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Chapitre 19
Tumeurs biliaires
O. ERNST
Les tumeurs biliaires peuvent atteindre l’ensemble de l’arbre féminine est nette (trois femmes pour un homme). Lorsqu’il est
biliaire (voies biliaires intrahépatiques, voie biliaire principale, associé à un calcul vésiculaire, le cancer vésiculaire est souvent
vésicule biliaire et canal cystique). Il s’agit le plus souvent de can- nommé calculo-cancer.
cers correspondant à des adénocarcinomes. Ces cancers des voies Le cancer vésiculaire peut être découvert dans trois circonstances
biliaires sont rares, mais leur incidence est en augmentation. Dans cliniques différentes. Il peut s’agir d’une découverte anatomopatho-
60 p. 100 des cas il s’agit de cancers de la vésicule biliaire et dans logique après une cholécystectomie réalisée pour une lithiase vési-
40 p. 100 des cas des voies intrahépatiques ou de la voie biliaire culaire. À l’opposé, il peut s’agir d’un ictère provoqué par une
principale. Nous étudierons successivement les cancers de la vési- atteinte directe de la voie biliaire principale ou de la convergence
cule biliaire et les cancers des voies biliaires extrahépatiques, le biliaire. La tumeur vésiculaire peut aussi être découverte par des
cholangiocarcinome intrahépatique (encore appelé périphérique) douleurs de l’hypocondre droit et une altération de l’état général,
étant traité dans le chapitre 3 sur les tumeurs hépatiques malignes. témoignant d’une dissémination locale ou métastatique.
IMAGERIE
CANCER DE LA VÉSICULE BILIAIRE
En échographie, la tumeur vésiculaire donne un épaississement
GÉNÉRALITÉS
irrégulier et localisé de la paroi. Tout épaississement pariétal loca-
La grande majorité des cancers de la vésicule sont des adénocar- lisé de plus de 10 mm est fortement suspect de cancer. Dès le stade
cinomes bien différenciés (85 p. 100 des cas). Il existe cependant de découverte, il peut exister une extension dans le foie, vers la
d’autres tumeurs malignes primitives et des métastases, en particu- convergence biliaire ou des métastases hépatiques. En cas d’ictère,
lier de mélanomes. Ces tumeurs donnent rapidement des métastases on visualise une masse englobant une partie de la vésicule, du seg-
ganglionnaires dans le pédicule hépatique et autour du pancréas ment IV du foie et de la convergence biliaire ou de la voie biliaire
céphalique, tout en s’étendant localement au foie, à la voie biliaire principale. Un calcul vésiculaire est souvent associé.
principale, au duodénum et au côlon. Les métastases hépatiques et La TDM (Figure 19-1) est le premier examen pour le bilan
une carcinose péritonéale ne sont pas rares. La survie globale est de d’extension. Il doit être tri- ou quadriphasique (sans injection, phase
5 p. 100 à 5 ans. Le seul traitement curatif est la résection chirurgi- artérielle, phase veineuse, phase tardive). L’épaisseur de coupe en
cale pour les tumeurs T1 ou T2, c’est-à-dire limitées à la paroi vési- acquisition doit être inférieure à 2 mm avec un chevauchement
culaire ou avec une infiltration extrapariétale limitée au tissu intercoupe. Le cancer vésiculaire de petite taille apparaît comme un
conjonctif [1]. Plusieurs facteurs de risques sont connus : la pré- épaississement localisé de la paroi vésiculaire, de rehaussement
sence d’une lithiase vésiculaire retrouvée dans plus de 70 p. 100 des variable après injection [2]. Si la tumeur est plus importante, on
cas, des calcifications de la paroi vésiculaire (vésicule porcelaine) observe une masse englobant une partie de la vésicule et s’étendant
et les anomalies congénitales à type de kyste du cholédoque ou de façon variable dans le foie ou en sous-hépatique. Même une
d’anomalie de la jonction biliopancréatique. La prédominance volumineuse tumeur peut ne pas envahir la totalité de la vésicule.
