionisation 𝑶𝟏 𝑶𝟐 O et sur la
détermination 𝐹𝑒 )
de la D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC), on a :
P Q 1 1 1
Dispositif 1 : figure 1-29 déflexion 𝑚𝑣𝑂22 − 𝑚𝑣𝑂21 = 𝑊(𝐹𝑒 ) ⇒ 𝑚𝑣𝑂22 =
2 2 2
 Expérience réalisée magnétique.
𝑞(𝑉𝑃 − 𝑉𝑄 ) = 𝑛𝑒𝑈
et résultats obtenus C
par le premier groupe 𝟐𝒏𝒆𝑼
⇒ 𝒗𝑶𝟐 = √
pour l’identification de l’élément X. 𝒎
L’élément chimique inconnu X est placé dans une
chambre d’ionisateur. Elle produit alors des ions
𝑿𝒏+ qui sont émis avec une vitesse quasi nulle en en
𝑶𝟏 . La masse d’un ion 𝑿𝒏+ est notée m et n est un 1-2- Indiquer sur le schéma, le Sens du champ magnétique 𝐵⃗ pour B
entier positif. Entre les plaques P et Q, on établit sens du champ que les ions 𝑿𝒏+ soient captés en C.
une différence de potentiel 𝑼𝑷𝑸 . Les ions magnétique 𝐵 ⃗ pour que D’après la règle de la main droite
𝑿𝒏+ pénètrent par l’ouverture 𝑶𝟐 avec une vitesse 𝒗𝑶𝟐
les ions 𝑿𝒏+ soient ⃗𝑩 ⃗ est sortant. ⃗𝑭𝒎
horizontale dans une région où règne un champ captés en C.

magnétique uniforme ⃗𝑩 ⃗ perpendiculaire au plan de 1-3- Préciser et justifier la Nature du mouvement des ions 𝑿𝒏+ dans le champ
𝒏+
la figure. Les ions 𝑿 sont détectés au point C. nature du mouvement des magnétique uniforme 𝐵 ⃗.
On superpose au champ magnétique, un champ ions 𝑿𝒏+ dans le champ Système : Ion de masse 𝑚 et de charge q.
électrostatique 𝐸⃗ . magnétique uniforme 𝐵⃗. Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
e = 1,6.𝟏𝟎−𝟏𝟗 C ; nombre d’Avogadro Repère : (𝑂; 𝜏; 𝑛⃗; 𝑘 ⃗)
𝓝 = 6,02.𝟏𝟎𝟐𝟑 𝒎𝒐𝒍−𝟏 ; 𝑼𝑷𝑸 = 1000V ; 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑷⃗⃗ 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒
B = 1T et la distance ; 𝑶𝟐 C = 4,95cm. 𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑚
 Informations et données relatives à l’élément X à 𝐹𝑚 )
identifier. Schéma : ⃗⃗
𝑩
L’élément chimique inconnu X est un isotope de l’un D’après le théorème du centre d’inertie⃗𝒌 𝝉⃗
des éléments suivants : (T.C.I), on a : 𝐹𝑚 = 𝑚. 𝑎 O ⃗𝒐
𝒗
 Nickel de masse molaire 59g/mol qui donne l’ion ⇒ 𝑞𝑣0 ⋀𝐵 ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⇒ 𝒂 𝒒
⃗ = 𝒗 ⃗ ⋀𝑩 ⃗
𝒏
⃗⃗ ⃗𝑭𝒎
𝒎 𝟎
𝑵𝒊𝟐+ ;  Mouvement plan :
 Aluminium de masse molaire 27g/mol qui donne ⃗ ⊥ ⃗𝑩
𝒂 ⃗ et 𝒗⃗ 𝟎 ⊥ ⃗𝑩⃗ , alors :
l’ion 𝑨𝒍𝟑+ ; 𝒂𝒛 = 𝟎; 𝒗𝟎𝒛 = 𝟎 𝑒𝑡 𝒛𝟎 = 𝟎,
 Cuivre de masse molaire 63g/mol qui donne l’ion donc le mouvement ne s’effectue
𝑪𝒖𝟐+ ; pas suivant 𝒌 ⃗ . Par conséquent, le mouvement est plan et
 Argent de masse molaire 108g/mol qui donne s’effectue dans le plan perpendiculaire à ⃗𝑩
⃗.
l’ion𝑨𝒈+ .  Mouvement uniforme :
𝒅𝒗
⃗𝟎⊥𝒂
𝒗 ⃗ ⇒ 𝒂𝝉 = 𝟎 ⇒ 𝟎 = 𝟎 ⇒ 𝒗𝟎 = 𝒄𝒔𝒕𝒆, donc le
𝒅𝒕
 Schéma du montage réalisé par les membres du mouvement est uniforme.
deuxième groupe.  Mouvement circulaire :
L A |𝑞|
l 𝑚 0
Y
𝑣02
= ⇒
M’
𝜌
Fig.1-30 𝒎𝒗
⃗𝒐
𝒗 𝜶 𝝆 = |𝒒|.𝑩𝟎 or (𝑞, 𝑚, 𝐵, 𝑣0 ) = 𝑐𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝝆 = 𝒄𝒔𝒕𝒆.
I M A’ Par conséquent le mouvement est circulaire.
O 𝒎𝒗𝟎 𝒎𝒗𝟎
𝑹= =
|𝒒|. 𝑩 𝒏. 𝒆. 𝑩
Un faisceau homocinétique d’électrons pénètre en O
⃗ ⊥𝒗
dans une région où règne un champ 𝐵 ⃗𝒐
⃗⃗ :
Données : Largueur de la zone du champ 𝑩
l = 3mm ; OA’ = L = 0,3m ; AA’ = Y = 3,5cm, m =
𝟗, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟑𝟏 𝒌𝒈 et V0 = 107 m/s
2-1- Exprimer la distance Distance 𝑶𝟐 𝑪 en fonction de m, n, e, B et U.

𝑶𝟐 𝑪 en fonction de m, n,
e, B et U.

𝑚𝑣0 2𝑚𝑣0
𝑂2 𝐶 = 2𝑅 = 2 = 𝑜𝑟 𝑣𝑂2
|𝑞|. 𝐵 𝑛. 𝑒. 𝐵
2𝑛𝑒𝑈
=√ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠:
𝑚
1 2² × 2𝑚²𝑛𝑒𝑈 𝟏 𝟖𝒎𝑼
𝑶𝟐 𝑪 = √ ⇒ 𝑶𝟐 𝑪 = √
𝐵 𝑛²𝑒²𝑚 𝑩 𝒏𝒆
2-2- Identifier l’élément  Identification de l’élément chimique X
chimique X en exposant 𝒎 𝒆𝑩²𝑶𝟐 𝑪𝟐 1,6. 10−19 × 1² × (4,95. 10−2 )2
la démarche suivie puis = =
𝒏 𝟖𝑼 8 × 1000
calculer la vitesse de l’ion = 𝟒, 𝟗. 𝟏𝟎−𝟐𝟔
𝑿𝒏+ en 𝑶𝟐 . 𝑚
Calcul du rapport 𝑛 pour chaque ion du support
𝒎 𝒏(𝒎𝒐𝒍)𝑴 𝑴
= =
𝒏 𝒏 𝒏𝓝
𝒎 𝑀 59.10−3
 Pour l’ion 𝑵𝒊 : 𝒏 = 𝑛𝒩 = 2×6,02.1023 =
𝟐+
4,9. 10−26
𝒎 𝑀 27.10−3
 Pour l’ion 𝑨𝒍𝟑+ : = 𝑛𝒩 = 3×6,02.1023 =
𝒏
1,5. 10−26
𝒎 𝑀 63.10−3
 Pour l’ion 𝑪𝒖𝟐+ : = 𝑛𝒩 = 2×6,02.1023 =
𝒏
5,2. 10−26
𝒎 𝑀 108.10−3
 Pour l’ion 𝑨𝒈+ : = 𝑛𝒩 = 1×6,02.1023 =
𝒏
−25
1,8. 10
De tout ce qui précède, on identifie l’élément X à l’atome de
Nickel (Ni).
 Calcul de la vitesse de l’ion 𝑿𝒏+ en 𝑶𝟐 .
2𝑛𝑒𝑈 2×1000×1,6.10−19
𝒗𝑶𝟐 = √ =√ = 𝟖. 𝟏𝟎𝟒 𝒎/𝒔
𝑚 4,9.10−26
2-3- Préciser la nature du  Nature du mouvement des ions 𝑿𝒏+ dans le cas de la
mouvement des ions 𝑿𝒏+ superposition des deux champs

