Correction des exercices – Énergie : Conversions et Transferts 1 Première SPE

Chap. ECT1 - Phénomènes mécaniques

Correction des exercices

Exercice 1 : Calculer un travail de traction

1. Comme la force est constante (même intensité, même direction et même sens) on peut utiliser la formule
du cours : 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝐹 × 𝐴𝐵 × cos(𝛼).
AN. 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 250 × 120 × cos(20°) = 2,8 ∙ 104 J = 28 kJ.

2. Le travail est positif, donc c’est un travail moteur.

Cela est cohérent avec le fait que la force aide au mouvement de 𝐴 vers 𝐵.

Exercice 2 : Freinage d’une voiture 𝑅⃗⃗

1. On réalise la schématisation suivante. 𝐹⃗ 𝑣⃗

𝑃⃗⃗

Ici le poids et la réaction de la route se compense et n’interviennent pas dans l’exercice. Cela se voit car la
voiture ne se déplace pas selon la verticale, mais uniquement selon l’horizontale.

2. Le poids est constant, on a donc : 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗⃗ ) = 𝑃⃗⃗ ∙ 𝐴𝐵

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑃 × 𝐴𝐵 × cos(90°) = 0 car le poids est
orthogonal à la route.
La réaction de la route est constante, on a donc : 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗⃗ ) = 𝑅⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑅 × 𝐴𝐵 × cos(90°) = 0 car la
réaction est orthogonale à la route.
La force de freinage est constante, on a donc : 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
Or la force de freinage s’oppose au mouvement, donc : 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹 × 𝐴𝐵 × cos(180°) = −𝐹 × 𝐴𝐵.
AN. 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = −4,8 ∙ 103 × 50 = −2,4 ∙ 105 J.

3. Le théorème de l’énergie cinétique appliqué à la voiture permet d’écrire : ∆𝐸𝑐 = ∑ 𝑊(𝐹⃗ ).

On a donc : 𝐸𝑐 (𝐵) − 𝐸𝑐 (𝐴) = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗⃗ ) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 0 + 0 + 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ).

On cherche la vitesse finale de la voiture, donc la vitesse en 𝐵.

On a donc : 𝐸𝑐 (𝐵) = 𝐸𝑐 (𝐴) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ).
1
Le lien entre l’énergie cinétique et la vitesse est : 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 .
2
1 1
En remplaçant dans l’expression précédente on a donc : 𝑚𝑣𝐵2 = 2 𝑚𝑣𝐴2 + 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ).
2

2𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗)
On isole la vitesse en 𝐵 : 𝑣𝐵 = √𝑣𝐴2 + .
𝑚

130 2 2×(−2,4∙105 )
AN. 𝑣𝐵 = √( 3,6 ) + = 30 m∙s-1 = 108 km/h.
1,2∙103

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Exercice 3 : Parapentiste

1. On réalise la schématisation suivante.

𝐴 𝐹⃗
+
𝛼

𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 𝐵
+
𝑃⃗⃗

2. La vitesse est constante et le mouvement rectiligne. Donc d’après le principe d’inertie on sait que la
somme vectorielle des forces est nulle. Donc : 𝑃⃗⃗ + 𝐹⃗ = ⃗0⃗. D’où : 𝐹⃗ = −𝑃⃗⃗.

La norme se calcule : 𝐹 = 𝑃 = 𝑚𝑔 = 100 × 9,81 = 981 N.

Comme le poids 𝑃⃗⃗ est vertical descendant, alors nécessairement la force 𝐹⃗ exercée par l’air sur le système
est verticale ascendante de norme 981 N (confère le schéma précédent).

3. La force exercée par l’air sur le système est constante, donc : 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝐹 × 𝐴𝐵 × cos(𝛼).

Il faut déterminer la valeur de l’angle 𝛼.

On remarque d’abord que 𝛼 et 𝜃 sont supplémentaire. 1000 m

𝛼
Donc 𝛼 + 𝜃 = 180°. 𝐴
200 m 𝜃
Ensuite dans le triangle rectangle on a par trigonométrie :
côté adjacent 200 𝐵
cos 𝜃 = = 1000.
hypothénuse

200
D’où : 𝜃 = arccos (1000).

200
Et au final : 𝛼 = 180 − 𝜃 = 180 − arccos (1000) = 102°.

On peut enfin calculer le travail de la force recherché :

𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹 × 𝐴𝐵 × cos(𝛼) = 981 × 1000 × cos(102°) = −2,04 ∙ 105 J.

On trouve bien un travail négatif, qui correspond au fait que la force soit résistante au mouvement de chute.

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