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2 VOIES BILIAIRES
Fig. 19-1c
Une calcification dans la masse correspondant à un macrocalcul même si une partie de la vésicule reste visible. Les cholécystites
vésiculaire est souvent visible. Une dilatation des voies biliaires aiguës peuvent donner des épaississements pseudo-tumoraux de la
intrahépatiques témoigne d’une atteinte de la convergence biliaire paroi vésiculaire, qui ne doivent pas être interprétés à tort comme
ou de la voie biliaire principale. Dans près de la moitié des cas, la des tumeurs. Il est exceptionnel qu’un adénocarcinome vésiculaire
tumeur est hyperdense par rapport au foie durant la phase artérielle, soit découvert lors d’une symptomatologie de cholécystite aiguë [3].
pour devenir isodense en phase portale. Les autres tumeurs peuvent
être hypo- ou isodenses à tous les temps, ne se rehausser qu’en
phase veineuse, devenir hypodenses en phase portale après avoir été FORMES PARTICULIÈRES
hyperdenses en phase artérielle. La TDM doit rechercher des signes
Découverte fortuite, polype et cholécystite chronique
de non-résécabilité chirurgicale : métastases hépatiques, atteinte
vasculaire du pédicule hépatique, carcinose péritonéale, adénopa- Lors des cholécystectomies, une tumeur peut être découverte de
thies de plus de 1 cm de diamètre. L’atteinte de la convergence façon fortuite dans 1 à 5 p. 100 des cas [3, 4], voire plus [5]. Le
biliaire ou de la voie biliaire principale traduit une extension tumo- diagnostic pré-opératoire est généralement celui de colique hépati-
rale importante, rendant la tumeur non résécable. que ou d’adénomyose vésiculaire. Seul l’examen anatomopatholo-
Le principal intérêt de l’IRM (Figure 19-2) est l’étude morpho- gique fait le diagnostic [3].
logique des voies biliaires chez les patients ictériques avant un Le polype vésiculaire est habituellement de découverte fortuite
drainage palliatif. L’IRM ne remplace pas la TDM dans le bilan en échographie. Certes, ces lésions polypoïdes peuvent correspon-
d’extension. Le cancer vésiculaire est hypo-intense en T1, faible- dre à des adénocarcinomes, mais il s’agit le plus souvent de lésions
ment hyperintense en T2 et présente, comme en TDM, un rehaus- bénignes à type de dépôts de cholestérol souvent multiples et de
sement variable après l’injection de produit de contraste. La cho- moins de 5 mm de diamètre, mais pouvant parfois atteindre plus de
langiographie par IRM doit s’étudier dans le plan frontal, frontal 10 mm, d’adénomyose, de lésions inflammatoires ou d’adénome.
oblique à 30° dans l’axe de la convergence et axial. Toutes les études concordent pour montrer que la majorité des
lésions polypoïdes de plus de 10 mm de diamètre sont malignes. Le
traitement chirurgical est donc habituellement proposé pour tous les
VALEUR DIAGNOSTIQUE DES DIFFÉRENTS EXAMENS
polypes de plus de 10 mm de diamètre. Pour les polypes de taille
Le cancer de la vésicule est souvent découvert lors d’une écho- inférieure, la chirurgie est conseillée [6] si le polype est associé à
graphie qui montre un épaississement localisé de la paroi vésicu- un calcul vésiculaire ou si sa base d’implantation est large ou
laire de plus de 10 mm ou une masse tissulaire infiltrant la vésicule. encore si un épaississement focal irrégulier de la paroi est observé.
