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Tumeur de la voie excrétrice supérieure


L. Lenfant, M. Rouprêt

Résumé : Les tumeurs urothéliales de la voie excrétrice supérieure (TVES) sont rares et représentent 5 à
10 % des carcinomes urothéliaux. L’incidence annuelle estimée dans les pays occidentaux est d’environ
deux nouveaux cas par an pour 100 000 habitants. L’histoire naturelle et les étiologies des TVES diffèrent
légèrement de celles des cancers de la vessie. Par exemple, 60 % des tumeurs des voies excrétrices
supérieures sont infiltrantes contre 15 % pour la vessie et la maladie est métastatique d’emblée dans
7 % des cas. Les TVES peuvent survenir après une intoxication chronique à la phénacétine, à l’acide
aristolochique (induisant la néphropathie aux herbes chinoises ou à la farine de blé dans les Balkans), ou
dans le cadre de syndrome héréditaire comme le syndrome de Lynch (HNPCC [hereditary non polyposis
colonic cancer]). Les facteurs faisant suspecter un syndrome de Lynch lors de la découverte d’une TVES
sont l’âge inférieur à 60 ans, des antécédents familiaux de cancer et un antécédent personnel d’autre
cancer lié au HNPCC. Les TVES peuvent être classées en fonction de leur localisation : pyélocalicielles (60 %
des cas), urétérale (30 % des cas) et multifocales (10 % des cas). La néphro-urétérectomie (NUT) avec
excision d’une collerette vésicale périméatique est le traitement de référence des TVES à haut risque quelle
que soit leur localisation. Cependant, selon les dernières recommandations de l’European Association of
Urology et de l’Association française d’urologie, le traitement conservateur doit être privilégié pour les TVES
à bas risque chez les patients avec deux reins fonctionnels car il permet de réduire la morbidité associée à
la NUT sans compromettre les résultats oncologiques. Chez les patients ayant une TVES à haut risque sur
rein unique, le traitement conservateur doit être discuté au cas par cas. Une chimiothérapie adjuvante à
base de cisplatine est indiquée après une NUT pour les stades supérieurs ou égaux à pT2.
© 2022 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Mots-clés : Tumeur de la voie excrétrice supérieure ; Carcinome urothélial ; Néphro-urétérectomie ;


Urétérectomie ; HNPCC

Plan ■ Surveillance 9
Surveillance après une néphro-urétérectomie 9
■ Introduction 1 Surveillance après un traitement conservateur 9
■ Conclusion 9
■ Facteurs de risque 1
Tabac et exposition professionnelle 1
Néphropathie à l’acide aristolochique 2
Maladie du pied noir 2
Iatrogénie 2  Introduction
Inflammation chronique et autres facteurs endogènes 2
Prédispositions génétiques 2 Les tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES) sont des
Antécédent de tumeur vésicale 2 tumeurs rares, avec une incidence entre un et deux cas pour
■ Histoire naturelle 2 100 000 habitants par an [1, 2] . Le pic d’incidence des TVES se situe
Carcinogenèse 2 entre 70 et 90 ans, avec une prédominance masculine nette et un
Localisation tumorale et multifocalité 2 rapport homme/femme compris entre 1,5 et 2,8 [1] . Dans environ
Extension locale, régionale, lymphatique et métastatique 3 deux tiers des cas, la localisation est pyélocalicielle. Lorsque les

tumeurs sont urétérales, elles sont plus fréquemment localisées
Anatomopathologie 3
dans l’uretère distal. Les tumeurs sont multifocales dans 7 à 23 %
■ Facteurs pronostiques 3 des cas et plus rarement bilatérales (2–8 %) [1] . Un antécédent de
Facteurs inhérents au patient 3 lésion vésicale est retrouvé chez 12 à 30 % des patients. Les réci-
Facteurs inhérents à la tumeur 4 dives après traitement radical sont localisées dans la vessie dans
Classification pronostique 5 un tiers des cas [3] .
■ Diagnostic 5
Présentation clinique 5
Diagnostic radiologique
Cystoscopie et cytologie urinaire
5
6  Facteurs de risque
Urétérorénoscopie souple 6
■ Traitement 7
Tabac et exposition professionnelle
Maladie localisée 7 L’inhalation de fumée de tabac contenant de nombreux
Tumeurs de la voie excrétrice supérieure localement carcinogènes (amines aromatiques, benzopyrène, diméthylbenza-
avancées/métastatiques 9 thracène) [4] augmente le risque relatif de développer une TVES de

EMC - Urologie 1
Volume 40 > n◦ 2 > avril 2022
http://dx.doi.org/10.1016/S1762-0953(22)45293-9