dans le cas de la Les ions sont soumis simultanément aux actions de la force
superposition des deux magnétique et de la force électrique. Donc le principe de
champs puis calculer la l’inertie est vérifié : 𝐹𝑚 + 𝐹𝑒 = ⃗0
valeur E du champ D’où le mouvement des ions est rectiligne uniforme.
électrique.  Calcul la valeur E du champ électrique.
𝐹𝑚 + 𝐹𝑒 = ⃗0 ⇒ 𝐹𝑚 = 𝐹𝑒 ⇒ 𝒗𝑶𝟐 𝑩 = 𝑬
𝑬 = 𝑣𝑂2 𝐵 = 8. 104 × 1 = 𝟖. 𝟏𝟎𝟒 𝑽/𝒎
3-1- Représenter en un point Représentation en un point quelconque de l’arc 𝑂𝑀′ ̂ de la
̂ force magnétique qui s’exerce sur un électron et sens du
quelconque de l’arc 𝑂𝑀′
la force magnétique qui champ ⃗𝑩 ⃗. L A
s’exerce sur un électron
puis donner le sens du R l
champ 𝑩 ⃗⃗ . ⃗⃗
𝑩 Y
M’
⃗𝑭𝒎 𝜶
⃗𝒐
𝒗
O I M A’
3-2- Donner l’expression du Expression du rayon R de courbure en fonction de m, 𝒗𝒐 , e,

rayon R de courbure en et B.
fonction de m, 𝒗𝒐 , e, et 𝒎𝒗𝟎 𝒎𝒗𝟎
𝑹= =
B. |𝒒|. 𝑩 𝒆. 𝑩
3-3- Exprimer la déflexion  Expression de la déflexion magnétique Y en fonction de
magnétique Y en fonction L ; l ; B ; e ; m et vo en supposant que l’angle « est petit »
de L ; l ; B ; e ; m et vo en 𝐴𝐴′ 𝑌
supposant que l’angle « tan 𝛼 = = (1)
𝐼𝐴′ 𝐼𝐴′
est petit » puis déduire 𝑙
alors la valeur du champ sin 𝛼 = (2)
𝑅
magnétique ⃗𝑩 ⃗. L’angle 𝛼 « étant petit » alors :
𝛼(𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛) ≈ sin 𝛼 ≈ tan 𝛼 (3)𝑒𝑡𝐼𝐴′ ≈ 𝐿
De (1), (2) et (3) , on déduit que :

𝑌 𝑙 𝑙𝐿 𝑒. 𝑙. 𝐿. 𝐵 𝒆. 𝒍. 𝑳. 𝑩
= 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝑌 = = ⇒ 𝒀=
𝐿 𝑅 𝑅 𝑚𝑣0 𝒎𝒗𝟎
⃗⃗ .
 Valeur du champ magnétique 𝑩
𝒀𝒎𝒗𝟎 3,5.10−2 ×9,1.10−31 ×107
𝑩= ⇒ 𝑩= =
𝒆.𝒍.𝑳 1,6.10−19 ×0,3×3.10−3
−3
2,2. 10 𝑇
Situation d’évaluation n°9 : Spectrographe de masse et Filtre de vitesse.

Contexte
Yatto, un apprenant en classe de Tle scientifique se propose de déterminer la distance séparant les points d’impact de deux isotopes à l’aide d’un spectrographe de masse
d’une part puis étudier le mouvement des isotopes dans le dispositif 2.


Expliquer 1-1- Nommer chaque région Nom de chaque région du dispositif 1
des faits du dispositif 1.  Région I : Chambre d’ionisation
𝟕𝟗 − 𝟖𝟏 −
Les ions isotopes 𝑩𝒓 et 𝑩𝒓 pénètrent en O1 sans et prendre  Région II : Chambre d’accélération
vitesse initiale dans un champ électrique uniforme et position.  Région III : Chambre de déviation
constant, créé par une tension 𝑈1 appliquée entre les deux 1-2- Montrer que les deux Preuve que les deux types d’ions ont la même énergie cinétique à
plaques parallèles verticales 𝑷𝟏 et 𝑷𝟐 pour y être accélérés types d’ions ont la même leur sortie en 𝑂2.
jusqu’en 𝑶𝟐 . énergie cinétique à leur Système : Ion de masse 𝑚 et de charge q.
A la sortie de la région III, les ions pénètrent dans le sortie en 𝑂2. Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
dispositif 2.
𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑃⃗ 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑜𝑛;
𝐹𝑒 )
D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC), on a :
𝑃1 𝑃2 1
𝐸𝐶𝑂2 − 2 𝑚𝑣𝑂21 = 𝑊(𝐹𝑒 ) ⇒ 𝐸𝐶𝑂2 = 𝑞(𝑉𝑃 − 𝑉𝑄 ) =
II
𝑂1 𝑂2 𝑒𝑈1
I 𝑣1 𝑜𝑢 𝑣2
⇒ 𝐸𝐶𝑂2 = 𝑒𝑈1 L’énergie cinétique en 𝑂2 ne dépend pas de la
𝐸1 masse des ions. D’où les deux types d’ions ont la même énergie
cinétique à leur sortie en 𝑂2.
A III
⃗2
𝐵
𝐸⃗2 M
𝑂4 𝑂3 ⃗
𝐵
1-3- Etablir l’expression du  Expression du rapport 𝒗𝟐
𝒗𝟐 𝒗𝟏
Fig.1-31 : Dispositif 1 rapport puis
𝒗𝟏
déterminer sa valeur. 1 1 𝒗𝟐 𝒎𝟏 𝟕𝟗
𝑚1 𝑣12 = 𝑚2 𝑣22 ⇒ =√ =√
2 2 𝒗𝟏 𝒎𝟐 𝟖𝟏
𝒗 𝒗𝟐 𝟕𝟗
 Valeur de 𝒗𝟐 : = √𝟖𝟏 = 𝟎, 𝟗𝟖𝟕𝟔
𝟏 𝒗𝟏
2-1- Donner le sens de ⃗𝑩 ⃗𝟏  Sens de ⃗𝑩 ⃗ 𝟏 pour que les ions soient déviés vers le bas
pour que les ions soient D’après la règle de la main droite, ⃗𝑩⃗ 𝟏 est entrant.
déviés vers le bas et  Preuve que le mouvement des ions est plan, uniforme et
Fig.1-32 : Dispositif 2 : montrer que le circulaire dans la région III.
mouvement des ions est
Système : Ion de masse 𝑚 et de charge q.
plan, uniforme et
circulaire dans la région
mn =1,67 10-27 kg ; e =1,6 10-19C ; III. Repère : (𝑂; 𝜏; 𝑛⃗; 𝑘⃗)
𝑼𝟏 = 4 103V et 𝑩𝟏 = 10-1T ; 𝑩𝟐 = 500mT. 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 ⃗𝑷 ⃗ 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒
𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑚
𝐹𝑚 )
Schéma :
D’après le théorème du centre d’inertie
(T.C.I), on a : 𝐹𝑚 = 𝑚. 𝑎
𝒒
⇒ 𝑞𝑣0 ⋀𝐵 ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⇒ 𝒂 ⃗ = 𝒗 ⃗⃗ 𝟏
⃗ ⋀𝑩
𝒎 𝟎
 Mouvement plan :
⃗ ⊥𝑩
𝒂 ⃗⃗ 𝟏 et 𝒗
⃗𝟎⊥𝑩 ⃗⃗ 𝟏 , alors :
⃗⃗ 𝟏
𝑩
𝒂𝒛 = 𝟎; 𝒗𝟎𝒛 = 𝟎 𝑒𝑡 𝒛𝟎 = 𝟎, ⃗𝒌
⃗
𝝉
donc le mouvement ne s’effectue O ⃗𝒐
𝒗
⃗ ⃗
𝒏 ⃗𝑭𝒎
pas suivant 𝒌. Par conséquent,
le mouvement est plan et s’effectue
dans le plan perpendiculaire à ⃗𝑩 ⃗ 𝟏.
 Mouvement uniforme :
𝒅𝒗
⃗𝟎⊥𝒂
𝒗 ⃗ ⇒ 𝒂𝝉 = 𝟎 ⇒ 𝟎 = 𝟎 ⇒ 𝒗𝟎 = 𝒄𝒔𝒕𝒆,
𝒅𝒕
donc le mouvement est uniforme.

