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1
Pr. Driss TAHIRI
IAV Hassan II
Introduction à la
cartographie topographique
Elaboration de la carte
Cartographie topographique 1.2
Pr. Driss TAHIRI
Elaboration de la carte IAV Hassan II
• Cartographie :
– Discipline traitant de la conception, de la production, de la diffusion et de l'étude
des cartes.
• Carte :
– Représentation conventionnelle, généralement plane, en positions relatives, de
phénomènes concrets et abstraits localisables dans l'espace.
• Etablissement de la carte :
– Géodésie
– Topographie / Photogrammétrie
– Cartographie
Cartographie topographique 1.3
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
• Géodésie :
– Détermination de la forme et des dimensions de la Terre.
• Forme sphérique de la Terre :
– Culture égyptienne :
» Périmètre de la pyramide de Chéops = 1/120 du degré du méridien égyptien
– Culture grecque :
» Pythagore et Aristote (intuition, par opposition au mythe de la Terre ronde et
plate entourée d'eau).
» Eratosthène (284-192 av. JC) : mesure du rayon terrestre à 10 % près !
– Culture romaine :
» Reprise des mythes et connaissances grecs et égyptiens (malgré grands
progrès en topographie et en génie militaire).
– Culture arabe :
» En 827 : mesure du rayon terrestre à 3 % près.
– Culture occidentale :
» Obscurantisme jusqu'à la fin du Moyen Age (XVe s.)
Cartographie topographique 1.4
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
Expérience d'Eratosthène :
Soleil
α en radians
S
Syrène
α R
Cartographie topographique 1.5
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
• Le géoïde :
– Usage du champ de pesanteur (Newton, Clairaut)
» Surface de niveau : perpendiculaire en tout point à la direction de la
pesanteur (celle prise par le fil à plomb).
» Surface équipotentielle : surface de niveau présentant partout la même
intensité de pensanteur.
– Le géoïde est une surface équipotentielle
» Assimilée à la surface libre des océans prolongée sous les continents.
» Variations locales du champ gravimétrique (isostasie).
» Coordonnées astronomiques
• Latitude : angle fait par la verticale au géoïde et le plan équatorial
• Longitude : angle fait par le plan contenant la verticale au géoïde, mais
pas l'axe des Pôles, et un plan méridien de référence.
– Vis-à-vis de l'ellipsoïde :
» Déviation de la verticale : angle entre la verticale au géoïde et la normale à
l'ellipsoïde en un point.
» Coordonnées géodésiques différentes des coordonnées astronomiques.
Cartographie topographique 1.8
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
Phénomène d'isostasie
Croûte terrestre
Manteau
Déviation de la verticale
Cartographie topographique 1.9
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
• Ellipsoïde de référence :
– Forme mathématique la plus proche du géoïde.
– Ellipsoïde de révolution (2 axes), dont le petit axe coïncide avec l'axe des Pôles
(axe de rotation de la Terre).
– Coordonnées géodésiques :
» Latitude : angle fait par la normale à l'ellipsoïde et le plan de l'Equateur.
» Longitude : angle fait par le plan contenant la normale à l'ellipsoïde (et l'axe
des¨Pôles) et un plan méridien de référence.
– Dimensions de l'ellipsoïde de référence :
» Demi-petit axe (b) et demi-grand axe (a = rayon de l'Equateur).
» Coefficient d'aplatissement : f = (a - b) / a
» Ex. Ellipsoïde International 1924 (Hayford) : f = 1/297.
– Détermination par :
» Géodésie géométrique : astronomie et géodésie (dès XIXe siècle).
» Géodésie dynamique : idem + gravimétrie (début XXe siècle)
Cartographie topographique 1.11
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
• Ellipsoïde local :
– Ne constitue pas une surface équipotentielle.
– Ellipsoïde tangent au géoïde au point fondamental du réseau géodésique : en ce
point, normale et verticale se confondent.
– Minimisation locale des écarts entre ellipsoïde et géoïde, mais admet des écarts
de plus en plus importants lorsque l'on s'éloigne du point fondamental.
– Multitude d'ellipsoïdes locaux déterminés à différentes époques, selon
différentes méthodes et en différents lieux (ex. Clarke, Hayford, etc.).
• Ellipsoïde global :
– Constitue une surface équipotentielle.
– Minimise les écarts entre géoïde et ellipsoïde en tout point.
– Déterminé par géodésie spatiale (perturbations de l'orbite des satellites vis-à-vis
des lois de Kepler).
– GRS : Geodetic Reference System & WGS : Word Geodetic System
» ex. WGS 84 utilisé comme référence du système de localisation par satellite
NAVSTAR-GPS (Global Postioning System).
Cartographie topographique 1.12
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
Géoïde
Centre de masse
du géoïde
• Le réseau géodésique :
– Dès le XVIII e (Cassini), il apparaît que l'établissement d'une carte nécessite un
réseau de points (réseau géodésique ou datum) basé sur un ellipsoïde de référence
minimisant les écarts au géoïde.
– Point fondamental :
» L'ellipsoïde local est tangent au géoïde : normale confondue avec la verticale.
» Les coordonnées géodésiques du point valent ses coordonnées astronomiques.
– Triangulation géodésique :
» Réseau de sommets, distants de quelques km, dont les coordonnées
géodésiques sont fixées par des mesures d'angles et de distances (théodolite,
distancemètre, etc.) et par report sur l'ellipsoïde.
» Compensation en quelques points fixés en coordonnées astronomiques (points
de Laplace) pour minimiser les écarts au géoïde sur le champ du datum.
» Géodésie complémentaire : densification du réseau de premier ordre, par des
réseaux de deuxième, troisième... ordres, dont les sommets sont fixés par des
travaux de type topographique.
– Après le Seconde Guerre mondiale, uniformisation du réseau géodésique européen
(Réseau européen Unifié 1951 ou European Datum 1950 = ED50).
Cartographie topographique 1.14
Pr. Driss TAHIRI
Géodésie IAV Hassan II
C
G
2 1
AB : base
1-2, C-D : amplification de la base
Cartographie topographique 1.15
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Géodésie IAV Hassan II
Triangulation
de la France
exécutée par
Cassini et
Maraldi
(1670-1718).
Cartographie topographique 1.16
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Géodésie IAV Hassan II
• Le nivellement :
– Détermination de l'altitude, c'est-à-dire la hauteur séparant un point de la surface de
référence (ellipsoïde ou géoïde) le long de la normale ou le long de la verticale.
Techniques de nivellement indirect : (1) angle zénithal unique (2) angles zénithaux réciproques
(3) illustration du calcul de la différence de niveaux
Cartographie topographique 1.19
Pr. Driss TAHIRI
Topographie IAV Hassan II
• Topographie :
– Exécution et exploitation des observations concernant la position planimétrique
et altimétrique, la forme, les dimensions et l'identification des éléments concrets
fixes et durables à la surface du sol.
– Les travaux topographiques se divisent en deux phases :
» Le repérage des points à cartographier, ou levé, qui s'appuie sur un
canevas lui-même calé sur le datum géodésique.
» Le report graphique sur un support plan appelé minute de levé.
– Première opération de cartographie : la projection cartographique
» La représentation plane suppose le passage de la surface de l'ellipsoïde de
référence au plan, soit la transformation des coordonnées géodésiques aux
coordonnées rectangulaires. Cette transformation ne peut se faire sans
altérations.
– Les opérations et les instruments diffèrent selon l'objectif du travail :
» Pour l'établissement de cartes : levés de terrain ou phototopographie.
» Pour la réalisation de plans localisés : levés topométriques de précision
(COGO : Coordinate Geometry).
Cartographie topographique 1.20
Pr. Driss TAHIRI
Topographie IAV Hassan II
Rayonnement
Relèvement
• La photo-topographie :
– Acquisition des données quantitatives du terrain à cartographier, tant planimétriques
qu'altimétriques, par photographie aérienne, selon les techniques de la
photogrammétrie.
– Enregistrement de clichés par une chambre métrique aéroportée :
» Format standard de 23 x 23 cm; film à haute résolution; optique grand angle.
» Relation entre échelle des clichés, altitude de vol, focale et précisions
planimétrique et altimétrique.
– Couverture du terrain avec recouvrement entre clichés : 60 % entre deux clichés
successifs d'une même bande ; 20 % entre les clichés de deux bandes successives.
– Orientations interne et externe, relative et absolue des clichés deux à deux (couples)
pour permettre la restitution des détails en coordonnées rectangulaires.
– Exploitation de la stéréoscopie entre deux clichés successifs : détermination de la
hauteur des objets au sol grâce à la mesure de la parallaxe.
– Restitution analogique : report graphique d'une stéréominute de restitution.
– Restitution analytique : conservation des résultats de restitution sous forme
numérique.
– Photogrammétrie digitale : traitement numérique des clichés scannés.
Cartographie topographique 1.23
Pr. Driss TAHIRI
Photogrammétrie IAV Hassan II
• Etapes de la cartographie :
– En amont de la topographie : cartographie mathématique
» Sélection de la projection cartographique en fonction de l'usage de la carte :
• établissement des formules de transformation entre coordonnées
géodésiques et coordonnées rectangulaires planes, et des
transformations inverses ;
• évaluation des altérations maximales et de leur répartition dans le champ
;
• délimitation du champ et fixation du découpage de la carte.
» Etablissement de la feuille de projection, à l'échelle et dans la projection
choisies.
» Tracé du réseau des parallèles et méridiens et report des points
géodésiques, sur un support stable et selon un découpage défini.
– En aval de la topographie :
» Rédaction cartographique des documents définitifs, au départ des minutes
des levés topographiques et des stéréominutes de la photogrammétrie.
» Etablissement des planches cartographiques nécessaires à l'impression.
Cartographie topographique 1.29
Pr. Driss TAHIRI
Cartographie IAV Hassan II
• Rédaction cartographique :
– Assemblage des minutes de levés et des stéréominutes de restitution pour
former une maquette.
– Sélection de la méthode de rédaction et du support de tracé :
» Ex. en négatif sur couches à tracer et couches pelliculables.
