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Concepts et notions

didactiques de base
Concours Taalim 2022

26/06/2022
Préparé par :
Yassine El Yakhlafi

Didactique des mathématiques

‫لإلستعداد لمباراة التعليم طلبة تازة‬


Page 1 ‫مجموعة عالم الرياضيات‬
Préparé par : Yassine EL YAKHLAFI

Didactique et pédagogie

1-Pédagogique
» La pédagogie : C’est l’art de l’éducation, el rassemble les méthodes et
les pratiques d’enseignement requises pour transmettre des compétences
et des savoirs et des connaissances.
2-Didactique
» La didactique : C’est l’art d’enseigner.
° Étude des processus d’acquisition et de transmission des
connaissances.
° C’est la science qui a pour objet l’étude des méthodes et des théories de
l’enseignement, On distingue :
- La didactique générale qui s’intéresse à la conduite de la classe.
- La didactique spéciale qui s’intéresse a l’enseignement d’une discipline
particulière.
»Didactique mathématique : est une science qui étude les conditions
spécifiques du processus de transmission et d’acquisition des
mathématiques.
» La situation didactique : englobe les interactions entre
l’enseignement, l’apprenant et la matière ou le contenu, en vue
d’atteindre les objectifs visés.
» La situation problème : C’est une situation comportant une tache
déclarée par une ou des consignes.
»Une variable didactique : est un élément de la situation
d’apprentissage qui peut être modifié par l’enseignant et qui affecte la
hiérarchie des stratégies de solution.

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» Outil didactique : est un terme générique désignant tout dispositif


matériel accompagnant une situation d’enseignement-apprentissage.
» Le rôle des outils didactique :
- Motiver l’apprenant et retenir son attention et son intérêt par l’objet de
l’apprentissage et ce par la diversité du traitement.
- Economiser de temps et l’effort.
- Faciliter la construction des concepts et surmonter les obstacles et les
difficultés épistémologiques.
- Consolider et affermir l’apprentissage à travers l’emploi des sens.
» Le modèle didactique : vise à proposes une formalisation pour
analyser ce qui est enseigne (ou non), et ce qui est enseignable (ou non).
Ce modèle distingue trois phases principales :
-La phase d’immersion contextuelle et de familiarisation.
- La phase de conceptualisation et décontextualisassion.
- La phase de réinvestissement.
3-La différence entre la didactique et la pédagogique :
- La didactique est attachée aux contenus disciplinaires et à leurs
processus d’apprentissage, alors que la pédagogique donne un style
d’enseignement sur le terraine.
- La didactique est une transmission des savoirs, alors que la
pédagogique est orientée vers les pratiques des élèves en classe.

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Triangle didactique

1- Le triangle didactique

Le triangle didactique représente trois pôles : Enseignant, apprenant et


savoir qui sont les éléments fondamentaux en relation dans l’acte
d’enseigner entre l’enseignant et les apprenants et le savoir.

Savoir
Pôle épistémologique Pôle psycologique

Relation : conception
Relation : transposition didactique
erepresentation

Enseignant apprenant

Pôle pédagogique

Relation : contrat
didactique

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Axe 1 : enseignant- savoir


- La transposition didactique.
- Les pratiques sociales de référence.
- La trame conceptuelle.
- Les niveaux de formulation.
- Les champs conceptuels.
Axe2 : élève savoir
- Les conceptions des élèves.
- L’obstacle.
- L’erreur.
- La résolution de problème.
Axe 3 : Enseignant élève
- Le contrat didactique.
- Les styles didactiques d’enseignement.
- La dévolution.
- Les modèles didactiques.

2- Contrat didactique

2-1. Définitions :

» Le contrat didactique : est l’ensemble des comportements de


l’enseignant attendus par l’élève et l’ensemble des comportements de
l’élève attendus par l’enseignant qui concernent le savoir.