 Mouvement circulaire :
|𝑞|
𝑚 0 1
𝑣02
= ⇒
𝜌
𝒎𝒗
𝝆 = |𝒒|.𝑩𝟎 or (𝑞, 𝑚, 𝐵1 , 𝑣0 ) = 𝑐𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝝆 = 𝒄𝒔𝒕𝒆.
𝟏
Par conséquent le mouvement est circulaire.
𝒎𝒗𝟎 𝒎𝒗𝟎
𝑹= =
|𝒒|. 𝑩𝟏 𝒆. 𝑩𝟏
2-2- Etablir l’expression du  Expression et valeur du rapport 𝑹𝟐
𝑹𝟐 𝑹𝟏
rapport puis 𝒎𝟏 𝒗 𝟏 𝒎𝟐 𝒗 𝟐
𝑹𝟏 𝑹𝟏 = 𝒆.𝑩 et 𝑹𝟐 = 𝒆.𝑩 alors :
déterminer sa valeur. 𝟏 𝟏
Indiquer le point de 𝑹𝟐 𝒎 𝒗 𝒎 𝟖𝟏
= 𝒎𝟐 𝒗𝟐 = √𝒎𝟐 = √𝟕𝟗 = 𝟏, 𝟎𝟏𝟐𝟔
sorties de chaque ion. 𝑹𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
 Point de sorties de chaque ion

𝑹𝟐
> 𝟏, alors les ions 𝟕𝟗𝑩𝒓− sortent par le point M et les ions
𝑹𝟏
𝟖𝟏
𝑩𝒓− sortent par le point N.
2-3- Etablir l’expression  Expression de la différence 𝑹𝟐 - 𝑹𝟏
de la différence 𝑹𝟐 - 𝑅 𝒎𝟏 𝒗 𝟏 𝒎
𝑹𝟐 − 𝑹𝟏 = 𝑅1 (𝑅2 − 1) = 𝒆.𝑩 (√𝒎𝟐 − 𝟏) or :
𝑹𝟏 puis calculer la 1 𝟏 𝟏
distance MN séparant les 2𝑒𝑈 𝟏 2𝑚 𝑈 𝒎
points d’impacts des deux 𝑣1 = √ 𝑚 1 donc : 𝑹𝟐 − 𝑹𝟏 = 𝑩 √ 𝑒1 1 . (√𝒎𝟐 −
1 𝟏 𝟏
sortes d’ions.
𝟏)
 Calcul de la distance MN séparant les points d’impacts des
deux sortes d’ions.
𝟐 𝟐𝒎𝟏 𝑼𝟏 𝒎𝟐
𝑴𝑵 = 𝟐(𝑹𝟐 − 𝑹𝟏 ) = √ . (√ − 𝟏)
𝑩𝟏 𝒆 𝒎𝟏

𝑴𝑵
2 2 × 79 × 1,67. 10−27 × 4. 103
= √ . (1,0126
0,1 1,6. 10−19
− 1)
𝑴𝑵 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 = 𝟐𝒄𝒎
3-1- Déterminer le sens de Sens de 𝐵 ⃗ 2 pour que les ions 𝟕𝟗𝑩𝒓− arrivant en 𝑂3 traverse le
⃗ 2 pour que les
𝐵 dispositif 2 en ligne droite. ⃗𝑭𝒎
𝟏
ions 𝟕𝟗𝑩𝒓− arrivant en D’après la règle de la main droite ⃗𝑬 ⃗𝑩

⃗𝟐
𝑂3 traverse le dispositif ⃗⃗ 𝟐 est entrant.
𝑩
2 en ligne droite. ⃗𝑭𝒆
3-2- Exprimer en fonction de Expression et valeur du champ 𝐸⃗2

𝑣1 et 𝐵2 la valeur du 𝐹𝑚1 + 𝐹𝑒 = ⃗0 ⇒ 𝐹𝑚1 = 𝐹𝑒 ⇒ 𝒗𝟏 𝑩𝟐 = 𝑬𝟐
champ 𝐸2 puis déduire sa
valeur. 𝟐𝒆𝑼𝟏
𝑬𝟐 = 𝑣1 𝐵2 = 𝑩𝟐 √
𝒎𝟏
2 × 1,6. 10−19 × 4. 103

𝑬𝟐 = 0,5√ ≈ 𝟓. 𝟏𝟎𝟒 𝑽/𝒎
79 × 1,67. 10−27
3-3- Préciser la plaque vers  Plaque vers laquelle sont déviés les ions 𝟖𝟏𝑩𝒓−
laquelle sont déviés les 𝑣1 > 𝑣2 ⇒ 𝐹𝑚1 > 𝐹𝑚2 ⇒ 𝑭𝒆 > 𝑭𝒎𝟐
ions 𝟖𝟏𝑩𝒓− puis Par conséquent, les ions 𝟖𝟏𝑩𝒓− dévient vers la plaque B.
calculer 𝐵′2 pour que  Calcul de 𝐵′ pour que ces ions traversent le dispositif 2
2
ces ions traversent le sans subir de déviation.
dispositif 2 sans subir 𝑬𝟐
de déviation. 𝑬𝟐 = 𝑣2 𝐵′2 = 0,9876𝑣1 𝐵′2 = 𝐵′2 =
0,9876𝑣1
𝑩𝟐
=
𝟎, 𝟗𝟖𝟕𝟔
𝟎, 𝟓
𝑬𝟐 = = 𝟎, 𝟓𝟏𝑻
𝟎, 𝟗𝟖𝟕𝟔