– Etablissement d'un fond provisoire qui servira de guide de tracé et report du fond
provisoire sur toutes les planches.
– Rédaction des détails de la planimétrie :
» Hydrologie, réseaux de communication et constructions, végétation, etc.
– Rédaction de l'orographie :
» Report des points cotés et tracé des courbes de niveau.
– Mise en place de la toponymie :
» Photocomposition et disposition des écritures.
– Habillage de la carte :
» Disposition de la surface cartographiée et figuration des indications
marginales (titre, légende, etc.) sur la feuille.
Cartographie topographique 1.30
Pr. Driss TAHIRI
Cartographie IAV Hassan II
Mise en place
des écritures
Chambre photographique
utilisée pour la reproduction
en projection
Cartographie topographique 1.33
Pr. Driss TAHIRI
Cartographie IAV Hassan II
Ne renseigne pas sur les éléments Renseigne sur la nature des détail
présent dans l’image représentés
• Croquis / schéma :
– Représentation cartographique sommaire d'un ou plusieurs phénomènes en position
approximative (utilisé sur le terrain, en géographie, en aménagement du territoire...).
• Minute :
– Document cartographique construit précisément mais de présentation imparfaite ou
incomplète, servant de base pour la rédaction d'une carte.
– Minute de levé, stéréominute : cf. supra.
• Maquette :
– Prototype d'une carte ou d'une série de cartes, présenté sous son aspect définitif.
• Coupure / feuille :
– Unité de fractionnement d'une carte trop grande pour être exécutée d'un seul tenant.
• Planche :
– Support de rédaction portant la représentation graphique partielle ou totale des
éléments de la carte
– Planche et planchette ont une signification particulière dans ce domaine
Cartographie topographique 1.36
Pr. Driss TAHIRI
Terminologie IAV Hassan II
Stéréominute de restitution
photogrammétrique
Cartographie topographique 1.37
Pr. Driss TAHIRI
Cartologie IAV Hassan II
• Graphique :
– Langage rationnel, universel si les signes utilisés sont préalablement codifiés.
– Moyen de stocker, diffuser, traiter l'information.
• Rôles du graphique / de la carte :
– Archivage : inventaire, répertoire le plus exhaustif possible.
» Niveau de lecture élémentaire.
» Ex. Où se trouve tel objet / phénomène ? Qu'il y-t-il à tel endroit ?
– Analyse : établissement des relations logiques et mathématiques entre les éléments
du graphique / de la carte.
» Niveau de lecture moyen, mettant en présence plusieurs éléments.
» Ex. Mesures (distance, superficie...) ; relations de voisinage, superposition...
– Communication : perception universelle, instantanée et facilement mémorisable.
» Niveau de lecture synoptique.
» Ex. Transmission d'un message simple et parfois subjectif (presse, publicité...).
– Cartes topographiques et techniques : archivage et analyse.
– Cartes thématiques : analyse et communication.
Cartographie topographique 1.38
Pr. Driss TAHIRI
Cartologie IAV Hassan II
Carte thématique
Extrait de carte topographique
Niveaux de lecture
Niveau de lecture élémentaire
analytique et synoptique
Cartographie topographique 1.39
Pr. Driss TAHIRI
Qualités d'une carte IAV Hassan II
• Qualités fondamentales :
– Nécessaires à la mesure et à l'interprétation d'une carte.
– Précision : position de l'élément sur la carte identique à sa position sur le terrain,
conformément à l'échelle, la projection et le degré de généralisation admis.
– Exactitude : nature de l'élément sur la carte identique à celle qu'il présente sur le
terrain, selon la codification des signes utilisée (légende).
– Sincérité / fiabilité : carte précise et exacte, sur toute sa superficie, validée
(cautionnée par les sources) et tenue à jour (sur base de documents de
référence) ou révisée (sur base de travaux de terrain).
• Qualités esthétiques :
– Nécessaires à la lecture et à l'interprétation d'une carte.
– Lisibilité : netteté de la perception visuelle.
– Sélectivité : facilité de distinguer les éléments de différentes catégories.
– Clarté : lisibilité + sélectivité pour tous les éléments, sur tout le champ.
– Respect des règles de lisibilité graphique.
Cartographie topographique 1.40
Pr. Driss TAHIRI
Échelle IAV Hassan II
Rapport d'une distance mesurée sur la carte, à la distance mesurée sur le terrain et
réduite à l'horizon (l'échelle est un rapport : 1/1.000 > 1/10.000 > 1/100.000 !).
• Échelle nominale :
– Passage sans altérations de la sphère terrestre à une sphère-modèle réduite.
– Le facteur d'homothétie utilisé correspond à l'échelle nominale, indiquée sur la carte.
• Échelles locales :
– Passage avec altérations, de la sphère-modèle réduite au plan.
– Mesure des altérations par le module linéaire : rapport d'une distance mesurée sur le
plan à la longueur correspondante sur la sphère-modèle réduite.
– Centre de projection / ligne(s) d'échelle conservée : pas d'altérations (module
linéaire égal à l'unité).
– Plus on s'éloigne du centre de projection, plus les altérations sont importantes. Elles
induisent des échelles locales différentes en chaque point et selon les directions
(module linéaire supérieur ou inférieur à l'unité).
– Isomètre : ligne passant par des points présentant le même module linéaire.
L'isomètre central est la ligne présentant le plus petit module linéaire
Cartographie topographique 1.41
Pr. Driss TAHIRI
Échelle IAV Hassan II
2 πR
60°
Eq. 2R
Altérations linéaires dans le cas d'une projection cylindrique tangente en aspect direct :
- Tous les cercles parallèles sont représentés par des lignes de même longueur que l'Équateur
et subissent de ce fait une altération linéaire égale à 1 / cos (latitude).
Cartographie topographique 1.42
Pr. Driss TAHIRI
Échelle IAV Hassan II
• Représentations de l'échelle :
– Fraction représentative : sous forme numérique, où le numérateur vaut 1, et le dénominateur un
diviseur de 10 (1, 2, 5) x 100 (plans) ou x 1000 (cartes).
» Ex. carte à 1 / 10 000, échelle de 1 / 50 000 ; ou 1 : 10 000 et 1 : 50 000
– Échelle par équivalence : mention littérale du rapport entre les unités utilisées sur la carte et
celles utilisées sur le terrain.
» Ex. échelle de un centimètre pour un kilomètre ou : 1 cm / 1 km.
– Fraction représentative et échelle par équivalence sont sensibles aux altérations de copie
(l'agrandissement ou la réduction du document rendent l'échelle invalide).
– Échelle graphique : ligne simple ou double, subdivisée en parties égales représentant l'unité de
terrain, les graduations allant de zéro, à gauche, à un nombre entier d'unités à droite.
» Talon : partie de l'échelle graphique située à gauche du zéro et subdivisée, en sens inverse,
en sous-multiples de l'unité de terrain (réservé aux cartes topographiques à grande échelle
et aux plans).
» Abaque (n.m.) : juxtaposition d'échelles graphiques illustrant la variation des échelles
locales dans le champ de la carte (réservé aux cartes chorographiques et géographiques à
très petite échelle).
Cartographie topographique 1.43
Pr. Driss TAHIRI
Échelle IAV Hassan II
1 Erreur graphique
E= =
n Précision du levé
Cartographie topographique 1.45
Pr. Driss TAHIRI
Conventions cartographiques IAV Hassan II
Définissent les caractéristiques des divers éléments qui interviennent dans l’établissement de la carte
• Conventions fondamentales :
– La modification de toute convention fondamentale change le type de carte :
» Les références de cartographie mathématique : ellipsoïde, datum géodésique,
niveau d'altitude zéro (nivellement), projection cartographique.
» L'orientation de la carte.
» L'échelle de la carte.
» La représentation de la planimétrie.
» La représentation de l'orographie
– La mention des conventions fondamentales est indispensable en cartographie
topographique :
» Elle apparaît parmi les éléments de l'habillage, notamment avec la légende.
» La mention de la plupart des conventions fondamentales est simplifiée, voire
ignorée, sur les cartes thématiques de communication.
» La mention de l'échelle est indispensable sur toutes les cartes (même si elle
apparaît sous forme simplifiée sur les cartes thématiques).
Cartographie topographique 1.46
Pr. Driss TAHIRI
Conventions cartographiques IAV Hassan II
• Conventions secondaires :
– La modification d'une ou de plusieurs conventions secondaires ne change pas
fondamentalement le type de carte :
» Le système de découpage.
» La représentation du canevas géographique.
» L'adjonction d'un quadrillage.
» Le style et la dimension des écritures.
– La mention des conventions secondaires est indispensable en cartographie
topographique et pour la plupart des cartes techniques :
» Les indications sur le découpage, les graduations du canevas et du quadrillage
se font au sein de cartons et cartouches spéciaux.
» Un tableau d'écritures joint à la légende illustre la variation des écritures.
» l'échelle
» la précision
» la destination de la carte
Cartographie topographique 1.48
Pr. Driss TAHIRI
Classification des cartes selon l’échelle IAV Hassan II
• Plans topographiques
– 1 / 500 à 1 / 5 000
• Cartes topographiques à grande échelle
– Cartes de base : 1 / 5 000 à 1 / 50 000 selon les pays.
– Cartes dérivées : par généralisation des cartes de base.
• Cartes topographiques à moyenne échelle
– 1 / 50 000 à 1 /200 000
• Cartes chorographiques
– 1 / 200 000 à 1 / 1 000 000
• Cartes géographiques C'est dans le cas des plans
topographiques (très grandes
– échelle inférieure à 1 / 1 000 000 échelles) que les détails sont
représentés à leurs
• Cartes spéciales ou thématiques dimensions réelles ramenées
à l'échelle. Le recours aux
– Cartes d'inventaire signes conventionnels est
– Cartes synoptiques réduit au minimum.