» Le contrat didactique : est l’interaction entre l’enseignant et


l’apprenant, sous forme de contrat implicite des obligations réciproques
de l’un par rapport à l’autre en relation avec le savoir et leurs attentes.

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2-2. Contrat didactique et contrat pédagogique


- Le contrat pédagogique concerne l’organisation de la classe et les
habitudes de travail mais le contrat didactique concerne la construction
et la transmission des savoirs.
- Le contrat pédagogique est constitué de l’ensemble des règles à
respecter dans une classe. La nature de ce contrat n’est pas liée à une
discipline enseignée.
2-3. Caractéristiques du contrat didactique
Comme caractéristiques de ce contrat, on peut citer :
- Le contrat didactique est un système d’obligations réciproques. Il
définit le métier de l’élève et le métier de l’enseignant.
- Il est pour une grande part implicite et il n’est visible et perceptible
qu’à l’occasion d’une rupture. Il se manifeste surtout lorsqu’il est
transgressé par l’un des partenaires de la relation didactique.
- Il n’est pas stable : les règles auxquelles obéissent les interactions entre
l’enseignant et les élèves, à propos d’un savoir enseigné, sont localement
stables mais ne sont pas immuables (ne sont pas constantes). En effet, Le
contrat peut évoluer au cours de l’activité d’enseignement et à chaque
nouvelle étape, il est renouvelé et renégocié.
- Il dépend des choix pédagogiques, du style du travail demandé aux
élèves, des objectifs de formation, des conditions de l’évaluation…
2-4. Intérêt du contrat didactique
L’importance du contrat didactique réside, en premier lieu, dans le fait
qu’il permet l’organisation des échanges en classe en légitimant les
statuts, les rôles et les attentes de chacun vis-à-vis de l’autre à propos
d’un savoir.
»Le contrat didactique constitue une aide pour l’élève. Entre autres il
l’utilise pour : - Savoir dans quel cadre travailler
- Choisir des procédures à utiliser.

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» Le contrat didactique constitue aussi une aide pour l’enseignant :


L’enseignant peut l’utiliser :
- Pour interpréter les réponses des élèves.
- Pour expliquer certains phénomènes (par exemple« Age du capitaine»).
- Prévoir des phénomènes (on peut par exemple prévoir que des élèves
qui ont fait beaucoup d’exercices de comparaison de décimaux ayant le
même nombre de chiffres après la virgule peuvent dire par exemple que
1,2 est inférieur à 1,11).
2-5. Effets pervers du contrat didactique
a. Effet Topaze :
Parfois, l’enseignant « souffle » les réponses pour dissimuler le fait que
l’élève a des difficultés. L’élève a une difficulté et l’enseignant la
surmonte à sa place. Cette situation produit un effet, appelé « effet
Topaze » par Guy Brousseau, où les élèves sont conduits à « réussir »
sans pour autant apprendre.
b. Effet Jourdain :
quand des réponses ou des comportements des élèves sont interprétés
comme la manifestation d’un savoir savant.
c. Effet Papy (glissement métacognitif) :
quand l’enseignant prend une technique ou une représentation comme
objet d’étude et néglige le vrai savoir à développer.
d. L’usage abusif de l’analogie :
c’est quand l’enseignant utilise de manière abusive une analogie pour
faire apprendre à un élève un savoir et ceci peut avoir comme
conséquence que l’élève s’attache à l’analogie et n’apprend pas le savoir.

