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i n f o a r t i c l e r é s u m é
Historique de l’article : Quatrième localisation extra-pulmonaire de l’infection tuberculeuse en termes de fréquence, l’atteinte
Disponible sur Internet le 17 septembre urogénitale est pourtant souvent sous-estimée par les cliniciens. La présentation pauci-symptomatique
2014 et l’évolution insidieuse sont à l’origine d’un retard diagnostique. Les atteintes les plus fréquentes sont
les sténoses urétérales pour les formes urinaires, le nodule épididymaire chez l’homme et la salpingite
Mots clés : chronique chez la femme pour les formes génitales. La documentation bactériologique reste le seul exa-
Tuberculose urogénitale men permettant, d’une part, un diagnostic de certitude et, d’autre part, de tester la sensibilité de la souche
Mycobacterium tuberculosis
aux antituberculeux. Cependant, les atteintes tuberculeuses urogénitales étant très fréquemment pauci-
Sténoses urétérales étagées
Nodule épididymaire
bacillaires, notamment les formes génitales de la femme, le diagnostic est souvent porté sur un faisceau
Infertilité d’argument comportant différentes imageries (uro-scanner, échographie pelvienne, hystérosalpingogra-
phie, IRM) et parfois des explorations endoscopiques voire chirurgicales, avec réalisation de prélèvements
à visée histologique et bactériologique. Comme pour les autres formes de tuberculose, le traitement est
principalement médicamenteux et comporte une quadrithérapie par rifampicine, isoniazide, éthambutol
et pyrazinamide puis une bithérapie pour une durée totale de six mois. Un geste thérapeutique chirurgi-
cal peut s’avérer nécessaire afin de traiter ou de limiter le retentissement des principales séquelles que
sont l’insuffisance rénale chronique, les troubles mictionnels et l’infertilité.
© 2014 Société nationale française de médecine interne (SNFMI). Publié par Elsevier Masson SAS.
Tous droits réservés.
a b s t r a c t
Keywords: Genito-urinary tuberculosis is the fourth most common manifestation of the disease, but it is often unde-
Genito-urinary tuberculosis restimated by clinicians because of few and non-specific symptoms and insidious disease course. The
Mycobacterium tuberculosis most common urinary findings are multiple ureteral stenosis. The most common genital involvement
Multiple ureteral stenosis is an epididymal nodule for men and a chronic salpingitis for women. The definite diagnosis of genito-
Epididymal nodule
urinary tuberculosis is obtained on the basis of culture studies. Due to the paucibacillary nature of the
Infertility
disease, especially of genital location in woman, a probable or presumptive diagnosis is frequently consi-
dered with several parameters including radiological imaging (abdominal CT-scan, pelvic ultrasound,
pelvic MRI). Endoscopic and surgical procedures are frequently required to obtain specimens for histo-
pathologic and bacteriological studies. Medical treatment is the method of choice, with a combination of
four drugs, namely isoniazid, rifampicin, ethambutol and pyrazinamide, followed by a two-drug regimen,
for a total of six month duration. Surgery might be indicated in complicated genito-urinary tuberculosis
(decreased renal function, infertility, urologic complaints).
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∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : aurelie.fillion@chu-dijon.fr (A. Fillion).
http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.07.006
0248-8663/© 2014 Société nationale française de médecine interne (SNFMI). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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2.5. Examens diagnostiques invasifs rein non fonctionnel. La sclérose vésicale rétractile (entre 0 et 52 %
des patients) se présente d’abord comme une gêne fonctionnelle à
Devant des anomalies aspécifiques de l’arbre urinaire, les exa- type d’urgenturies et d’incontinence urinaire, mais peut aussi pro-
mens invasifs comme la cystoscopie avec biopsies vésicales et la voquer un reflux urétéral chronique à l’origine d’une destruction
biopsie rénale peuvent être réalisées. Cette dernière est indiquée du parenchyme rénal [26]. Le dépistage précoce de ces complica-
en cas de doute diagnostique devant une masse rénale [37]. Les tions nécessite la surveillance régulière de la fonction rénale et la
biopsies vésicales, quant à elles, sont utiles lors de la découverte réalisation répétée d’imageries, dont la fréquence n’est pas codifiée.