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2,5 à sept fois par rapport à la population générale. Le nombre de une forme familiale de cancers colorectaux comptant pour 1 à
cigarettes par jour et d’années de tabagisme font varier ce risque. 5 % de ces lésions [1] . Une mutation impliquée dans la réparation
Certaines industries (teinture, textiles, caoutchouc, pétrochi- des mésappariements de l’acide désoxyribonucléique (ADN) est
miques, charbon, coke, goudron) produisent des carcinogènes responsable de ce syndrome dont les TVES sont la troisième loca-
chimiques (amines aromatiques, hydrocarbures aromatiques lisation la plus fréquemment retrouvée [15] (environ 5 %) après les
polycycliques, composants organochlorés). Une exposition localisations colorectales et endométriales, et avant les cancers de
moyenne de 7 ans est suffisante pour développer une TVES et l’ovaire, de l’intestin grêle, de l’estomac, hépatobiliaire, de la peau
l’intervalle entre la fin de l’exposition et l’apparition de la TVES ou du cerveau [16, 17] . En cas de suspicion d’une TVES héréditaire
peut aller jusqu’à 20 ans. (notamment en cas de patient jeune ou d’antécédent person-
nel ou familial de tumeur du spectre HNPCC), plusieurs tests
sont utiles : analyse des instabilités microsatellites et recherche
Néphropathie à l’acide aristolochique de perte d’expression protéinique en immunohistochimie. En cas
Il existe des facteurs carcinogènes exogènes propres au trac- d’anomalie confirmée, un séquençage de l’ADN à la recherche
tus urinaire supérieur, incluant la néphropathie analgésique et de mutations spécifiques (MLH1, MSH2, MSH6, PMS2) [18, 19] est
la néphropathie des Balkans due à l’ingestion accidentelle ou recommandé [20, 21] . La réalisation d’un dépistage pour les autres
l’utilisation en pharmacopée de l’acide aristolochique [5, 6] . tumeurs (coloscopie, frottis endométrial, etc.) peut alors éventuel-
La néphropathie aux herbes chinoises [7, 8] entraîne des lésions lement s’avérer utile.
tubulaires proximales, une fibrose rénale interstitielle et une pro-
gression lente vers l’insuffisance rénale et une prévalence élevée
de TVES. Environ la moitié des patients atteints développent une Antécédent de tumeur vésicale
tumeur urothéliale dont 90 % seront une TVES.
Une récidive dans le haut appareil après une tumeur de la vessie
La néphropathie endémique des Balkans [9] est due à la présence
est rare (2 à 5 %) [22] . Elle survient le plus souvent dans les trois
d’acide aristolochique dans les farines de blé. Les TVES y ont une
ans après la cystectomie totale. Plusieurs facteurs de risque ont
incidence 60 à 100 fois plus élevée que dans le reste du monde.
été identifiés tels que la présence de carcinome in situ dans la ves-
Cette incidence diminue grâce aux changements technologiques
sie, des antécédents de récidives vésicales et de cystectomie pour
des productions de farine [10, 11] .
une tumeur non infiltrante, mais avec envahissement de l’uretère
distal sur la pièce opératoire [22] .
Maladie du pied noir
Le sud-ouest et le nord-est de Taïwan sont d’autres régions endé-
miques de TVES [8, 12] . La maladie du pied noir (blackfoot disease)  Histoire naturelle
est une vascularite causée par l’exposition chronique à l’arsenic
présent dans l’eau des puits artésiens. Un lien entre les TVES et Carcinogenèse
la maladie du pied noir est supposé. Cependant, la pollution à
Les altérations génétiques ou épigénétiques à l’origine des TVES
l’arsenic n’est pas présente dans le nord-est du pays et souvent les
sont de mieux en mieux établies [23–25] . Cela modifie l’expression
patients présentant une TVES dans le sud-ouest de Taïwan n’ont
de gènes suppresseurs de tumeur ou d’oncogènes induisant la car-
pas la maladie du pied noir. Le rôle de l’arsenic dans la carcino-
cinogenèse. Les oncogènes les plus connus sont FGFR3 (fibroblast
genèse des TVES n’est probablement pas suffisant pour expliquer
growth factor receptor 3), dont l’inactivation semble liée à un pro-
l’incidence plus élevée sur cette île.
nostic plus favorable [26] et le récepteur et le ligand EGF (epidermal
growth factor), dont la surexpression présente dans 10 à 55 % des
Iatrogénie TVES semble associée à des stades et grades plus avancés.
Les gènes suppresseurs de tumeur codent des protéines impli-
Pendant 40 ans, la phénacétine a été largement utilisée comme quées dans l’inhibition de la croissance cellulaire, dans la
antalgique mais a été abandonnée depuis les années 1980 lorsque protection de l’intégrité génomique ou des interactions inter-
son potentiel carcinogène a été reconnu [13] . Dans de grandes cellulaires [27, 28] : p53 favorise l’apoptose des cellules lorsque
études cas témoin, le risque de TVES chez les patients exposés les altérations d’ADN ne sont pas réparables ou encore RB1 et
à la phénacétine était 12,2 (6,8 à 22,2) fois plus élevé que pour CDH1. Les mutations épigénétiques telles les méthylations des
la population générale [14] . La latence moyenne d’apparition de la îlots CpG favorisent l’inactivation de certains gènes suppresseurs
TVES est de 22 ans après l’exposition ; ainsi, l’incidence des TVES de tumeur [24, 25] .
liée à la phénacétine diminue. L’instabilité génomique est révélée par l’instabilité microsatelli-
L’exposition chronique à certaines agents alkylants (cyclophos- taire (MSI), elle-même définie par l’expansion ou la délétion d’un
phamide, ifosfamide) et certains laxatifs semblent impliqués dans ou deux motifs de répétition de nucléotides. Elle est liée à la muta-
l’apparition des TVES, bien que seules de petites études aient tion d’un gène de réparation des mésappariements de l’ADN. Elle
signalé ces liens potentiels. est dépistée par PCR sur l’ADN de tissus normaux ou cancéreux.
Les MSI sont présentes dans presque toutes les TVES du syndrome
Inflammation chronique et autres facteurs HNPCC et dans 25 % des tumeurs sporadiques [27, 29] .

endogènes
Les infections urinaires chroniques sont peut-être impliquées Localisation tumorale et multifocalité
dans la carcinogenèse des TVES [8] . Le risque relatif est de 1,5 à deux Les tumeurs pyélocalicielles (Fig. 1, 2) sont plus fréquentes que
fois celui de la population générale. Par le biais de l’infection chro- les lésions urétérales (Fig. 3). Au sein de l’uretère, les localisations
nique, la présence de calculs dans les voies excrétrices urinaires distales sont plus fréquentes. Cependant, les TVES constituent une
peut favoriser la prolifération cancéreuse. maladie panurothéliale sujette à la multifocalité (20 % des cas) et
L’hypertension artérielle représente peut-être aussi un risque de à la bilatéralité (1,6 à 3,1 % des cas). La multifocalité augmente
TVES dont le mécanisme n’est pas clair, avec un risque relatif de avec certains facteurs de risques (tels que la néphropathie à l’acide
1,3. aristolochique, les récidives multiples de tumeurs de la vessie).
Les théories moléculaires mises en cause dans les tumeurs multi-
Prédispositions génétiques focales sont l’effet champ (field effect theory) suggérant une maladie
de l’urothélium ; ou la théorie de l’essaimage (seed theory) avec
Des prédispositions génétiques peuvent également être asso- l’expansion intraluminale ou intraépithéliale d’une seule cellule
ciées au risque de développer une TVES. Le syndrome hereditary monoclonale. Certaines études moléculaires suggèrent que la plu-
non polyposis colonic cancer (HNPCC ou syndrome de Lynch) est part des tumeurs (70 à 80 %) sont plutôt monoclonales [24, 30] .

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Figure 1. Tumeur non infiltrante des cavités pyélocalicielles. Figure 3. Tumeur obstructive de l’uretère.

L’extension progresse ensuite vers le canal thoracique, le


médiastin et les ganglions supraclaviculaires.
Les sites les plus fréquents de métastases à distance sont le sque-
lette osseux (32 %), les poumons (25 %) et le foie (24 %) [35, 36] .
Le grade tumoral, le stade et la présence d’un envahissement
lymphovasculaire semblent être les plus prédictifs d’une dissémi-
nation métastatique [36] .

