Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1) En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que les coordonnées du vecteur accélération du système 𝑎 sont :
𝑓
𝑎 (𝑡) = −
𝑎={ 𝑥 𝑚
𝑎𝑦 (𝑡) = 0
Système : {pilote + voiture} de masse m
Référentiel : la piste, référentiel terrestre supposé galiléen
Le système subit :
• son poids 𝑃⃗ de direction verticale et dirigé vers le bas ;
• la réaction normale ⃗⃗⃗⃗⃗𝑅𝑁 , de direction verticale et dirigée vers le haut ;
• la force de frottements 𝑓 de direction horizontale et dirigée vers la gauche.
Par projection des forces selon les axes (𝑂𝑥) et (𝑂𝑦) :
𝑃 =0
𝑃⃗ = {𝑃 = −𝑃𝑥 = −𝑚 × 𝑔
𝑦
𝑅𝑁,𝑥 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 = {
𝑅𝑁,𝑦 = 𝑅𝑁 = 𝑃 = 𝑚 × 𝑔
La force ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 verticale vers le haut dans le cas de ce mouvement, compense le poids 𝑃⃗
𝑓𝑥 = −𝑓
𝑓={
𝑓𝑦 = 0
On désigne par 𝛥𝑣 = 𝑣𝐵 − 𝑣𝐴 la variation de la vitesse entre les points A et B et par 𝛥𝑡 la durée du mouvement entre A et B.
La vitesse passe de lavaleur 𝑣𝐴 = 321 km · h−1 au point A à la valeur 𝑣𝐵 = 84 km · h−1 au point B pendant la durée
𝛥𝑡 = 1,50 𝑠.
3) Calculer la valeur de l’accélération (en m · s −2) à partir de ces données. La comparer avec la valeur de 6 𝐺 mentionnée
dans le texte introductif. On rappelle : 1 𝐺 = 9,81 m · s−2 .
𝛥𝑣 𝑣𝐵 − 𝑣𝐴
𝑎𝑥 = =
𝛥𝑡 𝛥𝑡
Les vitesses doivent être exprimées en m · s−1
𝑑 (𝑚) 321×103
𝑣𝐴 = 𝛥𝑡𝐴 = 1×60×60 = 89,17 m · s −1 on garde 1 CS supplémentaire car c ′ estun calcul intermédiaire
𝐴 (𝑠)
𝑑𝐵 (𝑚) 84×103
𝑣𝐵 = 𝛥𝑡 (𝑠)
= 1×60×60 = 23,3 m · s−1 on garde 1 CS supplémentaire car c ′ estun calcul intermédiaire
𝐵
𝑣𝐵 − 𝑣𝐴 23,3− 89,17
𝑎𝑥 = 𝛥𝑡
= 1,50
= −44 m · s−2 on garde 2 CS comme la donnée qui en comporte le moins
La figure 4 indique les limites de tolérance d’un individu en prenant en compte la valeur de l’accélération (en 𝐺) et la durée
durant laquelle il la subit. Dans la zone de danger des perturbations physiologiques touchant les appareils cardiovasculaire
et pulmonaire peuvent apparaître.
4) Indiquer si le pilote prend un risque pour sa santé lors du freinage.
Pour une durée de freinage de 1,5 s, on lit que la zone de risque faible est pour une accélération inférieure à 18 𝐺.
Comme ici 𝑎𝑥 < 6 𝐺, on peut dire que le pilote ne prend pas de risque lors du freinage.
Pour tester la validité du modèle précédent, on compare l’évolution de la vitesse en fonction du temps prévue par le modèle
à celle déduite des mesures réalisées grâce aux capteurs embarqués.
5) Montrer que, dans le cadre du modèle simplifié utilisé, la coordonnée 𝑣𝑥 (𝑡) du vecteur vitesse a pour expression en
𝑓
fonction du temps lors du freinage : 𝑣𝑥 (𝑡) = − 𝑚 𝑡 + 𝑣𝐴 avec 𝑣𝐴 = 89 m · s −1
𝑑𝑣⃗
Par définition, l’accélération 𝑎(𝑡) est liée à la vitesse 𝑣(𝑡) du système par 𝑎(𝑡) = 𝑑𝑡
(𝑡) soit, en projection sur l’axe (𝑂𝑥)
𝑑𝑣
⃗⃗⃗⃗𝑥
𝑎𝑥 (𝑡) =
⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑡
(𝑡)
𝑑𝑣
⃗⃗⃗⃗𝑥 𝑓
Cela donne 𝑑𝑡
(𝑡) = −
𝑚
𝑓
On obtient en calculant la primitive : ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝑥 (𝑡) = − 𝑚 𝑡 + 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 1
La constante d’intégration constante 1 est égale dépend des conditions initiales :
𝑓
𝑣𝑥 (𝑡) = − × 0 + 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒1 = 𝑣𝐴
𝑚
𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒1 = 𝑣𝐴
𝑓
𝑣𝑥 (𝑡) = − 𝑡 + 𝑣𝐴
𝑚
On retrouve bien la valeur de 𝑣𝐴 calculée à la question 3.
