Vous êtes sur la page 1sur 8

DEPISTAGE 

:
-Le dépistage permet le diagnostic à un stade localisé.
-Le dépistage du cancer de la prostate par dosage annuel du PSA total et toucher rectal entre 50 et 75 ans
-Dosage de PSA et du toucher rectal annuel chez les hommes de 50 à 75 ans, dont l’espérance de vie est estimée supérieure à
10 ans
-Dosage du PSA et toucher rectal dès 45 ans dans les populations à risque (antécédents familiaux, hommes d’origine africaine)

PSA  :
-L’utilisation accrue du PSA permet un diagnostic plus précoce du cancer de la prostate.
-Le PSA a contribué à modifier considérablement le stade au diagnostic
-Les études retrouvent 22 à 24% de cancer pour des valeurs de PSA entre 2,6 et 4 ng/ml.
-Une atteinte extra capsulaire est retrouvée sur pièces de prostatectomie chez environ 15% des cancers révélés pour les valeurs
de PSA entre 3 et 4 ng/ml

III – DIAGNOSTIC : Ponction-Biopsies de prostate


- Sous anesthésie locale
Clinique
- Après lavement rectal
- Toucher rectal+++
- Antibioprophylaxie par FQ
- Signes fonctionnels ou d’évolution
- Transrectales échoguidées
Paraclinique
- 12 biopsies en règle générale
- PSA total˃ 4ng/ml
- Pas d’IRM avant une première série de biopsies
- Biopsies de prostate

IV-ANATOMIE PATHOLOGIQUE :

- Score de Gleason
Remplacé par
- 6 = bien différencié
la classification
- 7 = moyennement différencié
ISUP :
- 8-10 = peu différencié

VI- CLASSIFICATION DE D’AMICO :

VII-BILAN D’EXTENSION :

- Le TDM AP est supplanté par l’IRM pour les métastases ganglionnaires (on le fait si contre-indication type
PMK). Il reste utile pour détecter des métastases viscérales
- La scintigraphie osseuse est indiquée chez tout patient symptomatique
- Dans les formes métastatiques, l’IRM corps-entier est supérieur à la scintigraphie osseuse pour les métastases
osseuses et équivalente au TDM TAP pour les métastases ganglionnaires.
- Le TEP-choline est en cours d’évaluation dans les cancers à haut risque
VIII- TRAITEMENT :
TRAITEMENT : IX-SURVEILLANCE
- Chimiothérapie : - ˃ 10 ans
- Docétaxel (+ prednisone) en 1è re ligne - Tous les 6mois pendant 5ans puis
- Cabazitaxel en 2ème ligne tous les ans
- Bisphosphonates : - Clinique
- Si cancer de prostate métastatique résistant à la castration - Biologique
- Panoramique dentaire pré-thérapeutique
- Autres :
- Irradiation antalgique
- Chirurgie de désobstruction

ANATOMIE PATHOLOGIQUE :

-Le cancer de la prostate est un adénocarcinome dans 99% des cas.


-Les tumeurs peuvent être, bien, moyennement ou peu différenciées.
-La classification de Gleason établit un score qui présente une valeur pronostique :
- Score de 2 à 5 : bon pronostic Coupe axiale prostatique (Mc NEAL)
- Score de 6 à 7 : pronostic moyen On parle d'anatomie zonale de la prostate.
- score de 8 à 10 : mauvais pronostic +L'adénocarcinome naît dans :
-75 % des cas dans la ZP,
Découverte Fortuite  : -20 % des cas dans la ZT
◦ Anomalies Toucher rectal -5 % des cas dans la ZC
◦ PSA (T1 c)
DIAGNOSTIC : ◦ Anomalies biologiques
• VS élevée
• Hypercalcémie
◦ Découverte histologique (RTUP)
PSA sérique :

 Glycoprotéine (enzyme de la famille des kallikréines) isolée uniquement dans le cytoplasme des
cellules prostatiques bénignes ou malignes
 Le PSA est spécifique d'organe, mais pas du cancer.
 La valeur normale est de 2.5 à 4 ng/ml
 Plusieurs types de dosage existent (immuno- enzymatique, radio-immunologique), utilisant des
anticorps différents (monoclonaux ou polyclonaux). Ceci explique la différence parfois observée d'un
laboratoire à l'autre.
-Pour suivre l'évolution du PSA dans le temps chez un patient donné, il faut répéter les dosages au même
laboratoire et avec la même technique