 Anatomopathologie
Les carcinomes urothéliaux représentent la grande majorité des
TVES (95 %). Leur croissance est analogue à celle des carcinomes
urothéliaux de la vessie et, ainsi, la plupart (> 85 %) sont des
lésions exophytiques plutôt que des lésions planes de carcinome
in situ [37, 38] . Les autres types histologiques sont le carcinome épi-
dermoïde (0,7 à 7 % des TVES), en général des lésions uniques au
sein des cavités pyélocalicielles et associées à une infection chro-
nique ou un calcul, de pronostic défavorable, l’adénocarcinome
(< 1 % des TVES, 3 types sont décrits : tubulovilleux, mucineux
et le type papillaire non intestinal) et les carcinomes neuroendo-
Figure 2. Tumeur des cavités pyélocalicielles avec infiltration crines (< 0,5 % des TVES comprenant les cancers à petites cellules,
débutante. à grandes cellules et les lésion carcinoïdes). Ce dernier type est
souvent associé à un composant urothélial.
Beaucoup plus rares, les tumeurs bénignes telles que le polype
L’association d’une TVES et d’un cancer de la vessie est bien fibroépithélial ou le neurofibrome et les sarcomes (léiomyosar-
décrite. Dans 17 % des cas, un cancer de la vessie est présent. come, rhabdomyosarcome, angiosarcome, etc.).
Une récidive vésicale d’une TVES survient chez 22 à 47 % des Les TVES sont des lésions non invasives (prolifération exo-
patients [31–33] . Le site le plus fréquent de récidive est le méat uré- phytique, papillaire de l’urothélium avec trois entités distinctes
téral ipsilatéral. Celle-ci survient le plus souvent dans les 2 ans définies par la classification de l’Organisation mondiale de la santé
suivant la prise en charge de la TVES mais, à ce jour, seule la mul- (OMS) de 2016, afin de refléter le potentiel évolutif variable) ou des
tifocalité des lésions du haut appareil a été identifiée comme un lésions invasives (lésion franchissant la membrane basale et attei-
facteur de risque [34] . gnant la lamina propria au minimum). La présence de contingents
« variants » est retrouvée dans environ 25 % des cas et consti-
tue un facteur de mauvais pronostic [39, 40] . La classification de
Extension locale, régionale, lymphatique l’infiltration tumorale TNM (tumeur, node, métastase) de l’Union
for International Cancer Control de 2017 [41] est exposée dans le
et métastatique Tableau 1.
La couche musculaire entourant l’urothélium, barrière à
l’extension tumorale, est plus fine dans les voies excrétrices supé-
rieures que dans la vessie ; les tumeurs infiltrantes y sont donc  Facteurs pronostiques
plus fréquentes [23, 25] . De la même façon, les lésions de l’uretère
Différents facteurs pronostiques ont été identifiés pour les TVES.
ont un stade plus élevé que dans les cavités pyélocalicielles.
Parmi ceux-ci, les plus importants semblent être le stade et le statut
Le drainage lymphatique de la voie excrétrice supérieure
ganglionnaire [36, 42] .
dépend de la localisation, du grade et du stade de la tumeur :
• les cavités pyélocalicielles par les ganglions hilaires, puis para-
et rétrocaves à droite et para-aortiques à gauche ; Facteurs inhérents au patient
• les ganglions para- et rétrocaves à droite et para-aortiques à
gauche drainent les cavités pyélocalicielles ainsi que l’uretère L’âge au diagnostic semble être un facteur pronostique [36, 43, 44] .
proximal ; En général, les patients plus âgés ont un pronostic défavorable par
• les ganglions pelviens drainent l’uretère distal, les ganglions rapport aux patients jeunes.
para- et rétrocaves à droite et para-aortiques à gauche drainent La plupart des études récentes tendent à insinuer que le sexe
les cavités pyélocalicielles ainsi que l’uretère proximal ; n’exerce pas d’influence sur le pronostic [36, 45, 46] .

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Tableau 1. Facteurs inhérents à la tumeur