Cartographie topographique 1.49
Pr. Driss TAHIRI
Classification des cartes selon la précision IAV Hassan II
Cartes régulières
Cartes dont les erreurs opératoires du levé (topographique ou photogrammétrique)
sont inférieures ou égales à l'erreur graphique
Cartes semi-régulières
Cartes dont les erreurs opératoires du levé dépassent l'erreur graphique
Cartes expédiées
- réalisées sur base d'une documentation incomplète
- les conditions citées ci-dessus ne sont pas respectées
- cartes de reconnaissance
Cartographie topographique 1.50
Pr. Driss TAHIRI
Classification des cartes selon la documentationIAV Hassan II
Cartes dérivées
Elles sont établies à partir des cartes de base en faisant
appel à une réduction d'échelle suivie d'un processus de
généralisation
Cartes de compilation
Cartes résultant de la compilation de documents
hétérogènes.
Cartographie topographique 1.51
Pr. Driss TAHIRI
Classification des cartes selon la destination IAV Hassan II
! cartes topographiques
A(ϕ, λ) ! a (x, y)
• Systèmes de projection :
x = f1 (ϕ, λ )
y = f 2 (ϕ, λ )
– Tout système de projection engendre des altérations linéaires, entraînant à leur tour
des altérations angulaires et / ou de superficie, qu'il s'agit de contrôler.
– Mesure des altérations linéaires, angulaires et de superficie en tout point de la carte et dans
toutes les directions en particulier le long du parallèle et du méridien du point
– Visualisation des altérations engendrées au moyen d'une indicatrice : examen des variations
sur le plan, en taille et en forme, d'un cercle infiniment petit centré sur un point de la surface de
référence.
» Au centre de projection, ou le long de la ou des lignes d'échelle conservée, et seulement
en ce ou ces points, l'indicatrice reste un cercle de même superficie que sur la surface de
référence.
– Les projections conformes conservent les angles (et les formes) :
» L'indicatrice change de superficie : de plus en plus grande (ou de plus en plus petite entre
deux lignes d'échelle conservée).
» Usage en cartographie topographique : géodésie, artillerie, navigation...
– Les projections équivalentes conservent le rapport de superficie :
» L'indicatrice change de forme : elle devient une ellipse de plus en plus aplatie.
» Usage en cartographie thématique : analyse de densités, de répartitions...
– Les projections aphylactiques ne conservent ni les formes ni les superficies :
» L'indicatrice change de forme et de superficie, mais en cherchant à minimiser les deux
altérations simultanément. Usage général dans les atlas...
Cartographie topographique 2.5
Pr. Driss TAHIRI
Théorie des altérations (Tissot) IAV Hassan II
Equivalentes
Conformes
Aphylactique
Cartographie topographique 2.7
Pr. Driss TAHIRI
Propriétés géométriques des projections IAV Hassan II
Les systèmes de projection peuvent aussi être classés selon leur construction
géométrique. C'est ainsi qu'on distingue trois groupes principaux de
projections:
• Projections azimutales :
– Projection d'une portion de la sphère terrestre sur un plan
tangent ou légèrement sécant à la sphère, à partir d'un point de
vue.
• Projections azimutales :
– Conservations des azimuts des droites passant par le pivot.
» Les droites passant par le pivot sont les images
d'orthodromies (arcs de grands cercles).
• Orthodromie :
– Route la plus courte : correspond à un arc de grand cercle. Orthodromie
– L'Équateur et les méridiens sont des grands cercles, mais pas les
parallèles.
• Loxodromie :
– Route à cap constant : recoupe tous les méridiens selon le même
angle (azimut).
– L'Équateur et les parallèles sont des loxodromies.
– Les autres loxodromies sont des courbes s'enroulant en spirale
autour du Pôle.
Loxodromie
Cartographie topographique 2.10
Pr. Driss TAHIRI
Projections azimutales IAV Hassan II
• stéréographique (conforme)
• orthographique (aphylactique)
• gnomonique (aphylactique : toutes les orthodromies sont
représentées selon des droites).
– Propriété: conforme
– Usage: cartes polaires et cartes diverses, y compris Centre de projection = pôle nord
topographiques
Point de vue = pôle sud
(ex. en aspect oblique aux Pays-Bas)
Cartographie topographique 2.11
Pr. Driss TAHIRI
Propriétés géométriques des projections IAV Hassan II
– Canevas: tous les méridiens sont représentés par des droites; tous les
parallèles sont des cercles, des ellipses ou des hyperboles
PN
Cette faculté de représenter toutes les orthodromies selon des droites est
unique parmi les projections et explique l'intérêt de la gnomonique.
Cartographie topographique 2.13
Pr. Driss TAHIRI
Propriétés géométriques des projections IAV Hassan II
• Projections cylindriques :
– En aspect direct :
» Le cyclindre est tangent à l'Équateur (ou sécant à deux
parallèles symétriques par rapport à l'Équateur).
» L'Équateur constitue la ligne d'échelle conservée dans le
cas tangent (les 2 parallèles dans le cas sécant).
» Toutes les images des parallèles ont la même longueur
mais dont l’espacement augmente avec la latitude
» Les images des méridiens sont également espacées
(canevas rectangulaire).
– Principaux exemples :
» Lambert (conforme : cartes topographiques
marocaines, belges, françaises, etc.)
Cartographie topographique 2.17
Pr. Driss TAHIRI
Projection conique conforme de Lambert IAV Hassan II
Cône tangent
à 42°30' N
Cartographie topographique 2.18
Pr. Driss TAHIRI
Les planisphères IAV Hassan II
Molweide-Babinet
Sanson-Flamsteed
Cartographie topographique 2.20
Pr. Driss TAHIRI
Carroyage et quadrillage IAV Hassan II
La projection utilisée pour l'établissement des cartes topographiques au Maroc est une
projection conique conforme de LAMBERT en aspect direct à un seul parallèle origine
(cône tangent). Les calculs des éléments de la projection ont été effectués sur
l'ellipsoïde de CLARKE 1880 dont les paramètres géodésiques principaux sont:
a = 6378249.2 m b = 6356515.0 m
Cartographie topographique 2.23
Pr. Driss TAHIRI
Cas du Maroc IAV Hassan II
ρ0
x
φ0 y
λ0
Y0
X0
X
Cartographie topographique 2.24
Pr. Driss TAHIRI
Cas du Maroc IAV Hassan II
Si l'axe des ordonnées coïncide avec l'image du méridien origine et l'axe des abscisses
(tangent à l'image du parallèle origine) est perpendiculaire à ce dernier, les coordonnées
rectangulaires sont données par:
x = ρ ⋅ sin γ
y = ρ0 − ρ ⋅ cos γ
X = x + X0
Y = y + Y0
Cartographie topographique 2.25
Pr. Driss TAHIRI
Cas du Maroc IAV Hassan II
γ = ( λ − λ0 ) ⋅ sin ϕ0
ρ = ρ0 ⋅ e − u sinϕ 0
avec
π ϕ e 1 + e sin ϕ
u = ln tg + − ln −u
4 2 2 1 − e sin ϕ 0
π ϕ0 e 1 + e sin ϕ0
u0 = ln tg + − ln
4 2 2 1 − e sin ϕ0
ρ0 = k 0 ⋅ N 0 ⋅ cot ϕ0
Afin de réduire les altérations linéaires (0,37 cm / km) et de les rendre pratiquement insensibles aux
usagers, le territoire a été divisé en quatre zones de latitude (étendue en latitude = 5 grades),
chacune projetée selon la projection de LAMBERT à un parallèle tangent. Le tableau suivant
reprend les paramètres applicables à chacune des 4 zones.
Le choix d'un système de projection dépend, en premier lieu, du but et du contenu de la carte et, par
conséquent, des besoins des utilisateurs. On distingue deux groupes d'utilisateurs:
- les usagers qui utilisent les données cartographiques pour effectuer des mesures
d'angles, de distances ou de surfaces aussi précises que possible.
Pour la plupart des cartes à objectif technique, le choix de la projection est très limité.
Qu'il s'agisse de cartes topographiques ou de cartes de navigation, par exemple, les
propriétés de la projection sont dictées par les contraintes liées à l'objectif. A cet égard,
les projections conformes répondent la plupart du temps aux souhaits des utilisateurs
pressentis. Le degré de liberté dans la sélection de la projection se résume alors aux
choix du centre de projection et du facteur d'échelle.
Dans les autres cas, c'est la combinaison de la localisation, du champ et de l'échelle de la carte qui
va déterminer les options de la projection à utiliser:
Les systèmes
cartographiques
Cartographie topographique 2.2
Pr. Driss TAHIRI
Système cartographique IAV Hassan II
• Découpage :
– Fractionnement du champ en feuilles ou coupures d’une carte trop grande pour
être exécuter d’un seul tenant.
• Découpage rectangulaire :
– Système ancien, en usage dans les petits pays, pour des champs réduits.
– Basé sur le quadrillage (local).
– Dimensions constantes : facilité d'assemblage et habillage standard.
– Désorientation des bords de la feuille qui restent parallèle au Nord du quadrillage.
– Local : difficulté d’intégration dans un système général.
• Découpage géographique :
– Système utilisé pour la plupart des grands États et pour la CIM à 1 / 1 000 000.
– Basé sur le canevas géographique : dimensions variables selon la latitude.
– Limites souvent curvilignes : difficulté d'assemblage et coupures à bords francs.