Evaluation formation 1 – 7 : Cyclotron
Contexte
Kassa, un apprenant en classe de terminale scientifique se propose de déterminer la fréquence de la tension alternative 𝑼 𝑷𝟐𝑷𝟏 de la figure ci-dessous. Pour ce faire il étudie
⃗⃗ ) uniforme.
une particule de masse m, de charge q pénétrant en C avec une vitesse initiale négligeable dans un espace où règne un champ électrique (𝑩


Proposer une 1-7-1- Exprimer l’énergie  Expression de l’énergie cinétique de la particule en K’
explication sur cinétique de la particule en fonction de m et V0
la détermination en K’ en fonction de m 𝟏
Lorsque la particule entre dans la région I, le signe de la de la fréquence de et V0 puis donner le rôle 𝑬𝑪𝑲′ = 𝒎. 𝑽𝟐𝟎
𝟐
tension 𝑼 𝑷𝟐 𝑷𝟏 change entre P1 et P2, la particule est la tension du champ magnétique  Rôle du champ magnétique 𝐵 ⃗.
animée d’un mouvement rectiligne uniformément accéléré et alternative ⃗𝐵.
Le champ magnétique 𝐵 ⃗ courbe la trajectoire de la
devient la trajectoire K’L. La particule décrit ensuite la 𝑼 𝑷𝟐 𝑷𝟏 .
particule.
trajectoire circulaire (C2).
1-7-2- Exprimer le rayon Expression du rayon 𝑹𝟏 de la trajectoire (C1) en fonction
𝑹𝟏 de la trajectoire (C1) de m ; q; B et V0.
en fonction de m ; q; B 𝒎𝑽𝟎
d et V0. 𝑹𝟏 =
I 𝒒. 𝑩
L’ 1-7-3- Exprimer son énergie  Expression de l’énergie cinétique en L en fonction de
⃗
𝐵 ⃗
𝐵 cinétique en L en
K m ; q ; B ; 𝑽𝟎 et U
C fonction de m ; q ; Système : Particule de masse 𝑚 et de charge q.
⃗𝑜
𝑉 B ; 𝑽𝟎 et U puis Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
(𝐶2 )
donner l’intérêt du Bilan des forces :
(E) (𝐶1 ) passage de la particule
𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 ⃗⃗⃗
𝑃 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑜𝑛;
III dans la zone III. { (𝑃 ≪ 𝐹𝑒 )
II D’après le théorème de l’énergie cinétique (TEC), on a :
L K’ 1 𝟏
𝐸𝐶𝐿 − 2 𝑚𝑉02 = 𝑊(𝐹𝑒 ) ⇒ 𝑬𝑪𝑳 = 𝒒𝑼 + 𝟐 𝒎. 𝑽𝟐𝟎
𝑃2 𝑃1  Intérêt du passage de la particule dans la zone III.
Le passage de la particule dans la zone III permet
d’augmenter l’énergie cinétique.
Fig.1- 33
1-7-4- Exprimer le rayon  Expression du rayon R2 en fonction de m ; q ; V0 ; B
R2 en fonction de m ; q ; et U
V0 ; B et U puis vérifier
que R2 est 𝑚𝑉𝐿 𝒎 𝟐𝒒𝑼
𝑹𝟐 = = √ + 𝑽𝟐𝟎
supérieure à R1. 𝑞. 𝐵 𝒒. 𝑩 𝒎
 Preuve que R2 est supérieure à R1.
2𝑈 𝑚𝑉0 2𝑈
𝑅22 = 2
+( ) ² ⇒ 𝑅22 = 𝑅12 + 2
𝑞𝐵 𝑞. 𝐵 𝑞𝐵
2𝑈
⇒ 𝑅22 − 𝑅12 = > 0 ⇒ 𝑅22 > 𝑅12
𝑞𝐵 2
Par conséquent, 𝑹𝟐 est supérieure à 𝑹𝟏 .
1-7-5- Exprimer la durée  Expression de la durée du demi – tour LL’
du demi – tour LL’ et 𝑑 𝜋𝑅2 𝝅. 𝒎
la comparer à la durée 𝒕= = =
𝑉𝐿 𝑉𝐿 𝒒. 𝑩
du demi – tour KK’  Comparaison
puis déduire la 𝑑 ′ 𝜋𝑅1 𝝅. 𝒎
fréquence de la tension 𝒕′ = = = ⇒ 𝒕
alternative 𝑼 𝑷𝟐 𝑷𝟏 . 𝑉0 𝑉0 𝒒. 𝑩
= 𝒕′ (𝒎ê𝒎𝒆 𝒅𝒖𝒓é𝒆)
 Déduction de la fréquence de la tension alternative
𝑼 𝑷𝟐 𝑷𝟏 .
2𝜋. 𝑚 𝟏 𝒒. 𝑩
𝑇 = 𝑡 + 𝑡 ′ = 2𝑡 = ⇒𝑵= =
𝑞. 𝐵 𝑻 𝟐𝝅. 𝒎
Sous – activité 4 – 11 : L’induction électromagnétique.


4-14-1- Nommer le phénomène Nom du phénomène physique qui engendre le courant induit
physique qui engendre le Le phénomène physique qui engendre le courant induit s’appelle

courant induit. l’«induction électromagnétique» .
4-14-2- Proposer une explication à  Flux magnétique
Bobine la notion du flux Lorsqu’un circuit fermé est placé dans un champ magnétique
magnétique puis donner la uniforme 𝑩 ⃗⃗ , la surface de ce circuit est traversée par un flux
définition du phénomène
magnétique 𝜱.
N Aimant S d’induction
électromagnétique. 𝜱=𝑩 ⃗ = 𝑩𝑺 𝒄𝒐𝒔(𝑩
⃗⃗ . 𝑺 ⃗ ) = 𝑩𝑺𝒄𝒐𝒔 𝜽 (𝑾𝒃)
⃗⃗ ; 𝑺
Dans d’un solénoïde, on a : 𝜱 = 𝑵 𝑩𝑺𝒄𝒐𝒔 𝜽
Galvanomètre NB : Toute variation du flux magnétique à travers un circuit fermé
y fait apparaître un courant induit.
 Définition du phénomène d’induction
Lorsque nous déplaçons par un mouvement de va et vient un L’induction électromagnétique est la création d’une force
aimant en face d’une bobine, le galvanomètre décèle le électromotrice induite dans un circuit au travers duquel le flux
passage d’un courant appelé courant induit. magnétique varie.
4-14-3- Proposer une explication  Détermination du sens du courant induit
sur la détermination du Lorsque le flux magnétique à travers le circuit induit augmente ou
sens du courant induit puis diminue, le courant induit crée un flux magnétique qui s’oppose à
énoncer la loi de Lenz cette augmentation ou à cette diminution. Ainsi quand le champ
inducteur 𝑩 ⃗⃗ augmente, le courant induit i crée un champ
magnétique ⃗⃗⃗⃗𝑩′ de sens opposé à celui de ⃗𝑩 ⃗ et quand le champ
magnétique 𝑩 ⃗⃗ diminue, le courant induit i crée un champ magnétique
⃗⃗⃗⃗
𝑩′de même sens que ⃗𝑩 ⃗.
 Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel que les forces électromagnétiques
qu’il crée s’opposent au déplacement qui lui donne naissance.
NB
 Si 𝜱 ↗⇒ 𝑩 ↗⇒ 𝑩 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑩′ sont de sens contraires et, i est de
sens contraire du sens positif choisi.
 Si 𝜱 ↘⇒ 𝑩 ↘⇒ ⃗𝑩 ⃗ 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝑩′ sont de même sens et, i est de même
sens que le sens positif choisi.
4-14-4- Etablir en exposant la  Expression de la force électromotrice (f.é.m.) d’induction
démarche suivie électromagnétique
l’expression :  La force électromotrice induite moyenne est :