Les relevés effectués lors de l’intégralité du freinage du virage 10 permettent d’obtenir la coordonnée 𝑣𝑥 du vecteur vitesse
en temps réel et de tracer le graphique présenté sur la figure 5.
6) Comparer l’allure du graphique de la figure 5 avec l’allure prédite par la modélisation à la question précédente.
𝑓 𝑓
𝑣𝑥 (𝑡) = − 𝑚 𝑡 + 𝑣𝐴 peut être modélisée avec une fonction affine du temps 𝑣𝑥 = 𝑎𝑡 + 𝑏 avec 𝑎 = − 𝑚 et 𝑏 = 𝑣𝐴 .
Si 𝑡 = 0 ; 𝑣𝑥 (0) = 𝑣𝐴 .
Ce modèle convient pour environ 0 < 𝑡 < 0,4 s, mais ensuite la courbe n’est plus modélisable par une fonction affine.
7) Indiquer quelle hypothèse de la modélisation précédente doit être remise en question si on considère l’intégralité du
freinage.
𝑓
Nous avons obtenu l’équation horaire de la vitesse 𝑣𝑥 (𝑡) = − 𝑚 𝑡 + 𝑣𝐴 en faisant l’hypothèse que la force de frottement était
constante. Nous pouvons donc penser qu’en réalité, cette force n’est pas constante.
Données :
▪ une pression de 1 bar est égale à 1,00 × 105 Pa
▪ température de l’eau de mer supposée constante : 𝑇𝑒𝑎𝑢 = 283 K
▪ pression initiale de l’air comprimé, modélisé par un gaz parfait, dans une bouteille de plongée : 𝑃𝑏 = 230 bar
▪ constante des gaz parfaits : 𝑅 = 8,31 J · mol–1 · K –1
▪ volume d’air total contenu dans les bouteilles de plongée : 𝑉𝑏 = 30,0 L
Une simulation de l’évolution de la pression dans l’eau de mer en fonction de la profondeur est représentée sur la figure 1.
1) Montrer que la quantité de matière initiale d’air comprimé contenue dans les bouteilles de plongée à la pression de
230 bar et à la température de 283 K vaut 𝑛 = 293 mol.
Je calcule la quantité de matière d‘air comprimé :
𝑃×𝑉 =𝑛×𝑅×𝑇
𝑃 × 𝑉 230 × 1,00 × 105 × 30,0 × 10−3
𝑛= = = 293 mol
𝑅×𝑇 8,31 × 283
2) Déterminer graphiquement la valeur de la pression de l’eau à une profondeur de 35 m.
On lit 𝑃𝑒𝑎𝑢 = 4,5 bar.
Un détendeur permet de diminuer la pression de l’air en sortie des bouteilles. Ainsi, la pression de l’air respiré par le
plongeur est égale à la pression de l’eau à la profondeur à laquelle il évolue. Dans ces conditions le plongeur consomme pour
sa respiration 20,0 L d’air par minute.
Le plongeur prévoit d’utiliser la moitié de l’air à sa disposition pour son exploration à 35 m et l’autre moitié pour la descente
et la remontée.
3) Estimer la durée pendant laquelle le plongeur pourra effectuer son exploration à une profondeur de 35 m.
293
Le plongeur utilise la moitié de l’air à sa disposition, donc 𝑛 = 2 = 146,7 mol (résultat intermédiaire non arrondi).