Cartographie topographique 2.5
Pr. Driss TAHIRI
Systèmes de découpage IAV Hassan II
Découpage rectangulaire
Découpage géographique
Cartographie topographique 2.6
Pr. Driss TAHIRI
Les coupures IAV Hassan II
• Types de coupures :
» Débordements ou chevauchement :
Cadre
Bord de la feuille
Cartographie topographique 2.8
Pr. Driss TAHIRI
Les coupures IAV Hassan II
– Numéro composite :
1°
15’
1 / 200 000
2° 15’ 1 / 50 000
4°
1°
1 / 1 000 000 1 / 200 000
1 / 100 000
1 / 500 000
1°
6°
Cartographie topographique 2.12
Pr. Driss TAHIRI
Format du papier IAV Hassan II
• Code de la feuille
• Nom de la feuille
1 2 29 30 31 32 60
Cartographie topographique 2.15
I Pr. Driss TAHIRI
Système de désignation IAV Hassan II
12°O 6°O
9°O
32°N
1 2 29 30 31 32 60
NO NE
30°N
NH - 29
1 / 1 000 000
28°N
SO SE 000
1 / 500
( 6° x 4° ) 1 / 1 000 000 NH – 29
( 3° x 2° ) 1 / 500 000 NH – 29 - SE
Cartographie topographique 2.16
I Pr. Driss TAHIRI
Système de désignation IAV Hassan II
12°O 6°O
12°O
9°O
6°O
9°O 32°N
32°N
XIX XX XXIV
NO NE
XXI XXII XXIII
31°N
30°N
XIII XIV XVII XVIII
NH - 29 30°N XV XVI
1 / 1 000 000
SO SE
VII VIII XI XII
29°N IX X
28°N
000
1 / 500
I V VI
28°N II III IV
1° 30’
Dimensions Échelle Code
( 1° x 1° ) 1 / 200 000 NH - 29 - II 3 4 c d
( 30’ x 30’ ) 1 / 100 000 NH - 29 – II - 1
30’ 15’
Cartographie topographique 2.17
I Pr. Driss TAHIRI
Système de désignation IAV Hassan II
12°O 6°O
9°O
Déterminer les coordonnées des quatre coins de la 32°N
feuille NH-29-XVI-4-c de la carte de base du Maroc XXIV
XIX XX XXI XXII XXIII
31°N
XIII XIV
30°N XV XVI XVII XVIII
CIM 1/1000000 : NH - 29
29 ! λ : 12° - 6° VII VIII IX X XI XII
29°N
NH ! ϕ : 28° - 32°
I V VI
28°N II III IV
3 4 c d 31°00 N
30°45’ NH-29-XVI-4-c
(1 / 50 000)
30° 30°30’
8°30 W 8°15 W
30’ 15’
Cartographie topographique 2.18
I Pr. Driss TAHIRI
Système de désignation IAV Hassan II
12°O 6°O
9°O
36°N
1 2 29 30 31 32 60
XIX XX XXIV
XXI XXII XXIII
35°N
I V VI
32°N II III IV
CIM 1/1000000 :
λ : 12° - 6° ! 29 λ : 9° - 8° ϕ : 33° - 34°
ϕ : 32° - 36° ! NI
1/ 200 000 : NI – 29 - X
1/ 1000000 : NI - 29
Cartographie topographique 2.20
I Pr. Driss TAHIRI
Système de désignation IAV Hassan II
3 4 c d
33°30’ 33°15’
30’ 1 2 15’ a b
33°00’ 33°00’
30’ 15’
1/ 100 000 : NI – 29 – X - 2 1/ 50 000 : NI – 29 – X – 2 - b
33°15’00’’
8°00’00’’
8°15’00’’
3 8°07’30’’
4
33°07’30’’
7’30’’ 1 2
33°00’00’’
7’30’’
1/ 25 000 : NI – 29 – X – 2 – b - 4
Cartographie topographique 2.21
Pr. Driss TAHIRI
Quadrillage et pseudo-quadrillage IAV Hassan II
• Pseudo-quadrillage :
– Le quadrillage est totalement solidaire de la projection ( " valeur locale " ) : lié au
centre de projection, au datum géodésique, etc.
– Pseudo-quadrillage : quadrillage défini pour une projection donnée qui est reporté
dans le plan d'une autre projection :
» Ne forme plus un réseau de droites horizontales et verticales perpendiculaires.
» Conserve ses coordonnées propres ( m ou km ).
» Permet de comparer la position d'un même point dans deux systèmes de
coordonnées rectangulaires simultanément.
– Exemple le plus courant : surcharge du quadrillage défini pour la projection U.T.M.
(Universal Transverse Mercator), sur une carte rédigée dans un autre projection :
» Le pseudo-quadrillage U.T.M. est reporté sur toutes les cartes topographiques
en usage dans les armées des différents pays de l'OTAN, quelle que soit la
projection adoptée par le pays ( " carte OTAN 1 / 50 000 ", mais disponibles
aussi à plus grande échelle et accessible aux utilisateurs civils).
Cartographie topographique 2.22
Pr. Driss TAHIRI
Quadrillage et pseudo-quadrillage IAV Hassan II
Quadrillage GEOREF
84°
• Grille UTM :
– Grille définie sur la totalité de la surface terrestre, solidaire de la projection UTM.
– Utilisé pour la localisation et, à grande échelle, pour les calculs de distance...
– Reporté en surcharge sous forme de pseudo-quadrillage sur de nombreuses cartes.
– Premier niveau :
» Numéro de fuseau : entre 1 à 60.
» 24 bandes de latitudes, entre les parallèles -80°S et +84°N, notées de C à X
(sans I ni O) : 8° de latitude pour les bandes C à W - 12° pour la bande X.
– Second niveau :
» Quadrillage du plan de projection, à travers et entre les fuseaux projetés (de
nombreux carreaux ou parties de carreaux tombent hors de la surface projetée).
» Carreaux de 100 km de côté notés en colonne et en ligne de A à Z (sans I ni O,
et avec répétition de la série de lettres pour couvrir tout le quadrillage).
» Coordonnées rectangulaires [ E, N ] en km, hm ou m sur 4, 6 ou 8 chiffres
– Exemple de localisation en hectomètres :31UFS976084
» Fuseau 31 - bande de latitude U
carreau FS - Easting = 976 hm - Northing = 084 hm
Cartographie topographique 2.28
Pr. Driss TAHIRI
Grille UTM IAV Hassan II
Éléments de l’expression
et de la représentation
cartographique
Cartographie topographique 4.2
Pr. Driss TAHIRI
Expression et représentation graphique IAV Hassan II
• Graphisme :
Carte thématique
Extrait de carte topographique
Niveaux de lecture
Niveau de lecture élémentaire
analytique et synoptique
Cartographie topographique 4.5
Pr. Driss TAHIRI
Les variables visuelles IAV Hassan II
La variable forme :
A surface sensiblement égale, un élément graphique peut prendre une infinité de formes qui peuvent
être de nature :
La variable dimension fournit les moyens de classer spontanément des signes : elle est donc
ordonnée et permet un classement quantitatif.
Le classement est
Le classement est quantitatif : 1 mm carré
qualitatif et distingue représente 250
quatre catégories salariés (entreprises
administratives de de l’industrie textile du
département à la coton dans l’Est de
commune. France).
Cartographie topographique 4.8
Pr. Driss TAHIRI
Les variables visuelles IAV Hassan II
La variable valeur :
La valeur correspond au rapport entre les quantités totales de noir et de blanc perçues dans
une surface donnée, maximum pour le noir et nulle pour le blanc. Pour une image colorée, la
valeur serait celle du gris qui fournirait une sensation visuelle de même intensité.
Si les différentes valeurs doivent être nettement différenciées, il est difficile de dépasser 6 paliers, noir
et blanc compris ; les gammes les plus courantes sont les suivantes :
3 paliers avec un gris à 50 % (50 % de noir sur le fond blanc)
4 paliers avec deux gris à 33 et 67 %
5 paliers avec trois gris 20, 50 et 80 %
Ces pourcentages de noir sont obtenus pratiquement soit par une trame optique ou de contact qui, par
des procédés photomécaniques transforme une gamme de gris en un semis de points noirs très petits,
invisibles à l’œil.
Cartographie topographique 4.9
Pr. Driss TAHIRI
Les variables visuelles IAV Hassan II
Le grain :
Le grain correspond à la quantité de signes
séparables dans une surface unitaire. C’est une
variation de taille d’éléments graphiques ou de
figurés ponctuels ou linéaires en implantation
zonale. La variation du grain exprime une
variation de valeur.
La valeur orientation :
La variation d’orientation correspond à une
différence d’angle entre deux éléments graphiques
de même forme, dimension, couleur, etc.
Contrairement aux variables précédentes, cette
variable a un champ d’application limité : on ne peut
parler d’orientation pour un cercle sauf avec
indication d’un repère supplémentaire (rayon,
diamètre, …).
Elle ne peut être conçue et appréciée que pour les
signes de forme linéaire dont le rapport
longueur/largeur est au moins de l’ordre de 3 / 1.
Tous les signes également orientés se distinguent des autres quelle que soit leur forme si
l’observateur regarde le dessin sous un axe incliné, parallèlement à cette orientation.
Cartographie topographique 4.14
Pr. Driss TAHIRI
Les variables visuelles IAV Hassan II
La variable couleur :
La couleur est une sensation physiologique que l’on perçoit en observant un objet éclairé par la
lumière blanche. La variation de couleur est la sensation visuelle résultant d’une différence entre deux
plages.
La couleur est une variable visuelle dont l’emploi est très prisé mais dont les règles d’utilisation sont
complexes puisqu’elle nécessite la considération de plusieurs facteurs d’ordre physique,
physiologique, symbolique, esthétique, …
Forme grande x
Taille moyenne x x
Valeur moyenne x
Orientation courte x
Couleur grande x x
Cartographie topographique 4.16
Pr. Driss TAHIRI
Les variables visuelles IAV Hassan II
Forme x
Taille x x
Valeur x x x
Orientation x
Couleur x x x
Cartographie topographique 4.17
Pr. Driss TAHIRI
Combinaison des variables visuelles IAV Hassan II
Pour augmenter leurs possibilités ou leur efficacité, on peut combiner ensemble plusieurs
variables visuelles :
F F+D F+D+V F+D+V+O
Exemples d’utilisation :
- la couleur avec la valeur : cartes climatiques, cartes de densité de population, cartes
hypsométriques, …
- la taille avec l’orientation : trames lignées pour différencier des zones entre elles
- la taille avec la forme : cartes d’établissements commerciaux, industriels, …
Cartographie topographique 4.18
Pr. Driss TAHIRI
Les variables visuelles IAV Hassan II
Différentiation des phénomènes selon leur nature et leur importance : variables visuelles
Positions : imposées par l’échelle et la projection adoptées
Le point
lieu du plan géométriquement sans surface et sans longueur
Que l’image du point soit :
• un picot d’aiguille de 1/10 mm
• un carré de 2 mm de côté position du centre parfaitement définie
• un cercle de 5 mm de rayon
La surface du signe est purement conventionnelle et seul son centre a une signification
positionnelle
Cartographie topographique 4.21
Pr. Driss TAHIRI
Analyse de l’image cartographique IAV Hassan II
La ligne
lieu du plan sans surface ; a une longueur mesurable ; peut être définie comme une suite de points
Que l’image de la ligne soit :
• une ligne de 1/10 mm ou de 2 mm d’épaisseur
• une ligne continue ou discontinue seul l’axe du signe a une
• représentée par une ligne double ou triple signification positionnelle
La zone
Partie du plan cernée ou non par une ligne
fermée et dont la surface est mesurable
(Cartographie numérique !!)