 de la force ∆𝚽
électromotrice (f.é.m.) 𝒆𝒎 = − (𝑽)
𝚫𝒕
d’induction
électromagnétique ;  La force électromotrice induite instantané est :
 de l’intensité du 𝒆=−
𝒅𝚽
courant induit dans un 𝒅𝒕
circuit fermé où NB
apparaît-la (f. é .m)  Si 𝒆 < 0, le courant induit i circule dans le sens contraire
induite ; au sens positif choisi.
 de la quantité  Si 𝒆 > 0, le courant induit i circule dans le sens positif
d’électricité induite Q. choisi.
 Expression de l’intensité du courant induit dans un circuit
fermé où apparaît-la (f. é .m) induite
Si R est la résistance totale du circuit fermé où apparaît la force
électromotrice induite, l’intensité du courant induit dans le circuit
est donnée par la loi de Pouillet :
𝒆 𝟏 𝒅𝚽
𝒊= =− (𝑨)
𝑹 𝑹 𝒅𝒕
 Expression de la quantité d’électricité induite Q.

|∆𝚽|
|𝒒| = (𝑪)
𝑹
Quelques applications du phénomène d’induction électromagnétique
A-Conducteur mobile sur les rails de Laplace
Lorsqu’on déplace le conducteur mobile avec la vitesse 𝑣 entre les temps dt et t+dt la surface du contour augmente ce qui faire varier le flux.
∆𝜙 = 𝜙1 − 𝜙2 =B(S+dS)−BS

∆𝜙 =BdS or dS=l×v×dt= B l v dt
−𝑑𝜙 𝐵𝑙𝑣 𝑑𝑡
e= 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡 =−𝐵𝑙𝑣 = 𝑐𝑡𝑒
Le courant induit circule dans le sens contraire celui arbitrairement choisi
B- Les transformateurs
Ils sont constitués de carcasse en fer doux sur lequel on réalise des enroulements des fils. Le fil magnétique à chaque instant est le même à travers chaque spire du primaire et
𝑈 𝑁
du secondaire on obtient la relation entre les tensions. 𝜇 =𝑈2 = 2𝑁 ;
1 1
Lorsque la valeur de nu est supérieure à 1 on a un élévateur de tension.
Lorsque la valeur de nu est inférieur e est à 1 on a un abaisseur de tension.
C- Les alternateurs
C’est un dispositif qui est constitué d’une bobine fixe (le stator) autour de laquelle on faire mouvoir un aimant appelée rotor.
Exemple: Dynamo ; alternateurs des centrales hydro électriques.
D- Le courant de Foucault
C’ est un dispositif qui permet de produire le courant induit permettant le freinage des gros porteurs: il s’agit de frein électromagnétique.
Contexte
Kèmi, une apprenante en classe de terminale scientifique, se propose d’expliquer l’apparition d’un courant induit dans la bobine S2 lors de l’ouverture et la fermeture de
l’interrupteur K (figure 1-40)


A l’intérieur d’un long solénoïde S1, on place Expliquer 4-11-1- Dire pourquoi apparait un  Apparition du courant induit dans S2 lorsque K est ouvert
une bobine S2 de façon que leurs axes l’apparition courant induit dans S2 Lorsque le courant I circule, la bobine 𝑆 est dans le champ
2
coïncident. Le solénoïde S1 est parcouru par du courant lorsque K est ouvert et ⃗
magnétique uniforme 𝐵 du solénoïde 𝑆2 . Ouvrir K équivaut à
un courant d’intensité I. induit dans S2 préciser son sens.
annuler rapidement le champ magnétique B et le flux
magnétique à travers 𝑆2 varie. D’où l’apparition du courant
induit dans S2 lorsque K est ouvert.
 Sens du courant induit
Comme le flux magnétique diminue, donc le courant induit
𝑺𝟐 i a même sens que le courant I
𝑺𝟏
SA1 : Champs de forces
R et interactions 2017-2018 61
G K
4-11-2- Dire pourquoi apparait de  Apparition du courant induit dans S2 lorsque K est fermé
nouveau un courant induit Fermer K consiste à faire varier très rapidement le champ de 0 à
dans 𝑆2 lorsque K est fermé B. Là encore, le flux magnétique à travers 𝑆2 varie. D’où
et préciser son sens. l’apparition du courant induit dans S2 lorsque K est fermé.
 Sens du courant induit
Comme le flux magnétique augmente, donc le courant induit i a
le sens contraire à celui du courant I
Fig.1-40
Contexte
Amina, une apprenante en classe de terminale scientifique de propose de calculer l’intensité du courant induit dans une bobine rectangulaire des côtés a et b,
⃗ horizontal et perpendiculaire au plan des spires.
comportant N spire, disposée verticalement dans un champ magnétique uniforme 𝐵


Expliquer 1-12-1- Calculer l’intensité i du courant Calcul de l’intensité i du courant induit dans la bobine en
a = 3cm ; N = 20spires ; b = 2cm le calcul de induit dans la bobine en précisant son précisant son sens.
l’intensité sens. 𝑒 1 𝑑Φ 𝑵𝒂𝒃 𝒅𝐁 𝒅𝐁
du courant 𝒊= =− =− = −𝟔. 𝟏𝟎−𝟑
𝑅 𝑅 𝑑𝑡 𝑹 𝒅𝒕 𝒅𝒕
induit  𝒕 ∈ [𝟎; 𝟎, 𝟓𝒔], on a :
dans la 0,2−0 𝒅𝐁
𝑩 = 𝑘𝑡 = (0,5−0) 𝑡 = 𝟎, 𝟒𝒕 ⇒ 𝒅𝒕 = 𝟎, 𝟒 donc:
bobine S
𝒊 = −6. 10−3 × 0,4 = −𝟐, 𝟒. 𝟏𝟎−𝟑 𝑨
= −𝟐, 𝟒𝒎𝑨
Le courant induit circule dans le sens inverse du sens
positif choisi
Fig.1-4  𝒕 ∈ [𝟎; 𝟓𝒔; 𝟐𝒔], on a :
⃗ donne 𝒅𝐁
La variation de l’intensité du champ 𝐵 𝑩 = 𝟎, 𝟐𝑻 ⇒ = 𝟎 donc : 𝒊 = 𝟎 𝑨
𝒅𝒕