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3-Transposition didactique
3-1. Savoir et connaissance
a. Connaissance :
Une connaissance est ce qu’un sujet met en jeu et utilise dans une
situation, ce qui lui permet d’envisager plusieurs choix et de prendre une
décision qui sera la même pour toutes les situations qui sont du même
type. Une connaissance est donc liée à une personne et un type de
situations.
b. Savoir :
Un savoir est une construction sociale et culturelle, qui vit dans une
institution. Le savoir est dépersonnalisé, décontextualisé, détemporalisé,
il est formulé, formalisé, vaidé et mémorisé.
3-2. Les savoirs
a-Savoir savant :
Ensembles de connaissances reconnues, validées et légitimées par la
communauté spécialisée. Ce sont des savoirs qui proviennent de la
recherche et qui sont accrédités par la communauté scientifique. Par
exemple, Les savoirs savants en mathématiques sont ceux produits par
les mathématiciens et qui sont présentés dans les ouvrages et articles de
mathématiques.
b- Savoir à enseigner :
C’est ce qui est décrit dans les documents officiels.
c- Savoir enseigné :
C’est ce que l’enseignant construit et met en oeuvre dans la classe. En
d’autres mots c’est celui qui est présenté quand on observe les pratiques
des enseignants dans la salle.
d- Savoir appris :
C’est celui acquis par les apprenants.

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3-3. Transposition didactique


»Transposition didactique : désigne l’ensemble des transformations
subit un savoir aux fins d’être enseigné.
° Transposition didactique externe
C’est un processus qui permet de passer du savoir savant au savoir à
enseigner.
° Transposition didactique interne
C’est le processus qui permet de passer du savoir à enseigner au savoir
enseigné.
4- Obstacles
4-1. Définition :
» Trame conceptuelle :
- Est un graphique constitue par un ensemble de bulles contenant une
définition ou une explication pour chaque concept, pouvant être lues
indépendamment et reliées entre elles par des flèches sans commentaire.
- La trame conceptuelle permet à l’enseignant de prévoir de façon
raisonnée une progression pédagogique.
» Niveaux de formulation des concepts :
Énoncés de différents niveaux produits pour décrire un même concept on
fonction des moments du cursus et des problèmes spécifiques étudies.
» Les Conceptions (représentations) :
Sont les connaissances préalables qui possède l’apprenant sur un
concept ou un sujet quelconque suite a ses interactions et ses expérience
vécues dans son environnement.

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» L’obstacle :
Est une représentation négative de la tache d’apprentissage, induit par
un apprentissage nouveau. Il y a donc obstacle lorsque les conceptions
nouvelles a s’approprier contredisent les conceptions antérieures de
l’élève.
4-2. Condition nécessaires à l’existence d’un obstacle
On peut dire que toute conception ou connaissance qui est à l’origine
d’erreurs est un obstacle (G.Brousseau).
Cite cinq conditions nécessaires proposées par A.Duroux pur un obstacle.
1-Un obstacle est une connaissance, conception pas une difficulté ou un
manque de connaissances.
2- Cette connaissance produit des réponses adaptées dans un certain
contexte fréquemment rencontré
3- Mais elle engendre une réponse fausse hors de ce contexte.
4-De plus cette connaissance résiste aux contradictions auxquelles elle
est confrontée et à l’établissement d’une connaissance meilleure. Il ne
suffit pas de posséder une meilleure connaissance pour que la précédente
disparaisse.
5-Après la prise de conscience de son inexactitude, elle continue à se
manifester de manière intempestive et opiniâtre.
4-3. Types d’opstacles
G.Brousseau distingue trois types d’obstacles selon leurs origines
a- Obstacle ontogénique :
Ce sont des obstacles dus a des limitations du sujet à un moment de son
développement : il développe des connaissances selon ses moyens et ses
buts à cet âge là.
b- Obstacle didactique :
Ce sont ceux dépendent d’un choix ou d’un projet du système éducative.
En d’autres mots, ces obstacles sont conséquences de l’enseignement.