Objectif : rendre les phénomènes représentés facilement identifiables et rapidement perçus avec les
moyens graphiques les plus simples.
Toute représentation graphique de phénomènes, objets, faits ou idées, implique une schématisation
La schématisation dépend de l’échelle et de la nature des phénomènes à représenter
Primitivement les objets étaient dessinés tels que le topographe les avait vu dans leur réalité : les arbres avaient leur forme réelle, les
bâtiments leur architecture particulière, …(cartes faciles à interpréter mais : grandes échelles, exécution difficile, pas de mesures)
Cartographie topographique 4.24
Pr. Driss TAHIRI
Schématisation IAV Hassan II
La carte de Cassini utilise des symboles particuliers pour les petites agglomérations classées en paroisses et hameaux, cependant,
les localités importantes sont figurées par leurs projections horizontales. C’est vers le XVIIIe siècle qu’apparut la nécessité
d’exécuter des cartes permettant des mesures de distances, d’angles et de surfaces.
Cartographie topographique 4.25
Pr. Driss TAHIRI
Schématisation IAV Hassan II
La représentation en vraie grandeur, à une échelle donnée, n’est réalisée que pour des objets
occupant dans la nature une certaine superficie :
Un carré de 0,5 mm de côté sur la carte (forme tout juste discernable à l’œil nu) :
! 1 / 10 000 : un objet carré de 5 m de côté (+ grand qu’un transformateur)
! 1 / 100 000 : 50 m de côté (+ grand qu’un immeuble moyen)
! 1 / 1 000 000 : 500 m (+ grand qu’un village)
Il n'est pas rare que le détail ramené à l'échelle soit trop petit et, dans ces
conditions, il doit être représenté par un graphisme distinct, axé ou centré sur
l'emplacement de la projection.
Dans ces conditions, leur contenu doit être conçu de telle sorte:
- que tout élément graphique isolé soit perceptible
- que sa forme soit distinguée
- que deux éléments voisins soient séparés
- que les différents paliers soient différenciés
Pour ces raisons, la représentation graphique est régie par ce qu'on appelle les
règles de lisibilité qui définissent les dimensions minimales graphiques pour
différents types de détails afin d'assurer la lisibilité de la carte et d'éviter la
détérioration de l'image lors de l'impression.
Cartographie topographique 4.32
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
Règles de lisibilité
0.1 mm 0.07 mm
0.17 mm
Cartographie topographique 4.34
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
On notera aussi que la forme est plus facilement distinguée si elle est pochée (seuil
de perception du côté du carré de 0,5 mm) plutôt qu'évidée (seuil de perception de
0,6 mm). Les redans de la forme sont perceptibles à partir de 0,3 à 0,4 mm, tandis
que les sinuosités d'une ligne ne le sont qu'au delà de 0,5 mm.
Seuil de différenciation : c'est l'écart qui doit être respecté pour que chaque palier
soit identifié et isolé. A titre d'exemple, pour respecter ces conditions, une gamme
de cercles de taille croissante devrait présenter un rapport de surface égal à 2
entre deux paliers successifs.
Règles de lisibilité
Lisibilité angulaire : maximale à 90°
0.5 mm 0.6 mm
0.5 mm
0.5 mm
0.3 mm
0.3 mm
Cartographie topographique 4.36
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
Règles de lisibilité
S1
S2 = 2 x S1
Densité graphique : 10 %
Cartographie topographique 4.37
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
4. Le signe idéal est celui que l'usager comprend sans avoir à se reporter à la légende, à condition
que le signe ne soit ni trop grand, ni trop compliqué
5. Enfin, il est possible d'utiliser un symbole pur, voire même une lettre ou une abréviation jouant le
rôle de symbole et associé à un point de localisation.
Cartographie topographique 4.39
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
Les critères d'ordre sont traduits par une variation de largeur du signe (épaisseur des traits) ou
par une variation de valeur (traits continus, discontinus, constitués d'une succession de
symboles, etc.).
Cartographie topographique 4.40
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
Les trames peuvent être construites sur une structure géométrique lignée, hachurée, quadrillée
ou ponctuée, ou encore sur une structure constituée par la répétition d'un élément graphique ou
d'un symbole (poncif).
Exceptionnellement, au lieu d'un poncif, un symbole sans valeur positionnelle peut être utilisé
pour définir la nature de la zone (exemple : un aérodrome)
Les contours des aires doivent être traités comme des détails en implantation linéaire. Ils
peuvent être figurés par des traits continus, discontinus ou symboliques.
Cartographie topographique 4.41
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
Cartographie topographique 4.42
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
Un signe conventionnel de même dimension peut être utilisé pour représenter des détails de
même nature mais de dimensions différentes (représentation d'une route de 5 mètres de largeur
à différentes échelles)
Ce tableau montre que lorsque l'échelle décroît, l'amplification des signes engendre un certain
encombrement ! Conséquence : la position des signes et symboles est altérée.
La réduction d'échelle ne permet plus d'axer ou de centrer correctement deux détails contigus.
Le décalage peut se reporter de proche en proche de sorte qu'il est nécessaire d'adopter
certaines règles pour maîtriser cette altération. C'est un des rôles majeurs de la généralisation
cartographique.
Cartographie topographique 4.43
Pr. Driss TAHIRI
Représentation de la Planimétrie IAV Hassan II
– Sur base des règles de lisibilité, il est possible de calculer les dimensions
minimales des images cartographiques à une échelle donnée.
– Tout élément de dimensions inférieures, à l'échelle, aux seuils de lisibilité ne
pourra être représenté en projection et en vraie grandeur : il devra être
symbolisé.
– Tout élément symbolisé occupera sur la carte une superficie plus grande que
celle qu'il occupe sur le terrain et engendrera des conflits sur l'espace.
– Ces conflits sont gérés par la généralisation cartographique :
» Sélection nécessaire des détails représentés.
» Simplification des détails.
» Déplacement de certains détails.
Cartographie topographique 4.46
Pr. Driss TAHIRI
Planimétrie IAV Hassan II
• Représentation de la planimétrie :
– Représentation de tous les détails concrets et abstraits présents à la surface de
la Terre, à l'exception du relief :
» Planimétrie naturelle ;
» Planimétrie rapportée (ou anthropique) ;
» Planimétrie abstraite.
– Classes de la planimétrie :
» Hydrographie - Communication
» Constructions - Végétation
» Autres détails planimétriques.
– Interférences entre toutes ces catégories.
– Figuration par des signes conventionnels :
» Projection des contours, simplifiée et à l'échelle.
» Symbole centré ou axé sur l'emplacement de la projection du détail.
» Variable selon le mode d'implantation spatial : ponctuel, linéaire ou zonal.
Cartographie topographique 4.47
Pr. Driss TAHIRI
Planimétrie IAV Hassan II
Éléments de l'hydrographie
de la carte de base
1 / 10 000 de l'IGN-B
Cartographie topographique 4.53
Pr. Driss TAHIRI
Communications IAV Hassan II
• Chemins de fer :
– Positionnés en priorité : stable vis-à-vis des autres voies de communication.
– Traités traditionnellement en noir.
– Traits spéciaux nombreux : épais, barbules, caissons alternés, etc.
– Classification possible selon plusieurs critères : électrification, nombre de voies...
– Planimétrie associée :
» Gares : voies, quais, hangars, dépôts...
» Tunnels, ponts, passerelles...
» Passage à niveau.
– Orographie associée : talus de remblais / déblais
• Voirie :
– Croisements : positionnés en priorité.
– Traits doubles continus : sauf sentiers et routes sans revêtement en dur.
– Largeurs et couleurs conventionnelles, selon classifications (statut, nbre de voies...).
– Planimétrie associée : bornes, ponts, viaducs, tunnels, rangées d'arbres...
– Orographie associée : talus, etc.
Cartographie topographique 4.54
Pr. Driss TAHIRI
Voirie IAV Hassan II
• Bâtiments :
– Mode d'implantation variable selon les dimensions et l'échelle :
» Projection horizontale : mode zonal.
» Forme très simplifiée ou symbole évocateur : mode ponctuel.
» Îlots bâtis ( construction sur tout le pourtour ) : mode zonal, hachuré.
– Traditionnellement traités en noir :
» Mais en couleurs sur les cartes récentes à grande échelle.
» Autres couleurs conventionnelles pour les bâtiments associés à l'hydrographie
et les communications.
• Autres constructions :
– Murs et clôtures : en mode linéaire.
– Ruines : en mode ponctuel ( symbole ) ou zonal, selon les dimensions et l'échelle.
– Aéroport : en mode zonal.
Cartographie topographique 4.56
Pr. Driss TAHIRI
Constructions IAV Hassan II
Usage de poncifs
et de couleurs :
Haut : 1 / 50 000 Pays-Bas
Bas : 1 / 50 000 Allemagne
Usage de structures
géométriques et couleurs :
principales couvertures
végétales de la nouvelle
carte de base 1 / 10 000
de l'IGN-B
Cartographie topographique 4.59
Pr. Driss TAHIRI
Planimétrie abstraite IAV Hassan II
• Implantation linéaire :
– Limites administratives : communes, arrondissements, provinces,
états.