Classification TNM (tumeur, node, métastase) de Union for Internatio-
nal Cancer Control (2017) des tumeurs urothéliales de la voie excrétrice Stade et grade
supérieure.
Le stade tumoral est probablement le facteur pronostique le plus
T – Tumeur primitive important pour les TVES [36] . La différence est nette entre tumeurs
TX Tumeur primitive non évaluable non infiltrantes et infiltrantes. Les taux de survie spécifique du
T0 Tumeur non retrouvée
cancer à cinq ans sont de 90 %, 85 à 90 %, 70 à 80 %, 30 à 50 % et
0 à 30 % pour les tumeurs Ta, pT1, pT2, pT3 et pT4 respectivement.
Ta Carcinome papillaire non invasif
Langner et al. ont montré que les cancers pT3a et pT3b avaient
Tis Carcinome in situ un pronostic analogue à celui pT2 et pT4 respectivement [62] .
T1 Tumeur envahissant le tissu Le grade tumoral est aussi primordial pour appréhender le
conjonctif sous-épithélial pronostic puisqu’un grade élevé serait associé à un pronostic défa-
T2 Tumeur envahissant la vorable [36, 42] . Jusqu’en 2004, la classification la plus utilisée était
musculeuse celle de l’OMS de 1973 qui distinguait trois grades (G1, G2 et
T3 (Bassinet et calices) – tumeur G3) [63] . Plusieurs études ont confirmé le rôle prédictif indépen-
s’étendant au-delà de la dant de la classification à trois grades pour la prédiction de la
musculeuse envahissant la graisse survie [64–69] . En 2004, puis en 2016, la classification de l’OMS a
péripelvienne ou le parenchyme distingué, parmi les trois groupes de tumeurs non infiltrantes : les
rénal néoplasies urothéliales papillaires de faible potentiel de malignité,
(Uretère) – tumeur s’étendant les carcinomes de bas grade et les carcinomes de haut grade [70] .
au-delà de la musculeuse et Plusieurs études ont validé cette nouvelle classification [71–73] . En
envahissant la graisse conclusion, le grade tumoral apparaît comme un facteur prédictif
périurétérale puissant du pronostic oncologique des patients avec TVES.
T4 Tumeur envahissant les organes
de voisinage ou la graisse Localisation tumorale
périrénale à travers le rein
La localisation initiale des TVES est un facteur pronostique
N – Ganglions lymphatiques régionaux dans certaines études [74, 75] . Après ajustement sur le stade
NX Ganglions non évaluables tumoral, les patients atteints de tumeurs urétérales et/ou mul-
N0 Absence de métastase tifocales semblent avoir un pronostic plus défavorable que les
ganglionnaire régionale patients diagnostiqués avec des tumeurs pyélocalicielles [36, 74–80] .
N1 Métastase ganglionnaire L’hydronéphrose est associée à une forme avancée de la maladie
unique < 2 cm et à un pronostic oncologique défavorable [42, 81, 82] . Une grande
N2 Métastase ganglionnaire étude rétrospective multicentrique incluant 932 NUT pour TVES
unique > 2 cm et < 5 cm ou localisées a rapporté qu’un seuil de 2 cm semblait être le plus per-
métastases ganglionnaires tinent pour identifier les patients à risque de présenter une TVES
multiples < 5 cm supérieure ou égale à pT2 [83] .
N3 Métastase(s)
ganglionnaire(s) > 5 cm Envahissement lymphatique et/ou vasculaire
M – Métastases à distance L’envahissement vasculaire et/ou lymphatique tumoral (EVT)
M0 Absence de métastase à distance est présent dans environ 20 % des TVES et constitue un facteur
M1 Métastase(s) à distance
pronostique indépendant défavorable [35, 84, 85] . L’EVT est associé
à un stade avancé, un grade élevé, une architecture sessile, au
CIS (carcinome in situ) concomitant, à la nécrose tumorale et à
la présence de métastases ganglionnaires [35, 86] . Chronologique-
ment, l’EVT est un préalable au développement de métastases
Les comorbidités et l’état général sont importants pour le pro-
ganglionnaires.
nostic et pertinents dans le cadre des TVES étant donné que la
L’envahissement ganglionnaire est également un facteur pro-
population concernée est souvent âgée, tabagique et présentant
nostique indépendant péjoratif [31, 36, 87] . La présence de métastases
des comorbidités. Deux échelles de performance ont été évaluées
ganglionnaires est corrélée au stade tumoral, ainsi qu’au grade, et
pour leur rôle pronostique dans les TVES :
peut être classée de deux façons :
• le score de l’American Society of Anaesthesiology, qui prend en
• binaire (oui ou non) ;
compte différents comorbidités, qui était corrélé au pronostic
• extension (nombre, densité ou taille des adénopathies).
après traitement chirurgical [47] dans une étude multicentrique
La survie spécifique à cinq ans est d’environ 30 % en cas
rétrospective récente (554 patients) ;
d’adénopathies métastatiques. La densité ganglionnaire (LND
• le score de l’Eastern Cooperative Oncology Group Performance
[lymph node density]) est définie par le ratio nombre de ganglions
Status, évalué dans une autre étude rétrospective multicen-
positifs/nombre total de ganglions prélevés [31, 42, 62] . Bolenz et al.
trique incluant 427 patients, qui n’était pas associé à la survie
ont classé les patients selon cette donnée et établi qu’un seuil de
sans récidive ou à la survie spécifique après traitement chirur-
LND supérieur à 30 % déterminait une survie spécifique et une
gical [48] .
survie sans récidive péjoratives [88, 89] . Toutefois, les limites ana-
Le fait d’être fumeur au moment du diagnostic augmente le
tomiques des curages ganglionnaires pour les TVES ne sont pas
risque de récidive de la maladie et de mortalité après néphro-
précisément définies. Ainsi, la LND varie avec la pratique chirur-
urétérectomie [4, 49] et de récidive dans la vessie [50] . Il existe une
gicale, en plus des facteurs intrinsèques au cancer.
forte association entre la consommation de tabac et le pronos-
tic [51] , et l’arrêt du tabac améliore le contrôle du cancer [4] . De
même, les patients obèses ont un pronostic plus sombre [52] . Autres facteurs anatomopathologiques
Plusieurs marqueurs biologiques ont été associés à une mala- Une nécrose tumorale étendue (> 10 % de la surface tumorale)
die localement avancée et à une mortalité spécifique au cancer, est un facteur pronostique indépendant après une NUT [90, 91] . Si
comme un rapport neutrophiles–lymphocytes élevé avant le trai- un traitement néoadjuvant a été administré, le downstaging anato-
tement [53–56] , une albuminémie basse [55, 57] , une protéine C mopathologique est associé à une meilleure survie globale [92] . La
réactive (CRP) élevée [55] ou un score de Glasgow modifié [58] , forme des TVES est également un facteur de pronostic important,
un rapport ASAT/ALAT (aspartate aminotransférases/alanine ami- le caractère sessile étant associé à un pronostic moins bon [86, 93] .
notransférases) élevé [59] , une fonction rénale altérée [55, 60] et un La présence de CIS dans les TVES localisées et des antécédents de
fibrinogène élevé [55, 61] . CIS vésical est associée à un risque plus élevé de récidive et de

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Figure 5. Urotomodensitométrie : tumeur multifocale de l’uretère et


des cavités pyélocalicielles.
Figure 4. Urotomodensitométrie : tumeur multifocale des voies excré-
trices supérieures gauches (épaississement pariétal).
• tumeur de haut grade sur biopsie en URSS ;
• tumeur multifocale ;
[94, 95]
mortalité spécifique au cancer . L’infiltration ou l’invasion • antécédent de cystectomie radicale pour tumeur de vessie de
macroscopique du tissu adipeux péripyélique augmente le risque haut grade ;
de récidive après une NUT par rapport à l’infiltration microsco- • présence de variant histologique.
pique du parenchyme rénal [39, 96] .