de lésions suspectes (plages érythémateuses vésicales aspécifiques,
lésions bourgeonnantes). 3. Tuberculose génitale de l’homme
L’origine tuberculeuse n’est souvent évoquée qu’après réception
des résultats histologiques qui retrouvent classiquement des gra- 3.1. Pathogénie
nulomes épithélioïdes et gigantocellulaires avec ou sans nécrose
caséeuse, très évocateurs d’infection tuberculeuse, mais non spéci- Chez l’homme, l’atteinte génitale peut se faire par extension
fiques. La présence de BAAR, sans pouvoir affirmer le diagnostic, est d’une localisation urinaire par voie canalaire rétrograde ou par voie
d’autant plus évocatrice [16]. Cependant, en l’absence de suspicion hématogène à partir d’un foyer à distance, notamment pulmonaire,
d’infection tuberculeuse préalable au geste, le matériel prélevé est de la même façon que pour l’atteinte des voies urinaires. Les loca-
rarement envoyé et analysé en bactériologie. lisations génitales isolées sont donc possibles mais restent rares.
Ainsi, elles représentent moins de 5 % des TBUG de l’homme [43,44].
2.6. Traitement médical
3.2. Tableau clinique
Le traitement de première intention est médical et identique à
celui de la tuberculose pulmonaire. Il comporte une quadrithéra-
L’atteinte épididymaire est la plus fréquente [45,46]. Elle se
pie initiale comprenant l’isoniazide (4–5 mg/kg/j), la rifampicine
présente sous forme d’une épididymite réfractaire à une antibio-
(10 mg/kg/j), le pyrazinamide (20–25 mg/kg/j) et l’éthambutol
thérapie classique, qui se chronicise avec l’apparition d’un nodule
(15–20 mg/kg/j) pendant deux mois, suivi d’une bithérapie par
froid, dont la principale complication est l’obstruction du canal
rifampicine et isoniazide pendant quatre mois [2,4,5,15].
épididymaire. Les principaux symptômes sont l’augmentation du
L’utilisation des corticoïdes n’est pas recommandée, mais est
volume scrotal et la douleur scrotale à la palpation. L’épididyme
discutée par certaines équipes en cas d’aggravation ou en l’absence
est induré et douloureux. Il n’existe aucun autre signe en l’absence
d’amélioration d’une sténose urétérale après quelques semaines
d’une autre localisation tuberculeuse, d’où la difficulté diagnos-
d’antibiothérapie [2,4,5,15]. Les différentes études n’ont cepen-
tique [45]. Certains auteurs rapportent d’ailleurs une présentation
dant pas montré de bénéfice de la corticothérapie par rapport au
initiale similaire à celle d’une tumeur testiculaire [47]. Dans sa
traitement endoscopique [2]. Si l’introduction des corticoïdes est
forme compliquée, la fonte caséeuse du testicule est mise en évi-
décidée, l’adaptation de la posologie doit prendre en compte l’effet
dence par une fistule scroto-cutanée [1]. L’atteinte prostatique
inducteur de la rifampicine (accélération du métabolisme et dimi-
est généralement asymptomatique, de découverte fortuite sur des
nution de l’efficacité).
biopsies, ou se présente plus rarement comme une prostatite chro-
nique.
2.7. Traitement chirurgical
Les atteintes testiculaires et prostatiques s’accompagnent plus
fréquemment de localisations urinaires que l’atteinte épididy-
Le recours au traitement chirurgical varie de 26 à 91 % selon les
maire, classiquement isolée [10,15,48,49].
études [26–29,38]. Les interventions endo-urologiques telles que
le drainage des cavités rénales (endoprothèse urétérale ou néphro-
stomie percutanée) peuvent être effectuées au stade précoce de 3.3. Examens microbiologiques
la maladie afin de prévenir la dysfonction rénale secondaire aux
sténoses urétérales [39,40]. Ces techniques, ainsi que la dilatation Comme pour les tuberculoses urinaires, le principal exa-
urétérale, peuvent être nécessaire à un stade séquellaire, en pré- men bactériologique est l’ECBU à la recherche de mycobactéries.
sence de sténoses urétérales étagées. D’autres prélèvements bactériologiques sont possibles (spermo-
La néphrectomie est discutée en urgence pour les pyonéphroses culture), mais peu évalués [10]. Les anomalies retrouvées telles
compliquées de sepsis sévère ou de choc septique non contrôlés par que la diminution du volume de l’éjaculat, la leucospermie ou
l’antibiothérapie et le traitement symptomatique. À distance, elle l’oligospermie restent aspécifiques [43].
peut être indiquée pour la prise en charge d’une dysfonction rénale
complète compliquant une dilatation des cavités pyélocalicielles 3.4. Imagerie
ou d’une hypertension artérielle non contrôlée [10,15].