la courbe suivante  𝒕 ∈ [𝟐𝒔; 𝟑𝒔], on a :
Fig.1-4 0 − 0,2
𝑩 = 𝑘𝑡 + 𝑞 = ( ) 𝑡 + 𝑞 = −0,2𝑡 + 𝑞
3−2
𝒅𝐁
⇒ 𝒅𝒕 = −𝟎, 𝟐 donc :
La résistance totale du circuit fermé est
R=2Ω 𝒊 = −6. 10−3 × (−0,2) = 1, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝑨 = 𝟏, 𝟐𝒎𝑨
Le courant induit circule dans le même sens que le sens
B (T) positif choisi
𝒅𝐁
 𝒕 > 3𝒔, on a : 𝑩 = 𝒄𝒔𝒕𝒆 ⇒ 𝒅𝒕 = 𝟎 donc : 𝒊 = 𝟎 𝑨
1-12-2- Le champ B varie désormais de façon  Loi de variation de B en fonction du temps
0,2 sinusoïdale, sa fréquence est 1000 Hz 𝑩 = 𝑩𝒎 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕) avec : 𝝎 = 𝟐𝝅𝑵 = 𝟔𝟐𝟖𝟎𝒓𝒂𝒅/𝒔
et sa valeur maximale est 0,2T à t = Donc : 𝑩 = 𝟎, 𝟐 𝐬𝐢𝐧(𝟔𝟐𝟖𝟎𝒕) (𝑻)
0s ;  Loi de variation de i en fonction du temps
B = 0T et il est initialement dirigé 𝒅𝐁
vers la droite. Ecrire la loi de 𝒊 = −𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 = 𝟕, 𝟓𝟒 𝐜𝐨𝐬(𝟔𝟐𝟖𝟎𝒕) (𝑨)
t(s) variation de B en fonction du temps 𝒅𝒕
0 1 2 3
puis celle de i.
Sous – activité 4 – 12 : Auto – induction.


K
4-15-1- Interpréter l’expérience du support  Interprétation de l’expérience du support
puis donne l’influence de la bobine Le courant électrique possédant un effet magnétique, alors sa circulation
G dans un circuit électrique. crée un champ magnétique donc un flux magnétique propre.
I
Bobine 𝑳𝟏  A la fermeture de l’interrupteur K, l’augmentation du flux magnétique
𝑰𝟏 propre dans la bobine crée un courant d’auto – induction i qui s’oppose à
𝐼1 ; la lampe 𝐿1 n’est traversée que par 𝐼1 − |𝑖|et lorsque le temps
𝑳𝟐 s’écoule, i s’annule et 𝐿1 s’allume normalement.
𝑰𝟐
R  A l’ouverture de l’interrupteur K, la diminution du flux propre crée un
courant d’auto – induction i qui maintient 𝐿1 allumée pendant un court
instant.

Fig.1-43  L’influence de la bobine dans un circuit électrique.
La bobine s’oppose à l’installation ou à l’annulation du courant dans un
Les lampes 𝑳𝟏 et 𝑳𝟐 sont identiques .La circuit électrique.
résistance de la bobine est égale à celle du 4-15-2- Donner le nom du phénomène ainsi Nom du phénomène ainsi mis en évidence
conducteur ohmique. mis en évidence. Le phénomène d’induction, lié à la variation du flux propre, est appelé auto
 K fermé, 𝑳𝟐 s’allume immédiatement – induction.
alors que 𝑳𝟏 s’allume avec un retard. 4-15-3- Établir l’expression du flux propre  Expression du flux propre d’un solénoïde en fonction de l’inductance L
 K ouvert, 𝑳𝟐 s’éteint immédiatement d’un solénoïde en fonction de et de l’intensité i du courant :
alors que 𝑳𝟏 s’éteint avec un certain l’inductance L et de l’intensité i du 𝚽𝒑 = 𝑳𝒊 (𝟏)
retard. courant d’une part puis en fonction  Expression du flux propre d’un solénoïde en fonction de N ; 𝝁0 ; l ; S ;
de N ; 𝝁0 ; l ; S ; et i d’autre part. et i
𝑁 𝑵𝟐
Φ𝑝 = 𝑁𝐵𝑆 𝑜𝑟 𝐵 = µ0 𝑖 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: 𝚽𝒑 = µ𝟎 𝑺𝒊 (𝟐)
ℓ 𝓵
4-15-4- Déduire alors l’expression de Expression de l’inductance du solénoïde.
l’inductance du solénoïde. 𝑁2 𝑵𝟐
(1) = (2) ⇒ 𝐿𝑖 = µ0 𝑆𝑖 ⇒ 𝑳 = µ𝟎 𝑺 (𝑯)
ℓ 𝓵
4-15-5- Déterminer la f – é –m d’auto –  Détermination de la f – é –m d’auto –induction
induction puis énoncer la loi de 𝑑Φ 𝒅𝒊
Faraday. 𝒆=− = −𝑳
𝑑𝑡 𝒅𝒕
 Loi de Faraday.
La force électromotrice d’auto – induction est proportionnelle à l’opposée de
la dérivée par rapport au temps de l’intensité du courant.
4-15-6- Déterminer la tension aux bornes  Détermination de la tension aux bornes d’une bobine en fonction de i
d’une bobine en fonction de i et  Lorsque la bobine se comporte comme un générateur
trouver les expressions de i lors de 𝒅𝒊
l’établissement du courant et dans 𝑼 = 𝒆 − 𝒓𝒊 = −𝑳 − 𝒓𝒊 (𝑽)
𝒅𝒕
le cas de l’annulation du courant.  Lorsque la bobine se comporte comme un récepteur
𝒅𝒊
𝑼 = −𝒆 + 𝒓𝒊−= 𝑳 + 𝒓𝒊 (𝑽)
𝒅𝒕
 Expression de i lors de l’établissement du courant
𝑑𝑖 𝑬 𝒓
𝐿 + 𝑟𝑖 = 𝐸 ⇒ 𝒊 = (𝟏 − 𝒆−𝑳𝒕 )
𝑑𝑡 𝒓
 Expression de i dans le cas de l’annulation du courant.

𝑑𝑖 𝑬 𝒓
+ 𝑟𝑖 = 0 ⇒ 𝒊 = 𝒆−𝑳𝒕
𝑑𝑡 𝒓
4-15-7- Donner les expressions de la  Expression de la puissance emmagasinée ou restituée par une bobine.
puissance et de l’énergie 𝒅𝒊
emmagasinée ou restituée par une 𝓟 = 𝒓𝒊𝟐 + 𝑳𝒊 (𝑾)
𝒅𝒕
bobine.
 Expression de l’énergie emmagasinée ou restituée par une bobine
𝟏
𝑬𝒎 = 𝑳𝒊𝟐 (𝑱)
𝟐
4-15-8- Expliquer le phénomène d’étincelle Phénomène d’étincelle de rupture
de rupture puis dire comment lutter Lorsqu’on ouvre le circuit de la bobine, l’énergie magnétique est restituée et
contre ce phénomène. provoque une étincelle qui éclate les deux bornes de l’interrupteur : c’est
l’étincelle de rupture pouvant créer des dégâts.
Pour éviter ce phénomène, on peut : K
 brancher un condensateur
G b
plan aux de l’interrupteur C
K
 brancher une diode à
jonction aux bornes
D
de la bobine G b
𝑹𝒑
Contexte
Justin ; un apprenant en classe de Terminale scientifique se propose de déterminer expérimentalement l’inductance L du solénoïde de BC à l’aide de l’oscilloscope. A cet
effet, il réalise le montage de la figure 1-44 et obtient l’oscillogramme de la figure1-45.