Marqueurs moléculaires  Diagnostic


De multiples marqueurs moléculaires ont été évalués dans les
TVES [97] . Cependant, l’utilisation clinique de ces marqueurs n’est
Présentation clinique
pas d’actualité en raison du manque de puissance des études, la La plupart des TVES se manifestent par une hématurie micro-
maladie étant rare et les séries limitées en nombre de patients. ou macroscopique (70 à 80 %) des patients. Les douleurs lombaires
Dans l’ensemble, p53 est probablement corrélé à l’agressivité sont présentes dans 20 à 30 % des cas, avec parfois de véritables
tumorale. Ki-67, EGFR, Bcl2 et survivine ont été étudiés et leur coliques néphrétiques dues au passage de caillots de sang ou de
surexpression semble corrélée à l’agressivité tumorale ou à la sur- fragments tumoraux dans les voies excrétrices. La découverte for-
vie [97, 98] . Quelques études rétrospectives limitées ont aussi évalué tuite lors d’une imagerie demandée pour d’autres raisons est aussi
l’impact pronostique de marqueurs sanguins telles la CRP ou la possible. Dans de rares cas (< 10 %), les tumeurs sont découvertes
numération sanguine dont l’élévation indiquerait un pronostic à un stade d’emblée avancé ou métastatique avec une anorexie,
plus sombre [99] . une perte de poids [64, 101] .
Cependant, aucune conclusion ne peut être tirée de ces don-
nées trop limitées. L’instabilité microsatellitaire est un indicateur
potentiel de survie globale (d’après une étude unicentrique) mais Diagnostic radiologique
doit être évaluée de façon plus large [28] .
L’examen de référence pour le diagnostic des TVES est le scanner
abdominopelvien à quatre temps (phases sans préparation, corti-
Classification pronostique comédullaire, néphrographique et excrétoire) appelé uroscanner.
La bonne résolution spatiale et temporelle de l’uroscanner permet
L’évaluation du risque carcinologique et la stratification des une exploration complète des reins et de l’arbre urinaire, avec une
TVES en bas risque et haut risque permet d’identifier les patients étude mixte de la lumière des voies urinaires et de la paroi. Les sen-
les plus susceptibles de bénéficier d’un traitement conserva- sibilité, spécificité et précision de l’uroscanner au diagnostic des
teur [100] . TVES sont supérieures à 93 % dans la plupart des études [102] .
Selon les recommandations européennes [21] et françaises [20] , Avec l’uro-TDM (urotomodensitométrie), les tumeurs urothé-
les TVES sont considérées comme étant à bas risque en cas : liales ont une densité tissulaire de 40 à 50 UH ; elles sont situées au
• de tumeur unifocale ; sein de la voie excrétrice, sont isodenses au parenchyme rénal, ont
• de taille inférieure à 2 cm ; une prise de contraste modérée (60–70 UH) et apparaissent comme
• de cytologie de bas grade ; des images lacunaires au temps excrétoire (Fig. 4, 5). Les diagnos-
• de tumeurs de bas grade sur biopsie en urétérorenoscopie souple tics différentiels d’images lacunaires sont les calculs, les caillots
(URSS) ; de sang, la nécrose calicielle rénale, des agrégats fungiques (fungus
• d’aspect non infiltrant sur l’uroscanner. ball) ou l’urétérite kystique. L’uro-TDM permet aussi la stadifica-
La présence d’un seul des facteurs suivants doit classer les TVES tion tumorale. Le carcinome urothélial rénal peut être difficile
en tumeurs de haut risque : à distinguer d’un cancer rénal [103, 104] . Les arguments en faveurs
• hydronéphrose ; d’une TVES sont la localisation plutôt centrale (au sein des cavi-
• taille supérieure ou égale à 2 cm ; tés pyélocalicielles) et un antécédent d’une autre localisation de
• cytologie de haut grade ; carcinome urothélial.

EMC - Urologie 5

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18-098-A-10  Tumeur de la voie excrétrice supérieure

En cas de contre-indication au scanner injecté (allergie au pro- La cytologie urinaire permet d’analyser des cellules provenant
duit de contraste ou insuffisance rénale sévère), une uro-imagerie de la desquamation naturelle du revêtement urothélial des voies
par résonance magnétique peut être prescrite avec une sensibilité urinaires. Une cytologie anormale peut faire suspecter une TVES
de 75 % pour les tumeurs de moins de 2 cm [105] . Les TVES sont en de haut grade lorsque la cystoscopie vésicale est normale et en
isosignal au parenchyme rénal en pondération T1 et en pondéra- l’absence de carcinome in situ dans la vessie et l’urètre prosta-
tion T2 ; l’utilisation de gadolinium est donc recommandée. tique [107] . Cet examen doit idéalement être réalisé de manière
sélective in situ (au cours d’un examen endoscopique, avant toute
injection de produit de contraste) [21] . La cytologie des TVES est
Cystoscopie et cytologie urinaire moins sensible et spécifique que celle des tumeurs de vessie, en
La réalisation d’une cystoscopie est recommandée dans le bilan particulier pour des lésions de haut grade, La sensibilité globale
systématique d’une TVES en raison de la possibilité d’une lésion n’est que de 40 à 63 % pour la détection de TVES.
vésicale synchrone dans 8 à 13 % des cas [20, 106] .

Urétérorénoscopie souple
L’URSS permet d’explorer la quasi-totalité du haut appareil
urinaire [106] mais également de biopsier les lésions suspectes
(Fig. 6). Selon les dernières recommandations de l’Association
française d’urologie (AFU) et de l’European Association of Uro-
logy (EAU) [20, 21] , cet examen est systématiquement recommandé
lorsque la cytologie urinaire est positive sans lésion objectivée en
cystoscopie et imagerie, lorsqu’il existe un doute diagnostique en
imagerie sur une lésion bénigne ou lorsqu’un traitement conser-
vateur est envisagé. Une tumeur visualisée doit systématiquement
être biopsiée. Les biopsies urétérales permettent de déterminer
le grade tumoral dans 90 % des cas [108] avec un faible taux de
faux négatifs. Cependant, la stadification des tumeurs lors de
biopsie est peu précise et le risque de sous-estimation est élevé
(45 % des lésions identifiées comme étant de stade Ta sont en réa-
lité des tumeurs infiltrantes) et certains auteurs estiment qu’un
tiers des patients, qui remplissent les conditions requises pour
un traitement conservateur, pourraient être stratifiés de manière
incorrecte [106, 109] .
Différentes techniques optiques (narrow band imaging, Storz Pro-
fessional Image Enhancement System) permettent d’améliorer la
sensibilité de détection, notamment pour les lésions de petite
taille [110] et de carcinome in situ [111] .
Certains auteurs restent réservés sur l’utilisation de l’URSS pour
les tumeurs infiltrantes ou localement avancées. Lorsque l’on
compare la survie après une NUT précédée ou non d’une URSS
Figure 6. Urétéroscopie souple numérique : tumeur des cavités pyélo- diagnostique, on observe une association statistiquement signifi-
calicielles inférieures. cative entre la pratique d’une URSS diagnostique et l’existence