Enfin, la chirurgie reconstructrice est essentiellement repré- Les organes génitaux sont particulièrement bien explorés
sentée par l’entérocystoplastie d’agrandissement et la néovessie, par l’échographie scrotale et l’échographie pelvienne, par voie
indiquées dans le traitement de la sclérose vésicale lorsque la capa- sus-pubienne ou endorectale. L’échographie scrotale permet
cité vésicale est très diminuée (< 100 mL) [41,42]. Elle ne doit être d’individualiser un épididyme augmenté de volume, hétérogène,
effectuée qu’à froid, de préférence après au moins deux mois de parfois associé à une hydrocèle. L’analyse testiculaire met en évi-
traitement [15]. dence des zones hypoéchogènes homogènes au sein du testicule.
Cependant, ces anomalies restent aspécifiques [50,51].
2.8. Évolution et séquelles Bien que permettant de visualiser des atteintes prostatiques et
testiculaires, le scanner est un examen moins sensible.
Les séquelles dépendent de l’atteinte initiale. La destruction du Plus récemment, l’IRM prostatique semble apporter un plus
parenchyme rénal peut aboutir à une insuffisance rénale chronique dans le diagnostic de la prostatite tuberculeuse. Très utilisée
(entre 0 et 32 % des patients en fonction des études) ou à une aujourd’hui dans le diagnostic du cancer de prostate, l’IRM spectro-
hypertension artérielle réfractaire au traitement médicamenteux. scopique pourrait apporter des éléments radiologiques nouveaux
Selon les études, de 0 à 72 % des patients présentent au moins un et différencier le cancer d’une inflammation chronique [52].
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3.5. Examens diagnostics invasifs négatif, de même que les cultures, qui restent cependant le seul
examen diagnostic de certitude et permettent en outre d’évaluer
L’orchidectomie et l’épididymectomie sont souvent réalisées à la sensibilité de la souche aux antituberculeux [56,58]. Devant
visée diagnostique. Ce n’est qu’à l’analyse anatomopathologique, les difficultés diagnostiques et l’importance d’une documentation
devant la présence de granulomes, que le diagnostic de tuberculose bactériologique, il est important d’obtenir l’ensemble des prélève-
est évoqué. ments techniquement réalisables [10].
La biologie moléculaire est un outil intéressant, probablement
3.6. Traitement médical et chirurgical plus sensible que la bactériologie standard. Elle est utilisée en
routine dans certaines zones d’endémie, notamment en Inde. En
Le traitement médical est le même que pour les formes pul- France, cependant, les techniques utilisées (PCR nichée) ne sont pas
monaires ou urinaires et comprend une quadrithérapie puis une disponibles dans tous les laboratoires. Certaines études évaluent
bithérapie pour une durée totale de six mois. Il n’y a pas d’indication la sensibilité de la PCR sur les biopsies endométriales à moins de
à une corticothérapie. La prise en charge chirurgicale n’est pas 60 %, ce qui reste nettement insuffisant. La spécificité est estimée à
consensuelle, mais un geste peut se discuter en cas de fistule ou environ 90 %, les faux positifs étant alors attribués à des problèmes
de fonte purulente du testicule. techniques (contamination) ou à des formes latentes ou guéries
(bacilles morts) [56,59]. Pour certaines équipes, la biologie molé-
3.7. Évolution et séquelles culaire pourrait permettre de diagnostiquer l’infection à un stade
précoce.
La principale séquelle de l’atteinte génitale est la stérilité, qui est La recherche de mycobactéries dans les urines n’est positive
majoritairement excrétoire, par obstruction des voies séminales, ou qu’en cas d’atteinte urinaire associée, rare, mais qui doit être
plus rarement sécrétoire, secondaire à la fonte testiculaire bilaté- recherchée.
rale [53].
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