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1. Chirurgie
a. Chirurgie de la tumeur primitive (27)
La résection colique impose, d'une part, d'être carcinologique et donc d’assurer une
marge intestinale suffisante (5 cm de chaque côté de la tumeur) avec une exérèse en
bloc du méso, et d‘autre part, de préserver une vascularisation satisfaisante des
segments coliques anastomosés. De ces impératifs, découle le type de résection en
fonction de la localisation:
Stade 0 p*Tis N0 M0
Stade I pT1-2 N0 M0
Stade II A pT3 N0 M0
Stade II B pT4a N0 M0
Stade II C pT4b N0 M0
Stade III B pT3-T4a N1N1c M0, pT2-T3 N2a M0, pT1-T2 N2b M0
Stade III C pT4a N2a M0; p T3-T4a N2b M0; pT4b N1-N2 M0
Cette chirurgie peut s’imposer lorsque la maladie est découverte suite à une occlusion
ou à une péritonite. Elle peut viser une résection de la tumeur primitive et/ou la pose
d’une stomie de décharge.
Pour les lésions hépatiques, la laparotomie est la voie d’abord préférable. Une
exploration complète de la cavité abdominale visuelle et manuelle s’impose. Toute
métastase individualisée sur le bilan morphologique préopératoire doit être prélevée.
La résection doit se faire si possible avec une marge de sécurité de foie sain au mieux
d’1 cm et d’au moins 5 mm. Une exérèse par voie mini-invasive par cœlioscopie est
possible dans des centre d’expert en chirurgie hépatique.
Pour les métastases pulmonaires, une résection de type Wedge ou lobectomie
peut être exécutée par thoracotomie ou thoracoscopie ou sternotomie.
Une ovariectomie est effectuée uniquement à visée symptomatique si localisation
secondaire.
Sinon les métastases sont considérées non résécables dans les cas suivants:
Dans des sites non résécables (os, cerveau, ...).
Trop nombreuses pour la résection ou le traitement local de tous les sites.
En cas d’envahissement ganglionnaire massif (adénopathies mésentériques
ou médiastinales) ou de lymphangite carcinomateuse pulmonaire.
Chez des patients incapables, du fait de comorbidités, de supporter l’acte
chirurgical (ou les actes successifs) nécessaire(s) à l’éradication de tous les
sites métastatiques.
Efficacité et profil de tolérance des biosimilaire du (Bevacizumab) dans les cancers
colorectaux métastatiques: expérience du centre Mohamed VI pour le traitement des cancers.
2. Radiothérapie (RT)
Les adénocarcinomes rectaux sont modérément radiosensibles. On commence
généralement par un protocole de radiothérapie courte pré-opératoire (5 × 5 Gy en 5
jours, pour un total de 25 Gy) .La RT ou chimioradiothérapie (CRT) préopératoire est
préférée à la RT postopératoire en raison d’une meilleure observance, d’une plus
faible toxicité et d’une plus grande efficacité sur le contrôle local et sur la récidive. La
supériorité de la CRT concomitante par rapport à la radiothérapie préopératoire
longue augmente le taux de réponse histologique et diminue de moitie le taux de
récidive locale à 5 ans par rapport à la radiothérapie seule (8 % vs 16 %). (30)
3. Chimiothérapie (CTH)
Le traitement du cancer colorectal métastatique ces 15 dernières années s’est
développé principalement dans l’utilisation des différentes combinaisons de
chimiothérapie cytotoxique.