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Paraclinique:

Tumeurs Colorectale
Salma Deraoui
FM5
PLAN
-Dépistage
-Examens complémentaire:
-Biologie
-Imagerie
-Classifica9on
-Bilan d’extension
Dépistage
-En cas de risque moyen de CCR (âge > 50 ans), un dépistage par
recherche de saignement occulte est systéma9quement proposé tous
les 2 ans entre 50 et 74 ans par tests immunologiques (OC-sensor®),
suivi d’une coloscopie en cas de posi9vité.
Notes
– Eviter l’aspirine > 1 g/j et la vitamine C les jours précédant le test 0
– La coloscopie retrouve un adénome > 1 cm ou un CCR dans 40 % des
cas après un dépistage posiCf, le plus souvent au stade I ou II, de bon
pronosCc
– Une parCcipaCon > 50 % de la populaCon pourrait permeJre de
réduire la mortalité par CCR de 15 à 20 %
-En cas de risque élevé de CCR 2
– ATCD personnel d’adénome : 1ère coloscopie à 3-5 ans selon le
niveau de risque (cf. surveillance des polypes)
– ATCD personnel de CCR : 1ère coloscopie à 1 an (ou 3-6 mois si
coloscopie incomplète), puis tous les 5 ans en cas de normalité
– ATCD familial d’adénome ou de CCR : 1ère coloscopie à 45 ans ou 10
ans (5 ans 1A) avant l’âge du diagnostic du plus jeune cas index, puis
tous les 5 ans en cas de normalité
– MICI (Crohn ou RCH) : 1ère coloscopie 6-8 ans après le début des
symptômes, fréquence des coloscopies itératives selon 3 niveaux de
risque (avec chromoendoscopie tous les 1-2 ans si haut risque)
-En cas de risque très élevé de CCR 2
– Coloscopies itératives (annuelles ou biennales), idéalement avec
chromoendoscopie au rouge carmin (détection des polypes plans)
– Syndrome de Lynch avéré ou suspecté : à partir de 20-25 ans (ou 5
ans avant le cas index), avec dépistage d’infection à H. Pylori et
recherche d’autres localisations tumorales (ovaire, endomètre, grêle,
uretère, rein)
– PAF : à partir de 10-12 ans si suspicion familiale sans mutation
identifiée ou si mutation APC identifiée (+ gastroscopie souple tous les
3 ans dans ce dernier cas) ; à partir de 20-30 ans si mutation bi-
allélique MYH identifiée.
Biologie
-Cet examen est systéma7que.
-Avant de débuter les traitements.
-Hémogramme : permet d'évaluer la quan0té et la qualité des globules blancs, des
globules rouges et des plaque8es. On le fait pour vérifier la présence d'une
anémie causée par un saignement qui dure depuis longtemps (chronique).;
-le taux de créa7nine qui permet de vérifier le bon fonc7onnement du rein ;
-la clairance de la créa7nine pour apprécier la vitesse de filtra7on du rein ;
-le taux de certaines enzymes et protéines fabriquées par le foie (transaminases,
albumine, etc.) pour évaluer l’état de la fonc7on hépa7que, un taux élecé de certains
substances pourrait signifier que le CCR s’est propagé au foie.
-Test de dosage des marqueurs tumoraux qui ont un but diagnos7que et
thérapue7que (réponse au traitemnt), on peut mesuer pour le CCR:
-An7gène carcinoembryonnaire (ACE)
-An7gène carbohydrate 19-9 (CA19-9)
Imagerie
-Une coloscopie totale pour explorer le reste du
cadre colique à la recherche d’une lésion associée.
-Scanner Thoraco-abdomino-pelvien : à la
recherche de métastases hépatiques, pulmonaires,
nodules de carcinose ..

- Explorations spécifiques au bas et moyen


rectum :
Un cancer du haut rectum est à considérer comme
un cancer du sigmoïde. Il n’a donc pas besoin
• d’autres examens complémentaires. En revanche,
un cancer du moyen ou du bas rectum doit
bénéficier en plus d’une écho-endoscopie ou
d’une IRM pelvienne.
Imagerie
• -L’Imagerie par résonance magnétique (IRM) pelvienne
C’est un examen indispensable pour les tumeurs circonférentielles,
sténosantes, suspectes
d’être T3 ou T4. Elle permet
❖ D’étudier le degré d’infiltration de la tumeur dans le
mésorectum
❖ De préciser la marge latérale : distance la plus courte entre
tumeur et fascia recti (limite
externe du mésorectum)
❖ De préciser la distance entre le pôle inférieur de la tumeur et
le bord supérieur du muscle
pubo-rectal
❖ De donner une évaluation des ganglions dans le
mésorectum
-Après traitement néoadjuvant, elle permet d’évaluer la réponse
tumorale.
Imagerie
- L’échographie endorectale EER:
En l’absence de sténose rectale, l’EER permet un
bilan d’extension précis notamment pour les tumeurs
encore limitées à la paroi rectale. Elle permet
d’évaluer le degré d’infiltration pariétale de la tumeur
et l’extension ganglionnaire (classification usTxNx).
Pour les tumeurs superficielles (T1), elle peut
préciser le degré d’infiltration de la sous-muqueuse.
Classifica(on TNM (UICC, 8ème édition, 2017)
Bilan d’extension devant un CCR
-Devant un cancer du côlon
– Coloscopie totale à la recherche de lésions synchrones, à répéter
dans les 6 mois après résec9on en cas de sténose infranchissable
– TDM thoraco-abdo-pelvienne à la recherche de métastases
viscérales 1A ± TEP-TDM 1C
– ± Dosage pré-opératoire de l’an9gène carcinoembryonnaire (ACE),
intérêt pronos9que et dans le suivi
Bilan d’extension devant un CCR
-Devant un cancer du rectum : idem bilan devant un cancer du côlon +
– TR : siège, extension et caractère mobile ou fixé de la lésion
– Echo-endoscopie (plus performante pour les pe9tes tumeurs) et IRM
pelvienne (plus performante pour des tumeurs volumineuses et/ou
ayant franchi la paroi rectale). Les 2 examens sont réalisés
systéma9quement si cela ne retarde pas la PEC.

-Devant un CCR avec métastases hépa;ques résécables : IRM


hépa9que et TEP-scan à la recherche d’autres métastases

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