– Traits discontinus hiérarchisés ou traits tramés d'épaisseurs
différentes.
– Hiérarchie parallèle des écritures des toponymes.
• Implantation zonale :
– Limites juridiques : plans, zones protégées, zones militaires, etc.
– Soit traitées en aplats ( couleurs "transparentes" ), soit délimitées
par un trait épais et/ou discontinu.
• Priorité minimale :
– Positionnée après la planimétrie naturelle et rapportée.
– Les déplacements et superpositions de tracé éventuelles se font
au détriment de la planimétrie abstraite.
– N.B. Les limites abstraites s'appuient souvent sur des éléments de
la planimétrie concrète, naturelle ou rapportée : bord ou axe de
cours d'eau ou de voirie, etc.
Cartographie topographique 4.60
Pr. Driss TAHIRI
Variations de la planimétrie IAV Hassan II
• Points du nivellement :
– Fixés par photogrammétrie ou nivellement de terrain.
– Toujours positionnés le plus précisément possible (quelle que soit l'échelle).
• Distribution (densité) :
– Varie selon l'amplitude et l'énergie du relief.
– Varie selon l'échelle : mais conservation importante même à petite échelle.
• Sélection :
– Points stables,
– Extrema locaux du relief : sommets, fonds de dépression, cols...
– Points de passage : carrefours, passage à niveau, confluence...
• Représentation :
– Symbole ponctuel : croix ou point de localisation
– Écriture à position : altitude sans l'unité ( figurant en légende ) ~ 2 mm.
– Couleur conventionnelle de l'orographie : bistre.
Cartographie topographique 5.3
Pr. Driss TAHIRI
Courbes de niveau IAV Hassan II
e = équidistance
i = intervalle
Cartographie topographique 5.5
Pr. Driss TAHIRI
Courbes de niveau IAV Hassan II
• Types de courbes :
– Standard :
» Généralement non cotée, trait fin continu.
– Maîtresse :
» Sélection d'une courbe standard sur 4 ou 5.
» Cotée, trait épais.
• Equidistance : e P
e2
e = e2 - e1
• Intervalle : i e1
α
h
• Dépend de :
– Échelle.
– Amplitude du relief : varie d'une feuille à l'autre.
– Règles de lisibilité :
» Seuil de discrimination = 0,2 mm.
– Facilité d'interpolation : cotes rondes.
– Sélection systématique pour cartes dérivées.
• Équidistance théorique : et
e = i ⋅ tan α 1/2000 1/5000 1/10000 1/50000 1/250000
1 0,4 m 1m 2m 10 m 50 m
Echelle e = i (mm) ⋅ E ⋅ tan α
E
E = n ⋅ 1000 e = i (mm) ⋅ n ⋅ 1000 ⋅ tan α
Échelles RF RM RI
e = 0,2 ⋅ n ⋅ tan α
1/25 000 2,5 5 10
n
em = 0,2 ⋅ n = 1/100 000 10 m 20 m 40 m
5
Cartographie topographique 5.9
Pr. Driss TAHIRI
Valeur géométrique d'une courbe de niveau IAV Hassan II
– Erreur graphique : ∆ H ∆Z
– Pente : γ
– Erreur totale ≈ 1/2 équidistance.
• Cote de la courbe sur une carte dérivée :
– Précision de la carte de base.
+ effet de généralisation
Erreur totale ≈ équidistance.
• Cote d'un point quelconque :
– Entre deux courbes de niveau :
» Erreur de la carte (de base ou dérivée).
+ erreur graphique sur la position du point ( > ∆ H )
Erreur = ∆Z + ∆H ⋅ tan γ
Cartographie topographique 5.10
Pr. Driss TAHIRI
Profils IAV Hassan II
Bloc diagramme
(collection de profils en travers)
Cartographie topographique 5.11
Pr. Driss TAHIRI
Figurés spéciaux du relief IAV Hassan II
• Raisons :
– Accident dont l'amplitude est inférieure à l'équidistance.
– Pente trop forte pour les courbes de niveau
( intervalle < seuil de discrimination ).
– Structure de terrain trop complexe : relief anthropique,
glaciers, etc.
i = cos γ (⋅100 )
• Éclairement zénithal ou " estompage de pente " :
– Source d'éclairement au dessus du relief.
– Éclairement reçu ( i ) fonction du gradient de pente du terrain :
– Dégagement des surfaces horizontales ( forte densité de détails planimétriques ).
– Surfaces d'autant plus ombrées que la pente est forte, quelle que soit l'orientation :
» Appréciation des gradients de pente, déjà rendu partiellement par les courbes de niveau (
denses et sans planimétrie ).
• Éclairement combiné
Cartographie topographique 5.13
Pr. Driss TAHIRI
Estompage IAV Hassan II
Estompage
sur un M.N.T. en vue
axonométrique
Intégration de l'estompage
dans un M.N.T. drapé
par une carte des modes
d'occupation du sol
Cartographie topographique 5.15
Pr. Driss TAHIRI
Hachurage et mise à l'effet IAV Hassan II
• Hachures de pente :
– Plus ancienne méthode de représentation de l'effet plastique du relief.
– Hachures le long de la ligne de plus grande pente ( entre les courbes de niveau ).
– Usage d'un diapason, donnant longueurs, intervalles et épaisseurs des hachures.
– Longueur des hachures inversement proportionnelle au gradient de pente :
» Règle du quart :
• Intervalle égal au quart de la longueur des hachures.
• Épaisseur constante.
– Épaisseur proportionnelle au gradient de pente :
» Longueur et intervalle généralement constants.
Diapasons
pour hachures
• Gamme de teintes :
– Variation de valeurs dans une teinte ( bathymétrie ).
5120000.00
5118000.00
5116000.00
5114000.00
5112000.00
5110000.00
• Identification :
– Toponyme : dénomination consacrée par l'usage ou des dispositions réglementaires.
– Abréviations : pour l'identification de la nature des objets.
– Cotes : pour permettre l'estimation des altitudes.
– Habillage : pour permettre l'interprétation de la carte.
• Extension :
– Traduit par la disposition des écritures.
• Conséquences :
– Des centaines d'écritures par feuilles, et des conflits potentiels avec la planimétrie et
l'orographie
Cartographie topographique 6.2
Pr. Driss TAHIRI
Forme des écritures IAV Hassan II
Abtg p
c
e
c : corps du caractère
h : hauteur d’œil
p : ligne de pied
t : talus de tête
e : embas
ch : chasse du caractère
l : longueur du caractère
Cartographie topographique 6.7
Pr. Driss TAHIRI
Forme des écritures IAV Hassan II
– Utilisation du gris ou du bistre dans les cartes à grande densité d'écritures pour
diminuer le contraste et améliorer la perception de la planimétrie.
– Augmentation de la taille des écritures de couleurs pour assurer la lisibilité.
Cartographie topographique 6.8
Pr. Driss TAHIRI
Forme des écritures IAV Hassan II
Les formes d'écritures sont aussi utilisées par les logiciels courants de bureau
(ici deux fenêtres issues du logiciel MS PowerPoint)
Cartographie topographique 6.10
Pr. Driss TAHIRI
Disposition des écritures IAV Hassan II
• Noms à position :
– Se rapportant à des entités ponctuelles ou zonales ne pouvant contenir le toponyme.
– Écritures horizontales, sommets des caractères vers le haut de la feuille
» Quelques exceptions à petite échelle
– Le plus près possible de l'entité désignée, sans la toucher
– Hiérarchie à 6 positions : du dessus à droite, au dessous centré
– Un seul mot = une seule ligne.
– Plusieurs mots : possibilité d'écrire sur 2 lignes centrées ou alignées à gauche
– Toujours du même côté de la ligne planimétrique que l'entité désignée.
» Quelques exceptions le long de la côte.
– Conflits avec la planimétrie et l'orographie:
» Priorité aux écritures (sauf symbole ponctuel, sinuosité, carrefour, point coté...)
» Ouverture de la planimétrie ( technique du masque alourdi )
Cartographie topographique 6.11
Pr. Driss TAHIRI
Écritures à position IAV Hassan II
Hiérarchie à 6 positions
Cartographie topographique 6.12
Pr. Driss TAHIRI
Principe du masque alourdi IAV Hassan II
Cartographie topographique 6.13
Pr. Driss TAHIRI
Disposition des écritures IAV Hassan II
• Conséquences pratiques :
– La disposition des écritures se fait en deux étapes, sur la base d'un schéma de
disposition ne reprenant que les gabarits des écritures.
– La disposition finale peut donc déroger localement aux règles élémentaires
secondaires.
Cartographie topographique 6.18
Pr. Driss TAHIRI
Schéma de disposition des écritures IAV Hassan II
Cartographie topographique 6.19
Pr. Driss TAHIRI
Exemples d'écritures cartographiques IAV Hassan II
La plupart des cartes à petites échelles sont réalisées à partir de cartes à échelles plus grandes
par généralisation. La carte topographique de base est réalisée par restitution
photogrammétrique, et les échelles plus petites sont réalisées par généralisations successives.
La généralisation est le processus d’abstraction utilisé lors d’un changement d ’échelle. Elle
consiste à modifier les données afin de pouvoir les représenter dans un espace réduit, tout en
conservant au mieux leurs caractéristiques tant géométrique que descriptives.
Généraliser c'est résumer, simplifier, schématiser et synthétiser, en passant d'une échelle
relativement grande à une échelle petite
Cartographie topographique 7.2
• Définitions :
– L'objectif de la carte :
» Topographique : réduction de l'exhaustivité.
• On ne peut pas tout représenter sur la carte en vraie grandeur.
• Simplification obligatoire pour faciliter le tracé.
» Thématique : simplification du fond de carte (conserve les détails utiles pour la
compréhension du thème, limites d'entités, repérage…).
• C'est la figuration du thème qui est essentielle.