Expliquer les 1-13-1- Reproduire et représenter sur Reproduction et représention sur la figure 1 – 44 ; les
phénomènes la figure 1 – 44 ; les branchements de l’oscilloscope pour visualiser
R=1kΩ en répondant branchements de simultanément les variations de la tension aux bornes de
Le générateur délivre une tension périodique aux consignes l’oscilloscope pour visualiser la résistance R sur la voie Y1 et celle de la tension UBC
triangulaire. suivantes. simultanément les variations aux bornes du solénoïde BC sur la voie Y2.
de la tension aux bornes de
la résistance R sur la voie Y1 ~
et celle de la tension UBC aux K i
G
Fig.1-44 bornes du solénoïde BC sur
~ R
la voie Y2.
K i 𝒀𝟐 B C D 𝒀𝟏
G
R
1-13-2- Attribuer à chaque signal, la  Attribution de chaque signal à la tension visualisée
B C D tension visualisée sur l’écran sur l’écran de l’oscilloscope
de l’oscilloscope puis La tension aux bornes du conducteur ohmique étant
déterminer la fréquence des proportionnelle à l’intensité du courant délivré par le
signaux. générateur, alors la tension aux bornes du conducteur
ohmique est triangulaire. Par conséquent, le signal 1
correspond à la tension aux bornes du conducteur ohmique
et le signal 2 correspond à la tension aux bornes du
solénoïde.
 Détermination de la fréquence des signaux
𝟏 1
𝑵= = = 𝟓𝟎𝟎𝑯𝒛
𝑻 0,5. 10−3 × 4
1-13-3- Exprimer en fonction de i  Expression de chacune des tensions visualisées en
chacune des tensions Y1et Y2 en fonction de i
visualisées en Y1et Y2 puis  Tension aux bornes du conducteur ohmique
trouver une relation entre ces 𝑼𝑹 = 𝑼𝑫𝑪 = 𝑹𝒊
Fig.1-45 deux tensions.
 Tension aux bornes du solénoïde

𝒅𝒊
𝑼𝑩𝑪 = 𝒆 = −𝑳
Sensibilités verticales : 𝒅𝒕
 Relation entre ces deux tensions.

𝑈𝐷𝐶 𝑑𝑖 1 𝑑𝑈𝐷𝐶
2V/div pour Signal 1 𝑈𝐷𝐶 = 𝑅𝑖 ⇒ 𝑖 =⇒ =
𝑅 𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡
𝑳 𝒅𝑼
Donc : 𝑼𝑩𝑪 = − 𝑹 𝒅𝒕𝑫𝑪 (𝟏)
0,2V/div pour Signal 2
1-13-4- Exploiter cette relation et Détermination de la valeur de l’inductance L du
Base de temps : 0,5ms/div l’oscillogramme de la figure 1 solénoïde.
– 45 pour déterminer la 𝒕 ∈ [𝟎; 𝑻 𝒔], on a :
valeur de l’inductance L du 𝟐
solénoïde. 𝑼 = 𝑎𝑡 = (
(3×2)−0 𝟏𝟐
) 𝑡 = 𝒕 = 𝟔𝟎𝟎𝟎𝒕
𝑫𝑪 𝑇
𝑻
−0
2
𝒅𝑼𝑫𝑪
⇒ = 𝟔𝟎𝟎𝟎 (𝟐)
𝒅𝒕
𝑼𝑩𝑪 = −𝟏, 𝟓 × 𝟎, 𝟐 = −𝟎, 𝟑 (𝟑)
(𝟐) et (𝟑) dans (𝟏) donne :
𝐿 0,3𝑅 0,3 × 1000
−0,3 = −6000 ⇒ 𝑳 = =
𝑅 6000 6000
= 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝑯

Contexte
Dans le cadre d’une séance de travaux pratique, un professeur de PCT convie ses apprenants à mettre en évidence le phénomène d’auto – induction.


 Schéma du montage réalisé. Elaborer une 1-1- Ecrire l’équation  Equation différentielle qui régit l’installation
N = 1000spires ;
explication différentielle qui régit du courant électrique dans le solénoïde S
sur le l’installation du 𝑑𝑖
ℓ = 50cm ; d = 10cm ; r = 3Ω ; 𝜋² = 10 et phénomène courant électrique 𝐿 + 𝑟𝑖 = 𝐸 − 𝑟 ′ 𝑖 ⇒
𝑑𝑡
d’auto – dans le solénoïde S 𝒅𝒊
𝜇0 =4𝜋10−7 ; G ( E = 12V ; r’ = 2𝛺) induction. puis déduire 𝑳 + (𝒓 + 𝒓′)𝒊 = 𝑬
𝒅𝒕
l’intensité maximale  Intensité maximale 𝐼𝑚 du courant électrique
𝐼𝑚 du courant en régime permanent.
électrique en régime

permanent. 𝑑𝑖
= 0 ⇒ (𝑟 + 𝑟′)𝑖 = 𝐸 ⇒
𝑑𝑡
𝑬 12
A B ⇒ 𝒊 = 𝑰𝒎 = = = 𝟐, 𝟒𝑨
𝒓 + 𝒓′ 3 + 2
1-2- Vérifier que la loi Prevue que la loi d’établissement du courant
(𝑳, 𝒓) K d’établissement du (circuit en régime transitoire) est donnée par la
G courant (circuit en relation :
G régime transitoire) est 𝑬 −
(𝒓+𝒓′)𝒕
Fig. 1-46 donnée par la i = (𝟏 − 𝒆 𝑳 ).