Figure 7. Arbre décisionnel (d’après [114] ). Prise


TVES en charge des tumeurs urothéliales de la voie
excrétrice supérieure (TVES) (A, B). Uro-TDM :
urotomodensitométrie ; URSS : urétérorénoscopie
Diagnostic souple ; IPOP : instillation postopératoire précoce ;
Cytologie urinaire NUT : néphro-urétérectomie.
Cystoscopie (éliminer localisation vésicale concomitante)
Uro-TDM
± URSS avec biopsie

Tumeur unifocale Tumeur multifocale


résécable dans son ensemble non résécable par un traitement
Bas grade conservateur
Aspect non infiltrant en imagerie Haut grade
Compliance du patient Aspect infiltrant en imagerie
Refus du traitement conservateur

Traitement conservateur :
- urétéroscopie souple
- urétérectomie segmentaire Ouvert Mini-invasif
- abord percutané

IPOP
Surveillance rapprochée Récidive

6 EMC - Urologie

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Tumeur de la voie excrétrice supérieure  18-098-A-10

TVES

Urétérale Rénale

Uretère lombaire Uretère iliaque/pelvien Calicielles Pyélique

Bas risque Haut risque Bas risque Haut risque Bas risque Haut risque Bas risque Haut risque

1.URSS 1.NUT ± URSS NUT URSS NUT ± URSS NUT ±


2.Urétéro- curage ± Urétérecto Urétérectomie NUT curage ± Accès curage ±
urétérostomie chimiothérapie mie segmentaire ± chimiothérapie percutané chimiothérapie
périopératoire segmentaire curage ± périopératoire périopératoire
chimiothérapie
périopératoire

B
Figure 7. (suite) Arbre décisionnel (d’après [114] ).
Prise en charge des tumeurs urothéliales de la voie excrétrice supérieure (TVES) (A, B). Uro-TDM :
urotomodensitométrie ; URSS : urétérorénoscopie souple ; IPOP : instillation postopératoire précoce ; NUT : néphro-urétérectomie.

d’une récidive vésicale [112, 113] . Les sociétés savantes suggèrent


donc de limiter l’indication de l’URSS diagnostique aux strictes
recommandations [20, 21] .

“ Point fort
Bilan paraclinique des TVES
• Uroscanner.
• Cytologie urinaire et cystoscopie.
• Urétéroscopie souple avec biopsie.

 Traitement Figure 8. Pièce de néphro-urétérectomie totale avec collerette vésicale.

Maladie localisée
Voie d’abord mini-invasive
Traitement chirurgical non conservateur :
Selon l’EAU, la néphro-urétérectomie par voie laparoscopique
néphro-urétérectomie avec curage ganglionnaire robot-assistée est envisageable du fait de données scientifiques
Principes généraux récentes suggérant la sécurité oncologique de la voie robot-
La prise en charge des TVES se conforme idéalement aux recom- assistée [115] .
mandations du comité de cancérologie de l’AFU [20] ainsi qu’aux Les données disponibles concernant la technique laparosco-
recommandations de l’EAU [21] (Fig. 7A, B) [114] . pique suggèrent que les résultats oncologiques sont équivalents
La NUT avec excision d’une collerette vésicale périméatique avec une morbidité diminuée [116] . La seule étude randomisée
est le traitement chirurgical de référence des TVES à haut risque, comparant la NUT par voie ouverte et par voie laparoscopique
indépendamment de la localisation de la tumeur dans la voie confirme le caractère non inférieur de la voie laparoscopique sur
excrétrice (Fig. 8). L’excision d’une collerette vésicale périméa- le plan oncologique [117] . Une revue de la littérature systémati-
tique est nécessaire en raison de taux de tumeurs « secondaires » ou sée décrit que la sécurité oncologique de la voie laparoscopique
« métachrones » importants rapportés dans le moignon urétéral pourrait être inférieure à celle de la voie ouverte en cas de tumeur
(16 à 58 % des cas). localement avancée (pT3/pT4 et N+ /M+ ) [118] .
La NUT consiste en une exérèse élargie du rein, de l’uretère De rares cas de dissémination métastatique rétropéritonéale
et d’une collerette vésicale périméatique. Quelle que soit la et de métastases sur le trajet des trocarts ont été rapportés
localisation de la tumeur dans la voie excrétrice, l’intervention après chirurgie laparoscopique sur des tumeurs localement avan-
chirurgicale comporte toujours deux temps : cées [119, 120] . Plusieurs précautions peuvent réduire le risque de
• la néphrectomie élargie ; dissémination tumorale [20, 21] :
• l’urétérectomie avec ablation d’une collerette vésicale et • éviter l’effraction des voies urinaires ;
l’exérèse de la pièce opératoire. Cette étape est nécessaire à cause • éviter un contact direct entre les instruments et la tumeur ;
du risque élevé de récidive dans cette portion d’uretère [3] et • placer la pièce opératoire dans un sac ;
de la difficulté de la surveillance endoscopique d’un moignon • retirer la pièce opératoire en monobloc (rein–uretère–collerette
d’uretère. vésicale) ;

EMC - Urologie 7

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• privilégier la voie ouverte pour les tumeurs T3/T4 ou N+ /M+ .