– La sélection
– La schématisation
– L’harmonisation
• Sélection :
Schématisation :
La schématisation est l’action de représenter un phénomène
en ne figurant que ses traits essentiels. Deux types de
schématisation à distinguer :
• Schématisation structurelle
• Schématisation conceptuelle
Cartographie topographique 7.7
Schématisation structurelle :
– Forme de généralisation qui conserve le mode
de représentation et l'implantation du
phénomène représenté, tout en schématisant
sa structure originale.
• Schématisation conceptuelle :
– Peut modifier le mode d'implantation des détails.
– Introduction d'un nouveau concept ou d'un autre niveau d'observation.
» Regroupement des catégories de détails.
• Regroupement des catégories de ‘résineux’, ‘feuillus’ et SP
‘forêts mixtes’ en une seule catégorie de ‘forêts’
IP
Cartographie topographique 7.9
• Harmonisation :
– Correction des artefacts produits par l'application stricte des
principes précédents.
» Exactitude positionnelle (correction des déplacements
exagérés, respect des relations topologiques; ex. carrefour
décalé, conserver l’exactitude positionnelle de certains objets
notamment : hydrographie naturelle, axes de grande voirie, …).
» Relations géométriques (maintien du parallélisme, de la
perpendicularité, etc.).
» Relations logiques (entre détails de même type, entre composé
et composant...).
Changement de positionnement
relatif après un lissage
Cartographie topographique 7.10
Carte originale
Schématisation
Sélection
structurelle
Schématisation
conceptuelle Harmonisation
Carte généralisée
Cartographie topographique 7.11
• Cartes topographiques :
– Généralisation facilitée par :
» Existence de spécifications précises et contrôlées à chaque étape de réalisation.
» Production de "séries" de cartes, de la carte de base aux cartes dérivées.
» Nombreux critères géométriques : précision, largeur, superficie, etc.
» Informations stables dans le temps.
– Larges possibilités d'automatisation de la généralisation des cartes topographiques.
• Carte thématiques :
– Fond de carte simplifié ou limité au repérage :
» Très forte sélection et très forte schématisation structurelle.
– Thème :
» Règles propres de généralisation thématique (thématiciens).
» Qualité et précision très variables des informations thématiques.
Cartographie topographique 7.12
Les divers traitements qu’il est possible d’appliquer aux données cartographiques dans le but
de leur généralisation peuvent être classés en plusieurs catégories. Chacune d’entre elles est
basée sur un ou plusieurs algorithmes et réalise une étape du processus de généralisation.
Elles agissent comme des opérateurs sur les données cartographiques et c’est leur
combinaison qui conduit à l’obtention d’une généralisation satisfaisante.
– Sélection
– Simplification
– Caricature
– Agrégation
– Fusion
– Exagération
– Déplacement
– Re-classification
– Affinage
Cartographie topographique 7.15
• Sélection :
– Élimination / maintien des détails sur base :
» De leur importance géométrique : longueur, superficie
» De leur importance relative : ordre, classe
» De leur importance thématique : nature, catégorie
– Pas de changement de mode d'implantation.
Rennes : échelle Sur une carte routière, la réduction d'échelle engendre la Rennes : échelle
1:250 000 suppression de certaines routes du réseau secondaire 1:1 000 000
Cartographie topographique 7.16
• Simplification :
– Opérateur de schématisation structurelle.
– Strictement géométrique :
» Diminution du nombre de points
(le + souvent).
» Augmentation du nombre de points
(lissage).
– Pas de changement de mode d'implantation.
Cartographie topographique 7.17
• Exagération :
– Opérateur de schématisation structurelle.
– Essentiellement géométrique :
» Agrandissement pour améliorer la
lisibilité.
Agrégation :
– Opérateur de schématisation
structurelle.
Agrégation :
• Fusion :
– Opérateur de schématisation structurelle
et conceptuelle.
• Déplacement :
– Opérateur de schématisation structurelle et d'harmonisation.
– Repositionnement des détails les moins importants :
» Suppose un classement préalable des détails.
– Provoque des changements géométriques :
» Diminue la précision relative des détails.
– Recherche d'une situation idéale par essais et erreurs.
– Induit par d'autres opérateurs, notamment l'exagération et la
caricature.
A différentes échelles, les deux routes n'ont pas des positions relatives identiques
Cartographie topographique 7.22
• Caricature :
• Re-classification :
– Opérateur de schématisation
conceptuelle.
– Provoque un changement de
symbolisation.
Cartographie topographique 7.24
– Opérateurs d'harmonisation.
• Généralisation de la planimétrie :
– Maintien en place des points géodésiques.
– Hydrographie :
» Réseau maintenu en place pour le modelé du relief.
» Sélection sur base de la longueur et sur base économique :
• Maintien des exutoires et contrôle des relations logiques (affluents).
• Maintien d'une densité caractéristique.
» Schématisation structurelle par diminution de la sinuosité.
– Communications :
» Maintien en place des carrefours entre voies conservées.
» Sélection sur base de la hiérarchie des réseaux (administrative, largeur…) et re-
classification des classes inférieures :
• Contrôle de fermeture des circuits et de liaison des détails isolés.
• Maintien d'une densité caractéristique.
» Schématisation structurelle simplifiée des chemins de fer (faible sinuosité).
Cartographie topographique 7.28
– Bâti et agglomérations :
» Agrégation de bâtiments secondaires, suivie d'une simplification des
contours.
» Sélection sur base des dimensions, de l'isolement et de la fonction.
» Traitement conjugué avec la voirie de desserte :
• Maintien des carrefours et des places.
• Desserte des bâtiments importants.
• Fermeture des mailles du réseau.
» Gestion des déplacements au sein des îlots construits sur la voirie conservée.
Cartographie topographique 7.30
• Généralisation de l'orographie :
– Sélection minime des points cotés :
» Suppression des points cotés associés à des détails planimétriques
supprimés.
– Sélection de courbes de niveau :
» Systématique, sur base de l'équidistance prévue sur la carte de base.
» Maintien de cotes rondes.
» Sélection au cas par cas des courbes intercalaires et auxiliaires.
– Schématisation structurelle des courbes :
» En suivant l'armature du relief, et en traitant plusieurs courbes voisines à la
fois.
» Diminue sensiblement la valeur géométrique des courbes de niveau.
» Déplacement des courbes dans les vallées (têtes de courbes remontées
vers l'amont par suite de la généralisation des voies de communication dans
les fonds de vallées).
– Apparition des teintes hypsométriques aux petites échelles.
Cartographie topographique 7.32
Généralisation d’une carte à l’échelle /25.000 vers l’échelle 1/100.000. La généralisation se fait sur le document de
base à l’échelle 1/25.000. Les signes conv. du 1/100.000 doivent donc être grossis 4 fois en dimensions linéaires.
Si un bloc de maisons est représenté par un carré, il ne peut être inférieur à 2,0 x 2,0 mm (carré poché : 0,5 mm -
si évidé : 0,6 mm ! 2,4 x 2,4 mm), les surfaces étant réduites de 16 fois entre 1/25.000 et 1/100.000
A - 1 / 25.000 B - 1 / 50.000
C - 1 / 100.000 D - 1 / 200.000
Cartographie topographique 7.36
La généralisation (ou simplification) des lignes consiste à éliminer le plus de points possibles sans perdre
la forme initiale de l’objet. De nombreux algorithmes existent. Ils peuvent être classés en cinq catégories :
5. Algorithmes étudiant la ligne dans son ensemble pour trouver les points
critiques ou caractéristiques de la ligne:
• Habillage :
– Ensemble des indications et figures extérieures à la surface cartographiée (situées
en marge) décrites dans un spécimen (modèle d'habillage) propre à une série.
– Marge : espace de la feuille situé autour de la surface cartographiée.
» Marge intérieure : comprise entre l'orle et le cadre.
» Marge extérieure : comprise entre le cadre et le bord de la feuille.
– Types d'indications et de figures :
» Indications se rapportant au champ : dans la marge intérieure.
» Identification : titre, références (dans la marge extérieure).
» Géodésie et cartographie mathématique (idem).
» Conventions de représentation : légende (idem).
– Formes :
» Ecritures.
» Graphiques.
» Cartouches : regroupement d'écritures et/ou de graphiques.
» Cartes (cartons).
Cartographie topographique 8.2
• Cadre :
– Orle : trait mince entourant directement le champ.
– Filet(s) extérieur(s), dont au moins un trait épais.
• Amorces et graduations :
– Carroyage, quadrillage, pseudo-quadrillage.
– Amorces sur l'orle, le filet extérieur ou/et une bande intermédiaire
– Graduations horizontales ou orientées vers le champ le long des bords verticaux.
– Coordonnées de coins de feuille : traitement particulier des coins du cadre.
• Autres écritures :
– Cotes des courbes de niveau interrompues (horizontales).
– Destinations des voies de communication (parallèles au bord).
– Continuation des écritures du champ débordant l'orle (forme très condensée).
• Extension du champ :
– Crevé : pouvant parfois sortir du cadre (feuille frontalière).
Cartographie topographique 8.3
Coordonnées de
Coordonnées Graduations du pseudo-quadrillage coins de feuille
rectangulaires
Lambert belge
Coordonnées
géographiques
Cotes de courbes
de niveau
Orle
Bande de
graduations
Cadre
Carte de base du
Maroc 1 / 25.000
Carte de base du
Maroc 1 / 50.000
Cartographie topographique 8.6
• Titre :
– Rôle : identification du thème de la carte et localisation du champ cartographié.
– Éléments du titre :
» Numéro de coupure : fonction du découpage.
» Dénomination : toponyme principal (lieu habité le plus important, région à petite
échelle) ou 2 toponymes fixant l'extension du champ.
» Type de carte : territoire, échelle, série à laquelle appartient la feuille.
• Cartons d'identification :
– Même champ couvert que la carte, mais à échelle plus petite et sans habillage.
» Cartons index :
• Du découpage.
• D'une grille de référence éventuelle au sein de laquelle s'inscrit la carte.
» Carton administratif : reprend les différentes frontières traversant le champ.
– Champ différent et plus petite échelle :
» Carton de situation : positionne le champ de la carte dans la région.