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c- Obstacle épistémologiques :
Ce sont des obstacles auxquels on ne peut échapper car ils ont un rôle
dans la constitution de la connaissance visée. On peut les retrouver dans
l’histoire des concepts eux-mêmes.
5-Conflit
5-1. Conflit cognitif
C’est conflit issue de la confrontation entre les représentations fausses de
l’apprenant et les nouvelles connaissances.
5-2. Conflit sociocognitif
L’interaction social entre individus et groupes dans le processus de
construction d’un savoir.
6-Trois grands cadres théoriques de la didactique des mathématiques
a-Théorie des situations didactiques en mathématiques : Guy Brousseau
b- Théorie des champs conceptuels : Gérard Vergnaud
b- Théorie anthropologique de la didactique : Yves Chevallard

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Curriculum
1- Capacité
1-1. Définition :
La capacité est le pouvoir, l’aptitude à faire quelque chose. C’est une
activité que l’on exerce. Identifier, comparer, mémoriser, analyser,
synthétiser , classer, sérier, abstraire, observer, … sont des capacités.
1-2. Caractéristiques de la capacité
a- Transversalité
La quasi-totalité des capacités sont transversales. Ce qui signifie qu’elles
peuvent être investies et mobilisées dans l’ensemble des disciplines
quoique à des degrés différents.
b- Évolubilité
La capacité se développe, évolue et peut-être perfectionnée à tous les
stades de la vie.
c- Transformation
Cette caractéristique va de pair avec la propriété de transversalité. C’est
qu’au contact avec l’environnement, avec des contenus précis, avec
d’autres capacités ou des situations déterminées, les capacités se
conbinent, et engendrent graduellement d’autres capacités parfois plus
opérationnelles et plus avancées. Par exemple, la capacité
de déterminer les priorités s’appuie sur des capacités essentielles telles
que l’observation, la comparaison, la catégorisation.
d-Non évaluabilité
Cette caractéristique traduit le fait que la capacité ne peut pas être
soumise à l’évaluation (ce qui est compatible avec sa transversalité).

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2-Compétence
2-1. Définition :
- La compétence est la possibilité de l’action efficace dans une classe de
situations, et ce par la mobilisation d’un ensemble de ressources
cognitives et méthodologiques qui ont été acquises via l’apprentissage et
l’expérience.
- La compétence est un ensemble de connaissances conceptuelles et de
savoir-faire permettent d’accomplir de façon adoptée une tache ou un
ensemble de taches.
2-2. Caractéristiques de la compétence
a. Mobilisation d’un ensemble de ressources
La compétence recourt à la mobilisation d’un ensemble de ressources :
des connaissances, des savoirs d’expérience, des schèmes, des
automatismes, des capacités, des savoir-faire de différents types, etc.
b. caractère finalisé
La mobilisation précitée n’est pas fortuite. La compétence est finalisée :
elle a une fonction sociale (au sens large du terme) c’est-à-dire «porteur
de sens» pour l’élève.
c. Liens à une famille de situations
Variété des contenus
d. Caractère souvent disciplinaire
La compétence est définie à travers une catégorie de situations
correspondant à des problèmes spécifiques liés à la discipline.
e. Evaluabilité
La compétence peut se mesurer à la qualité de l’exécution de la tâche, et à
la qualité du résultat.

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2-3. Types de compétence


Les compétences sont classées selon leurs domaines en deux sortes : les
compétences spécifiques et les compétences transversales.
a. Compétences spécifiques
Elles sont liées essentiellement à une discipline scolaire ou à un domaine
pédagogique ou cognitif précis. Ces compétences peuvent «servir» à
développer d’autres compétences plus générales. Comme exemple de ce
type de compétences en mathématiques, on peut citer :
*Effectuer des opérations algébriques ;
*Reconnaître des figures et des solides, les décrire, les différencier, les
classer et les construire.
*Lire un graphique, un tableau, un diagramme; représenter des données
par un graphique, un diagramme.
b. Compétences transversales
Elles sont liées à des domaines variés, et leur investissement s’étend à
d’autres secteurs et contextes différents. Bien entendu, plus les domaines
et les situations où s’exerce la compétence sont très étendus, plus le degré
de transversalité est très important (Une compétence transversale à un
sens plus large que celui de compétence transférable. En effet, une
compétence transférable n’est partagée que par un ensemble réduit de
domaines).