 La forme libre est sécrétée préférentiellement par l'hyperplasie


 Un rapport PSA libre/total élevé est donc en faveur d'un adénome
 Un taux > à 25 % rend le cancer très Improbable Facteurs influençant le taux de PSA
Dérivés du PSA  Prostatite aiguë, Infections urinaires
 Densité de PSA :  Rétention vésicale complète, RAU
 Taux de PSA sur le volume prostatique  La biopsie de prostate, RTUP
 La densité seuil est de 0,12  Hypertrophie de la prostate
 La vélocité du PSA  NB : Le toucher rectal ou l'échographie
 Le PSA libre endorectale ne modifient que très peu le taux
Le temps de doublement du PSA de PSA
Il faut attendre 3 fois la ½ vie du PSA (21 Jours)
1- PSA sérique total > 2,5 ng/ml
2- Densité PSA > 0,15 +PSA <10 ng/ml = stade localisé
3- Vélocité PSA > 0,75 par an ou > 20 % par an +PSA >30 ng/ml = Pt3 minimum
4- PSA > 2,5 à 50 ans, > 3,5 à 60 ans, > 4,5 à 70 ans +PSA >50 ng/ml = 80% PT3b(vésicules séminales)
5-L/T PSA ≤ 25 % PSA et Stade tumoral : +PSA >100 ng/ml = 100% Métastases
Indication des biopsies prostatiques La biopsie :
Des biopsies prostatiques (BP) seront effectuées dans les cas suivants : -Par voie transrectale sous contrô le
• Anomalie du toucher rectal : induration, nodules ; échographique
• PSA total > 4 ng/ml ; -ambulatoire
• Vélo PSA > 0,75 ng/ml/an (même si la valeur de PSA total se situe en dessous de 4)
Examen clinique Biopsie de la prostate : Indication
 Toucher rectal  PSA>10 ng/ml (quel que soit TR ou Echo)
Diagnostic  TR anormal (quel que soit PSA)
 Formes symptomatiques  3<PSA<10ng/ml
◦ Sémiologie urinaire  L/T< 10%
• Prostatisme (HBP associée)
• Hématurie Extension locale : IRM
• Hémospermie  Le bombement et l ’irrégularité capsulaire sont des signes peu
• Insuffisance rénale sensibles et non spécifiques
 Douleurs  L ’apparition d ’un hyposignal sur les coupes pondérées en T2 est
◦ Lombaires un critère classique d ’envahissement des vésicules séminales, mais
◦ Osseuses -Sensibilité : 28 à 97 %
 Autres (Compression médullaire, A) -Spécificité : 41 à 91 %

TRAITEMENT :
BILAN D’EXTENSION :

 Le PSA, pour des valeurs élevées, signe un processus extensif :


 ˃ 30 ng/ml, le franchissement capsulaire est présent 3 fois sur 4.
 100 ng/ml, il existe dans 99 % des cas, des métastases.
 La scintigraphie osseuse recherche des foyers d'hyperfixation signant l'ostéose métastatique
secondaire. Pour un PSA inférieur à 10 ng/ml, cet examen est, dans 99 % des cas, négatif.
 L'échographie rénale recherche une dilatation des cavités pyélocalicielles survenant lors de
volumineuses tumeurs .  Traitement hormonal de deuxième ligne
FORMES HORMONORESISTANTES :  Chimiothérapie (Taxotère, Novantrone)
 Corticothérapie
CONCLUSION :  Traitement des douleurs
- Depuis l’introduction du dosage du PSA, le Ca P est devenu le 1er Ca de ◦ Radiothérapie externe
l’homme adulte. Le nombre de nouveaux cas ne cesse d’augmenter fort ◦ Biphosphonate(Zolédronate: ZOMETA)
heureusement aux dépens de Ca localisés, curables. ◦ Irradiation isotopique
- Le traitement radical repose sur la prostatectomie, et la radio ◦ Hémi irradiation corporelle
hormonothérapie chez un sujet dont l’espérance de vie dépasse 10 ans. ◦ Morphiniques et anti inflammatoires
- Les formes métastatiques relèvent de l’hormonothérapie.
 Aide à domicile ,soins palliatif …..

Vous aimerez peut-être aussi