Je détermine le volume d’air qui correspond à cette quantité de matière à la pression 𝑃𝑎𝑖𝑟 = 𝑃𝑒𝑎𝑢 = 4,5 bar
𝑃×𝑉 =𝑛×𝑅×𝑇
𝑛 × 𝑅 × 𝑇 146,7 × 8,31 × 283
𝑉= = = 0,77 m3 = 0,77 × 103 L
𝑃 4,5 × 1,00 × 105
Je calcule la durée d’utilisation de la bouteille :
20 L → 1minute
770×1
770 L → 20 = 38 minutes (on tronque plutôt que d’arrondir pour que le ploguer soit en sécurité)
HPO2−4 est une base de Brönsted qui capte un ion hydrogène cédé par l’acide H3 O . Ce faisant, ils forment leurs espèces
+
conjuguées donc les couples mis en jeu sont bien ceux indiqués.
Erreur de frappe : dans l’équation finale.
Partie 2 : (6,75 pts, 15 minutes)
En 1671, le naturaliste anglais John Ray isola, par distillation d’un grand nombre de fourmis mortes, un liquide incolore
acide à l’odeur âcre, l’acide formique (du latin formica, fourmi), dont les fourmis se servent pour se défendre : elles projettent
cet acide dans les morsures faites avec leurs mandibules et sa réaction avec l’eau des tissus occasionne des brûlures). Le
nom de l’acide formique en nomenclature officielle est l’acide méthanoïque.
Atome H C N O
Numéro atomique (Z) 1 6 7 8
Electronégativité (𝝌) 2,20 2,55 3,05 3,44
2) Montrer que cette molécule comporte une liaison polarisée impliquant un atome d'hydrogène. Schématiser.
Les liaisons impliquant l’hydrogène sont C–H et O–H
Liaison C–H : Δχ = χ(C) – χ(H) = 2,55 – 2,20 = 0,35
Liaison O–H : Δχ = χ(O) – χ(H) = 3,44 – 2,20 = 1,24
Une liaison est polarisée si la différence d’électronégativité des atomes liés est strictement supérieure à 0,4.
La liaison O–H est polarisée
Remarque : les liaisons C–O sont elles aussi polarisées car Δχ = χ(O) – χ(C) = 3,44 – 2,55 = 0,89
3) Pourquoi l’acide formique est-il un acide selon la théorie de Brönsted ? Quelle rupture de liaison dans la molécule peut
être associée à ce caractère acide ?
L’acide formique est un acide selon la théorie de Brönsted car il est susceptible de libérer un ion hydrogène :
HCOOH ⇌ HCOO– + H+
La liaison qui se rompt et qui peut être associée à ce caractère acide est la liaison polarisée O–H : O est plus électronégatif
que H et peut donc emporter les électrons avec lui lors de la rupture, libérant ainsi H+.
4) Après avoir repéré quels sont les couples mis en jeu, écrire l’équation de la réaction chimique à l’origine des brûlures.
Faire apparaître les demi-équations acide-base.
Les couples mis en jeu sont : HCOOH/HCOO− et H3 O+ /H2O.
HCOOH ⇌ HCOO− + H+
H3 O+ ⇌ H2 O + H+ inversion
HCOOH ⇌ HCOO− + H+
H2 O + H+ ⇌ H3 O+
donc l’équation de la réaction chimique à l’origine des brûlures est :
HCOOH + H2 O ⇌ HCOO− + H3 O+
Partie 3 : (5,5 pts, 10 minutes)
Donner les formules topologiques des isomères de constitution du 2-méthylbutan-1-ol.
Méthode :
Je dessine la molécule initiale. Elle ne comporte pas d’insaturation. Aucune molécule cyclique ou comportant des liaisons
multiples ne pourra être isomère. (C5H12O)
Je dessine le squelette carboné linéaire le plus long et je déplace le groupe caractéristique hydroxyle. (3 isomères)
Je dessine un squelette carboné linéaire contenant 4 atomes de carbone avec une ramification méthyle (1 seule position
possible). Je déplace le groupe caractéristique. (3 isomères)
Je dessine un squelette carboné linéaire contenant 3 atomes de carbone avec deux ramifications méthyle. (1 isomère)
Je dessine un squelette carboné linéaire contenant 3 atomes de carbone avec une ramification éthyle (1 seule position
possible). Je déplace le groupe caractéristique. (2 isomères)
3-
méthylbutanoat carboxyle ester C6H12O2
e de méthyle
1-fluoror-1-
halogéno halogénure C2H4FI
iodoéthane
Acide
Acide
carboxyle carboxyliqu C4H8O2
butanoïque
e
2-
C7H15O
éthylpentanamid amide amide
e N