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3- Evaluation
3-1. Notion d’évaluation :
L’évaluation fait partie intégrante du processus d’enseignement et
d’apprentissage, c’est l’ensemble des opérations et techniques qui
s’attachent à recueillir des données et des informations et à les
interpréter selon des règles bien définies, et ce à travers un «examen» (au
sens large du terme) descriptif ou quantitatif des divers éléments de
l’opération enseignement-apprentissage.
3-2. Importance d’évaluation :
- L’évaluation pédagogique vise à déterminer le changement survenu
dans l’évolution des apprenants au niveau de leur acquisition de
certaines compétences. Elle s’intéresse aussi aux besoins des apprenants
et leur fournit un feed-back leur permettant de prendre connaissance de
leurs efforts personnels avant, pendant et après l’opération
d’apprentissage.
- L’évaluation autorise le professeur à connaître ce que les apprenants
ont réalisé comme résultats en vue d’élaborer des moyens et des
méthodes plus appropriés elle facilite aussi l’identification des points
forts et des carences et par suite la prise de décisions adéquates
susceptibles de traiter les écueils et les difficultés et de renforcer les
atouts lors du développement des compétences.
- L’évaluation englobe plusieurs éléments dont les plus importants sont :
le curriculum avec ses différentes composantes (objectifs-contenus-
stratégies d’enseignement et d’apprentissage-formes de l’évaluation
scolaire), l’enseignant et les produits du curriculum.

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3-3. Types d’évaluation

Types
d'évaluation : Eléments Définition Fonction

Effectuée pendant Rôle d’orientation : Elle oriente le


l’apprentissage, elle informe professeur pour la construction de
l’enseignant et l’élève. Elle la façon particulièrement au début
Evaluation
permet également à de nouveaux apprentissages, et ce
diagnostique
l’enseignant d’adapter son afin d’identifier le niveau de
enseignement. maîtrise par les apprenants des
acquis nécessaires à
l’apprentissage.
Evaluation qui permet de

Evaluation vérifier le niveau


d’acquisition des élèves Rôle de rectification :
formative
pendant ou après une Permet à l'enseignant et à
séquence : C’est un outil de l’apprenant à la fois de surmonter
diagnostic des difficultés et les déficiences et dépasser
des réussites. Lors des les obstacles aux apprentissages.
évaluations le professeur
exploite les erreurs des
élèves pour pré-expliquer.
Cette évaluation intervient en fin
de processus d’apprentissage
Evaluation
(unité didactique thème scolaire,
sommative programme scolaire ou annuel), et
ce pour l’approbation ou la
validation d’une formation. Ce Rôle de validation de l’appropriation
type d’évaluation revêt un des apprentissages et la capacité de
caractère de «mesure» et se les intégrer par l’apprenant pour

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soumet à la quantification passer au palier suivant.


(notation des performances des
élèves et leur mesure). C’est ainsi
que cette évaluation vise
l’évaluation du «bilan» des élèves
et l’appréciation de leurs résultats
à propos des connaissances,
des habiletés et des compétences.

4-Le manuel scolaire


4-1. Définition :
» Un manuel scolaire est l’un des outilles didactique les plus efficaces.
» Un manuel scolaire est un livre des connaissances mathématiques pour
l’élève ou il peut à l’aider de l’enseignant.
4-2. Le rôle du manuel scolaire:
a. Pour l’enseignant :
- Le manuel facilité pour l’enseignant la tache de présentation de
l’enseignement et la gestion des cours.
- Le manuel scolaire est médiateur entre l’enseignant et ses parents.
- Le manuel scolaire est une source de l’information.
b- Pour l’apprenant :
- Le manuel scolaire aidé l’apprenant a savoir ce qu’il apprend et ce qu’il
devra apprendre par la suite.
- L’auto-apprentissage.
- Le manuel aide l’apprenant de développer ses capacités et ses
compétences.
- Le manuel est un support pour l’apprenant.