Un examen tomodensitométrique multibarrette est alors indispensa- Dans les polypes inférieurs à 10 mm, un traitement chirurgical n’est
ble afin de réaliser un bilan d’extension local et régional. L’IRM a priori pas indiqué. Un suivi à 6 mois, puis annuel est souvent pro-
n’a pour intérêt que d’effectuer une cartographie biliaire avant un posé pour les polypes de 5 à 10 mm.
drainage biliaire palliatif chez un patient ictérique. Un diagnostic erroné de tumeur vésiculaire est souvent fait pour
Signalons que toute masse tissulaire infiltrant nettement la paroi les cholécystites xanthogranulomateuses. En effet, il existe un
vésiculaire correspond probablement à une tumeur vésiculaire, épaississement pariétal net de la vésicule et une infiltration périvé-
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TUMEURS BILIAIRES 3
Fig. 19-2f
Figure 19-2 Adénocarcinome vésiculaire. IRM et cholangiographie. En IRM, le carcinome vésiculaire est hypo-intense en T1 (a) et hypovascu-
larisé (b et c) comme en TDM. L’épaississement de la paroi vésiculaire et le calcul sont ici bien visibles en écho de gradient T2 (d). La cholangio-IRM
(e) comme la cholangiographie directe (f) mettent évidence la sténose des voies biliaires qui se situent habituellement juste sous la convergence.
Métastases vésiculaires
Les métastases vésiculaires ne sont pas exceptionnelles. Il s’agit
dans plus de la moitié des cas de métastases de mélanome (Figu-
res 19-3 et 19-4), mais il peut aussi s’agir de métastases de cancer
du rein, du sein ou des poumons [8]. Elles peuvent être découvertes
devant des signes évoquant une cholécystite ou lors du bilan
Fig. 19-4b
Figure 19-3 Métastase vésiculaire. TDM avec injection. Les métas- Figure 19-4 Métastases vésiculaires de mélanome. TDM réalisé
tases vésiculaires les plus fréquentes sont dues aux mélanomes. Elles après injection au temps portal. Épaississement irrégulier de la
apparaissent comme un épaississement arrondi de la paroi vésiculaire. En paroi vésiculaire (a), associé à des nodules hépatiques correspondant à
TDM, l’image est mieux visible après injection de produit de contraste. des lésions secondaires (b) d’un mélanome.
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4 VOIES BILIAIRES
TUMEURS BILIAIRES 5
Figure 19-6 Cholangiocarcinome de la convergence biliaire. TDM et IRM. a-f) La TDM réalisée au temps portal met en évideÌnce une dilata-
tion des voies biliaires intrahépatiques. La masse tumorale est de petite taille, au contact de la veine porte, la partie supérieure atteignant la conver-
gence biliaire. Une étude attentive est nécessaire pour bien délimiter cette masse. En IRM, la tumeur est hypo-intense en T1 ( g) et se confond avec la
veine porte. Après injection au temps portal, son signal est souvent identique à celui du foie (h). Il faut donc comparer la série injectée avec la série
non injectée pour délimiter la tumeur qui correspond à la zone hypo-intense en T1 ne correspondant pas aux voies biliaires et aux vaisseaux après
injection. La cholangio-IRM (i) montre l’obstruction biliaire.
au contraire, être hypodense en phase portale. L’aspect le plus fré- reconstructions 3D permet d’effectuer un bilan pré-opératoire effi-
quemment rencontré est toutefois un rehaussement un peu plus cace, y compris sur l’extension biliaire [14].