Curage ganglionnaire
Un curage ganglionnaire est recommandé pour les TVES à haut
“ Point fort
risque malgré le faible niveau de preuve [20, 21] . Il a un rôle pro-
nostique et thérapeutique [121] . Les tumeurs de l’uretère proximal • Le traitement conservateur est indiqué systématique-
ou pyélocalicielles du côté droit nécessitent une dissection des ment pour les TVES à bas risque chez les patients avec deux
ganglions hilaires, latéro- et rétrocaves. Les tumeurs de l’uretère reins fonctionnels quelle que soit la localisation tumorale.
proximal ou pyélocalicielles gauches imposent un curage hilaire et • La NUT avec excision d’une collerette vésicale est le
para-aortique. Dans le cas des tumeurs de l’uretère distal, le curage traitement de référence des TVES à haut risque.
est ilio-obturateur. Dans une étude sur 3000 patients, Lenis et al.
ont montré que la fréquence de réalisation d’un curage ganglion-
naire était plus élevée lorsque l’intervention était faite au robot
Modalités du traitement conservateur
en comparaison à la voie ouverte et laparoscopique pure [122] . De
plus, le nombre de ganglions prélevés était supérieur avec la voie Urétéroscopie. Lorsqu’elle est réalisable, l’urétéroscopie avec
robotique. photovaporisation au laser est le traitement conservateur de
première intention pour les TVES à bas risque, et ce quelle
Traitements conservateurs que soit la localisation tumorale, selon les recommandations
de l’EAU [21] . L’urétéroscopie souple doit être privilégiée car
Indications elle permet de visualiser l’intégralité de la voie excrétrice supé-
Le traitement conservateur des TVES est indiqué systématique- rieure [139] . L’AFU recommande l’URSS en première intention pour
ment pour les tumeurs à bas risque chez les patients avec deux les TVES à bas risque des cavités pyélocalicielles et de l’uretère
reins fonctionnels quelle que soit leur localisation. Une méta- lombaire ou iliaque. Cependant, selon l’AFU, le traitement de pre-
analyse a montré que le traitement conservateur des tumeurs à mière intention des tumeurs de l’uretère pelvien à bas risque est
bas risque permettait de réduire la morbidité associée à la NUT l’urétérectomie segmentaire [20] . Les risque de sous-estimation du
(liée à la réduction du capital néphronique) sans compromettre stade tumoral ainsi que le risque de récidive (6 à 71 %) ou de
le pronostic oncologique [123] . Chez les patients ayant une TVES à progression (15 à 21 % en cas de récidive) doivent être connus
haut risque sur rein unique, le traitement conservateur doit être et expliqués au patient [140] . Les patients doivent être informés de
discuté au cas par cas (Fig. 2). l’intérêt de réaliser une URSS second look précoce 6 à 8 semaines
L’instillation antégrade du bacille de Calmette et Guérin (BCG) après le traitement initial [141] .
ou de mitomycine C dans les cavités rénales via une néphrostomie L’approche endoscopique percutanée est de moins en moins
après éradication complète de la tumeur ont été étudiées en traite- utilisée du fait de l’amélioration du matériel chirurgical dédié
ment du CIS résiduel [95, 124] . Ces instillations semblent diminuer à l’URSS. Néanmoins, cette approche est envisageable pour les
la fréquence des récidives locales sans amélioration de la survie lésions du calice inférieur inaccessibles au traitement par URSS
uniquement pour les lésions de CIS (2 % de l’ensemble des TVES). (flexion trop importante de l’urétéroscope risquant de casser la
Le faible niveau de preuve de ces études (niveau de preuve 4) n’a fibre laser) [21, 142] .
pas permis d’établir de recommandation en faveur de l’utilisation Urétérectomie segmentaire. L’urétérectomie segmentaire en
des instillations dans cette indication [21, 125] . marges saines permet une évaluation anatomopathologique pré-
Résultats oncologiques cise du stade et du grade tumoral tout en préservant le rein
homolatéral. Cette intervention offre également la possibilité
La méta-analyse de Seisen et al. au sein du groupe de travail sur
de réaliser un curage ganglionnaire [123] . La résection segmen-
les TVES de l’EAU a comparé les résultats oncologiques des trai-
taire de l’uretère lombaire est associée à un taux d’échec plus
tements conservateurs (URSS et urétérectomie segmentaire) à la
élevé que celle de l’uretère iliaque et pelvien [127, 143] . Néanmoins,
NUT [123] . Leurs résultats suggèrent l’absence de différence signi-
l’urétérectomie reste un traitement de seconde intention pour
ficative en termes de survie spécifique ou pour tout autre résultat
les tumeurs de l’uretère distal ne pouvant être traitées par voie
oncologique entre l’urétérectomie segmentaire et la NUT, alors
endoscopique [66, 127, 143] .
que seuls les patients présentant des tumeurs de bas grade et non
En cas de lésion à haut risque du bas uretère chez un patient
invasives avaient des survies spécifiques similaires après urétérec-
ayant un rein unique fonctionnel ou anatomique, la résection seg-
tomie segmentaire ou NUT, malgré un risque accru de récidive
mentaire est favorisée en raison du bon contrôle carcinologique
locale lié à la gestion endoscopique des TVES.
et de la possibilité d’un curage concomitant [20] .
Les résultats oncologiques après urétérectomie segmentaire et
L’urétérectomie totale avec urétéro-iléoplastie ou autotrans-
NUT ont été comparés dans dix études (4278 patients) [66, 126–133] .
plantation est exceptionnellement indiquée lorsque la chirurgie
Les groupes urétérectomie segmentaire et NUT étaient significa-
conservatrice est obligatoire en cas de tumeurs à bas risque [144] .
tivement différents dans certaines études (antécédent de cancer
de vessie, localisation tumorale, hydronéphrose, caractère mul-
tifocal). Dans l’ensemble, aucune différence significative n’était
constatée entre les deux groupes en termes de survie spécifique
à 3 ans, 5 ans ou lors du dernier suivi. Ces résultats étaient simi-
“ Point fort
laires dans les analyses de sous-groupes en fonction du stade et
du grade. Les taux de NUT de sauvetage après urétérectomie seg- • Lorsqu’elle est réalisable, l’urétéroscopie avec photova-
mentaire variaient de 4 à 7 % avec un délai moyen entre 33 et porisation laser est le traitement conservateur de première
54 mois. intention pour les TVES à bas risque, et ce quelle que soit
Cinq études totalisant 529 patients ont comparé les résultats
la localisation tumorale.
oncologiques entre l’approche endoscopique et la NUT [134–138] .
• En cas de TVES à haut risque du bas uretère chez un
Dans certaines de ces études, les patients traités par urétéroscopie
étaient plus jeunes mais aussi avec un état général défavorable patient ayant un rein unique fonctionnel ou anatomique,
et une plus petite taille tumorale, par rapport à ceux traité par l’urétérectomie segmentaire est favorisée.
NUT. De la même manière, la proportion de patients avec des
tumeurs de bas grade et non invasives était plus élevée dans le
groupe URSS, sans atteindre le seuil de significativité. Le résultat
principal était un risque accru de décès par cancer pour les patients
traités par URSS pour une TVES de haut grade. Les mêmes patients Chimiothérapie périopératoire
avaient également une survie sans récidive locale et sans métastase Un essai prospectif randomisé de phase III (n = 261) évaluant
diminuée. En outre, Grasso et al. ont constaté que 77 % des TVES les bénéfices d’une chimiothérapie adjuvante à base de gemcita-
de bas grade récidivaient, avec un taux de progression de 15 % [136] . bine et de cisplatine dans les 90 jours suivant la NUT a rapporté