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Usages pédagogique des TIC spécifiques aux


mathématiques
1-Définitions :
» TICE : Technologies de l’information et de la communication pour
l’enseignement.
» GENIE :
Programme de formation et l’encadrement des enseignements
utilisateurs et des développeurs des ressources numérique, depuis 2005
le gouvernement marocain a élaboré une stratégie pour généraliser la
TICE.
» Ressources numériques :
Toute ressource conçue et produit pour être exploitée dans un contexte
pédagogique, tel que (image, vidéo, activité interactive, logiciels…)
2- Le rôle de la technologie dans l’enseignement et l’apprentissage :
- Changer le rôle de l’enseignement et de l’élève a travers les techniques
systématiques d’éducation orientée vers les applications, ainsi que le rôle
de l’enseignement ne se limite plus au transfert de l’information et est
devenu un processus d’apprentissage participatif éducatif entre l’étudiant
et l’enseignant.
- La technologie de l’informatique a fourni un bon potentiel pour le
développement des programmes et des manuels scolaires et des
méthodes pédagogiques.
- Les techniques d’enseignement ont fourni plusieurs fichiers à
sauvegarder les informations et les moyens de communications dans des
centres de recherche d’innovation et de pédagogie.
- Aider l’enseignant a être face aux perspectives d’éducation moderne qui
considèrent l’apprenant l’axe de l’opération de l’éducation apprentissage.

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3- Avantage du TICE
3-1. Pour l’élève :
- Motiver l’apprenant.
- Compétence pour apprendre.
- L’auto-apprentissage.
- Développer la pensée créative, concrétiser les conceptions, aborde les
sujets qui intéressent et attirent l’attention des élèves.
3-2. Pour l’enseignant :
- Economiser du temps et l’effort
- Faciliter la construction des concepts.
- Faciliter le travail.

Références bibliographiques

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Références bibliographiques

 Repère pour réussir son examen de didactique des mathématiques.


 AL MOUFID en mathématiques 3ème année du cycle collégial Guide de
l’enseignant.
 ARSAC, G. & MANTE, M. LEs pratiques du problème ouvert. CRDP de hyon-
2007
 BODIN, A. Comment classer les questions de mathématiques. (IREM de
Franche conté (2009) in https://www.apmep.fr.
 BOUVIER, A & GEORGE, M . Dictionnaire des mathématiques. PUF,2013.
 BOUVIER, A. & La mystification mathématique. Hermann, 1981.
 BOUVIER, B. Didactique des mathématique : le livre et le faire. CEDIC, 1986
 BROUSSEAU, G. Fondements et méthodes de la didactique des
mathématiques : Etudes en didactique des mathématiques. Institut de
recherche sur l’enseignement des mathématiques. Bordeaux, 1987.
 BROUSSEAU, G. La résolution des problèmes. Math Ecole , 163. Neuchâtel,
1994.
 BROUSSEAU, G. Théorisation des phénomènes d’enseignement des
mathématiques. Université de Bordeaux. 1986.
 BRUTER, C.P. Comprendre les mathématiques, les 10 notions
fondumentales. Edition JACOB, Odile. Paris,1996.
 G.Brousseau : « Le cas de Gael revisité 1999-2009 » dans
https://hal.archivesouvertes.fr/hal-00582620/document
 G.Brousseau (1984) : « Le rôle central du contrat didactique dans l'analyse
et la construction des situations d'enseignement et d'apprentissage des
mathématiques » dans 84 Le rôle central du contrat (guy-brousseau.com)
 M.Bernard Sarrazy(1995) : « le contrat didactique » dans Note de synthèse
(persee.fr)
 G.Brousseau(1980) : « L’échec et le contrat » L'échec et le contrat (archives-
ouvertes.fr)

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