important que le foie en phase artérielle et identique au foie en L’IRM (Figures 19-6, 19-9 et 19-10) s’est développée dans l’ima-
phase portale, la densité moyenne de la tumeur étant de 81 UH en gerie du cholangiocarcinome du fait des séquences adaptées à l’étude
phase artérielle et de 120 UH en phase portale [11]. Avant injection, des voies biliaires. Le principal intérêt de ces séquences est de mon-
la tumeur est isodense au foie. Parfois, la masse tumorale peut ne trer précisément l’extension biliaire dans la planification d’un traite-
pas être visible. En phase artérielle, une hypervascularisation hépa- ment chirurgical. Toutefois, la cholangio-IRM tend à sous-estimer
tique d’un lobe ou de plusieurs segments témoigne d’une probable l’extension biliaire par rapport à la cholangiographie directe [15]. La
atteinte de la veine porte drainant ce territoire. Une atrophie locali- tumeur apparaît hypo-intense en T1 et se confond donc avec les vais-
sée peut aussi s’expliquer par une atteinte portale. La recherche seaux et les canaux biliaires. En T2, elle est iso-intense ou discrète-
d’une infiltration tumorale péri-artérielle et périveineuse, voire d’un ment hyperintense par rapport au foie. Après injection, le rehausse-
engainement ou d’une obstruction complète du tronc porte ou de ses ment est variable. Le plus souvent, le signal augmente
branches doit être systématique. Les critères d’envahissement d’un progressivement pour devenir iso-intense au foie en phase portale et
vaisseau sont une occlusion, une déformation du contour du vais- discrètement hyperintense en phase tardive [16]. La tumeur est donc
seau ou son engainement sur plus de 50 p. 100 de sa circonférence difficile à visualiser. En pratique, il faut utiliser la séquence T1 sans
[12]. Un bilan d’extension régional doit être fait dans le même injection et la phase portale. La tumeur correspond à la zone hypo-
temps, en particulier avec la recherche de métastases hépatiques et intense en T1 avant injection, à l’exception des vaisseaux et des
d’une carcinose péritonéale [13]. Le scanner multibarrette avec canaux biliaires facilement repérables en phase portale. Le protocole
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6 VOIES BILIAIRES
Fig. 19-7d
Fig. 19-7c
Fig. 19-8b
Figure 19-8 Cholangiocarcinome de la convergence biliaire. TDM et cholangiographie. a et b) En TDM, le cholangiocarcinome est parfois
discrètement hypervascularisé. La masse tumorale est difficile à délimiter (flèches). c) La cholangiographie percutanée réalisée pour un drainage
biliaire met bien en évidence la sténose biliaire. Rappelons que la TDM et l’IRM doivent obligatoirement être réalisées avant tout geste de dérivation
biliaire. (Vérifier position des flèches ???)
d’acquisition pour étudier un cholangiocarcinome doit donc impéra- après injection de chélates de gadolinium, sont aussi indispensables.
tivement comprendre des séquences de cholangio-IRM dans de mul- La réalisation d’un protocole mis au point pour la recherche de calcul
tiples plans, y compris axial, qui doivent impérativement couvrir la de la voie biliaire principale est très insuffisante.
totalité des voies biliaires intra- et extrahépatiques. Des séquences La cholangiographie directe reste souvent pratiquée, à la fois
axiales pondérées en T1 et T2, associées à une étude dynamique pour son intérêt diagnostique pour l’extension sur les voies biliaires
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TUMEURS BILIAIRES 7
Figure 19-9 Cholangiocarcinome de la convergence biliaire. IRM et cholangiographie. IRM sans injection (a) et en phases artérielle précoce (b),
artérielle tardive (c) et portale (d). En pondération T1 avant injection, le signal du cholangiocarcinome se confond avec celui des vaisseaux et des voies
biliaires. Il est donc indispensable de réaliser une étude dynamique après injection de gadolinium (b-d) qui permet de différencier la masse tumorale des
voies biliaires, des artères et de la veine porte. Les résultats de la cholangio-IRM (f) sont similaires à ceux obtenus par la cholangiographie percutanée (c).
L’IRM a une résolution spatiale moindre, mais peut mettre en évidence certains secteurs exclus, non explorés en cholangiographie directe.