8 EMC - Urologie

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Tumeur de la voie excrétrice supérieure  18-098-A-10

une amélioration significative de la survie sans récidive chez les


patients pT2–pT4, N0–N1 ou N+ (pT quelconque, N1–N3) M0 [144] .
 Conclusion
L’EAU et l’AFU recommandent donc à présent de proposer une Les TVES sont des tumeurs rares dont les facteurs de risque et les
chimiothérapie systémique postopératoire à base de sel de platine types histologiques sont analogues à ceux des tumeurs de la vessie.
aux patients atteints de TVES supérieures ou égales à pT2. La prise en charge et la connaissance des caractéristiques molé-
La principale limitation de l’utilisation de la chimiothérapie culaires évoluent rapidement ces dernières années. Les patients
adjuvante pour les TVES localement avancées reste la difficulté porteurs de TVES profitent de ces avancées avec notamment une
d’administrer un traitement à base de cisplatine à pleine dose prise en charge épargnant de plus en plus leur capital néphro-
après une NUT, étant donné l’impact sur la fonction rénale de nique.
cette procédure chirurgicale [145–147] .

Tumeurs de la voie excrétrice supérieure


localement avancées/métastatiques
Néphro-urétérectomie totale
“ Points essentiels
Elle n’est pas recommandée en situation métastatique [20, 21] • Le bilan paraclinique des TVES comprend un uroscan-
mais peut être proposée dans une optique de prise en charge ner, une cytologie urinaire et cystoscopie, ainsi qu’une
symptomatique pour diminuer la douleur, ou d’autres symptômes urétéroscopie souple avec biopsie.
locaux comme l’hématurie. • L’URSS diagnostique est recommandée si :
Traitements systémiques ◦ la cytologie urinaire est positive sans lésion objectivée
Par extrapolation de la littérature sur le cancer de la vessie et en cystoscopie et imagerie,
des petites études monocentriques sur les TVES, la chimiothéra- ◦ il existe un doute diagnostique en imagerie sur une
pie associant des sels de platine, en particulier le cisplatine, est lésion bénigne,
considérée comme le traitement de première intention des TVES ◦ un traitement conservateur est envisagé.
métastatiques. • Le traitement conservateur est indiqué systématique-
Pour les patients inaptes à recevoir du cisplatine, l’EAU recom- ment pour les TVES à bas risque chez les patients avec
mande de proposer une immunothérapie avec le pembrolizumab deux reins fonctionnels quelle que soit leur localisation.
ou l’atézolizumab en fonction du statut PD–L1. • La néphro-urétérectomie totale avec excision d’une col-
En revanche, il est recommandé de proposer une chimiothéra- lerette vésicale est le traitement de référence des TVES à
pie associant du carboplatine si le statut PD–L1 est négatif.
haut risque.
• Lorsqu’elle est réalisable, l’urétéroscopie avec photova-
 Surveillance porisation laser est le traitement conservateur de première
intention pour les TVES à bas risque, et ce quelle que soit
Le suivi consiste à surveiller une récidive au sein de la voie la localisation tumorale.
excrétrice ipsilatérale ou l’apparition de lésions carcinomateuses • En cas de TVES à haut risque du bas uretère chez un
urothéliales dans la vessie (70 %) ou dans la voie excrétrice contro- patient ayant un rein unique fonctionnel ou anatomique,
latérale (5 %).
l’urétérectomie segmentaire est favorisée.
Concernant les récidives de la tumeur initiale, celles-ci sur-
• Les patients atteints de TVES supérieures ou égales à
viennent dans les 2 ans après le traitement chirurgical par des
récidives ganglionnaires locales ou à distance. pT2 ont une indication à recevoir une chimiothérapie sys-
Concernant les récidives sur la voie excrétrice, des cystoscopies témique postopératoire à base de sel de platine.
régulières sont recommandées ainsi qu’une imagerie par uro-TDM La surveillance après traitement conservateur d’une TVES
régulière. à bas risque comprend :
• une cystoscopie et une urétéroscopie souple avec cyto-
Surveillance après une néphro-urétérectomie logie in situ à 3 mois, à 6 mois, tous les 6 mois pendant
2 ans, puis tous les ans.
Pour les tumeurs à bas risque, il est recommandé de faire une • un uroscanner et une cytologie urinaire à 3 mois, à
cystoscopie à 3 mois. Si celle-ci est négative, on réalise une nou-
velle cystoscopie 9 mois plus tard, puis tous les ans pendant
6 mois, puis tous les ans pendant au moins 5 ans.
5 ans [20, 21] .
• La surveillance après néphro-urétérectomie à haut
Pour les tumeurs à haut risque, une cystoscopie et une cytologie risque comprend :
urinaire à 3 mois sont recommandées. En cas de résultat négatif, il ◦ une cystoscopie et une cytologie urinaire à 3 mois puis
faut répéter la cystoscopie et la cytologie tous les 3 mois pendant tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois jusqu’à
2 ans, puis tous les 6 mois jusqu’à 5 ans, puis tous les ans. Pour 5 ans, puis tous les ans,
les hauts risques, la surveillance par imagerie comprend une uro- ◦ un uroscanner et un scanner thoracique tous les 6 mois
TDM et un scanner thoracique tous les 6 mois pendant 2 ans, puis pendant 2 ans, puis tous les ans.
tous les ans [20, 21] .

Surveillance après un traitement


conservateur
Le suivi est primordial après traitement conservateur. Déclaration de liens d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
Pour les tumeurs à bas risque, il est recommandé de faire une d’intérêts en relation avec cet article.
cystoscopie et une urographie-TDM à 3 et 6 mois, puis tous les ans
pendant 5 ans. Un contrôle endoscopique chirurgical par URSS est
systématiquement fait à 3 mois [20, 21] .
Pour les tumeurs à haut risque, une cystoscopie, une cytologie
 Références
urinaire, une uro-TDM et une TDM thoracique sont faites à 3 et
[1] Ouzzane A, Rouprêt M, Leon P, Yates DR, Colin P. Epidemiology and
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EMC - Urologie 9

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L. Lenfant.
M. Rouprêt (morgan.roupret@aphp.fr).
Service d’urologie, GRC no 5, ONCOTYPE-URO, Hôpital Pitié-Salpêtrière, AP–HP, Sorbonne université, 83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France.

Toute référence à cet article doit porter la mention : Lenfant L, Rouprêt M. Tumeur de la voie excrétrice supérieure. EMC - Urologie 2022;40(2):1-13 [Article
18-098-A-10].

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