Cartographie topographique 8.8
Carton administratif
(Allemagne)
• Références : Carton de
tenue à jour
– Rôle : elles déterminent la sincérité de la carte (Allemagne)
– Données de base sur la rédaction et la
compilation :
» Auteur ou agence éditrice.
» Sources utilisées et dates : de la carte de
base et de la compilation.
» Information sur la tenue à jour et sur la
révision :
• Carton des données de base : extension Carton des données de base
de la zone révisée et date(s). (Pays-Bas)
– Références d'édition et d'impression :
» Numéro d'édition et date.
» Édition originale, réimpression et tirage.
» Éditeur, lieu d'édition, copyright.
Cartographie topographique 8.12
• Cartographie mathématique :
– Ellipsoïde de référence, datum géodésique et
nivellement avec son origine.
– Identification complète de la projection.
– Quadrillage et pseudo-quadrillage éventuel,
avec leurs unités.
» Carton index et cartouche d'exploitation du
pseudo-quadrillage.
Cartographie topographique 8.14
Cartouche
d'exploitation et
carton index UTM
(Allemagne)
Cartographie topographique 8.15
• Échelle :
– Numérique : fraction représentative.
– Graphique :
» Échelle métrique complète avec talon
» Éventuellement : abaque et échelle non métrique complémentaire
– Par équivalence.
– Équidistance des courbes de niveau (échelle verticale).
• Orientation :
– Graphique d'orientation :
» Nord géographique : flèche d'orientation.
» Nord magnétique : flèche et indications
complètes de déclinaison.
Cartographie topographique 8.18
• Légende orographique :
– Échantillon de tous les types de courbes de
niveau (maîtresses, normales, intercalaires et
auxiliaires) avec un exemple de cote sur
toutes les courbes cotées.
– Exemple de point coté.
– Échantillons de tous les figurés spéciaux,
comme ils apparaissent dans le champ.
– Éventuellement : teintes hypsométriques et
bathymétriques.
– Rappel : équidistance et origine du
nivellement figurent aussi dans l'habillage.
• Tableau d'écritures :
– Exemples de toponymes illustrant la variation
des caractères employés pour les lieux
habités et la planimétrie abstraite, avec
maintien de la hiérarchie des écritures.
– Tableau de toutes les abréviations.
Cartographie topographique 8.22
• Cartons d'extension :
Carton de localisation
(plus petite échelle)
• Rôles de la copie :
– Report d'une information graphique :
» d'une couche-modèle à une couche sensibilisée;
» de plusieurs couches-modèles à une couche sensible : multiexposition
– Possibilités d'inversion :
» de définition : de positif à négatif et inversement;
» de sens : d'endroit à envers et inversement.
– Possibilité de changement d'échelle : photographie en projection.
– Introduction d'un film intercalaire entre le modèle et la couche sensible, dans
tous les procédés de copie.
– Séparation possible des couleurs (filtrage ou masquage) et sélection des
informations (usage d'une couleur inactinique).
• Procédés :
– Copie par contact : photographie contact ou diazo.
» Modèle transparent (sauf réflectographie), pas de changement d'échelle
– Photographie en projection : toutes possibilités.
Cartographie topographique 9.6
• Photographie contact :
– Exposition de l'émulsion à travers le modèle :
» Modèle transparent.
» Mise en contact du modèle et de la
couche sensible dans un châssis.
– Inversion de la définition et généralement du
sens de la copie :
» Positif devient négatif et inversement
(sauf si film auto-positif).
» Trait contre émulsion : endroit devient
envers et inversement
» Support du modèle contre émulsion :
conservation du sens (+ épais).
Cartographie topographique 9.7
Modèle (trait)
positif, endroit sur Exposition aux U.V.
support transparent Copie après développement
aux vapeurs d'ammoniaque,
Corps diazoïque positif, envers
Cartographie topographique 9.8
• Photographie en projection :
– Matériel de grand format : plan film > 1 m², focale de 60 à 120 cm, etc.
– Offre toutes les possibilités :
– Exposition à travers un objectif : changement d'échelle possible
– Modèle positif (éclairé par réflexion) ou négatif (éclairé par transparence).
– Inversion de la définition, sauf si on utilise un film auto-positif.
– Inversion du sens, sauf
si on utilise un prisme Cloison
Vis
redresseur.
Ecran diffusant
– Utilisation possible de
filtres colorés :
séparation chromatique.Chambre
noire
– Utilisation possible d'une
trame optique : clichés Objectif
de simili (demi-teintes).
Chassis Redresseur
porte-cliché
Chambre d'exposition
• Documentation :
– Cartes de base :
» Minutes : stéréominutes, minutes de levé, minutes de révision.
– Cartes dérivées :
» Cartes de base à généraliser, documentation complémentaire.
– Cartes de compilation (touristiques, routières… basées sur la carte topo.) :
» Cartes topographiques dérivées (+ étrangères), documentations
diverses.
• Maquette :
– Traitement de la documentation :
» Pour les cartes de base : assemblage des minutes.
» Pour les autres cartes : sélection, généralisation, mise à l'échelle, etc.
Obtention d'un prototype de carte, dans son aspect graphique définitif et à
l'échelle de rédaction.
Cartographie topographique 9.10
• Feuille de projection :
– Utilisation des formules de la projection sélectionnée :
» Passage de l'ellipsoïde de référence au plan.
– Usage d'un coordinatographe, en coordonnées rectangulaires.
– Piquage des points géodésiques.
– Report du canevas et du quadrillage.
– Fond stable, précision meilleure que 0,1 mm.
Doit assurer l'assujettissement géométrique de l'image cartographique.
• Fond provisoire :
– Découpage / assemblage de la maquette par coupure.
– Adaptation de chaque coupure à la feuille de projection.
Obtention d'un guide de tracé ( "patron" ) qui sera reporté sur toutes les
planches de rédaction.
Cartographie topographique 9.11
• Clichés tramés :
– Lors de l'impression : encrage total ou nul en chaque point du support
» Aplats non transparents.
» Pas de variations d'intensité au sein d'une même teinte (claire / foncé).
– Décomposition de l'image à imprimer en petites taches :
» Taille et espacement des taches = pourcentage imprimant (seules les
taches seront encrées au moment de l'impression).
» Décomposition de l'image lors d'un procédé de copie (contact) par
l'usage d'un film tramé intercalé entre le masque et l'émulsion :
– Caractéristiques d'un film tramé :
» Film supportant une structure lignée ou ponctuée régulière.
» Densité de points / de lignes = valeur de trame = pourcentage imprimant
» Linéature de la trame (en ligne par pouce [ lpi ] ou points par pouce) :
• Différente selon la qualité des travaux :
– 133-150 lpi en carto.; 200 et plus en photo.
» Angle de trame : 45° en monochrome, limitant la perception de la trame.
Cartographie topographique 9.15
• Clichés de simili :
– Trame optique (copie photo en projection) :
» Plaque de verre quadrillée (120 à 200 lpi).
» Distance entre trame optique et cliché = écart de trame.
» Pour une ouverture de diaphragme et un écart de trame fixés :
• La taille des taches sur l'émulsion est fonction de la quantité de
lumière qui provient (traverse) le modèle en demi-teintes
Diaphragme Emulsion
Trame optique
Ecart de trame
Cartographie topographique 9.18
Fond planimétrique
Masque alourdi
Ecritures
Papier Typographie
Encre
Forme imprimante
Lithographie
Offset
Héliogravure
Cartographie topographique 9.25
• Couleurs séparées :
– Document avec faible nombre de
couleurs (cartes topo. classiques) :
» Regroupement préalable par
couleur sur les typons.
» Autant de plaques que de
couleurs.
» 2 à 6 couleurs max. par
passage en machine (repérage
de couleurs).
– Choix parmi des couleurs (encres)
normalisées (ex. charte Pantone).
Charte de couleurs
(guide Pantone)
Cartographie topographique 9.26
Effet de moiré
sur un document
demi-teintes en
couleurs
(représenté ici dans
une gamme de gris).
Cartographie topographique 9.28
• Couleurs d'accompagnement :
– Principe des couleurs séparées, s'ajoutant à la quadrichromie :
» Pour restituer les couleurs spéciales (or, argent, couleurs nacrées, etc.)
» Pour les éléments fins dont la couleur est mal rendue par le tramage
imposé par la quadrichromie.
– Autant de typons à préparer que de couleurs d'accompagnement (en plus des
4 typons tramés de la quadrichromie).
– Implique souvent plusieurs passages en machine (repérage des couleurs).
• Demi-teintes en couleurs :
– Photographies couleurs (orthophoto-cartes).
– Principe de la quadrichromie mais avec détermination en chaque point de la
proportion de couleurs primaires et de noir (et non plus plage par plage).
– Classique : sélection photographique au moyen de filtres complémentaires.
– Actuel : sélection numérique des proportions de couleurs primaires (scanner).
Cartographie topographique 9.30
La
La Cartographie
Cartographie au
au Maroc
Maroc
Aperçu
Aperçu général
général
20° 46’ N
Ouest Lagwira 17° 05’ W
1963 – 1984 :
- Formation des techniciens (Période de transition)
- Programme de couverture cartographique
Convention de coopération avec l’IGN-France
Réalisation de 270 cartes (ttes éch. confondues)
1984 –
- Mise à jour de la couverture cartographique existante
- Couverture des provinces du sud par une cartographie régulière de base à
l’échelle 1/100 000
- Couverture au 1/25 000 (régions à fort taux de développement)
- Plans 1/5 000 et 1/10 000 pour les villes
- Cartographie thématique (forestière, marines, aéronautiques, etc.)
Situation du patrimoine cartographique 6
Nombre Taux de
Cartographie Échelle
de cartes couverture
Cartes 1/25 000 87 10%
1/100 00 3 13 72 72 53 84
1/5 000 &
7 25 27 11
1/10 000
Total 15 103 119 236 304 118
1 / 5 000 1 / 10 000
Plan de Fès 1/10 000 - 1925 17
Premier plan cadastral au Maroc 18