Fig. 19-10c
8 VOIES BILIAIRES
et comme première étape avant la mise en place d’un drainage pour l’atteinte veineuse [12]. La sensibilité pour la détection des
biliaire pour traiter l’ictère. Selon la localisation de la tumeur et adénopathies régionales reste faible, proche de 50 p. 100 [12]. La
l’habitude des équipes, elle peut être réalisée par voie percutanée ou détection des métastases hépatiques de petite taille ou de la carci-
rétrograde. Il s’agit donc d’un geste invasif qui présente, par nose péritonéale est médiocre en TDM.
ailleurs, des insuffisances diagnostiques, certaines voies biliaires Le principal intérêt de l’IRM est de déterminer précisément l’exten-
obstruées pouvant ne pas être opacifiées. sion biliaire. L’efficacité diagnostique dans cette indication est proche
de 90 p. 100 [18], avec un risque de sous-estimation, en particulier
dans les stades III et IV de la classification de Bismuth et Corlette.
VALEUR DIAGNOSTIQUE DES EXAMENS D’IMAGERIE
La tomographie par émission de positons peut être utile pour la
Le diagnostic de cholangiocarcinome de la voie biliaire princi- détection des métastases à distance, son efficacité étant médiocre
pale ou de la convergence biliaire est souvent approché par l’écho- dans l’extension locorégionale [19].
graphie. Cependant, la TDM et l’IRM restent indispensables pour
confirmer le diagnostic et réaliser le bilan d’extension [17]. Du fait FORMES PARTICULIÈRES
de l’ictère croissant dans le temps et de la pathologie tumorale, ces
examens doivent être réalisés rapidement. Le risque est qu’un drai- Les cholangites sclérosantes primitives sont un facteur prédispo-
nage soit effectué avant la TDM et l’IRM. Ce drainage, du fait des sant au développement d’un cholangiocarcinome. À 10 ans le ris-
remaniements inflammatoires et des artefacts qu’il induit, associé que est de 9 p. 100. Le cholangiocarcinome survient le plus souvent
au fait que les voies biliaires qui contiennent un drain ou une pro- dans les cinq premières années qui suivent le diagnostic, les cas
thèse ne sont plus analysables, rend impossible un bilan d’extension après 10 ans étant rares [20]. Le diagnostic de dégénérescence est
précis. Le bilan d’extension radiologique d’un cholangiocarcinome difficile et repose essentiellement une élévation du CA19.9 à plus
est donc une semi-urgence. Les résultats de ces examens doivent de 129 U/ml [21]. Une cholangio-IRM doit alors être réalisée à
impérativement être conservés sous forme numérique dans des recherche d’une sténose prédominante qui impose la réalisation de
conditions permettant un nouveau travail des images par les équipes brossage cytologique. En l’absence de sténose prédominante en
prenant en charge le patient. cholangio-IRM, une étude par TEP doit rechercher un foyer de fixa-
L’extension locorégionale du cholangiocarcinome doit préciser tion évocateur d’un cholangiocarcinome [21]. Cette conduite à tenir
l’extension artérielle, porte et biliaire et rechercher des adéno- repose toutefois sur un avis d’experts et non sur une validation
pathies régionales. La TDM est aujourd’hui une technique perfor- scientifique de l’IRM et de la TEP dans cette indication.
mante pour l’étude des atteintes vasculaires, avec une efficacité Parfois, le diagnostic différentiel entre cholangiocarcinome et
diagnostique de 93 p. 100 pour l’invasion artérielle et de 83 p. 100 cholangite sclérosante primitive est difficile. Cliniquement, une
Figure 19-11 Tumeur papillaire dégénérée des voies biliaires. IRM et cholangiographie. La cholangio-IRM montre une obstruction de la
convergence biliaire d’aspect tumoral (a). En pondération T1 (b) ainsi qu’après l’injection de gadolinium (c et d), il existe une infiltration périhilaire asso-
ciée à un nodule satellite intrahépatique. Les lésions tumorales apparaissent hyperintenses en T2 (e). En cholangiographie percutanée, on observe une image
lacunaire des voies biliaires (f). Seul ce dernier aspect peut orienter vers une tumeur papillaire, dont le diagnostic n’a été fait que sur la pièce d’exérèse.
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TUMEURS BILIAIRES 9
10 VOIES BILIAIRES
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