𝒓+𝒓′
relation : 𝑑𝑖 −
(𝑟+𝑟′)𝑡
𝑬
𝐿 = 𝐸. 𝑒 𝐿
i = (𝟏 − 𝑑𝑡
𝒓+𝒓′ (𝒓+𝒓′)𝒕
(𝒓+𝒓′)𝒕 (𝑟 + 𝑟′)𝑖 = 𝐸. (𝟏 − 𝒆− 𝑳 )
𝒆− 𝑳 ).
 Le générateur délivre désormais un qui varie en activité du 𝑑𝑖
𝐿 𝑑𝑡 + (𝑟 + 𝑟′)𝑖 = 𝐸. 𝑒 − 𝐿 +
(𝑟+𝑟′)𝑡
temps. (𝒓+𝒓′)𝒕
𝐸. (𝟏 − 𝒆− 𝑳 )
𝑑𝑖
𝐿 𝑑𝑡 + (𝑟 + 𝑟′)𝑖 = 𝐸 d’où le résultat
1-3- Etablir l’expression de  Expression de l’inductance L du solénoïde en
l’inductance L du fonction de N, d, 𝓵 et 𝝅
solénoïde en fonction Φ𝑝 = 𝐿𝑖 (1)
de N, d, 𝓵 et 𝝅 puis 𝑁
calculer sa valeur. Φ𝑝 = 𝑁𝐵𝑆 𝑜𝑟 𝐵 = µ0 𝑖 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
ℓ
𝑁2
i(A) Φ𝑝 = µ0 𝑆𝑖 (2)
0,2 ℓ
𝑁2
(1) = (2) ⇒ 𝐿𝑖 = µ0 𝑆𝑖
0 1,5 𝒕(𝟏𝟎−𝟐 𝒔) ℓ
4 𝟐
2 3 (𝝅𝒅𝑵)
⇒ 𝑳 = 𝟏𝟎−𝟕 . (𝑯)
𝓵
-0,2  Valeur de l’inductance L du solénoïde
Fig. 1-47 (0,1×1000)2
𝑳 = 10−7 × 10 0,5
= 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝑯
2-1- Calculer la valeur du Valeur du flux propre lorsque le solénoïde est
flux propre lorsque le parcouru par un courant d’intensité I = 0,2A.
solénoïde est
parcouru par un 𝚽𝒑 = 𝑳𝒊 = 2. 10−2 × 0,2
courant d’intensité = 𝟒. 𝟏𝟎−𝟑 𝑾𝒃
I = 0,2A.
2-2- Montrer qu’il existe  Preuve qu’il existe une force électromotrice
une force d’auto – induction e dans le solénoïde pour
électromotrice d’auto certains intervalles de temps que l’on précisera
– induction e dans le 𝒅𝒊
solénoïde pour 𝒆 = −𝑳
𝒅𝒕
certains intervalles de Dans les intervalles [𝟏, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔; 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔] et
temps que l’on [𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔; 𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔] , l’intensité du courant
précisera puis : varie en fonction du temps. Donc il existe une force
 calculer sa valeur électromotrice d’auto – induction e dans le
dans chaque cas ; solénoïde sur ses deux intervalles.
 donner l’expression  Valeur de e dans chaque cas
de la tension 𝑼𝑨𝑩  𝒕 ∈ [𝟏, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔; 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔]
aux bornes du 𝒊 = 𝒂𝒕 + 𝒃 ⇒
solénoïde en fonction 𝒅𝒊 0,2 + 0,2
du temps. =𝒂= = 𝟖𝟎
𝒅𝒕 2. 10 − 1,5. 10−2
−2
𝒆 = −80 × 2. 10−2 = −𝟏, 𝟔𝑽
 𝒕 ∈ [𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔; 𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔]
𝒊 = 𝒂𝒕 + 𝒃 ⇒
𝒅𝒊 −0,2 − 0,2
=𝒂= = 𝟒𝟎
𝒅𝒕 4. 10−2 − 3. 10−2
𝒆 = 40 × 2. 10−2 = 𝟎, 𝟖𝑽
 Expression de la tension 𝑼𝑨𝑩 aux bornes du
solénoïde en fonction du temps.
𝑼𝑨𝑩 = −𝑒 + 𝑟𝑖
 𝑡 ∈ [1,5. 10−2 𝑠; 2. 10−2 𝑠]
𝑖 = 80𝑡 + 𝑏
𝑏 = 0,2 − (80 × 2. 10−2 ) = −1,4 ⇒
𝒊 = 𝟖𝟎𝒕 – 𝟏, 𝟒
⇒ 𝑼𝑨𝑩 = 1,6 + 3(80𝑡 – 1,4)
𝑼𝑨𝑩 = 𝟐𝟒𝟎𝒕 − 𝟐, 𝟔 (𝑽)
 𝑡 ∈ [4. 10−2 𝑠; 3. 10−2 𝑠]

𝑖 = 80𝑡 + 𝑏
𝑏 = 0,2 − (−40 × 3. 10−2 ) = 1,4 ⇒
𝒊 = −𝟒𝟎𝒕 + 𝟏, 𝟒
⇒ 𝑼𝑨𝑩 = −0,8 + 3(−40𝑡 + 1,4)
𝑼𝑨𝑩 = −𝟏𝟐𝟎𝒕 + 𝟑, 𝟒 (𝑽)
2-3- A l’ouverture du  Nom de ce phénomène :
circuit, il apparait un Etincelle de rupture
phénomène au niveau  Pour éviter ce phénomène, on peut :
de l’interrupteur :  brancher un condensateur plan aux de
 préciser le nom de ce l’interrupteur ;
phénomène ;  brancher une diode à jonction aux bornes de la
 dire comment annuler bobine
ce phénomène.
C. RETOUR ET PROJECTION
Activité 5 : Objectiver la démarche suivie et les résultats obtenus.


5-1- Faire le point des savoirs construits.
Savoirs construits 5-2- Expliquer les stratégies suivies pour asseoir ses savoirs.
5-3- Dégager les réussites et les difficultés rencontrées.
5-4- Proposer des possibilités d’amélioration.
Activité 6 : Réinvestissement des acquis dans une situation de vie courante
Matériel : savoirs construits .
Consigne
Citer les domaines de la vie courante où interviennent les champs de forces et interactions.

Résultats attendus
 Lancé de poids (champ de force)
 Formation des images sur l’écran d’un poste téléviseur (champ et induction électromagnétique)
 Réception audiovisuelle des sons et images (champ électromagnétique)
 Fabrication des alternateurs ou des tensions alternatives (inductions électromagnétique)
 Fabrication des transformateurs (induction électromagnétique.

Fiche Prof SA 1 Tle 17-18

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Fiche Prof SA 1 Tle 17-18

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Fiche pédagogique Année Scolaire : 2017-2018

CEG : Classe : Tle D

SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 1

Texte de la Situation de départ

Activité1: Représentations initiales des notions évoquées dans la situation de départ ?

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Matériel Consignes Résultats attendus

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Activité 2 : Circonscription des préoccupations évoquées par la situation de départ.

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Matériel Consignes Résultats attendus

Activité 3 : Propositions d’explication aux différentes préoccupations.

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Matériel Consignes Résultats attendus

SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 3

Activité 4 : Mettre à l’épreuve la proposition d’explication choisie.

Sous – activité 4 – 1 : Vecteur position d’un point dans un repère donné.

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Support Consignes Résultats attendus

4-1-2- Donne les outils

SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 4

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Sous-activité 4 2 –: Vecteur vitesse d’un point dans un repère donné.

Support Consignes Résultats attendus

Expression du vecteur vitesse instantanée d’un mobile ponctuel

𝒗 = √𝒙²̇ + 𝒚²̇ + 𝒛²̇ (m/s)

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Sous – activité 4 – 3 : Vecteur accélération d’un mobile ponctuel.

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Support Consignes Résultats attendus

4-3-2- Donner la définition du vecteur  Vecteur-accélération instantanée : Le vecteur accélération

a = √𝒙²̈ + 𝒚²̈ + 𝒛²̈ (m/s²)

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Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Support Tâche Consignes Résultats attendus

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Sous – activité 4 – 4 : Étude de quelques mouvements particuliers.

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Sous – activité 4 – 5 : Le champ électrostatique.

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Support Consignes Résultats attendus

SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 10

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Support Tâche Consignes Résultats attendus

SA1 : Champs de forces et interactions 2017-2018 11

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Support Consignes Résultats attendus

 Spectre magnétique d’un aimant en U

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 Spectre magnétique d’un solénoïde parcouru par un

Règle de la main droite pour la détermination de la

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 Calcul de leurs normes.

 Pendant le passage du courant électrique

 Identification des ses faces du solénoïde

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Stratégie d’enseignement apprentissage Durée

Support Consignes Résultats attendus

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Exemple : Déterminer la position du centre d’inertie G du système

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 Enoncé du principe de l’inertie (1ère loi de Newton)

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4-8-7- Proposer une explication sur la notion de Notions de chocs